Flux RSS

Développement

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

1816 documents trouvés, affichage des résultats 441 à 450.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(01/03/2010 12:59:53)

SOA : IDS Scheer dope les revenus de Software AG

Dans deux semaines, l'Allemand Software AG (2e éditeur outre-Rhin derrière SAP) réunira ses clients français à Paris, le 16 mars prochain, pour sa conférence utilisateurs annuelle, Business Innovation Forum. Avec le rachat de son compatriote IDS Scheer, en août 2009, il possède désormais Aris, plateforme d'analyse et d'optimisation des processus métiers. Celle-ci vient s'ajouter à sa solution de gouvernance SOA (CentraSite) et aux logiciels de BPM, de BAM et d'intégration qu'il a acquis en 2007 avec l'Américain webMethods. « Si jusque-là, nous nous placions davantage au niveau de l'exécution, avec IDS Scheer, notre objectif est de nous situer en amont du projet et de nous rapprocher du métier », souligne Frédéric Fuchs, directeur France et Italie de Software AG, en rappelant que sa société cible les grandes entreprises qui exploitent plusieurs ERP, notamment à la suite de fusions ou d'acquisitions. De gros projets sur l'offre webMethods au 4e trimestre Sur l'exercice fiscal 2009, la contribution d'IDS Scheer a déjà permis à Software AG de stabiliser, ou presque, le niveau de ses ventes de licences par rapport à l'an dernier, à 270 millions d'euros (272 M€ en 2008). Alors que sur ses deux autres activités, webMethods et ETS, seuls les revenus de maintenance ont augmenté (+16% au total sur l'ensemble de l'exercice). ETS, Enterprise transaction systems, couvre l'offre historique, la base de données Adabas et l'environnement de développement Natural. En 2009, l'activité traditionnelle autour des mainframes a décrû. En revanche, au quatrième trimestre, l'éditeur a signé plusieurs gros projets sur l'offre webMethods, notamment avec DHL et la Standard Chartered Bank de Singapour. Lors de la présentation des résultats, le PDG Karl-Heinz Streibich a indiqué que le nombre de contrats de plus de 100 000 euros portant sur webMethods avaient grimpé au 4e trimestre, de même que leur valeur moyenne. Néanmoins, ce sont les services professionnels, au premier plan chez IDS Scheer (avec un effectif de 2 000 consultants), qui ont tiré la progression de Software AG en 2009. Ils lui ont permis d'afficher une hausse de 18% sur son chiffre d'affaires global, à 847,4 millions d'euros. Le fournisseur d'Aris réalise 75% de ses revenus avec les services et 25% avec les produits. Alors que chez Software AG, la proportion est exactement inverse. « Nous avons clairement une stratégie 'éditeur', rappelle Frédéric Fuchs, le DG France et Italie. Nous laissons nos partenaires prendre les projets. C'est un élément différentiateur vis-à-vis de nos concurrents Oracle et IBM qui, eux, les prennent ». Enfin, en 2009, le résultat d'exploitation de l'exercice a augmenté de 21% à 218,2 millions d'euros, ce qui correspond à une marge opérationnelle de 25,8% (25% en 2008). Le bénéfice net atteint 140,8 M€ (+22%). Au 31 décembre, la société comptait 6 013 salariés dans le monde. En 2010, Software AG table sur une belle progression de son chiffre d'affaires : entre +25 et +30%, avec une hausse de 10 à 15% sur les produits et de 8 à 12% sur le bénéfice net. Pour y parvenir, l'éditeur compte en partie sur l'offre Aris, encore peu implantée aux Etats-Unis. A l'inverse, l'offre SOA de webMethods sera poussée vers les clients d'IDS Scheer, avec l'aide des partenaires. Des projets démarrent désormais avec la gouvernance SOA En France, parmi les chantiers importants signés en 2009, Frédéric Fuchs cite la refonte du système d'information de la CNAV sur quatre ans pour permettre le calcul de la retraite avant 50 ans (un projet qui requiert d'intégrer les données de sociétés liées à ce calcul). La filiale française a gagné des clients tels que Malakoff Mederic, groupe paritaire de protection sociale, le Ministère de l'Education et le Ministère de l'Agriculture. Pour Software AG et ses offres de SOA (architectures orientées services), le secteur social et l'administration restent parmi les plus porteurs en 2010, avec les compagnies d'assurance et la finance, en raison notamment du rapprochement entre banques, explique Frédéric Fuchs. « Il y aura des besoins de services réutilisables ». [[page]] Sur ce terrain, le directeur général évoque aussi la modernisation des applications sur mainframe qu'il faut rendre « plus agiles ». Il rappelle que Software AG figure parmi les chefs de file de la gouvernance SOA avec CentraSite, « tant sur la partie repository, où l'on conserve l'ensemble des services, que sur la partie orchestration. Nous avons une solution de gouvernance complète dans laquelle nous avons intégré nos deux solutions, celle de Software AG et celle de webMethods ». Une offre indépendante des plateformes, souligne-t-il. « Dans ce domaine, notre plus grand client au niveau mondial est France Télécom. Poussés par la concurrence, les opérateurs télécoms ont été les premiers à avoir besoin d'agilité. Maintenant, ce sont les compagnies d'assurance. » Le dirigeant confirme par ailleurs qu'il y a aujourd'hui des entreprises qui démarrent par la gouvernance SOA. « Auparavant, elles commençaient avec l'ESB (Entreprise service bus), montaient vers le BPM, puis le BAM, pour s'apercevoir ensuite qu'il fallait gouverner ces services. Désormais, on nous pose d'emblée des questions sur la gouvernance ; c'est nouveau. Les DSI savent qu'elles en ont absolument besoin. Beaucoup de choses sont actuellement poussées par les métiers. D'où l'importance, avec la gouvernance, de partir vers le haut, les métiers et les besoins, pour que chacun ne réinvente pas dans son silo », pointe Frédéric Fuchs. Il précise qu'il ne s'agit pas forcément de chantiers de grande envergure. « Il peut y avoir des projets bien définis sur des processus, par exemple sur la gestion de la chaîne logistique ». Le 16 mars prochain, sur sa conférence utilisateurs, outre ses clients EDF et RCI Banque qui viendront témoigner de leur utilisation des outils webMethods, Software AG a invité Michel Serres pour parler des enjeux des nouvelles technologies face aux bouleversements de la société, et des impacts sur l'évolution de l'homme. Ce n'est pas la première fois que le philosophe se déplace pour un rendez-vous IT. En juillet 2008, notamment, il avait ouvert la première édition de l'Université des SI (USI 2008), organisée par Octo Technology. (...)

