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Développement

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(18/03/2010 16:49:14)

Un cloud public pour le développement chez IBM

Pour les départements informatiques, développer et tester sur une plate-forme « élastique » dans une infrastructure de cloud constitue une bonne manière d'optimiser leurs développements. En outre, l'utilisation d'une plate-forme cloud peut les aider à travailler plus rapidement, car les ressources peuvent être fournies à la demande, sans les blocages inhérents à la réservation préalable de temps et d'espace sur les systèmes internes, expliquent les promoteurs de cette solution. Big Blue a aussi publié une liste de partenaires pour son cloud : RightScale et Kaavo, qui proposent des programmes de supervision des clouds; Navajo Systems spécialisé dans la sécurité; AppFirst qui apporte des logiciels d'optimisation de la performance ; enfin Aviarc, Corent et Wavemaker qui fournissent des outils de développement. Le cloud public dédié au développement d'IBM exploitera également la technologie de virtualisation de Red Hat et supporte les systèmes Red Hat Enterprise Linux, Novell SUSE Linux et Java. Cette plate-forme sera disponible au deuxième trimestre de l'année aux États-Unis et au Canada, et dans le reste du monde par la suite. Parmi les concurrents de cette infrastructure, citons Amazon Web Services et Rackspace, qui ont, tous deux, établi des partenariats similaires. IBM pourrait toutefois avoir un avantage concurrentiel sur ces fournisseurs, étant donné sa longue expérience dans les entreprises et l'utilisation répandue de ses outils de développement Rational. IBM a d'ailleurs récemment annoncé la disponibilité de sa plateforme Rational Software Delivery Services v1.0 pour le cloud computing. (...)

(18/03/2010 09:42:09)

la centrale nationale de Système-U repense ses processus métiers critiques (MAJ)

Quatrième distributeur alimentaire et généraliste français, Système U est une union de coopératives de commerçants indépendants, organisée avec une centrale nationale et quatre centrales régionales.
Sa structure historiquement très décentralisée et la culture orale aboutissaient à une fragilité des processus métier, sans oublier des difficultés de langage commun au sein de l'ensemble de la centrale nationale. Il arrivait encore que certains processus ne soient pas documentés ou ne soient connus que de trop peu de personnes.
La Centrale Nationale a décidé en 2008 de lancer le projet Atlas, un chantier de modélisation de ses processus métier en attendant de pouvoir ensuite les optimiser. Elle désirait ainsi sécuriser ses processus métier critiques ayant un impact sur sa viabilité opérationnelle, mettre en place un langage unique dans une culture des process et disposer des bases nécessaires à l'optimisation des processus.
Après appel d'offre, la centrale nationale a choisi d'utiliser Corporate Modeler de l'éditeur Casewise. Le produit a été choisi parce qu'il est facile à utiliser, accessible par le web, au reporting simple à comprendre et, enfin, parce que les modifications portées à un endroit se propagent aisément dans tous les processus.
Les bases du projet ont été mises en place en 2008. En 2009, les processus métiers ont été modélisés en se basant sur des interviews des opérationnels. 150 processus ont été modélisés et décrits avec une accessibilité en 4 niveaux successifs de la globalité au détail opérationnel. L'outil de recherche d'incohérences et de mises en cohérence a été, à ce moment, très apprécié.
En 2010, la centrale nationale va publier les processus critiques tout en construisant l'Intranet afin d'améliorer la publication des informations internes. Enfin, à partir de 2011, il y aura un bilan de ce qui a été fait.
Quelques difficultés ont bien sûr été rencontrées au cours du projet...
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Quelques difficultés ont bien sûr été rencontrées au cours du projet. La première a été de rendre des processus détaillés lisibles sur une seule page. De plus, les règles fixées pour la description des processus se sont révélées parfois trop rigides dès lors que l'outil et les méthodes étaient maîtrisés.
Cependant, la direction de l'organisation a été très satisfaite de pouvoir enfin décrire les processus critiques de l'entreprise, cette description entrainant une réelle satisfaction des utilisateurs métier. Les schémas ainsi établis permettront à certains services de former plus aisément les nouveaux salariés et, par exemple, la DRH bénéficie d'éléments complémentaires sur les contenus des métiers.
Plusieurs facteurs clés de succès ont été identifiés : le fort sponsoring de la direction générale, les nécessaires relais au sein des directions métier, et, enfin, la définition des règles de modélisation précises sans s'interdire de les modifier si cela se révèle utile.

