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Développement
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(19/11/2008 17:04:16)
Capgemini utilise le 'cloud' d'Amazon pour développer des applications
Capgemini et Amazon Web Services ont noué hier un partenariat autour du 'cloud computing'. La SSII française se servira du nuage d'Amazon pour développer des applications autour de trois axes : les solutions SaaS Microsoft SharePoint, Fusion (le module ERP, progiciel de gestion intégrée, d'Oracle), ainsi que des services de test et de développement d'applications industrielles via Internet. Cette offre, expérimentée aux Etats-Unis depuis le début de l'année auprès de trois grandes sociétés, est destinée à évoluer vers d'autres secteurs, comme l'univers SAP ou l'Open Source. Capgemini se charge de développer des applications qui sont ensuite hébergées par la plateforme EC2 (Elastic Computer Cloud) d'Amazon. Ce service - fraîchement sorti de sa version bêta - permet de créer un nouveau serveur en quelques minutes, en s'affranchissant de l'achat de nouveau matériel. Capgemini et Amazon garantissent une disponibilité de 99,95%, ce qui correspond à un temps d'arrêt n'excédant pas 4 h 30 par an. La facturation se fait au cas par cas. Capgemini fournit également des services de conseil, de migration et de sauvegarde. Un pôle de compétences a même été créé à cet effet. Il est composé d'une équipe d'une cinquantaine de personnes (architectes infrastructure et consultants) situées aux Etats-Unis, en Europe (notamment en France) et en Inde. Capgemini prône la souplesse et la visibilité budgétaire Avec ce pôle de compétences, Capgemini met le pied dans le 'cloud computing' pour la première fois et compte s'y faire une place. « Je ne crois pas qu'il s'agisse d'un simple phénomène de mode organisé autour d'un buzz médiatique, explique Pascal Exertier, directeur de l'activité infogérance et président de l'activité outsourcing de Capgemini France. Nos clients éprouvent de vraies difficultés à prévoir leurs investissements et la conjoncture économique actuelle ne va pas faciliter les choses. Notre offre de 'cloud computing' leur permet d'avoir une certaine souplesse ainsi qu'une meilleure visibilité budgétaire. » (...)
(14/11/2008 16:22:15)Groovy passe dans le giron de SpringSource
Groovy, l'un des langages dynamiques les plus populaires, appartient désormais à SpringSource, éditeur de Spring, le framework de loin le plus populaire pour le développement d'applications Java, et principal contributeur au serveur d'applications Tomcat. Editeur de Groovy, G2One, a accepté l'offre d'achat de SpringSource (ex-Interface 21) suivant ainsi une stratégie préconisée par son fonds d'investissement, Bay Partners, qui se trouve également être au capital de l'inventeur de Spring. Mais comme le souligne Julien Dubois, représentant de SpringSource en France, le rapprochement était de toute façon naturel, les responsables de Spring et Groovy étant souvent invités de pair dans les conférences techniques. Cofondateur de G2One et artisan du développement de Groovy, Guillaume Laforge acquiesce. « Nous avons la même objectif, dit-il, simplifier la vie des développeurs. » Concrètement, pour Guillaume Laforge, « cela ouvre des possibilités, notamment dans le domaine des DSL (domain specific languages) ». Il imagine ainsi la possibilité pour des experts métier d'écrire des règles dans « un langage métier débarrassé de toute la complexité technique », qui s'exécuteraient sur le tout nouveau serveur d'applications Java Open Source proposé par SpringSource, dm Server. De même, celui qui est désormais responsable du développement de Groovy au sein de SpringSource estime que son langage pourrait très bien servir aux administrateurs à écrire des scripts gérant Spring. Fort de « 30 à 35 000 téléchargements par mois », Groovy est intégré dans beaucoup de projets, précise Guillaume Laforge, qui cite des produits d'Oracle, IBM ou JBoss, par exemple. Dans la transaction, SpringSource récupère aussi Grails, un framework pour Groovy inspiré de Ruby on Rails, dont le but est de simplifier les déploiements en adoptant une nomenclature précise. « SAP, par exemple, l'utilise dans un projet, dans le but d'agréger des services SAP. » (...)
