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Développement
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(12/04/2010 10:09:25)
Un évangéliste d'Adobe apostrophe vertement Apple
En réponse à une modification des conditions d'octroi de licences pour les développeurs créant des applications pour la version 4.0 de l'iPhone, un évangéliste technologique de l'éditeur Adobe Systems a proposé à Apple d'effectuer un acte anatomiquement impossible. "Go screw yourself" (Allez-vous faire f*** par vous-même), écrit Lee Brimelow, un évangéliste pour la plate-forme Adobe, sur son site web personnel, le FlashBlog. Ce commentaire très cru est la dernière salve dans une escalade médiatique et judiciaire entre Apple et Adobe.
Cette semaine, Apple a en effet changé certains éléments de sa plateforme de développement SDK pour iPhone OS de telle sorte que les développeurs ne peuvent pas présenter des programmes issus de compilateurs multi-plateformes. C'est à dire des outils permettant de compiler un programme qui fonctionne soit sur l'iPhone, soit sous Android ou sur toute autre OS, sans avoir à effectuer de changement.
Or, comme prévu, Adobe prévoit d'introduire un tel compilateur multi-plateformes avec la version 5 de ses logiciels Creative Suite pour la création de contenu, qui doit sortir lundi. Les observateurs ont souligné que la décision d'Apple aura une incidence non seulement sur Adobe, mais également sur tous les fabricants de compilateurs multi-plateformes. Mais cette décision intervient après qu'Apple ait refusé l'intégration du Flash Player d'Adobe sur son iPhone et son iPad, et que Steve Jobs ait conseillé aux développeurs Web d'utiliser HTML5 à la place.
Photo : Lee Brimelow, un évangéliste pour la plate-forme Adobe (D.R.)
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Dans un document déposé vendredi dernier auprès de la commission de régulation des opérations de bourse américaine, la SEC (Securities and Exchange Commission), Adobe a identifié le refus d'Apple d'autoriser Flash sur ses appareils comme un facteur de risque pour ses activités qui pourrait orienter les utilisateurs vers "d'autres technologies." La réponse officielle d'Adobe à ces conditions de licence avait été jusqu'ici mesurée. Une porte-parole avait simplement envoyé un communiqué par e-mail: « Nous sommes au courant des nouvelles conditions du SDK d'Apple. Nous continuons de développer notre technologie pour l'OS de l'iPhone, que nous prévoyons de faire débuter avec Flash CS5 ».
Lee Brimelow, cependant, ne cache pas son mépris. La démarche d'Apple « est un mouvement qui n'a pas d'autre défense rationnelle que la volonté de contrôle tyrannique sur les développeurs et plus important encore, d'utiliser les développeurs comme des pions dans leur croisade contre Adobe », écrit-il. Le blog de Lee Brimelow présente une note indiquant que les opinions exprimées sont les siennes et non pas celles d'Adobe. De fait, c'est Lee Brimelow et non Adobe qui est propriétaire de Flashblog.com. Adobe, évidemment, était au moins au courant de ce blog. Une version antérieure du texte de Lee Brimelow a apparemment déclaré que « Ce qui est clair, c'est que Apple a agi afin d'impacter les ventes de CS5 ».
Le blog de Lee Brimelow se referme avec un dernier coup de pied : « Les commentaires sont bloqués car je ne suis pas intéressé par recevoir les spams des robots de Cupertino." Adobe a confirmé que Lee Brimelow travaille bien pour Adobe.
Oracle précisera sa stratégie pour MySQL le 13 avril
Les utilisateurs de MySQL devraient bientôt obtenir des précisions sur la feuille de route programmée par Oracle pour la base de données Open Source. Mardi matin, la conférence O'Reilly MySQL, qui se déroule à Santa Clara du 12 au 15 avril, a prévu une intervention d'Edward Screven (photo), architecte en chef de l'éditeur et responsable des activités Open Source, ces dernières englobant aussi Unbreakable Linux, Open Office, les outils de virtualisation (VirtualBox notamment), ou encore InnoDB et Berkeley DB. « Nous avons hâte de présenter nos projets concernant MySQL et d'apporter à la communauté de développeurs une vision plus détaillée des évolutions auxquelles elle peut s'attendre dès à présent et à plus long terme », a indiqué dans un communiqué diffusé hier ce vétéran d'Oracle. Collaborateur de la société depuis 1986, il rend directement compte à Larry Ellison, le PDG fondateur.