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(17/03/2010 12:29:38)

Mix 2010 : Internet Explorer 9, OData et Dallas version 2

Les développeurs vont avoir du travail avec l'ensemble des annonces du géant de Redmond lors de la conférence Mix 2010. Ils devront tout d'abord se concentrer sur la plateforme préliminaire d'Internet Explorer 9. Et les évolutions sont nombreuses. En premier lieu, le navigateur bénéficiera d'une refonte complète de son moteur d'exécution en javascript (connu sous le nom de code « chakra »). L'objectif est d'améliorer l'intégration des standards de l'Internet et notamment du langage HTML 5 (encore en instance de normalisation au sein du W3C) au sein du navigateur. Il assurera une meilleure prise en charge du CSS3, du SVG et l'adoption des codecs AAC et H.264 pour l'audio et la vidéo. Il ne sera donc plus nécessaire d'ajouter des modules additionnels ou des activeX pour regarder une vidéo dans une page web. L'interopérabilité s'étend également au hardware. Microsoft souhaite tirer parti à la fois des capacités des processeurs multicoeurs, mais aussi des ressources graphiques des ordinateurs de dernière génération, pour exécuter plus facilement des vidéos en haute définition par exemple. C'est Direct 2D qui prendra en charge les questions graphiques, cela entraîne une limitation de IE9 à Windows Vista et Seven et pas XP. [[page]] Lors de la conférence de présentation, Microsoft a joué une certaine transparence en soumettant sa plateforme aux outils de benchmark communément utilisés pour tester les performances des navigateurs. Il revendique un score de 55 sur 100 sous Acid 3, alors que ses concurrents Chrome de Google ou Firefox de Mozilla atteignent le score maximal. Aucune date n'a été révélée sur la sortie définitive du prochain navigateur, mais les responsables souhaitent aller vite pour combler le retard pris face à la concurrence. Pour ceux qui s'intéressent à la question, Microsoft a mis en ligne un site de test à cette adresse http://ie.microsoft.com/testdrive/ Deux projets pour unifier et monétiser les sources de données Parallèlement à l'annonce d'IE9, Microsoft a également présenté deux évolutions dans le domaine des bases de données. La première est la mise à disposition d'un SDK pour le protocole OData (Open Data) qui repose sur le HTML et Atom, permettant d'élaborer des applications faisant appel à des bases de données codées dans des langages variés, comme PHP, .Net. Sur le lien http://www.odata.org/developers/odata-sdk. On notera que devrait les bibliothèques de développement pour Windows Mobile 7 et le langage spécifique à l'iphone (Objective C) seront prochainement disponible. L'autre annonce concerne l'évolution du projet « Dallas » qui travaille avec la plateforme cloud Azure. Ce projet doit permettre la création d'une place de marché pour les développeurs, qui souhaitent utiliser des applications dans plusieurs sources de données privées ou publiques et de les unifier dans un même endroit, avec le concours du kit de développement OData, cité ci-dessus. L'objectif de la deuxième version de Dallas est donc de monétiser le travail et les apports des développeurs dans la création de nouvelles applications. Les partenaires qui mettent à disposition leur API sont nombreux, Associated Press, Navteq, etc. (...)

(16/03/2010 11:43:27)

