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Développement
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(08/12/2008 15:18:05)
PHP 5.2.7 censé être plus stable et plus sûr, bientôt remplacé par PHP 5.2.8
Cafouillage pour la sortie de la version 5.2.7 du langage PHP. Cette mouture, destinée à stabiliser et à sécuriser ce langage de développement dynamique grâce à plus de 170 bogues corrigés, vient d'être retirée. Elle désactive "magic_quotes_gpc", un processus qui protège automatiquement les données introduites dans un script PHP. La correction, mineure, donnera lieu à la mise à disposition d'une version 5.2.8 dès la semaine prochaine. En attendant, il est recommandé de rester ou de retourner à la version 5.2.6. En ce moment même se tient à Paris le Forum PHP, jusqu'à demain soir 9 décembre (les inscriptions sont closes). (...)
(05/12/2008 17:30:28)Sun JavaFX : technologie RIA à la traîne et stratégie à revoir
Après l'avoir annoncé à la conférence JavaOne de 2007, puis à celle de 2008, Sun ne pouvait faire autrement que de sortir sa technologie de client Internet riche (RIA, rich Internet application), JavaFX. La version 1.0 de ce nouveau langage de script a donc officiellement été présentée hier. Mais on ne peut pas dire qu'elle soulève l'enthousiasme. Un spécialiste bien connu des nouvelles interfaces a ainsi refusé de commenter publiquement cette sortie pour ne pas être « trop violent » et afin de « laisser sa chance à JavaFX 1.5 ». De fait, les exemples de code et d'interfaces montrés par Sun font davantage penser à ce qu'il était possible de faire en Flash il y a quelques années qu'à ce que les RIA offrent aujourd'hui. Car depuis la première annonce de JavaFX par Sun, les autres acteurs ont sorti leurs produits et les communautés d'utilisateurs s'en sont emparés : Flex d'Adobe, Silverlight 2 de Microsoft, GWT de Google... Xebia, cabinet spécialisé dans le consulting J2EE, a réalisé il y a quelques semaines un concours en interne évaluant différentes solutions pour concevoir une interface riche adossée à un système back-end Java (et dont Flex est sorti en tête). Une préversion de JavaFX avait été utilisée. Xebia notait alors : « Nous gardons l'impression agréable de pouvoir faire des interfaces jolies en Java, et assez simplement grâce au langage de script JavaFX. » Toutefois, les consultants notaient aussi : « Il reste encore beaucoup de travail pour aboutir à un vrai produit. Il faudrait enrichir l'API avec des librairies de composants graphiques et offrir un vrai support pour les IDE [environnements de développement intégrés, NDLR], et pas seulement NetBeans. » Un seul IDE (Netbeans) et pas de composants graphiques de haut niveau Pablo Lopez, consultant J2EE chez Xebia, a désormais pu étudier la version 1.0. Verdict : « Je ne vois pas de différence fondamentale avec la préversion. Nous avions lu notamment que le plug-in serait remis au goût du jour, qu'il y en aurait pour plusieurs IDE... or il n'y en qu'un pour [l'atelier de Sun] Netbeans, et il n'a pas changé. Et il n'y a toujours quasiment pas de composants graphiques. J'attendais beaucoup plus de richesse, or il s'agit majoritairement d'un portage de [la bibliothèque graphique] Swing. Il n'y a pas de composant graphique de haut niveau. Pour faire le tableau dans notre projet, dans le cadre du concours, nous avons dû positionner un à un des éléments graphiques : rectangle après rectangle ! » Tim Bray lui-même appelle Sun à laisser tomber ses efforts sur le poste client [[page]] Il est probable que Sun espère voir la communauté des développeurs Java s'emparer de la technologie. Sans quoi, JavaFX risque de rester comme une technologie de témoignage. Des exemples étaient donc attendus de la part de Sun pour inspirer la communauté, or, note Pablo Lopez, « ils restent très light, je n'ai même pas vu d'intégration avec un back-end ». Aucun intérêt à quitter GWT au profit de JavaFX Entre-temps, la communauté Java a eu tout loisir de se tourner vers d'autres technologies. En premier lieu GWT (Google Web Toolkit), qui permet de développer et maintenir des interfaces riches directement en Java, alors que JavaFX impose un nouvel apprentissage. « GWT n'est pas exempt de défauts, mais a une bonne longueur d'avance, et des composants graphiques disponibles en Open Source. Aujourd'hui, cela me paraît difficile de faire basculer des adeptes de GWT à FX. » L'autre concurrent très en avance est tout simplement Ajax, ce mélange de HTML et Javascript. Pour l'instant, la stratégie de Sun est d'occuper tous les écrans (à l'instar de ce que veulent Adobe et Microsoft), en proposant un outil de développement unique pour toutes les machines virtuelles Java installées. Mais la version 1.0 de son interface RIA est clairement à la traîne, et la version mobile de JavaFX n'est pas attendue avant le printemps (et Java n'est pas disponible, de toute façon, sur tous les smartphones, à commencer par les iPhone). Du coup, l'offre apparaît surtout comme une preuve que Sun poursuit sa stratégie - comme l'éditeur l'a réaffirmé lors de la dernière JavaOne - et participe au combat des RIA. Mais peut-être cette stratégie est-elle à revoir ? Tim Bray lui-même, directeur des technologies Web de Sun (et co-inventeur de XML), explique sur son blog que HTML et le navigateur ont gagné, et que Sun devrait concentrer ses efforts sur les plateformes de déploiement Web, laisser Java voler de ses propres ailes et abandonner le terrain des interfaces clientes. (...)