(12/11/2008 16:47:23)Trimestriels : GFI Informatique peu affecté par la crise
GFI Informatique a publié des résultats trimestriels conformes aux attentes : le chiffre d'affaires est en progression de 13,5% à 180,6 M€. La SSII française affirme être capable de traverser la crise grâce à la mise en place d'un plan de « développement durable et profitable » dès le mois d'avril, à l'issue d'un premier trimestre difficile. GFI Informatique avait alors dû faire face à des frais inattendus (5 M€) pour contrer l'OPA hostile de Fujitsu Services lancée en mai 2007. Pour accompagner sa croissance, GFI recrute 200 collaborateurs qui iront renforcer les agences du grand Sud (Lyon, Grenoble, Aix-en-Provence, Montpellier) et de l'Est de la France (Belfort, Metz, Nancy, Strasbourg). Les profils recherchés sont variés. Pour le pôle Intégration de systèmes (nouvelles technologies J2EE, .Net, PHP, Java, grands systèmes, ERP), GFI recrute des chefs de projets, des consultants SAP et Business Objects, des développeurs, des ingénieurs études et développement, des techniciens helpdesk... En Infrastructure et production (dans les environnements Windows, Unix, Linux et Oracle), GFI recherche des analystes programmeurs, des architectes et des analystes fonctionnels. Deux sessions de recrutement sont organisées au sein du siège social de GFI Informatique, dans le 8e arrondissement de Paris, les 14 et 28 novembre prochains. Le groupe compte actuellement 10 051 salariés contre 9 484 il y a un an. En France, GFI Informatique emploie 6 096 collaborateurs, soit 204 personnes de plus qu'en septembre 2007. (...)
(10/11/2008 17:33:42)Google, Microsoft, MySpace et Facebook parlent interopérabilité
Les quatre sociétés Google, Microsoft, Facebook et MySpace ont discuté ensemble de l'ouverture de leurs plateformes aux développeurs. Si les intentions sont bonnes, les discours sont plus ou moins catégoriques en fonction des intervenants. Certains prônent le 100% ouvert, d'autres - Microsoft en tête - sont plus mesurés. A l'occasion du Web 2.0 Summit qui s'est déroulé du 5 au 7 novembre derniers à San Francisco, des dirigeants de Google, Microsoft, MySpace et Facebook se sont assis autour de la même table pour discuter interopérabilité et ouverture de leurs plateformes. D'après eux, tout le monde peut y gagner : les éditeurs, les développeurs et les utilisateurs. Et il ne faut pas considérer les développeurs comme des rivaux, mais au contraire leur apporter des outils - mais aussi des règles - pour créer de nouvelles applications,. Eliott Schrage, vice-président de la communication chez Facebook (poste qu'il occupait chez Google jusqu'en mai dernier) a déclaré que la société mettait l'accent sur la transparence avec les développeurs, en particulier en ce qui concerne les modifications de la plateforme applicative. De son côté, Amit Kapur, chef d'exploitation de MySpace (qui s'est lui aussi ouvert aux développeurs tiers) a insisté sur les directives qui doivent être « très claires entre les développeurs et les fournisseurs ». Et de fait, MySpace a procédé de manière très progressive à l'ouverture de ses API. Il a mis en place un espace sécurisé où les développeurs peuvent déployer leurs applications. Pas question pour autant de donner la clé à tous, seuls certains membres ont accès à cette plateforme, alors que chez Facebook, ce sont quelque 400 000 développeurs qui ont créé 24 000 applications à ce jour. Google : « MySpace et Facebook ne sont pas de vraies plateformes de développement, Microsoft a perdu la bataille du Web » En plus de règles très claires, les fournisseurs doivent également présenter un engagement très ferme vis-à-vis de leur plateforme, afin de favoriser la confiance des développeurs. « Nous voulons rassurer les développeurs, les investissements qu'ils font en termes de temps et de ressources sont protégés sur le long terme », a déclaré David Treadwell, vice-président des services de la plateforme Live de Microsoft. [[page]]Google, représenté par son vice-président de l'ingénierie Vic Gundotra, n'a pas manqué de mettre son grain de sel. Pour lui, ni Facebook ni MySpace ne sont des plateformes de développement, ils se contentent de proposer de développer des petites extensions « à la manière d'Office de Microsoft ». Ni plus ni moins. Vic Gundotra s'en est également pris au monopole de Microsoft, chez qui il travaillait il y a un peu plus d'un an. « Le contrôle de la plateforme par un seul fournisseur est, par définition, contraire à l'innovation ». Et de défendre les deux bébés de Google, OpenSocial, une plateforme de widgets et de services Web ouverte aux développeurs d'applications tierces lancée il y a un peu plus d'un an et Android, dont le code à récemment été mis à disposition de tous. A court d'arguments, David Treadwell a défendu Microsoft, rétorquant que certaines plateformes doivent être contrôlées par un même et unique fournisseur. Cette réflexion n'a pas ému Vic Gundotra qui a répondu « ces dix dernières années ont été marquées par la bataille entre Windows et le Web. Et c'est le Web qui a gagné ». D'ailleurs le géant de Redmond doit avoir conscience de son retard, Steve Ballmer a lui-même annoncé que Microsoft songeait à lancer sa propre boutique pour la diffusion d'applications tierces. Enfin à la question de savoir quels types d'applications ils souhaitaient voir se développer plus particulièrement, les participants à la table ronde ont mentionné les applications pour les entreprises, la santé et la mobilité. (...)