Mix10 : Les quatre priorités de Microsoft pour Windows Phone 7

Reste que le dernier rapport de Comscore montre que les parts de marché de l'actuel Windows Mobile continuent de chuter de manière spectaculaire. Ainsi, sur les 42,7 millions d'utilisateurs de smartphone aux États-Unis, le nombre de ceux qui tournent sous Windows Mobile a chuté de 4 points, passant de 19,7% en octobre 2009 à 15,7% en janvier 2010, Research in Motion demeure, pour sa part, le principal fournisseur de systèmes d'exploitation pour smartphone aux États-Unis : avec 43% de personnes utilisant son logiciel pour BlackBerry, le système de RIM a gagné encore 1,7% au cours de cette même période. Quant à Apple, il détient la 2e place, à 25,1% pour l'iPhone, mais avec un taux de croissance beaucoup plus lent de seulement 0,3%. Compte tenu de ces chiffres, Microsoft doit donc impérativement prouver sa capacité à refondre l'environnement de développement qu'elle va mettre autour de son système mobile, comme elle l'a fait dans le cas de l'interface utilisateur de Windows Phone 7. Voici donc, sur la base des sessions prévues au Mix10 pour Windows Phone et des explications des responsables de Microsoft France, les priorités et les défis à relever. 1. La plate-forme Windows Phone 7 dans les starting-blocks Quatre séances du Mix10 sont consacrées à décortiquer les éléments techniques de Windows Phone 7, et plus précisément le noyau sous-jacent Windows Embedded CE 6.0 R3 sur lequel repose l'interface utilisateur de Windows Phone. Malgré la nouvelle interface utilisateur entièrement remodelée, les développeurs continueront à s'appuyer sur les outils et les technologies habituels de Microsoft pour écrire les applications qui exploitent l'interface, y compris. NET, Silverlight, Microsoft Expression Blend 3, et XNA Game Studio pour le développement de jeux. Windows Phone 7 intègre un nouveau modèle d'application, de nouveaux modèles d'entrée (y compris le multi-touch), des API pour accéder aux fonctionnalités du téléphone et des applications, et de nouveaux services web. Lors d'un point presse téléphonique, Thomas Serval, directeur de la division plate-forme et écosystème de Microsoft France, a précisé que l'éditeur poursuivait sa stratégie 3 écrans / un nuage avec la mise à disposition gratuite de Visual Studio Express 2010 pour aider les développeurs à concevoir des applications pour la plate-forme Windows mobile 7. Extraction Blend aidera également les programmeurs à créer des interfaces utilisateurs. Enfin, un plug-in permettra également d'intégrer du code .Net dans Visual Studio Express. Une machine virtuelle Windows Phone 7 est également à disposition des développeurs pour concevoir et tester plus rapidement leurs logiciels. Reste que ces annonces sur les outils et les technologies Microsoft posent aussi la question de savoir à quel point la plate-forme Windows Phone 7 sera ouverte à des outils et des technologies extérieures. Sébastien Berten, président de Backelite, qui a envoyé son directeur technique suivre les sessions du Mix10 à Las Vegas, rapporte que les développeurs ont fait un bon accueil aux annonces de Microsoft (voir encadré). « Le monde de l'entreprise et même les particuliers cherchent à maximiser leur temps. Et les annonces de Windows Phone 7 vont dans ce sens. » Seul bémol, et de taille pour une nouvelle plate-forme, « Windows Mobile 7 ne sait pas faire fonctionner des applications de manière concurrente » précise Thomas Serval. Pour être plus clair, le multitâche n'est pas à l'ordre du jour alors qu'il est déjà supporté par Android OS et qu'Apple le proposera en juin avec l'arrivée d'iPhone OS 4.0. « Des exceptions seront toutefois possibles » explique Thomas Serval « mais elles ne concerneront que des applications premium qui seront intégrées à nos hubs ». [[page]] 2. Silverlight illumine le chemin de la mobilité Silverlight fait référence à la technologie et aux outils de Microsoft pour construire des applications très performantes, riches et interactives pour le Web. Il est conçu comme un environnement de développement principal pour Windows Phone, et au moins six sessions de la conférence y sont consacrées (d'autres sessions sont consacrées à Silverlight 4 RC, dévoilé en novembre en bêta et qui sera livré en version finale en juin 2010). Les développeurs d'applications mobiles en apprendront davantage sur les nouveaux modèles d'entrée, y compris le multi-touch et le clavier soft, et sur les API qui permettent l'utilisation d'applications comme le numéroteur téléphonique et la gestion des emails. Également au programme : les exigences de Silverlight en matière d'application vidéo, y compris le support pour la diffusion à grande échelle. Thomas Serval, nous a également expliqué que Silverlight allait devenir un premier choix pour développer des applications « rich média » pour Windows Phone. Lors de cette conférence, Microsoft a ainsi divulgué le nouveau modèle d'application et les services web de Windows Phone, qui permettront aux applications Silverlight de fonctionner sur mobile. Les développeurs doivent