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Développement
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(18/12/2008 14:46:37)
La version 2.0 d'IronPython disponible
IronPython, qui, d'après ses promoteurs, mêle les avantages du langage de script Python et du framework .Net de Microsoft (et de Mono, sa version Open source), est disponible en version 2.0. La sortie de la version 1.0 remonte à deux ans presque jour pour jour. Cette version 2.0, compatible avec CPython 2.5, exploite le Dynamic Language Runtime (DLR) et tourne sur .NET 2 SP1, Mono 2.2 et Silverlight, le concurrent de Flash chez Microsoft dont la version 2.0 supporte .Net. IronPython 2.0, qui corrige quelques 500 bogues, est distribué sous le régime de la Microsoft Public Licence. (...)
(16/12/2008 16:45:37)Les clients Adobe témoignent de leur utilisation des RIA
Plus de 200 décideurs ont répondu présent à l'invitation d'Adobe, et ont assisté à la conférence sur les RIA (applications Internet riches) qui s'est tenue ce jour à la Défense. A la différence des conférences Max des semaines passées (à Las Vegas puis à Milan), l'objectif ce mardi était de parler à un public pas forcément technique, et ne connaissant pas toujours les solutions Adobe, en particulier AIR et Flex. Plus que de technologie, il a donc surtout été question de la façon dont les RIA peuvent aider à rendre les applications d'entreprise plus efficaces, et les applications ouvertes au public plus à même de retenir leur attention et de les inciter à dépenser davantage. Plusieurs cas d'entreprise - Maaf, Etam (cf. page suivante), Gaselis, Orange... - ont illustré ces promesses. La tâche de planter le décor a été confiée à Christian Fauré, de la SSII Atos Origin. Pour lui, « le Web est devenu la plateforme de l'industrie IT », ce qui a conduit à « une phase de désajustement », les entreprises devant adopter « le Web, son architecture, ses pratiques, ses usages ». Un moyen simple de le faire dans de bonnes conditions serait de passer par une réflexion sur les RIA. Des données plus fiables et plus facilement compréhensibles Premier avantage des RIA, indique Christian Fauré : l'ergonomie qu'elles proposent améliore la saisie des données, ce qui par conséquent en améliore la qualité. Or, dit-il, nous sommes passés, après « les ères du hardware, du software et du netware », dans l'ère du « dataware », puisque aujourd'hui ce sont les données qui symbolisent la richesse du patrimoine d'une entreprise. Les RIA sont aussi, a rappelé plus tard Adobe, une très bonne solution pour rendre le décisionnel beaucoup plus graphique et ergonomique (à l'aide notamment des composants Elixir d'Ilog). Or un décisionnel efficace repose avant tout sur des données de qualité, a souligné Christian Fauré, citant un ami : « Si tu as de la merde en bas, tu auras de la merde en haut. » Des applications sous forme de flux, et des services découplés de la couche présentation Les RIA imposent par ailleurs un nouveau type de collaboration entre IT et métier, ce qui leur est bénéfique, avance Christian Fauré. « Les RIA impliquent un effort de scénarisation », dit-il. Avec un client riche, les applications ne se présentent plus comme des successions de pages, mais « sous forme de flux ». Cette façon de prendre l'utilisateur par la main évite les écueils des applications transposées dans les navigateurs : écran blanc pendant qu'une page se charge, temps de chargement pouvant dépasser la seconde, impossible de revenir en arrière sans provoquer de comportement bizarre... Autre avantage des RIA, elles induisent un découplage entre la couche présentation et la couche services, ce qui en fait les meilleures amies des architectures orientées services. Vivek Badrinath, directeur de la technologie chez Orange, a insisté sur ce découplage : c'est la base technologique sur laquelle l'opérateur compte s'appuyer pour son offre de convergence, qui doit faire travailler ensemble trois systèmes d'information différents, pour le fixe, le mobile et Internet. Orange propose d'ailleurs désormais une vingtaine d'interfaces vers des services qu'il offre, et que des développeurs (hobbyistes ou partenaires) peuvent librement utiliser, au sein de mash-up (applications composites). Etam révolutionne le mode de fonctionnement de ses RH avec Flex [[page]] Dans l'après-midi, Etam a bien illustré la façon dont une ergonomie moderne peut révolutionner le mode de fonctionnement d'une entreprise. Guy Chevreau, responsable des domaines RH et paye de l'enseigne, a mis en oeuvre Flex (qui s'appuie sur le Player Flash côté client) afin de permettre aux responsables de magasins d'agir eux-mêmes sur les données SAP. Aujourd'hui, a-t-il expliqué, les managers envoient chaque mois par fax des fiches papier au siège, où est effectuée la saisie. Ce qui prend du temps et engendre des erreurs - et devient de plus en plus handicapant au fur et à mesure que grandit l'entreprise (Etam compte 687 magasins en France, plus de 3600 dans le monde). Le client riche change sa cinématique en fonction des règles de gestion La solution retenue se compose de quatre éléments : l'application cliente sur le TPV (terminal point de vente) en magasin, conçue en Flex et déployable à distance ; le serveur de communication Blaze Data Services pour faire le lien avec Netweaver, le middleware SAP, et ce dernier qui communique avec l'application RH du progiciel. A la différence de ce qui se passerait en cas d'accès direct au progiciel, via une interface Web, par exemple, le responsable de magasin qui utilise l'application n'a pas besoin de connaître les règles de gestion de SAP : elles sont encapsulées dans l'application Flex. C'est elle qui valide ou non les saisies, et qui modifie son comportement (autrement dit la cinématique de l'application) en fonction des données saisies. Pour une embauche, par exemple, selon que l'employé est français ou non, pris en CDI ou en CDD, en temps partiel ou temps plein, les champs à remplir changent automatiquement. De bonnes performances même quand tout le monde se connecte en même temps Autre bénéfice de l'encapsulation des règles de gestion dans le client : les traitements sont exécutés en local, et les serveurs ne sont donc sollicités que pour un bref échange de données. Ce qui garantit les performances, alors même que tous les managers devraient se connecter en même temps : le matin, juste après l'ouverture, quand il y a encore peu ou pas de clients. Dans le processus, le responsable de magasin conserve les mêmes attributions au niveau RH, indique Guy Chevreau, mais « il renforce son rôle managérial », puisque grâce à l'outil, il peut désormais savoir précisément où en est son équipe en termes d'heures effectuées ou de soldes de congés. La décision d'utiliser Flex a été prise en juillet dernier, et le déploiement massif ne devrait pas intervenir avant mars, pour éviter aux gens d'avoir à s'adapter à un nouvel outil pendant les fêtes ou les soldes. Néanmoins, précise Guy Chevreau, les résultats déjà obtenus ont poussé Etam à réfléchir à d'autres pistes. Le même principe pourrait ainsi être appliqué pour suivre les stocks, afin de renseigner les clients sur la disponibilité d'un produit dans un magasin de la marque à proximité, par exemple. (...)
(16/12/2008 11:48:29)Un outil Microsoft pour réutiliser les portlets SharePoint sur d'autres portails
Microsoft met à la disposition des développeurs un outil qui leur permet de réutiliser les mini-applications développées pour son portail SharePoint sur les portails d'autres fournisseurs. Sa boîte à outils WSRP pour Office SharePoint Server 2007 fournit des exemples de code pour produire, à partir des bibliothèques SharePoint, des données conformes WSRP (Web services for remote portlets, standard géré par l'Oasis -Organization for the advancement of structured information standards). C'est ce qu'explique l'éditeur dans un billet récemment publié sur son blog msdn.com. L'objectif est de pouvoir afficher des données SharePoint de façon native, à travers des 'portlets' acceptant des services WSRP, sur d'autres types de portails, par exemple BEA AquaLogic Portal, d'Oracle, WebSphere Portal, d'IBM, ou encore NetWeaver Enterprise Portal, de SAP. SharePoint peut déjà consommer du code WSRP provenant d'autres portails, rappelle Microsoft. Mais avec le nouvel outil, il est possible de faire le chemin inverse. L'éditeur dit répondre ainsi à la demande formulée par ses utilisateurs d'améliorer l'interopérabilité de ses produits avec les solutions concurrentes. (...)
(15/12/2008 17:33:17)Intel livre une bêta de ses outils pour la programmation parallèle
Intel joue les Père Noël pour les développeurs Visual Studio, en leur proposant une version bêta de Parallel Composer, un utilitaire pour « introduire rapidement du parallélisme avec un compilateur C/C++ ». A quoi cela sert-il en effet qu'Intel se décarcasse à multiplier les coeurs dans ses processeurs, comme pour le Larrabee et ses dizaines de coeurs, si les applications Windows n'en tirent pas parti ? De fait, les gains de performances des processeurs multicoeurs n'apparaissent que si les applications peuvent s'y exécuter en 'threads', ou séquences d'exécution, parallèles. Parallel Composer fait partie d'une famille d'outils, Parallel Studio, annoncée an août dernier, destinée à accélérer l'arrivée sur le marché d'applications Windows prenant en compte le parallélisme. Intel a ajouté que ses outils seraient aussi prochainement disponibles pour les compilateurs MacOS et Linux. Microsoft a de son côté lancé aussi plusieurs initiatives. Fin octobre, le patron de la division développeurs annonçait que les différentes avancées de Microsoft dans la programmation parallèle (Task Parallel Library, Parallel LINQ, Parallel Pattern Library...) se retrouveraient à la fois dans l'atelier de développement Visual Studio et dans l'environnement d'exécution, .Net. Intel et Microsoft sont par ailleurs associés pour financer des programmes universitaires dans ce domaine, notamment à Berkeley. Les deux entreprises se sont engagées à leur verser 20 M$ sur cinq ans. (...)
(11/12/2008 17:07:58)SoaML, pour décrire les SOA avec UML
UML s'adapte aux SOA. SoaML, extension du langage de modélisation pour les architectures orientées services, devrait être validé d'ici un mois, a affirmé un représentant de l'OMG (Object Management Group), qui tient une conférence sur le sujet en ce moment à Santa Clara. Contrairement aux efforts de standardisation qui ont prévalu jusqu'ici dans l'orientation services, SoaML (Service oriented architecture Modeling Language) s'intéresse bien à l'architecture et non aux composants techniques sous-jacents. Le but de SoaML est en effet de fournir aux utilisateurs du langage UML (Unified modeling language) les moyens de modéliser une architecture orientée services - comprenant donc des notions de consommateurs et de fournisseurs de services, ainsi que la notion de contrats. Antoine Lonjon, directeur de la recherche de Mega International, participe au groupe de travail SoaML. Pour lui, « le passage de la notion de composant à celle de service implique des obligations réciproques entre le fournisseur et le consommateur, et il est indispensable de formaliser cela en amont des décisions techniques ». SoaML servira ainsi à spécifier un cahier des charges, à l'attention d'un sous-traitant, ou bien à formaliser une approche services dans le cadre d'une démarche MDA. En MDA (Model driven architecture), on modélise l'architecture d'une application, l'outil générant ensuite le code en fonction de la plateforme visée. A priori, SoaML devrait être compatible avec tous les outils manipulant de l'UML v2. Et il sera aussi en ligne, précise Antoine Lonjon, avec la prochaine version du langage de description de processus BPMN. Outre Mega International, l'initiative compte parmi ses premiers contributeurs IBM, HP, Fujitsu, Softeam, Capgemini... (...)
(09/12/2008 14:41:20)Microsoft fournit un moteur de blog développé en ASP.NET MVC
Avec la mise à disposition d'Oxite sur CodePlex, son site consacré aux projets Open Source, Microsoft propose un « échantillon » de moteur de blog écrit en ASP.NET MVC, afin de fournir un exemple de fonctions réutilisables. Selon l'éditeur, si le fonctionnement des blogs est bien compris des développeurs, le jeu de fonctions de base requis (les liens inter-blogs -trackbacks, les fils RSS ou encore les commentaires) est en revanche assez complexe à mettre en oeuvre. Pour Microsoft, Oxite a aussi valeur d'exemple car il s'agit d'un échantillon de code écrit avec ASP.NET MVC. Ainsi, sur Codeplex, les créateurs d'Oxite expliquent qu'ils ont développé ce code dans le cadre de la construction du site MIX Online, communauté destinée aux designers Web et aux développeurs. Au-delà du simple blog, ils présentent Oxite comme une plateforme de gestion de contenu qui peut servir à mettre en oeuvre des sites Web plus importants. (...)
(08/12/2008 18:00:02)Salesforce interface son Force.com avec l'App Engine de Google
Salesforce.com devrait annoncer qu'il interface sa plateforme de développement Force.com avec celle de Google, App Engine. Cette information que le PDG Marc Benioff devrait détailler à l'occasion d'une conférence à New York, suit un accord semblable signé récemment par l'éditeur avec Amazon autour de son cloud EC2 et de son Simple Storage Service (S3). L'App Engine de Google, qui reste en mode 'preview' est destiné aux développeurs qui souhaitent écrire rapidement et facilement des applications Web évolutives alors que Amazon Web Service (AWS) se positionne plutôt comme une plateforme d'infrastructure flexible pour servir tous types de programmes. Quant à Force.com, il fournit une base de données, un langage 'Java-like', des outils d'intégration, des capacités de workflow et des outils de conception d'interface utilisateurs pour créer des applications d'entreprise sur l'infrastructure de 'cloud' de Salesforce. Des applications à la frontière entre entreprise, front-office, réseaux sociaux... « Il faudra cependant attendre encore avant de voir le résultat de cet interfaçage entre les deux plateformes de développement », avertit Adam Gross, vice-président du marketing développeur de Salesforce. Mais dans une déclaration, Google estime, lui, que cette intégration va « encourager la création de nouvelles applications et démontrer encore davantage la puissance du Web en tant que plateforme. » « Nous parlons d'inventer des applications qui n'existent pas encore, et qui se placeront à la frontière des applications d'entreprise et des applications de front office, explique Denis Pombriant, dirigeant du cabinet Beagle Research. Ou entre ces dernières et des réseaux sociaux. Cela ouvre la porte à de véritables innovations. » Cette annonce est la dernière étape en date du partenariat entre Salesforce et Google - qui a aussi donné lieu à une intégration entre Salesforce et Google Apps - et pourrait relancer les rumeurs d'un possible rachat de Salesforce par le géant du moteur de recherche. Mais pour Denis Pombriant, ce ne serait pas une bonne idée. « Il est essentiel que les deux entreprises restent indépendantes, explique-t-il. Nous ne verrons pas arriver une vraie ère du cloud computing si tous les 'clouds' appartiennent à la même société. » (...)
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