(24/02/2010 10:14:56)

Le marché du cloud computing en Europe a crû de 20% en 2009

Les offres de type « cloud computing » vont fortement croître dans les années à venir, confirme l'étude réalisée par le cabinet Pierre Audoin Consultants (PAC) pour le compte de la Commission Européenne. En 2009, malgré la crise, le marché a ainsi atteint 4 milliards en Europe avec une croissance de 20% et une part de 1,5% dans le marché des logiciels et service. D'ici 2015, cette part devrait passer à 13%. Cette croissance sera dopée par la crise. En effet, le recours aux infrastructures et logiciels mutualisés et vendus sous forme de services évite de devoir investir lourdement au départ d'un nouveau projet. De plus, la mutualisation permet une baisse du coût total. Cependant, à court terme, ce sont les créations de clouds privés qui soutiendront la croissance de ce marché. Selon PAC, « avec le Cloud Computing, une partie de l'informatique va progressivement se transformer en une industrie « lourde » basée sur des centres de production fortement automatisés. » (...)

(22/02/2010 16:53:16)

Oracle développera une machine virtuelle Java unique

Le rapprochement entre Oracle et Sun se concrétisera notamment dans la réunion des machines virtuelles Java des deux sociétés, mais également par la mise en place d'une JVM (Java Virtual Machine) unique d'ici 18 mois à 2 ans, a précisé lors d'une webcast Mark Reinhold, ancien collaborateur de Sun désormais ingénieur en chef d'Oracle. Ce dernier explique que « cette intégration est délicate, dans le cadre d'un plan à long terme, car nous ne pouvons pas arrêter l'une des deux solutions sans créer un tremblement de terre et causer des défaillances sur les systèmes de nos clients ». Les développements sur chacun des environnements vont donc continuer sur le court-terme avant de subir une phase d'harmonisation. Chacune des machines dispose d'atouts particuliers, souligne l'ancien collaborateur de Sun désormais chez Oracle : « il y a quelque chose au sein de JRockit, qui nous a rendu jaloux depuis des années, la mission de contrôle. Par contre le code de HotSpot, notamment le compilateur de serveur, est plus sophistiqué ». Lors de ce Webcast, Mark Reinhold a dévoilé les évolutions du kit de développement Java 7, qui devrait servir aux prochaines éditions standards de Java : modularité, capacités multilingues, plus de productivité sur les nouvelles plateformes et adaptation aux terminaux mobiles. (...)