s'attendre à une plus grande intégration et interopérabilité avec les contenus Silverlight sur les ordinateurs Windows et via de nouveaux services Web qui seront proposés Microsoft et ses partenaires. Des applications en mode Saas pourront par exemple être déployées avec les mobiles Windows précise Nicolas Petit, directeur de la division mobilité de Microsoft France. Un mix sera opéré entre client léger et client riche pour répondre aux besoins applicatifs des marchés verticaux. Une plate-forme à relancer dans les entreprises Hier bien introduite dans les entreprises, la plate-forme Windows Mobile souffre aujourd'hui de la concurrence du smartphone d'Apple qui entre en phase de qualification dans de nombreux appels d'offres pour le renouvellement des parcs de Blackberry. Les mêmes personnes qui ont imposé les smartphones de Rim, il y a 5 ans, poussent aujourd'hui l'iPhone. On assiste ainsi à une profonde évolution avec le passage d'un terminal typé messagerie à un terminal web, beaucoup plus souple et tout autant sécurisé à l'usage. Comment Windows Phone résistera à cette vague alors que l'éditeur repart de zéro puisque les applications Windows Mobile 7 ne seront pas compatibles avec les terminaux 6.5 et que ces derniers ne pourront pas passer à la nouvelle version du système d'exploitation mobile ? [[page]] 3. Les jeux sur mobile et leur implication pour l'entreprise Comme dans le cas de sa nouvelle interface utilisateur, l'environnement de jeu de Windows Phone fait partie de la stratégie de « consumérisation » du système d'exploitation mobile de Microsoft. Cela implique de proposer à l'utilisateur une expérience mobile souple, balayant un large éventail de centres d'intérêts, de passions et de besoins. Plusieurs sessions et ateliers traitent de l'utilisation de XNA Game Studio 4 pour créer des jeux pour Windows Phone 7, et leur intégration à Xbox Live, l'environnement de jeu en ligne de Microsoft. Parmi les changements, le XNA est devenu ce que Microsoft appelle maintenant une plate-forme à « code géré », par référence au code qui s'exécute sous machine virtuelle Common Language Runtime. Selon Microsoft, le « code géré » permet aux développeurs de créer des applications plus rapidement, d'être plus productifs, et de se concentrer davantage sur des objectifs de design plus sophistiqués. Microsoft indique au passage que les jeux existants ne devront pas être entièrement réécrits pour fonctionner sur Windows Phone 7. De la même manière, un jeu d'abord écrit pour Windows Phone pourra être ensuite adapté pour la Xbox 360. Il est possible que ces deux capacités de développement de la plate-forme de jeux - code géré et adaptation des applications existantes - soient intégrées à l'approche globale pour la création d'applications Windows Phone. Les entreprises ne développeront pas des jeux mobiles au même titre que des applications d'entreprise. Mais le matériel et les logiciels nécessaires pour supporter à la fois des applications en local et en réseau (comme les jeux) très interactives, capables de faire du calcul intensif, de la haute définition et riches sur le plan des medias, servira à montrer les possibilités que peut apporter le nouvel OS aux smartphones. [[page]] 4. Un marché applicatif en "révolution " ? En dehors des écrous et des boulons nécessaires à la construction des applications, Microsoft va aussi rééquiper le catalogue en ligne de Windows Phone. L'entreprise affirme que la nouvelle approche de « Marketplace » va «révolutionner » la manière dont les applications Windows Phone 7, jeux compris, sont distribuées et «vendues ». Marketplace, en service depuis cet automne seulement à seulement 4000 applications, a enchainé les mises à jour et les améliorations. Les utilisateurs peuvent ainsi accéder directement au site web pour y acheter et y télécharger des applications de téléphonie mobile. Certains des changements concernent l'amélioration de la navigation des utilisateurs, une meilleure promotion des nouvelles applications et la possibilité de télécharger de grosses applications sur la carte mémoire du téléphone. D'autres concernent la manière dont les développeurs peuvent proposer et mettre en ligne leurs applications, de façon à rationaliser et à réduire certains coûts de développement. Conscient de la faiblesse de son offre applicative, Nicolas Petit botte en touche en expliquant que Microsoft « veut sortir du débat unique sur combien d'applications. Sur Android, 99% des applications sont gratuites et beaucoup viennent simplement compléter une expérience. Pour notre part nous misons sur la qualité des services proposés par nos hubs où plusieurs applications sont disponibles en même temps. Le hub People (réseau social) vient par exemple avec Windows Live et Facebook. » Reste la non-compatibilité des applications déjà existantes (voir encadré) est un frein à l'adoption de Windows Phone 7 même si Microsoft semble décider à mettre les bouchées doubles pour rattraper son retard sur l'App Store (Apple), l'Android Market (Google), l'Ovi Store (Nokia) ou l'App World (Rim). (...)