(10/11/2008 16:58:50)Steve Ballmer favorable à une boutique en ligne à la AppStore
Les rumeurs couraient depuis septembre dernier, et Steve Ballmer vient de les renforcer. Face aux succès de l'AppStore d'Apple et de la plateforme Facebook ouverte aux développeurs tiers depuis mai 2007, Microsoft songe également à lancer sa propre boutique pour la diffusion d'applications tierces. S'adressant à un parterre de développeurs le 6 novembre dernier à Sydney en Australie, Steve Ballmer a précisé : Apple et Facebook « ont rendu plus facile la mise en avant de vos applications. Il n'y a pas beaucoup d'argent à y gagner, mais le concept général de donner aux développeurs une façon non seulement de voir leur code distribué, mais de lui donner une vraie visibilité, est une bonne idée ». En septembre dernier, une annonce parue sur un site d'emploi de la région de Seattle, et vite retirée depuis, mentionnait déjà une telle boutique. Celle-ci s'appellerait Skymarket et serait liée à la sortie de la prochaine version de Windows Mobile. Steve Ballmer n'a pas confirmé toutes ces informations. Il s'est contenté d'affirmer qu'il avait failli présenter quelque chose lors de la PDC (conférence développeurs à Los Angeles) mais avait finalement conclu qu'il n'était « pas encore prêt à en parler ». Le CEO de Microsoft a ajouté que ses équipes travaillaient dur pour proposer prochainement un résultat plutôt dans l'esprit de la plate-forme de Facebook. En revanche, il y a un point sur lequel Microsoft n'imitera pas Apple, c'est sur l'utilisation de WebKit, un moteur de rendu Open Source pour les navigateurs Web (voir notre actualité dans la rubrique micro). (...)
(10/11/2008 12:37:15)Eclipse arrête des projets SOA faute de combattants
Les projets d'outils pour les architectures orientées services (SOA) n'ont pas la cote chez les contributeurs d'Eclipse. La fondation vient d'annoncer la fin de trois projets (ALF, STP-SC et STP-SOAS), faute de soutiens parmi les sponsors et de développeurs prêts à contribuer. STP-SC et STP-SOAS sont deux sous-projets de l'initiative SOA Tools Platform (STP), qui vise à créer une plateforme, des outils, des connecteurs et des bonnes pratiques pour faciliter la conception et l'assemblage de logiciels orientés services. STP-SC (pour Service Creation) était censé créer un pont entre les outils de développement existant sur le marché et le modèle STP. Iona, qui avait initié le projet, s'est depuis retiré, expliquant qu'il y avait une certaine redondance avec le WebTools Project (WTP), qui gère la partie outillage autour des services Web. STP-SOAS (pour SOA System) décrivait des interfaces de programmation devant simplifier le déploiement d'objets SOA au sein de conteneurs d'exécution. Sybase, qui avait initié le projet, n'y contribue plus, et personne n'a pris la relève. Aucun contributeur pour ALF en-dehors de Serena ALF a démarré pour sa part d'une façon originale pour un projet Eclipse, c'est-à-dire sans code. Serena Software a émis l'idée, en 2005, de travailler sur un système de gestion du cycle de vie (ALM, Application Lifecycle Management) des applications orientées services. Le code d'ALF (Application Lifecycle Framework) a donc été écrit directement au sein d'Eclipse, dans plusieurs directions dont la gestion d'événements (pour les architectures orientées événements) et la gestion des authentifications et des accréditations, qui a donné lieu à un framework d'authentification unique (SSO, single sign-on). La fondation Eclipse explique qu'ALF connaît un beau succès d'estime, la communauté semblant plutôt désireuse de s'en servir. Mais elle constate aussi que seul Serena contribue (l'éditeur se sert d'ailleurs d'ALF dans son offre Business mashups), et qu'il n'y a aucun signe de revitalisation de ce projet dans un avenir proche. Les trois projets seront archivés. A noter cependant que l'outil de SSO sera pour sa part intégré au projet de gestion des identités Higgins (dont la version 1.0 a été oubliée en février dernier) (...)