Monty Widenius présente MariaDB dans la foulée
MySQL constitue un axe stratégique pour Oracle, a encore rappelé Edward Screven. L'éditeur a programmé sur les prochaines semaines deux forums à l'attention des utilisateurs de MySQL. Le premier se tiendra en Europe, à Amsterdam, le 6 mai. Le suivant aura lieu le 3 juin au siège même d'Oracle, c'est-à-dire à Redwood Shores (Californie).
Depuis qu'Oracle a annoncé son intention de racheter Sun, qui détenait MySQL, les voix des défenseurs de la base de données Open Source se sont immédiatement élevées. Nombre d'entre eux, aux rangs desquels Michael Widenius (créateur finlandais du SGBD), ont manifesté leur inquiétude de voir la société de Larry Ellison étouffer le développement du produit afin de protéger sa base propriétaire à laquelle MySQL fait de l'ombre. C'est même pour cette raison précise que l'autorisation de racheter Sun a mis tant de temps à être accordée par la Commission Européenne.[[page]]En décembre, Oracle a établi et diffusé une liste d'engagements autour de la base de données Open Source. Parmi ceux-ci figuraient en particulier la promesse de lui conserver sa diffusion sous licence GPL (General Public License) et de ne pas obliger les clients à souscrire le support auprès d'Oracle en cas d'achat d'une licence commerciale de MySQL. L'éditeur de Redwood Shores a aussi garanti qu'il allait doper les dépenses de recherche et développement sur le produit.
Malgré cela, des interrogations demeurent sur la façon dont Oracle va se comporter à long terme et nul doute que les propos d'Edward Screven vont être écoutés avec une certaine attention mardi prochain à Santa Clara.
A noter que le lendemain matin, ce sera au tour de Michael Widenius, de Monty Program Ab, d'intervenir pour présenter l'état d'avancement de sa nouvelle base de données, MariaDB, clone de MySQL. Pour décrire son projet, lors d'un entretien avec LeMondeInformatique.fr l'an dernier, 'Monty' avait indiqué qu'il prévoyait de proposer « la même base, avec plus de fonctions et moins de bugs ».
Le W3C dresse un rapport d'étape sur HTML 5
« La patience est une vertu qui s'acquiert avec de la patience », tel pourrait-être le credo du W3C (World Wide Web), consortium réunissant 329 membres pour construire l'Internet de demain. En effet, Philippe le Hégaret, directeur du domaine interaction auprès de l'organisation, a présenté l'état d'avancement de HTML5. Cette plate-forme sur laquelle les navigateurs Internet (IE, Firefox, Safari ou Opera) vont pouvoir déployer de futures applications et des expériences utilisateurs plus innovantes, a été initiée au début des années 2000 par Ian Hickson, fondateur d'Opera. Après plusieurs années de travail, la plupart des éditeurs ont franchi le pas, comme Microsoft, lors de sa conférence MIX 2010 qui a approuvé l'adoption de la plate-forme au sein de Internet Explorer 9.
Si HTML 5 commence à faire parler de lui, il existe autour de lui un écosystème d'API, de code dédié et complexe. Ainsi, les feuilles de style, au format CSS se déclinent, sur les fonds d'écran, les requêtes médias, le choix des couleurs. Et les débats peuvent vite aller dans le détail, un groupe de travail s'occupe par exemple, uniquement des polices de caractères, avec comme idée d'obtenir une interopérabilité des polices sur l'ensemble des navigateurs. Pour la petite histoire, le format WoFF a été retenu, issu de la fondation Mozilla, face aux préconisations de Microsoft qui poussait les polices True Type. Mais la grande avancée de HTML 5 réside dans la balise « vidéo », qui permet d'intégrer au sein d'une page web, un lecteur vidéo, sans avoir besoin d'installer un plug-in, comme Flash par exemple. En complément de cette avancée, des fonctionnalités supplémentaires pourront être intégrées comme la rotation de la vidéo ou des outils de retouches d'images directement dans le navigateur.
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Un travail cross-media et de longue haleine
Ces travaux dépassent le cadre du simple desktop pour se déplacer vers les smartphones, avec un débat stratégique, « faut-il avoir un modèle de type App Store ou développer des applications web ? » s'interroge Dominique Hazaël-Massieux, spécialiste des initiatives Web Mobile au W3C. Sur le dernier point, le W3C travaille sur la standardisation d'API autour de la géolocalisation, de la messagerie (MMS, SMS), du calendrier, etc.