(11/03/2010 13:02:02)

Brevets abusifs : Jonathan Schwartz, ex-PDG de Sun, se lâche sur son blog

En 2003, après que Jonathan Schwartz eut dévoilé un prototype de Linux pour le poste de travail, Steve Jobs - PDG d'Apple - appela son bureau afin d'indiquer que les effets graphiques de ce bureau "piétinaient la propriété intellectuelle d'Apple" et il menaçait de poursuivre devant les tribunaux s'il envisageait de le commercialiser. La réponse de Jonathan Schwartz fut simple, indique-t-il "Steve, je regardais votre dernière présentation, et Keynote paraît identique à Concurrence, possédez-vous cette propriété intellectuelle ?" Concurrence était un outil de présentation créé par Lighthouse Design, une société à laquelle Jonathan Schwartz avait participé, et que Sun avait acquis en 1996. Steve Jobs, toujours selon Jonathan Schwartz, avait utilisé Concurrence durant des années et alors qu'Apple créait son propre outil de présentation, la source de leur inspiration était évidente. Beaucoup de technologies croisées "Et au final, j'ai vérifié, MacOS est maintenant bâti sur Unix. Je crois que Sun possède quelques brevets sur les systèmes d'exploitation, aussi." Steve n'a rien répondu, indique Jonathan Schwartz. Ce dernier finit par abandonner ce projet de nouveau bureau, mais la menace de procès de Steve Jobs n'y était pour rien. "Les rodomontades et les menaces sont monnaie courante dans les entreprises de technologie" relève Jonathan Schwartz. Il ajoute que l'expérience avec Steve Jobs fut un bon entraînement pour l'entretien qui suivit quelque temps plus tard, avec Bill Gates et Steve Ballmer de Microsoft. Bill Gates avait attaqué bille en tête en déclarant que les brevets des produits de bureautique de Microsoft se retrouvaient dans OpenOffice (le produit de bureautique de Sun, livré en Open Source). A la différence de Steve Jobs, Bill Gates proposa à Sun de payer les licences correspondantes. [[page]] "Mais nous avions prévu le coup. Microsoft n'est pas lui-même étranger à l'imitation de produits qui ont du succès, puis à s'appuyer sur la puissance de son réseau de distribution afin d'éliminer la concurrence. Leur inspiration est souvent évidente" ajoute Jonathan Schwartz. Et de citer Bing, ou la plateforme de développement .Net, à comparer à J2EE. L'argument porta, car Bill Gates n'était pas chaud pour payer des licences sur les brevets J2EE évoqués par Jonathan Schwartz. La réunion tourna court. Jonathan Schwartz reconnaît la valeur des brevets, mais pour lui, utiliser ses brevets dans le domaine du logiciel, est un acte de désespéré, qui mise sur les tribunaux plutôt que sur la loi du marché. SElon lui, poursuivre un concurrent devant la justice rend celui-ci plus pertinent, au lieu de l'inverse. Racheter une société pour en attaquer une autre Il se souvient de l'un des procès les plus graves faits à Sun. Cela venait de Kodak. "Kodak avait acheté un brevet d'un fabricant défunt de PC - Wang - dans le seul but de faire un procès à Sun à propos d'une technologie ésotérique, Java Remote Method Invocation" se souvient-il. Or, Kodak n'avait qu'une faible activité dans le numérique. Sun ne pouvait donc pas répliquer sur des brevets violés par Kodak. Sun aurait pu aussi procéder en achetant une société dont les brevets seraient violés par Kodak, mais cela aurait été prohibitifs. Au bout du compte, l'affaire fut jugée devant un jury de Rochester, New York, un endroit connu pour héberger le siège social de ... Eastman Kodak. Le jury local finalement condamna Sun à payer 100 millions de dollars à Kodak. Et Jonathan Scwartz de conclure "Voilà des choses que je ne pouvais pas dire en tant que PDG de Sun. " (...)