(05/11/2008 18:09:59)Avec Bizspark, Microsoft veut aider les start up dans le monde entier
C'est Steve Ballmer en personne, PDG de Microsoft, qui a lancé Bizspark, un nouveau programme mondial d'accompagnement de jeunes pousses innovantes. Inspiré du programme Idees né en France il y a trois ans, Bizspark s'adresse aux entreprises en phase d'amorçage et aux porteurs de projets dans les domaines du logiciel et du web. Outre la satisfaction de voir un programme français essaimer à l'international chez Microsoft, un autre cocorico s'impose. C'est en effet Julien Codorniou, qui a supervisé Idees jusqu'en juin, qui prend en charge Bizspark . Pour accéder à Bizspark, une start up doit avoir moins de trois ans et un CA inférieur au million de dollars. En échange des services de Microsoft, il lui suffira de s'acquitter d'une cotisation de 100 dollars à sa sortie du programme. L'éditeur propose trois types d'aides aux start up sur une durée de trois ans : l'accès à ses technologies et à leur support, l'accès à des partenaires, une meilleure visibilité. Un accès privilégié à toute l'offre logicielle Microsoft facilite d'abord l'accès de ces start up aux dernières versions de ses outils de développement ainsi qu'aux licences de production pour les produits serveur. Les jeunes pousses avec une offre en SaaS auront droit à des licences de production en mode hébergé pour Windows Server, SQL Server, Sharepoint Portal Server, Biztalk Server et Systems Center (et bientôt Dynamics CRM). Elles bénéficieront aussi, si elles le souhaitent, de services d'hébergement à des tarifs préférentiels proposés par certains des partenaires du programme (YouSaas, en France, par exemple). L'accès préférentiel aux produits vaut aussi pour les offres comme Microsoft Web Platform Installer et Web Application Installer (Mise en oeuvre des technologies Web Microsoft et diffusion de nouvelles applications Web réalisées en .NET, en Perl ou en PHP). Du côté du 'cloud' annoncé la semaine dernière à la PDC2008, les membres de BizSpark disposeront d'un accès au Live Services et au Live Framework ainsi que, sous condition d'acceptation, au CTP (Community Technology Preview) de la plateforme de services Azure. Enfin, au delà des licences des produits, BizSpark inclut aussi un support technologique. Chaque start-up sera en particulier abonnée pour trois ans au service MSDN Premium. Un annuaire en ligne sur le site Microsoft regroupant toutes les start-up [[page]]Du côté des partenariats, BizSpark est soutenu dans le monde entier par un ensemble d'investisseurs, d'incubateurs, d'agences de développement, d'associations d'entrepreneurs, d'hébergeurs et d'experts (Lire en encadré la liste des partenaires français). Par ailleurs, pour ce qui est de la visibilité des start up, l'éditeur enregistrera les entreprises BizSpark, dans un annuaire mondial BizSparkDB accessible en ligne dans la 'start up zone' du site de l'éditeur. « C'est un élément très important que nous avions sous-estimé dans le programme Idees et dont nous avons pris conscience au fur et à mesure, raconte Marc Jalabert, directeur du marketing et des opérations pour Microsoft France, à l'origine du programme Idees. Le nom de Microsoft ouvre beaucoup de portes à ces jeunes entreprises. Il m'arrive parfois, en rencontrant un DSI, de lui parler d'une des jeunes pousses. Et c'est un moyen non négligeable de la rendre visible. » Enfin, en France, l'initiative va bien entendu bénéficier de l'expérience du programme Idees. A travers cette initiative, Microsoft accompagne de façon plus rapprochée (co-marketing, par exemple) une vingtaine de jeunes entreprises qui commercialisent déjà un produit innovant (contrairement à Bizspark). Pour commencer, les 28 partenaires stratégiques d'Idees (lire encadré) ont d'ores et déjà choisi de s'engager dans Microsoft BizSpark. Et dans l'Hexagone, Bizspark concernera 300 entreprises. « C'est à peu près le nombre de dossiers que nous recevons chaque année pour Idees, ajoute Marc Jalabert. BizSpark sera un moyen pour nous de proposer quelque chose à ceux qui ne seront pas sélectionnés pour Idees, plutôt que de les refuser purement et simplement. » De plus, des entreprises élues pour Bizspark pourront intégrer Idees une autre année. (...)