Finalement tout est bien, dans le meilleur des mondes, mais Philippe le Hégaret modère cet enthousiasme « toutes ces technologies arriveront définitivement dans 5 à 7 ans, car aujourd'hui les navigateurs sont trop vieux pour les supporter. Il existe encore beaucoup de gens qui utilisent IE6, et l'adoption d'IE9 ne se fera pas avant quelques années ». Outre le problème du nécessaire consensus au sein des groupes de travail, « nous avons un gros travail à réaliser sur les outils de tests des différents éléments, pour améliorer, affiner et produire les spécifications » souligne le responsable du W3C. Et les regards sont déjà tournés vers HTML 6, avec des travaux sur la gestion de la 3D, l'intégration du web au sein de la télévision, etc, le consortium a donc encore beaucoup de travail devant lui.
(...)(06/04/2010 15:38:35)L'iPhone OS 4.0 dévoilé cette semaine
Les rumeurs d'un nouvel OS pour l'iPhone ont commencé à se répandre dès le début janvier. Elles étaient accompagnées par celles de la sortie d'un nouvel iPhone dont le lancement avait été lié à l'événement du 27 janvier. Mais à cette date, Apple n'avait fait aucune annonce de sortie d'un nouvel OS pour son téléphone. La dernière mise à jour majeure de l'OS de l'iPhone date de mars 2009 quand Apple avait montré en avant-première la version 3.0, qu'elle a finalement livrée en juin de l'année dernière. Le système comprenait plus de 100 nouvelles fonctionnalités, y compris le couper-coller, le mode paysage pour les applications importantes, le push, le peer-to-peer pour jouer à plusieurs en Bluetooth, la messagerie multimédia (MMS), et la possibilité d'enregistrer des vidéos et des mémos vocaux.
« Les utilisateurs attendent sans doute de la version 4.0 de nouvelles caractéristiques, » a déclaré Jack Gold, analyste principal chez J. Gold Associates. « Mais, la fonctionnalité clé pourrait bien être la capacité à gérer le multitâche, » a t-il dit. « L'iPhone possède déjà certaines fonctions multitâches, mais limitées à des applications comme l'e mail (ou l'iPod ndlr), » a expliqué Jack J. Gold. « Or les utilisateurs veulent « du vrai » multitâche, qui permet de faire tourner plusieurs applications en même temps, » a t-il ajouté. Carl Howe, directeur de recherche chez IDC a confirmé que les utilisateurs attendaient plus de capacités multitâches sur des appareils comme l'iPhone, soulignant que « le fait d'exécuter plusieurs applications en même temps présente l'inconvénient de consommer plus d'énergie. »
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Selon Carl Howe d'IDC, « Apple cherche également à intégrer l'affichage de publicités dans certaines applications. » Cela lui permettrait de contracter directement avec les annonceurs et de capter une part de leurs recettes publicitaires. A cet effet, il rappelle que l'entreprise a récemment acquis Quattro Wireless, une société de service tournée vers la publicité, la prospection et l'analyse. Selon une information parue sur le blog du site IPWatchdog.com, lui même géré par une société de conseil en matière de brevets, Apple chercherait aussi à acquérir le brevet d'une application à intégrer au système d'exploitation pour délivrer de la publicité ciblée.
« Certaines fonctionnalités de l'iPad, comme les capacités de lecture de textes au format électronique, pourraient faire leur apparition dans cette mise à jour, » estime Carl Howe. « Les programmes de l'OS de l'iPhone ont peut-être aussi été remodelés de manière à fonctionner avec la puce A4 d'Apple, processeur sur laquelle tourne l'iPad, » a-t-il déclaré. Selon Jack Gold, « l'autre point important serait l'arrivée de fonctionnalités qui mettent le système de l'iPhone plus en accord avec les besoins de l'entreprise. » Le système d'exploitation de l'iPhone doit être plus sûr et plus facile à gérer, et offrir un accès plus ouverts à d'autres logiciels. Aujourd'hui, pour acheter ou réaliser des mises à jour, les utilisateurs sont liés à l'App Store d'Apple. Un système plus indépendant permettrait aux administrateurs système d'ajouter ou de mettre à jour eux-mêmes leurs logiciels en se connectant directement aux périphériques concernés.