(08/03/2010 16:34:16)

Apple divise par 5 l'accès au programme développeurs pour Mac OS X

Apple vient de baisser sensiblement le coût d'accès à son programme développeurs sur Mac OS X, permettant de bénéficier d'un ensemble de ressources techniques et du support du constructeur. Désormais baptisé Mac Developer Program, par analogie avec l'iPhone Developer Program, ce service est proposé à 99 dollars par an, alors qu'il fallait jusqu'à présent débourser près de 500 dollars pour adhérer au programme Apple Developer Connection (ADC) Select et près de 3 500 dollars pour accéder au niveau ADC Premier. La société de Steve Jobs explique que sa décision a justement été motivée par le succès de l'iPhone Developer Program, déjà tarifé à 99 dollars l'an et avec l'objectif de susciter la création d'applications convenant à la fois à Mac OS X et iPhone OS. Pas de réductions sur les achats de matériel Les développeurs ayant souscrit au programme ADC conservent l'ensemble de leurs ressources jusqu'à l'échéance de leur adhésion. Au-delà, toutefois, ils ne pourront pas le renouveler et devront souscrire à la nouvelle formule, perdant de fait certains avantages, comme les réductions sur l'achat de matériels et un recours plus fréquent au support. A l'inverse, ceux qui n'ont adhéré à ADC qu'à partir du 1er février 2010 peuvent contacter Apple pour un remboursement. Le nouveau programme, auquel on adhère toujours à titre personnel (à partir de 18 ans) ou pour le compte d'une entreprise, donne droit aux pré-versions de Mac OS X, aux documentations techniques et à deux supports d'incidents pour l'année. Il inclut également l'accès aux forums développeurs et à des vidéos techniques commentées par des ingénieurs d'Apple. En complément, des services de support additionnels peuvent être acquis (deux pour 99 dollars et cinq pour 249 dollars). A noter qu'il existe toujours un accès gratuit à l'environnement de développement intégré Xcode 3, ainsi qu'à plusieurs autres outils (Dashcode, Instruments, Interface Builder, iPhone simulator...) pour pouvoir commencer à développer pour les environnements iPhone OS et Mac OS X. (...)

(04/03/2010 16:54:19)

Avec NaturalOne, Software AG livre un IDE basé sur Eclipse

L'éditeur Software AG fait évoluer son univers de développement avec des outils basés sur Eclipse, en espérant attirer au-delà de son cercle de fidèles. Il lorgne en particulier du côté des spécialistes de Java. Son environnement intégré NaturalOne doit faciliter la modernisation les applications existantes conçues avec Natural, un langage que l'éditeur allemand a mis sur le marché il y a 35 ans maintenant. Ces outils s'adressent aussi aux familiers de Cobol. Le nouvel IDE peut être utilisé pour développer des applications qui tourneront sur mainframes ou sur des plateformes Unix, Linux et Windows. NaturalOne, en conjonction avec des bases de données Adabas, DB2 et Oracle, notamment. Il servira aussi à générer des services Web à partir d'objets Natural, pour les exploiter dans des environnements orientés services. Enfin, il permet de construire des interfaces utilisateurs web riches, en utilisant la technologie Ajax. L'éditeur allemand dispose d'une base installée importante sous Natural, principalement en Europe, en particulier dans les services financiers, l'administration et les compagnies aériennes. Les développeurs Natural expérimentés devraient gagner 30% dans la mise à disposition des applications, assure Software AG, en promettant aussi des temps de maintenance divisés par deux. L'IDE comprend un environnement d'exécution local pour le test d'application. Ces nouveaux outils peuvent être téléchargés pour une évaluation gratuite. La version commerciale revient à 3270 euros pour un utilisateur nommé (la maintenance s'élève à 20% du prix de la licence). (...)

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