(19/02/2010 15:35:25)

CEP: Streambase veut susciter l'échange de composants

L'éditeur américain Streambase, spécialisé sur les solutions de CEP (complexe event processing, traitement des événements complexes), vient d'ouvrir pour ses clients, développeurs et partenaires un espace d'échange de composants fonctionnels à réutiliser et de partage d'idées. SBX, Streambase Component Exchange, propose pour l'instant une vingtaine de composants librement téléchargeables par l'écosystème de l'éditeur qui regroupe une centaine de clients et plusieurs centaines de développeurs. On y trouve, par exemple, des algorithmes mathématiques ou de calcul financier, un adaptateur pour récupérer les flux Twitter ou encore un composant d'intégration avec le langage de développement Python.

Les entreprises utilisent les logiciels de CEP pour analyser au fil de l'eau les flux de données traités dans leur système d'information afin d'y détecter des séquences ou des corrélations qui pourraient nécessiter le déclenchement de certaines actions. Ces solutions sont notamment utilisées pour des applications de détections d'opportunités commerciales ou de fraudes. A terme, évoquent les dirigeants de Streambase, il serait aussi possible que ses partenaires et développeurs puissent mettre en vente des composants sur SBX. Le modèle de licence de l'éditeur ne prévoit pas le support ni la certification des composants élaborés à partir de ses logiciels, même lorsque ceux-ci ont été mis au point par ses propres collaborateurs ou partenaires. En revanche, le code peut être rediffusé, modifié et réutilisé sous certaines conditions.

Interrogé par nos confrères d'IDG NS, Curt Monash, du cabinet Monash Research, estime que cet espace d'échange est une idée intéressante, mais il se demande toutefois si son impact ne pourrait pas se trouver limité, en particulier parmi les utilisateurs du secteur financier ou de la détection de fraude, peu tentés par l'idée de partager leurs algorithmes clés. StreamBase est l'un des derniers éditeurs indépendants spécialisés sur les logiciels de CEP après le rachat, au début du mois, de l'éditeur Aleri par Sybase. (...)

(19/02/2010 11:49:00)

CodePlex accueille son premier projet Open Source externe à Microsoft

Créé en septembre dernier par Microsoft, avec l'ambition d'accroître la participation des éditeurs à des développements Open Source, la fondation CodePlex vient d'accepter son premier projet 'non-Microsoft'. Baptisé MVC Contrib, celui-ci a été soumis par Eric Hexter et Jeffrey Palermo de la société Headspring Systems. Il vise à faciliter le travail des développeurs qui veulent tester des éléments d'interface utilisateur s'appuyant sur ASP.Net MVC. Indépendant de l'éditeur de Redmond, quoiqu'il soit tout de même l'un de ses partenaires Gold, Headspring Systems a été fondée en 2001 à Austin (Texas). La société s'appuie sur les méthodes agiles pour réaliser les développements spécifiques que lui demandent ses clients. Elle précise sur son site que ses équipes sont exclusivement basées à Austin et qu'elle ne recourt pas au développement offshore. (...)

(18/02/2010 16:09:14)

Modernisation des applications mainframe : Metrixware rachète Scort

L'éditeur français Metrixware, spécialisé sur les solutions de gouvernance IT et de gestion du portefeuille applicatif, vient de racheter l'éditeur Scort et ses outils d'intégration des applications mainframe dans les architectures SOA, J2EE et .Net. Ensemble, les deux sociétés franciliennes réunissent une centaine de collaborateurs et tablent sur un chiffre d'affaires prévisionnel de 8 M€ en 2010. Les logiciels de Scort (Mainframe Integrator, Presentation Server, Enterprise Studio) permettent notamment de récupérer les logiques métiers des applications mainframe pour les exposer sous forme de services. Ils vont venir renforcer la solution System Code de Metrixware. Celle-ci apporte aux projets de modernisation du patrimoine applicatif des outils de cartographie, de tableaux de bord applicatifs et de diagnostic de la qualité des applications. Metrixware et Scort recensent leurs principaux clients dans les secteurs de la banque/assurance (AGF, Axa, Allianz, Banque de France, BNP Paribas, Generali...) et de la distribution d'énergie (EDF, Gaz de France, GasNatural). Scort, qui compte parmi ses utilisateurs la compagnie aérienne Iberia, a ouvert une filiale en Espagne. (...)