(04/11/2008 16:24:28)Dreamforce : Salesforce s'accroche à Amazon et Facebook
A l'heure où les ténors de l'informatique se réclament tous du cloud computing, Salesforce.com ne voulait rester à l'écart, lui dont le modèle économique repose depuis l'origine sur la fourniture de logiciels en ligne. Marc Benioff, PDG fondateur de Salesforce.com, a débuté sa conférence annuelle Dreamforce (San Francisco, 2-5 novembre 2008) en annonçant deux partenariats, l'un avec Amazon et sa plateforme de 'cloud' EC2, (Elastic Compute Cloud), l'autre avec le réseau social Facebook. Depuis un an, Salesforce.com propose déjà un environnement de développement et d'hébergement d'applications indépendantes, Force.com, qu'il présente comme un environnement de cloud computing. C'est la même plateforme technologique qu'il exploite pour héberger ses applications de CRM en ligne. Désormais, son extension Force.com for Amazon Web Services va permettre d'exploiter les services informatiques proposés par Amazon EC2, notamment le service de stockage S3, pour des applications conçues sur la plateforme Force.com, avec les outils de développement de Salesforce.com (notamment le langage Apex et l'outil d'interface utilisateur Visual Force). Combiner entre elles les plateformes de cloud [[page]] Même type d'ouverture vers Facebook. Les développeurs vont pouvoir télécharger gratuitement des API pour bâtir sur Force.com des logiciels qui apparaîtront de façon native dans le réseau social. Sur sa conférence Dreamforce, Marc Benioff l'a illustré hier en montrant l'exemple d'une application de recrutement insérée par une entreprise dans sa page Facebook. L'application a bien été créée sur Force.com et elle y est hébergée, mais elle apparaît dans le réseau social comme un programme Facebook. Les entreprises gèrent déjà 300 000 pages sur ce site communautaire pourtant estampillé grand public, selon les chiffres communiqués hier par Sheryl Sandberg, DG de Facebook. Pour Marc Benioff, la période actuelle n'a jamais été aussi propice au développement du cloud computing, même s'il la perçoit aussi « folle, délirante et imprévisible ». Il brosse un paysage où les plateformes des différents acteurs se combinent pour créer de nouvelles opportunités. De fait, pour China Martens, analyste senior du cabinet américain 451Group, cette combinaison entre environnements de cloud est pertinente car chacun a sa propre spécialité. Selon elle, cela peut même débloquer certains freins à l'adoption pour les entreprises qui ne voudraient pas se sentir menottées avec un seul opérateur. En revanche, elle émet des réserves sur les implications que pourraient entraîner le mélange d'informations professionnelles avec des données personnelles stockées sur Facebook. Relier sites Web et applications métiers sur Force.com [[page]]Evidemment, Marc Benioff n'a pas manqué d'égratigner Azure, l'environnement de cloud computing présenté la semaine dernière par Microsoft. Il le qualifie de « vaporware », en sous-entendant que l'éditeur de Redmond risque d'enfermer les développeurs sur sa plateforme, dans son OS et son écosystème. Toujours à l'adresse des développeurs, Salesforce.com a également annoncé Force.com Sites, une extension pour créer des sites Web (intranets, extranets...) et les héberger sur Force.com. L'éditeur met en avant l'intérêt d'utiliser ses modèles de partage et ses règles de sécurité et de pouvoir publier des données sur ces sites à partir d'applications métiers créées sur Force.com. Salesforce.com a déjà convaincu ainsi 47 700 clients -représentant plus d'un million d'abonnés- d'utiliser son application hébergée de gestion de la relation client (CRM). (...)
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