(04/12/2008 18:14:41)Microsoft livre trois outils d'interopérabilité autour d'Open XML
Microsoft vient de présenter trois outils de conversion de documents Open XML, à l'occasion d'un atelier organisé cette semaine à Bruxelles dans le cadre de son initiative DII (Document interoperability initiative). L'éditeur d'Office (qui s'appuie sur le format Open XML), a constitué le groupe de travail DII en mars dernier avec plusieurs autres fournisseurs dont Novell et DataViz. Alors engagé dans son processus de standardisation de son format OOXML auprès de l'ISO, il ne ménageait pas ses efforts pour prouver sa volonté de faciliter l'interopérabilité entre les différents formats de documents. A Bruxelles, Microsoft a annoncé la version 2.5 de son outil de conversion Open XML/ODF (Open Document Format) qui comporte maintenant des gabarits pour faciliter le passage d'un document à l'autre. Cette version est proposée sur SourceForge sous forme d'add-on pour Microsoft Office 2003, 2007 et XP, comme le précise Peter Galli, senior manager chez Microsoft, dans un billet posté sur Port25, le site consacré par Microsoft aux sujets liés à la communauté Open Source. Convertir des documents Open XML en pages HTML Le deuxième outil présenté, Open XML Document Viewer, traduit les documents Open XML en pages HTML qui peuvent s'afficher dans un navigateur Web (tel que Firefox de Mozilla donne en exemple Peter Galli). Une version bêta (CTP) est cette fois disponible sur le site Codeplex de Microsoft. Enfin, le kit de développement Apache POI Java pour Open XML s'adresse aux développeurs qui conçoivent des applications Java manipulant des documents. Ils pourront inclure dans leurs développements des interactions avec Word, Excel ou PowerPoint, en utilisant le format de document composé OLE2 de Microsoft et Open XML. Microsoft a tout intérêt à se montrer proactif sur le terrain de l'ouverture et de l'interopérabilité entre les différents formats de documents, la standardisation ISO de son format OOXML, intervenue en avril, n'a pas réjoui tout le monde et reste contestée. (...)
(04/12/2008 11:17:16)Adobe Max : ce qui se passe dans les labs
Sur quels projets fous ou géniaux travaillent les ingénieurs d'Adobe ? La traditionnelle session des « sneak peeks » d'Adobe Max, coups d'oeil sur les projets en cours, était très attendue. L'éditeur a présenté 10 projets - sur plus de 45 soumis par les ingénieurs cette année - aux quelque 1300 personnes réunies pour sa conférence utilisateurs européenne, à Milan, qui ont voté pour leur projet préféré, l'applaudimètre faisant foi. Le plus apprécié a été sans conteste le projet intitulé « infinite images » (ce qui a ramené le créateur de Photoshop à ses racines). « Infinite images » est une technologie développée par Shai Avidan, à qui les utilisateurs de Photoshop CS4 doivent la technologie de redimensionnement intelligent des images (recadrage et zoom sans déformation des personnages). Cette fois, Shai Avidan a travaillé sur les caractéristiques similaires entre les images, éventuellement en ne considérant que certaines parties des photos. Cette technologie, connue depuis longtemps pour la recherche d'image basée sur des images similaires, est ici exploitée pour recombiner des photos, permettant des panoramas ou des zooms surréalistes. Ainsi, la photographie d'une rue peut donner lieu à un continuum : chaque zoom sur le bout de la rue en dévoile une autre portion, issue d'une autre photo. La rue peut ainsi démarrer à New York et finir à New Delhi - avec des transitions plus ou moins réussies. Mais on imagine aisément comment des créatifs pourraient exploiter cette technologie de création automatique de panoramas ou d'images à 360 degrés. Recombiner des images en quelques clics Toujours au chapitre des images, la démonstration d'un nouvel outil pour découper les objets d'une image et les fondre dans le décor d'une autre photo a été plutôt bluffante (dommage, la démo a planté avant qu'on ne puisse voir l'outil de création des ombres). Les autres favoris du public sont un outil utilisant la technologie pair-à-pair afin de démultiplier le nombre possibles de clients recevant une vidéo Flash en mode multicast, et un outil permettant d'utiliser le langage de script du Player Flash côté serveur, pour y exécuter les traitements en Actionscript. Widgets, mash-up et tests simplifiés pour les développeurs [[page]] On pourra aussi retenir quelques innovations alléchantes pour les développeurs Web et notamment les utilisateurs de Dreamweaver. Ainsi le projet Meer, Meer (Plus, plus en hollandais) : une application Flex simulant plusieurs navigateurs sur plusieurs OS. Finie la corvée de tester soi-même sur plusieurs ordinateurs et/ou sessions. Meer, Meer prévoit en outre quelques petits plus, comme l'affichage côte à côte ou en superposition (en modulant l'opacité) pour repérer d'un seul coup d'oeil les différences d'affichage d'un navigateur à l'autre. De leur côté, les ingénieurs à l'origine des composants Ajax prêts à l'emploi dans Dreamweaver ont continué le travail, et proposent de télécharger un « widget packager », pour insérer d'autres contrôles Ajax. A venir : la possibilité de modifier leurs propriétés en cochant simplement des cases. Durango pour des mash-up AIR en quelques clics, Nitro pour unifier les widgets Autres projets d'intérêt pour les « power users », les utilisateurs avancés : Durango et Nitro. Durango est une application AIR (le client riche d'Adobe) reprenant le principe du mash-up (combinaison de services applicatifs) : elle donne la possibilité de créer de nouvelles applications AIR à partir de diverses applications AIR et Flex (le client connecté d'Adobe), juste en faisant glisser des éléments à la souris dans l'interface. Nitro reprend de son côté l'idée assez peu excitante d'Adobe Weave (un espace sur le bureau regroupant les widgets, de façon à rassembler les notifications des applications AIR), en en faisant un référentiel unique pour ses différents appareils numériques. Avec Nitro, le développeur de Widgets n'a plus qu'une plateforme à viser, tandis que l'utilisateur se contente d'ajouter un widget de son choix sur l'appareil de son choix, la modification sera répercutée pour tous les autres appareils. Chose importante à noter, dite et répétée par Adobe : tous ces projets n'ont pas forcément vocation à s'intégrer dans des produits finaux ; mais à constater les réactions de certains utilisateurs dans la salle, il est clair que la déception serait immense si certaines fonctionnalités n'étaient pas rapidement implémentées. (...)
(03/12/2008 13:59:23)Adobe Max : SOA, BPM et CEP en toile de fond
Il est le seul évangéliste de son espèce chez Adobe, et court donc animer ici une session, là un cours, et, entre chaque, un entretien avec un analyste ou un journaliste. Malgré tout, Duane Nickull l'assure, les architectures orientées services (SOA) sont une priorité pour Adobe. Le maître ès standards de l'éditeur profite en effet de la conférence utilisateurs européenne, Adobe Max Milan, pour dispenser la bonne parole : Adobe a une stratégie d'orientation services depuis longtemps, et se dirige même vers une architecture orientée événements (EDA). Duane Nickull est, de fait, bien placé pour le savoir car Adobe a commencé à mettre en place cette stratégie en rachetant la société qu'il avait cofondée, Yellow Dragon, en 2003. Yellow Dragon éditait un annuaire de services, désormais au coeur de l'offre LiveCycle ES (Entreprise Suite), la suite d'outils permettant de concevoir des processus orientés documents. LiveCycle est par exemple utilisé pour automatiser l'envoi de formulaires PDF aux internautes, et pour assurer la circulation des PDF remplis au sein de l'entreprise (ainsi que d'autres types de fichiers, grâce aux 'portfolios PDF', des dossiers sauvegardés au format PDF). Ce que les analystes américains décrivent comme un « document-centric BPM (Business process management) », autrement dit une gestion de processus métier orientée documents. Mais le futur, souligne Duane Nickull, appartient aux architectures orientées événements (EDA). Ou, pour reprendre une expression qu'il a lui-même forgée, l'Idea (Intelligence Driven Enterprise Architecture). « Les managers se fichent de savoir ce qu'il y a derrière les interfaces, ils se fichent de savoir s'il y a du Flex, du Silverlight ou autre chose, ce qu'ils veulent, c'est pouvoir prendre des décisions rapidement. » Pour cela, rien de tel que le CEP (Complex event processing, traitement des événements complexes), qui surveille les flux d'informations, analyse l'occurrence de divers événements, opère des corrélations et en tire des conclusions. Cela ne veut pas dire qu'Adobe proposera dans un futur proche des solutions de ce type. Pour l'heure, l'éditeur préconise déjà l'utilisation des services LiveCycle pour réaliser des mash-up (combinaisons de services applicatifs en ligne). Et bataille pour faire reconnaître son rôle sur les marchés des SOA et du BPM. « C'est vrai que nous souffrons d'un problème de perception, reconnaît Duane Nickull. C'est bien pour ça que nous en parlons aux analystes et à la presse ! » (...)
(02/12/2008 16:02:02)Adobe Max : Thermo et Gumbo contre les forces du statu quo
Coqueluche des designers, Adobe est un acteur récent sur le marché du développement d'applications. Et se doit par conséquent de montrer aux développeurs qu'il pense à leur productivité, tout en conservant ce qui a fait son succès auprès de son premier public. Dans une présentation pleine d'humour, Tim Buntel et Ben Forta, chefs produit et évangélistes d'Adobe, se sont efforcés d'en faire la démonstration ce matin, au deuxième jour d'Adobe Max à Milan (l'édition européenne de la conférence utilisateurs de l'éditeur, démarrée hier), en présentant les grandes nouveautés à venir en 2009. Habillés en Men in Black, Tim Buntel et Ben Forta ont orienté leur présentation selon un ordre de mission : « lutter contre les forces du statu quo », qui nous condamnent à des interfaces inefficaces pour les applications Web. Ils ont ainsi passé en revue de nombreuses améliorations qui, si elles ne réduisent pas complètement le fossé entre designers et développeurs, facilitent au moins la communication et évitent les allers-retours inutiles - à l'image de ce que Microsoft, qui parcourt le chemin inverse, propose avec ses gammes Visual Studio et Expression. Catalyst pour l'interface, Flex Builder pour coder, et Coldfusion comme serveur Adobe a montré que la dernière version de Flash sait importer des interfaces élaborées dans InDesign, mais aussi désormais en modifier des éléments, et sait ensuite exporter les projets en AIR (Adobe Integrated Runtime, le client pour les RIA, applications Internet riches). Un nouveau venu dans la gamme Flash, Catalyst (nom de code Thermo) pousse la chose plus loin, puisque son ambition est de « créer des interfaces applicatives et du contenu interactif sans codage ». Catalyst sait importer du contenu de la suite créative CS4 en préservant ses propriétés, permet de transformer n'importe quel élément du design en un objet, permet de modifier cet objet dans Illustrator, et peut enfin présenter l'interface ainsi constituée à Flex Builder - car il faut bien coder un peu dans cet atelier basé sur Eclipse afin de faire de l'interface Flash une vraie application Flex, en créant les liens vers les sources de données et en définissant les actions possibles. La prochaine version de cet atelier, nom de code Gumbo, sera de son côté plus orientée données. Gumbo pourra ainsi importer des grilles de données et faire correspondre les services du serveur d'applications avec les actions prévues dans Flex. Justement, côté serveur d'applications, il y a aussi du neuf : le vénérable Coldfusion (sorti en 1995, racheté en 2001 par Macromedia, lui-même acquis par Adobe fin 2005) propose désormais un IDE (environnement de développement intégré), nom de code Bolt. On peut ainsi créer dans Bolt les services prêts à être importés dans Gumbo, afin d'être consommés par l'application Flex. Coder une application Flex dans Microsoft Visual Studio [[page]] Gumbo présente aussi une nouveauté extrêmement utile pour le débogage : une console de supervision, permettant de suivre les échanges entre l'application Flex et le serveur. D'autres exemples ont été donnés, toujours dans l'optique de faciliter la vie du développeur. Et notamment celle du développeur accro aux technologies de Microsoft, et qui n'aurait pas la chance d'avoir dans sa besace une technologie de client riche, a plaisanté Ben Forta. Un plug-in permettra d'ouvrir le code de l'application Flex dans Visual Studio, ouvrant ainsi la voie à des architectures avec du .Net côté serveur et du Flex sur le poste client (une pierre dans le jardin de Silverlight et de WPF, les technologies de client riche de Microsoft). Les bibliothèques C/C++ disponibles dans Flash grâce à Alchemy Autre cadeau fait aux développeurs, le projet Alchemy, qui donne la possibilité de réutiliser des bibliothèques C/C++ existantes : Alchemy les transforme en Actionscript, le langage exécutable du Flash Player et d'AIR. Quelques exemples d'utilisation ont été donnés, comme la possibilité d'ouvrir des photos au format RAW, de les sauvegarder en PNG, ou encore la possibilité d'ouvrir du PDF, ce que le Player Flash ne savait pas faire jusque-là. Les webmestres ont aussi leur lot de petites attentions. Les travaux menés avec l'OpenAjax Alliance se concrétisent par la présence de cinq contrôles Ajax prédéfinis dans Dreamweaver. Pour créer une page Web avec des onglets, incorporant un calendrier ou bien présentant un menu au format accordéon, il suffit de glisser-déposer le contrôle sur la page. Aucune ligne de code n'est nécessaire ; il faudra toutefois ajuster le code à la main si on veut modifier certains éléments. Comment Google indexe le contenu Flash A destination des webmestres soucieux de référencement, Adobe a aussi présenté les détails de son accord avec Google pour indexer le contenu Flash. Le Player sera configuré pour recevoir des instructions d'un utilisateur virtuel, simulé par le moteur d'indexation, qui accèdera à tous les éléments de l'application Flash/Flex en cliquant sur les boutons afin d'enregistrer le contenu textuel de chaque page. Si certaines de ces technologies sont téléchargeables sur le site des labs d'Adobe, beaucoup n'en sont encore qu'à un stade pré-bêta. Les participants à Adobe Max ont ainsi eu la primeur de repartir avec un DVD contenant les pré-versions de Thermo et Gumbo, autrement dit Catalyst et Flex Builder 4. Selon Tim Buntel, digne représentant pince-sans-rire de la Nouvelle-Angleterre, les forces du statu quo auraient déjà pris la fuite. (...)
(01/12/2008 17:00:46)Adobe Max : Flash et AIR mixent vidéo et réseaux sociaux
Adobe a donné le coup d'envoi ce matin de l'édition européenne de sa conférence utilisateurs, Adobe Max, à Milan. L'essentiel des annonces ayant eu lieu lors de l'édition américaine à San Francisco il y a quelques jours (CoCoMo et AIR 1.5), Mark Anders, directeur technique ('senior principal scientist' en VO) d'Adobe, a orienté son discours d'introduction sur les grandes tendances : multiplication des types d'appareils accédant à Internet, services dans les nuages couplés à des applications clientes (client + cloud en langage Adobe, très proche du Software + Services de Microsoft), réseaux sociaux... Autant d'évolutions, nous a par la suite expliqué Mark Anders, qui modifient la façon de concevoir des applications aujourd'hui, et qu'Adobe accompagne, l'ambition de l'éditeur étant d'être présent sur chacun des segments de ce « monde multi-écrans ». La pierre angulaire de cette stratégie est évidemment la technologie Flash. Mark Anders a donc commencé par rappeler les principales améliorations de Flash 10. La salle - environ 1300 personnes, selon Adobe - a d'ailleurs applaudi quelques démonstrations, comme la possibilité de chaîner du texte dans des containers ou la capacité à jouer sur des formes et des textures, y compris lorsqu'une vidéo est diffusée dans la forme. AIR, le client pour les applications déconnectées et les interactions sociales Flash, technologie d'animation inventée par Macromedia, est la technologie sur laquelle s'appuient les offres de conception d'applications d'Adobe, Flex et AIR. Le premier ajoute des services de connexion aux données, tandis que l'Adobe Integrated Runtime (nom officiel de ce qui était le projet Apollo) est un client riche complet, supportant aussi PDF et HTML, ainsi que des interactions avec le poste client (sauvegarde de fichiers, glisser-déplacer, synchronisation automatique lors des connexions...). Alors que Flash 10 serait téléchargé au rythme de 10 millions d'exemplaires par jour, Adobe espère atteindre cette année les 100 millions d'installations de son client AIR. Quel lien entre ces technologies et le « social computing » (Web 2.0 et réseaux sociaux) ? Un représentant de la BBC est venu illustrer cela sur scène. La télévision britannique a mis en place un 'iPlayer' bâti sur Flash permettant aux internautes-téléspectateurs de regarder les programmes à la demande sur une grande variété d'appareils. AIR lui permettra de reprendre les concepts très à la mode de « partage avec les amis », pour signaler du contenu à ses connaissances. La BBC résume ainsi l'immense progrès accompli : « Hier, la BBC décidait de ce que vous regardiez, aujourd'hui vous décidez de ce que vous regardez, et demain ce sont vos amis qui décideront ce que vous regarderez. » Flash 10 sur Symbian, Windows Mobile, Android, mais toujours pas l'iPhone [[page]] Mark Anders a également insisté sur l'importance du marché de la téléphonie mobile. Adobe a fondé l'Open Screen Project et aboli les royalties sur Flash afin de démultiplier le nombre de partenaires supportant Flash sur leurs plateformes mobiles. La stratégie commence à porter ses fruits. L'éditeur a présenté sur scène les premières applications de Flash 10 (et non l'allégée Flash Lite) sur plateformes Symbian, Windows Mobile et Android. Et souligné une toute nouvelle possibilité (pour l'heure confinée à Flash Lite) de téléchargement à la demande du Player lors de la première utilisation d'une application Flash. En revanche, Mark Anders a soigneusement évité de parler de l'iPhone ; Apple, soucieux de conserver la haute main sur la consommation du contenu Web, refuse toujours d'y voir installée la technologie multimédia d'Adobe. Interrogé par la suite à ce propos, Mark Anders a réfuté l'argument technique avancé par Apple, qui estime que Flash serait trop gourmand par rapport à la puissance de son appareil. « Flash fonctionne bien sur des smartphones pas plus puissants », nous a-t-il dit. Ajoutant un diplomatique : « Je crois qu'Apple a la volonté de proposer des produits géniaux, et qu'ils écouteront leurs clients [qui réclament du Flash]. » Mark Anders - qui a passé une dizaine d'années chez Microsoft avant d'émigrer chez Macromedia - n'a pas davantage parlé en public de ce que fait l'éditeur de Redmond avec Silverlight. Pour lui, même si Silverlight montre que les choses bougent, les fondamentaux n'ont guère évolué par rapport à l'époque où il a préféré miser sur Flash et Flex : les outils Microsoft seraient plus utilisés par ceux qui veulent résoudre un problème en développant du code, et ceux d'Adobe par des gens qui se préoccupent aussi de l'aspect de l'application. Néanmoins, il n'est pas dit que les deux mondes ne puissent se rejoindre. On attend demain une annonce sur l'intégration entre Flex et Visual Studio. (...)
(01/12/2008 15:12:41)Adobe lance l'édition 2009 de son concours de création numérique
Propice à débusquer les talents créatifs, le concours de conception et de développement de contenus interactifs ADAA (Adobe Design Achievement Awards) vient d'être lancé pour la neuvième année par l'éditeur Adobe. La compétition est ouverte aux étudiants en arts graphiques de 40 pays, inscrits dans des établissements d'enseignement supérieur homologués. Elle met en particulier à l'honneur les designers du monde de la communication (conception, illustration, animation, création pour les médias) qui associent inspiration artistique et maîtrise des technologies numériques. Supports interactifs, vidéo/animations et médias traditionnels Le concours comporte trois catégories qui distinguent, d'une part, les supports interactifs, d'autre part, les mouvements et la vidéo, et enfin, les médias traditionnels. La première catégorie englobe la conception d'applications destinées à être utilisées avec ou sans navigateur, ainsi que le développement d'applications, la conception d'installations et la conception mobile. La deuxième catégorie, intitulée « Motion Media », inclut les animations, la vidéo 'live' et les graphismes animés. Quant à la catégorie des médias traditionnels, elle couvre l'illustration, le 'packaging', la photographie et la communication imprimée. Adobe invite les étudiants à présenter leurs projets sur le site du concours. Les candidatures peuvent être déposées jusqu'au 5 juin 2009. Et c'est en octobre 2009, à Pékin, qu'aura lieu la cérémonie de remise des prix, dans le cadre du congrès de l'Icograda (International Council of Graphic Design Associations). (...)
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