(18/02/2010 15:58:42)

Un SDK 3.2 sans surprises pour l'iPad

Pour aider les développeurs à porter leurs applications, le SDk 3.2 d'Apple comprend un émulateur d'iPad et des extensions spécifiques pour la tablette. « Le kit est très similaire à celui de l'iPhone, sauf qu'il permet aux développeurs de créer des applications pour iPad en tirant parti de la plus grande surface d'affichage de la tablette. En dehors de ça, il n'y a vraiment rien d'exceptionnel, et aucune nouvelle fonctionnalité, » a déclaré Brandan Greenwood, directeur de clientèle chez Amadeus Consulting. Michael Mayo, le développeur de Rackspace, le fournisseur de services cloud pour l'iPad, a également qualifié le SDK comme «une simple mise à jour du SDK de l'iPhone. » Aucune surprise sauf la taille écran Dans l'ensemble, les développeurs d'application pour iPhone qui se sont penchés d'un peu plus près sur la structure des logiciels de l'iPad y trouvent une ressemblance frappante avec celle des applications pour iPhone, si ce n'est en effet cet élément supplémentaire qui permet de profiter de la taille de l'écran de l'iPad. «Finalement, j'ai été surpris de ne pas être surpris, » explique Christopher Allen, auteur de «L'iPhone en action » et l'un des fondateurs de la iPhoneWebDev, la communauté des développeurs pour iPhone. «Si vous savez comment développer sur iPhone, le développement sur iPad est très facile, parce que très similaire, » a t-il ajouté. Tous les développeurs sont également mobilisés à chercher comment mettre à profit l'écran de l'iPad dans les applications. « La taille de la surface tactile apporte de nombreuses possibilités, » souligne Christopher Allen. Et même si ça n'est pas indispensable, Michael Mayo pense qu'il va réécrire son application pour l'iPad, parce qu'il veut ajouter plus de fonctionnalités. « L'écran de l'iPhone n'est pas assez grand pour afficher tous les services cloud de Rackspace dans son ensemble, mais avec l'iPad, ça devient possible, » a t-il expliqué. «Le plus dur, c'est de réaménager l'application,» indique Michael Mayo, étape pendant laquelle le développeur doit estimer comment va se comporter le logiciel dans son nouveau contexte et comment elle va être perçue par l'utilisateur. 150.000 applications iPhone émulées [[page]] 150.000 applications iPhone émulées Comme le rappelle Brandan Greenwood, «à peine sorti, l'iPad peut profiter des 150.000 applications en téléchargement sur l'App Store. Ce n'était pas le cas lors de la sortie de l'iPhone. Il y avait peu d'applications et les utilisateurs prenaient leur temps avant de les télécharger.» En effet, la plupart des applications développées pour l'iPhone peuvent déjà être exécutées telles quelles sur l'iPad et de nombreux développeurs ont confirmé que leurs logiciels pour iPhone pouvaient tourner en émulation sur iPad. C'est d'autant plus possible que la tablette d'Apple dispose d'une fonction d'agrandissement virtuelle 2X qui permet de faire tourner les applications de l'iPhone à 200 pour cent de leur taille originale de manière à occuper tout l'écran, faute de quoi elles s'afficheraient à la même taille que sur un iPhone. Binary only Dans le communiqué annonçant la mise à jour du SDK, Apple indique que les développeurs web peuvent créer des applications binary only pour iPad et iPhone. Cela permet aux développeurs de partir du même code pour accéder ensuite aux différentes fonctionnalités de l'iPhone et de l'iPad - c'est le cas de l'interface utilisateur par exemple - sans avoir à coder séparément pour chaque appareil. « En fait, c'est une technique assez ancienne pour Apple, » fait remarquer Brandan Greenwood. «Apple exploite cette méthode depuis un certain temps. Il l'a utilisé au départ pour permettre aux applications [Motorola 680x0] et PowerPC de cohabiter, puis aux applications PowerPC et Intel x86 32 bits, et y recourt encore pour les applications Intel 32 et 64 bits. » Un plus tard dans année, Allen subodore une mise à niveau en 4.0 de l'OS de l'iPad et de l'iPhone. « Probablement en juin, au moment de la World Wide Developers Conference d'Apple, » à l'occasion de laquelle Apple annonce habituellement les nouveaux iPhones. « Il y a des signes. Et puis Apple publie toujours une révision annuelle importante », dit-il. (...)