« Apple pourrait surprendre le marché en ajoutant Flash à sa plateforme pour regarder des vidéos sur Internet, » a ajouté Jack Gold. Certains utilisateurs se sont déjà plaints de l'absence de support du Flash sur l'iPad, qualifiant ce défaut d'inconvénient majeur. « Apple repose essentiellement sur le HTML5, le futur standard en matière de code balisé pour le Web, ce qui limite la nécessité de disposer de plateformes vidéo propriétaires comme Flash d'Adobe ou Silverlight de Microsoft. Toutefois, le HTML5 est encore en développement. C'est pourquoi Apple pourrait envisager d'intégrer Flash à l'OS 4.0, » a indiqué Jack Gold. Enfin, « Apple pourrait également arriver avec des améliorations cosmétiques dans l'interface utilisateur, proposer une expérience tactile renforcée et davantage de fonctions multimédias, » ont conclus les deux analystes.
Oracle explique les vertus de la fusion à ses clients
A l'époque du rapprochement entre HP et Compaq, nombreux étaient les clients des deux sociétés, notamment le groupe Decus, qui s'interrogeaient sur l'abandon ou la continuité de certains programmes ou produits, Tandem et Himalaya. Pour éviter ce piège, Oracle a, quelques semaines après l'approbation de la fusion par la Commission européenne, organisé un événement partenaires et clients, dans les locaux de l'activité France. Le directeur général, Pascal Dumontet, a présenté le travail commun, réalisé depuis avril 2009, date de l'annonce de la fusion avec Sun Microsystems. Si le quitus européen existe, les deux entités françaises sont encore indépendantes juridiquement. La fusion ne devrait être effective qu'au mois de juillet prochain. Ces efforts ont symboliquement transformé, jusqu'à la communication institutionnelle d'Oracle, qui change sa ligne directrice « Software. Hardware. Complete ». Elle rappelle la volonté de fournir des solutions de bout en bout, allant du stockage aux applications. Pascal Dumontet a également insisté sur les investissements dans la R&D qui sont prévus d'ici 2011 à hauteur de 4,3 milliards de dollars dont une grande partie affectée à l'intégration des technologies.
Une combinaison de valeurs
En dehors du discours commercial bien rôdé, les différentes interventions des représentants de Sun et d'Oracle ont démontré l'intégration du meilleur des deux mondes. Sue Oliva, vice-président de Sun Microsystems France souligne que « cette fusion est une suite naturelle de notre partenariat qui existait depuis plusieurs années, elle apporte aujourd'hui des réponses communes tant sur le plan commercial avec un portefeuille complet, mais également un support unique ». Alors quelle en est la traduction ? Sur la partie des équipements, Eric Bézille, ingénieur en chef chez Sun montre que les solutions matérielles vont intégrer des fonctionnalités d'optimisation des applications. Pour ce faire, les supports de stockage Flash, de type SSD devraient de plus en plus intégrer les serveurs (des annonces sont prévues le mois prochain) y compris ceux de volumes comme les x86. Cela doit répondre à la demande de plus en plus croissante de rapidité dans les transactions, mais également dans le traitement des requêtes des bases de données. Sur la partie software, pas d'inquiétude à avoir sur l'avenir de Solaris, le système d'exploitation reste « une clé de voûte » des recherches d'Oracle en gardant la spécificité Open Source et en aidant la communauté Open Solaris dans ses travaux. Solaris 10 et les évolutions d'OpenSolaris doivent arriver prochainement. Sur la partie développement, les récentes déclarations lors de l'EclipseCon démontrent l'implication d'Oracle à poursuivre les travaux sur Java et toutes ses composantes à travers le serveur d'applications Glassfish.
A l'issue des différentes présentations, les partenaires et les clients étaient plutôt rassurés, seules quelques inquiétudes sur les retards dans la fourniture de certains produits persistées, ce qui finalement était plutôt bon signe.
(...)(25/03/2010 17:31:02)EclipseCon 2010 : Oracle veut garder un Java attractif
« La plateforme Java devra rester attractive si elle veut conserver sa place à la tête des langages de programmation », a déclaré Jeet Kaul, vice-président de la division logiciels d'Oracle, lors de la Conférence EclipseCon 2010 (Santa Clara, Californie, 22-25 mars). Le ton était donné. « C'est pour cela que des fonctionnalités comme les closures ont été ajoutées dans la version 7 », a ajouté le responsable d'Oracle. En plus du langage Java, la plateforme de développement inclut une machine virtuelle Java agnostique qui s'adapte sans distinction à tout matériel et système d'exploitation.
Les closures - des blocs de code référençables - rendent l'écriture d'applications plus facile pour la programmation multicoeur. « Il faut aussi renforcer le support des génériques et l'adaptation à d'autres formes de langage », a expliqué Jeet Kaul. Le support multi-langue est également une priorité pour le prochain Kit Java Development 7. « Il faut que nous réussissions à intéresser et à passionner la jeune génération au langage Java, comme je l'ai été moi-même, a confié Jeet Kaul. Je voudrais voir venir à la programmation Java des jeunes arborant des piercings ! », a t-il lancé.
Une nouvelle approche autour de JCP
Maintenant qu'Oracle a définitivement acquis Sun, c'est à lui de prendre les initiatives autour de Java. Les représentants de l'éditeur qui animaient la conférence ont répondu à diverses questions, et exprimé leurs intentions - très mal accueillies - à propos du Java Community Process (JCP), qui vise à transformer les spécifications du Java d'origine. Jeet Kaul et Steve Harris, vice-président d'Oracle, ont dessiné un avenir multiforme pour Java et fixé des objectifs à la communauté, annonçant une nouvelle approche avec le JCP. « Nous avons le sentiment que le JCP et d'une manière générale Java, ont besoin d'avancer plus vite, d'être plus souples, plus flexibles », a déclaré Steve Harris. « Dans la mesure où le JCP a été le principal vecteur pour faire de Java un standard et pour le faire avancer, je pense qu'il a besoin de progresser plus rapidement. » La communauté et la structure autour du JCP doivent « être remodelées et motivées pour y parvenir » et Oracle s'est engagé à le faire, a-t-il ajouté.[[page]]Steve Harris a également tracé les perspectives concernant le serveur d'application GlassFish qu'Oracle a acquis lors du rachat de Sun. « GlassFish apporte à Oracle des développeurs, une méthodologie et une approche du développement et doit être en quelque sorte ajouté à son ADN, » a déclaré le vice-président. Oracle a réservé à GlassFish la seconde place de ses serveurs d'applications, derrière BEA WebLogic. Cela n'a pas empêché James Gosling d'Oracle, directeur de la technologie pour les logiciels clients (et ancien collaborateur de Sun), de faire l'éloge de GlassFish et de le promouvoir comme l'un des rouages clés pour les datacenters.
Les responsables d'Oracle se sont également engagés à soutenir trois environnements de développement distincts : JDeveloper, Eclipse et NetBeans (acquis avec le rachat de Sun). «Nous comprenons que le développement est un peu une affaire de religion, » a déclaré Dennis Leung, vice-président du développement logiciel chez Oracle. «Les gens sont impliqués et très passionnés par les environnements qu'ils utilisent, et nous ne sommes pas ici pour les convertir, » a t-il ajouté, faisant remarquer que « depuis un certain nombre d'années, Oracle avait été le participant le plus actif dans la communauté Eclipse, juste après IBM, lui-même à l'initiative de la fondation.
(...)(25/03/2010 16:51:04)EclipseCon 2010 : Red Hat dope sa plateforme SOA et ses outils de développement
Cette semaine s'est tenue en Californie l'édition 2010 de la conférence EclipseCon, organisée par la fondation Eclipse, du 22 au 25 mars, à Santa Clara. L'équipe middleware de Red Hat y a annoncé l'évolution de sa plateforme JBoss Enterprise SOA. La version 5.0 bénéficie notamment de la mise à jour du bus de services d'entreprise (ESB) et d'un nouveau moteur de règles pouvant être géré par JBoss Enterprise BRMS.
L'éditeur a également fait évoluer son ensemble d'outils JBoss Developer Studio destiné au développement rapide d'applications et de services interactifs. La v.3.0 de cette offre est bâtie sur la dernière version d'Eclipse 3.5 et inclut de nouvelles fonctions pour construire des services d'intégration avancés. Ces outils de développement supportent l'ensemble des plateformes JBoss Enterprise (Application, SOA, Portal, Data Services...).
Red Hat a aussi profité d'EclipseCon 2010 pour annoncer la disponibilité générale de JBoss Enterprise Web Platform. Il s'agit du troisième composant de sa stratégie JBoss Open Choice qui vise à offrir un choix de serveurs d'applications Java adaptés aux différents besoins des entreprises. Cette troisième offre a été conçue pour supporter les applications Java légères, alors que les deux autres déjà disponibles sont respectivement destinées aux applications Java EE hautement transactionnelles (JBoss Enterprise Application Platform) ou, au contraire, aux transactions pouvant se contenter d'un serveur Apache Tomcat (JBoss Enterprise Web Server).
Adobe unifie ses outils Flash pour aider les développeurs
« Avec ce lancement, Adobe souhaite des développements d'applications plus visuelles et plus interactives, ainsi qu'une personnalisation des interfaces utilisateurs » explique Dave Gruber, responsable produit pour la plateforme Flash. Les outils proposés doivent aider les développeurs à imaginer, coder, tester et déboguer plus rapidement.
La plupart des évolutions concernent Flash Builder 4, anciennement connu sous le nom de Flex Builder. « Nous avons changé de nom, car la nouvelle solution englobe plus de fonctionnalités que dans le cadre unique de Flex » souligne le responsable produit et d'ajouter que « les personnes utilisaient déjà Flex Builder pour développer en ActionScript en dehors du cadre Flex ». Les outils supportent le développement en Flash et Flex (version 3 et 4). Flash Builder 4 améliore le codage et le test en assurant une plus grande intégration au sein des logiciels de Creative Suite. Les développeurs pourront travailler sur l'architecture « Spark » pour créer de nouveaux habillages et des compositions à destination des entreprises.
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La version 4 assurera également une interaction avec la prochaine évolution de Flash Catalyst. Côté tarif, l'édition standard de Flash Builder coûte 249 dollars et 699 dollars en version premium. Cette dernière comprend des éléments de tests et une licence pour ColdFusion Builder IDE. Ce produit qui coûte 299 dollars est basé sur Eclipse. Il s'adresse au monde de l'entreprise qui ne disposait auparavant que des outils de Dreamweaver pour réaliser des développements sur la plateforme Coldfusion.
En complément de ces annonces, Adobe propose également la plateforme Flash Service Social à destination des développeurs qui souhaitent intégrer des applications Flash au sein de 14 réseaux sociaux, dont Facebook Connect, MySpace ID, Google, LinkedIn et Sign-In avec Twitter. En disposant d'un codage unique et une interface commune aux différents réseaux, il ne sera plus nécessaire de disposer d'API des différents réseaux sociaux.
Après Twitter, Digg abandonne MySQL au profit de Cassandra
L'équipe de développement du site de partage de contenus Digg a arrêté d'utiliser la base de données MySQL. Il emboîte ainsi le pas à Twitter qui vient de prendre une orientation similaire. Dans un billet de blog, John Quinn, le vice-président du développement de Digg explique l'abandon de la base Open Source en faveur d'un environnement 'NoSQL', Cassandra en l'occurrence, en raison des difficultés croissantes à construire une application exigeante en ressources (écriture intensive) sur un volume de données qui grossit rapidement, à l'infini. Digg procède à plusieurs autres changements et refond le code de son application en s'éloignant du modèle Open Source LAMP (Linux, Apache, MySQL, PHP, Python et Perl).
Mais c'est l'abandon de MySQL qui constitue le revirement le plus significatif. « Pour quelqu'un qui, comme moi, a travaillé quasiment exclusivement sur des bases de données relationnelles depuis près de vingt ans, c'est une démarche plutôt audacieuse », concède John Quinn. [[page]]MySQL est passé sous le contrôle d'Oracle, depuis que ce dernier a été autorisé à racheter Sun, ce qui soulève un certain nombre d'inquiétudes. Le créateur de la base Open Source, Michael Widenius, s'en est particulièrement ému, parmi d'autres. Toutefois, cet état de fait n'a pas été mentionné par John Quinn comme un facteur déterminant dans la décision de Digg.
Cassandra, créée par Facebook et versée dans l'Open Source
Le site communautaire a donc jeté son dévolu sur Cassandra, un SGBD distribué, originellement mis au point par Facebook, qui l'a versé dans l'Open Source en 2008, et désormais développé par la communauté Apache. Dès à présent, Digg a redéveloppé la plupart de ses fonctionnalités avec Cassandra, tout en procédant à ses propres améliorations sur la base de données, explique John Quinn. « Digg s'est engagé dans l'utilisation et le développement d'outils Open Source et nous préférons éviter d'investir dans les coûteuses solutions propriétaires capables de supporter de gros volumes.
Cassandra est orientée colonnes et permet de stocker des données relativement structurées. Elle propose un modèle entièrement décentralisé et présente une forte tolérance aux pannes. Les données sont répliquées sur de multiples noeuds et entre les datacenters. Elle est également très flexible, ses capacités de lecture/écriture augmentent linéairement au fur et à mesure de l'ajout de nouveaux serveurs. » Digg se focalise désormais sur la finalisation de sa prochaine version.
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