(08/02/2010 17:57:27)

Un outil pour créer des processus métiers sur Force.com

Salesforce.com ajoute à sa plateforme de développement dans le cloud (Force.com) un outil graphique de conception et de déploiement de processus métiers. Issu du récent rachat de la société britannique Informavores, Visual Process Manager se compose de quatre éléments. L'interface Process Designer, du type de celle que l'on utilise pour construire des organigrammes par glisser-déposer d'objets, permettra d'élaborer différents types de processus métiers : script d'appel d'un client pour le télévendeur, suivi d'une réclamation client, procédure de recouvrement d'une facture, gestion des contrats, etc. Process Simulator sera utilisé pour simuler les processus avant leur déploiement, afin de repérer et rectifier les conflits entre les actions. Real-time Process Engine est le moteur d'exécution. Enfin, Process Wizard Builder servira à développer des systèmes d'assistance pour guider l'utilisateur lors de l'exécution des processus. Ces derniers peuvent aussi être déroulés sur un site Web ouvert au public. L'outil est déjà disponible, au prix de 50 dollars par utilisateur et par mois pour les utilisateurs des éditions Enterprise et Unlimited de Salesforce.com. Sur Force.com, les développeurs disposent déjà du langage Apex et de l'environnement de conception d'interface utilisateurs, Visualforce. Avec la mise à disposition de Visual Process Manager, Salesforce cherche à accroître le nombre de personnes susceptibles de développer sur sa plateforme, estime China Martens, analyste du cabinet 451 Group. Selon elle, en se focalisant sur le langage Apex et sur des modèles de développement plus sophistiqués, lors du lancement de Force.com, l'éditeur n'a pas attiré une audience aussi large que ce qu'il espérait. « Les utilisateurs plus enclins à utiliser des outils de type 'pointer-cliquer' ne les ont pas vraiment rejoints ». (...)

(08/02/2010 17:32:34)

Fast Search: Microsoft abandonne les version Linux et Unix

Lors du rachat de l'entreprise norvégienne spécialisée dans la recherche de données pour entreprises Fast Search en 2008, la firme de Redmond avait annoncé qu'elle continuerait à proposer et à améliorer ses plateformes de recherches fonctionnant sous Linux et Unix. « Depuis deux ans, nous n'avons fait que ça» affirme Bjorn Olstad, directeur technique de Fast Search et ingénieur chez Microsoft. Cependant, les versions proposées cette année seront les dernières à être compatibles avec les systèmes d'exploitation Linux et Unix. Bjorn Olstad affirme que c'est une décision logique de la part de Microsoft : « même si je comprends que le changement vers Windows sera compliqué pour beaucoup de nos utilisateurs, je suis convaincu que cela nous facilitera la tâche pour développer des innovations pour notre système. Microsoft fera en sorte de simplifier un maximum cette transition pour les utilisateurs concernés ». Le directeur technique a ensuite expliqué que les prochains outils de recherche et interfaces utilisateurs fonctionneront encore sur Windows, Linux et Unix. En effet, ils dépendront du core ESP 5.3, un noyau soi-disant prévu pour les 10 années à venir. Pour bénéficier des innovations Windows et des services Cloud, les utilisateurs restés sous Unix ou Linux devront cependant utiliser une plateforme d'architecture mixte. « Cette annonce n'implique pas d'action immédiate, j'espère que la plupart d'entre vous garderont leur installation actuelle en attendant » ajoute Bjorn Olstad. « Un nombre significatif de personnes utilisent Fast Search sous Linux ou Unix » affirme Jared Spataro, directeur de la section recherche chez Microsoft, sans donner de chiffres. « Nous faisons cette annonce aujourd'hui pour permettre à ces utilisateurs d'avoir assez de temps pour se préparer » ajoute-t-il Selon Whit Andrews, un analyste du cabinet d'études Gartner, ce changement est une grande surprise. « Je pensais honnêtement que, pour continuer à bien développer leur solution, garder la plateforme Linux était une chose primordiale. La promesse de Microsoft concernant la compatibilité de leur système offre un certain confort poursuit-il, les utilisateurs de Linux ne seront pas exclus puisqu'ils auront encore la possibilité d'utiliser Fast Search pendant au moins 10 ans ». Enfin, même s'il a affirmé qu'il n'y avait pas de version stand-alone de Fast Search prévue pour le moment, Jared Spataro a confié qu'une étude de marché de Microsoft avait révélé une forte demande et surtout un grand besoin pour un tel produit sur le marché. (...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >