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(13/08/2010 12:23:57)
Oracle poursuit Google pour l'utilisation de Java sur Android
Oracle a annoncé jeudi avoir porté plainte contre Google, accusant le système d'exploitation mobile Android de violer des brevets et copyrights liés à Java. « En développant Android, Google a volontairement et directement enfreint la propriété intellectuelle de Java détenue par Oracle », indique Karen Tillman, porte-parole de l'éditeur de bases de données.
Lorsque Google a développé Android, il a inclus une technologie compatible avec Java, appelée Dalvik. Or, cette dernière a été créée comme une version « clean room » de Java, c'est-à-dire que la firme de Mountain View l'a programmée en partant de rien et sans utiliser de technologie Sun, affirme Ken Dulaney, analyste chez Gartner. « Vous ne pouvez pas juste prendre une application Java issue d'un environnement Sun, dans lequel elle est licenciée, et la faire tourner sous Android. Il faut d'abord la compiler avec Dalvik ». Pour Oracle, Dalvik est un concurrent de Java et viole de nombreux brevets. Il est probable que la motivation d'une telle plainte provienne du succès de l'OS mobile sur le marché du smartphone. « Ils possèdent Sun et maintenant ils veulent récupérer les royalties sur le langage », déclare Ken Dulaney. Google aurait d'ailleurs embauché certains des ingénieurs Java de chez Sun, d'où la motivation d'Oracle à bloquer ces infractions et évidemment à toucher des dommages et intérêts.
Une plainte un peu faible
Ken Dulaney estime que l'affaire sera difficile à prouver pour la société de Larry Ellison, et que la bataille juridique pourrait tendre à s'éterniser. Surtout si l'on se réfère au récent jugement SPSS contre WPS qui risquerait de faire jurisprudence dans le domaine : « le copyright des programmes informatiques ne protège pas les langages de la copie ».
Illustration : Ken Dulaney, analyste chez Gartner (crédit Photo : D.R.)
VMforce vise au-delà de Salesforce
Annoncé en avril, le projet VMforce, qui associe VMware et Salesforce.com, se voulait être le « premier cloud d'entreprise pour les développeurs Java ». Même si la technologie ne sera dévoilée que cet automne, via une preview dédiée aux développeurs, Rod Johnson, responsable de la division SpringSource, rachetée par VMware l'an dernier, a laissé filtrer quelques informations sur les usages potentiels durant une interview.
« Les killers applications sur cette plateforme seront celles qui utiliseront des données Salesforce. Elles amélioreront la solution tout en interagissant avec sur les mêmes serveurs sur lesquelles elles ont été développées, et cela donnera des performances impressionnantes » affirme-t-il. « Mais VMforce sera aussi capable de faire tourner des applications Java d'entreprise. Vous pourrez programmer n'importe quelle application sur la plateforme et bénéficier de l'expérience de Salesforce ». En somme, les développeurs pourront à terme créer leurs programmes avec SpringSource et les déposer sur le cloud VMforce, qui intègrera nativement les plateformes mobiles et les outils de collaboration.
Des nuages et des langages
Il ajoute d'ailleurs qu'il a fallu, lors de la conception de ce cloud basé sur la technologie de virtualisation vSphere, mettre en place une interface suffisamment familière pour les développeurs Java et de rendre leurs logiciels compatibles avec le modèle de données Salesforce. Tandis que les clouds du type IaaS (infrastructure-as-a-service) tels que l'EC2 d'Amazon obligent les clients à administrer leurs propres serveurs virtuels, la solution PaaS (platform-as-a-service) comme VMforce rendent ces tâches inutiles. Tout ce qu'il reste à faire aux utilisateurs, c'est coder.
Malgré cela, chaque modèle de cloud a ses avantages. En IaaS, même s'il faut gérer plus de paramètres, tous les modèles de programmation sont soutenus. Avec du PaaS, les applications sont certes plus rapides à mettre en place, mais disposent d'une moindre portabilité, nécessitant d'être conçues selon le langage supporté par le fournisseur. « Notre but a toujours été d'optimiser la portabilité avec Spring, et nous essayons de faire en sorte que les applications Java puissent fonctionner sur différents clouds, hyperviseurs ou même sur les serveurs n'ayant pas été virtualisés », précise Rod Johnson.
Google App Engine : entre concurrence et partenariat
A l'heure actuelle, les principaux acteurs du cloud de type PaaS sont Windows Azure, Google App Engine et Salesforce. Le fondateur de Spring considère à ce propos que Google App Engine est entouré de trop de restrictions concernant ce qu'il est possible de faire avec les applications Java, ce que VMforce devrait selon lui grandement étendre pour coïncider avec les besoins des entreprises. Malgré ces critiques, VMware et Google se sont associés pour que les applications Java créées avec Spring tournent sur le cloud de Google, qui supporte à la fois Java et Python.
Il conclut enfin sur la relative indépendance de SpringSource par rapport à VMware malgré le rachat. « Nous contrôlons en grande partie notre propre destinée, et je suis moi-même très impliqué dans la stratégie globale de VMware ».
A l'occasion de l'OSCON, le créateur de Drupal a annoncé la version 7 du CMS
Quand sortira Drupal 7 ?
Dries Buytaert : On ne sait pas encore, mais il ne nous reste plus que 44 bugs critiques à corriger. J'espère que la bêta sortira début août. Quant à la version finale, je pense qu'elle devrait arriver pour septembre ou octobre.
En avril, vous aviez annoncé que cette version serait plus lente que Drupal 6. Pourquoi ?
DB : Nous y avons ajouté beaucoup de fonctionnalités. Vous avez le coeur de Drupal, qui est la plateforme de base, et vous avez des modules complémentaires qui sont eux développés par des membres de la communauté. Nous avons introduits 70 de ces modules dans le coeur du programme, qui s'est donc quelque peu alourdi. Cela a eu pour conséquence de rendre effectivement Drupal un peu plus lent. Le but était de simplifier son utilisation.
Que font ces modules ?
DB : Un des plus populaires s'appelle CCK, pour Content Construction Kit. Il autorise les utilisateurs à personnaliser les types de contenus via leur navigateur. Par exemple, si vous voulez faire un forum, vous pouvez créer une typologie correspondante. Autre élément important, plus Drupal se développe, plus il a de sites importants qui l'adoptent. Nous avons du coup été en mesure de faire quelques changements au niveau de l'architecture pour améliorer l'évolutivité. Par contre, en échange de cette capacité à pouvoir mettre Drupal à l'échelle de grands sites Internet déployés sur différentes machines, la performance sur un serveur unique s'est vue quelque peu amoindrie. Nous nous sommes dits que cet équilibrage en valait malgré tout la peine.
Drupal 7 devrait recoder les API et intégrer une interface repensée pour les utilisateurs non-avancés.
Lire la suite de l'entretien
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L'avenir de Java, entre conflits et alliances avec Oracle
La destinée de Java passera par Oracle, qui a acquis Sun Microsystems en janvier dernier. Mais est-ce vraiment le cas en pratique ? Outre son invention, Sun a aussi piloté le développement d'éléments périphériques, tel que le serveur d'application GlassFish, référence Open Source d'implémentation de Java en entreprise. L'éditeur détient un pouvoir décisionnel notable au sein de la Java Community Process (JCP), structure officielle pour modifier le langage.
Un écosystème complexe
Il y a d'autres intervenants dans les orientations de Java. Au-delà des prises de décision de Sun, d'autres acteurs ont en effet apporté des compléements sur Java. Apache Software Foundation, Eclipse Foundation, Jboss et SpringSource (propriété de VMware) ont contribué à l'écosystème sans attendre l'aval de Sun. Par exemple, le framework Spring pour le développement sous Java a servi d'alternative aux technologies approuvées par la JCP. Apache a lui aussi construit des implémentations en propre par rapport à la technologie Java officielle.
Si Oracle est l'acteur le plus puissant sur cette scène, il n'est cependant pas le seul décisionnaire quant à l'avenir de la plateforme et du langage associé. Il n'est même peut-être pas le réel moteur de ses innovations. « Il est clair que la plupart des évolutions dont nous sommes les témoins dans l'univers Java aujourd'hui ne provient pas d'Oracle » lance Rod Johnson, créateur du framework Spring. Il cite sa propre société, ainsi que Google Web Toolkit et les outils Eclipse comme principaux exemples. Tout à son honneur, cependant, Sun continue de rendre ceci possible via la mise à disposition de Java. Son créateur, James Gosling, a encouragé une telle ouverture avant même que Sun le fasse passer en Open Source en 2006.
SpringSource et Eclipse, des frondeurs à stratégie différentes
Sorti en 2004, et téléchargé à peu près trois millions de fois, le framework Spring a été développé, selon Rod Johnson, afin de fournir une alternative plus simple aux technologies officielles Java, comme J2EE et Enterprise JavaBeans, trop compliquées à implémenter. « Je pense sincèrement que nous sommes arrivés au point où le framework Spring est le choix logique pour le développement Java pour les entreprises aujourd'hui » ajoute-t-il.
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Eclipse, avec son IDE (Integrated Development Environment) et autres technologies Open Source, a lui aussi été un des acteurs majeurs pour les développeurs. « Eclipse a été fondé dans le but de fournir un environnement au sein duquel les innovations concernant Java pouvaient s'épanouir » raconte le Directeur Général de l'entreprise, Mike Milinkovich (ancien d'Oracle). Mais il affirme que celle-ci ne souhaite pas entrer en conflit avec Oracle, qui participe à l'activité de la société. L'éditeur de base de données supervise en effet certains projets et paie 250 000 $ par an à la fondation, étant même représenté au conseil d'administration d'Eclipse. Avant Oracle, Sun se refusait à participer à la fondation Eclipse, et se présentait plutôt comme son concurrent via notamment l'IDE NetBeans.
Apache et Jboss : moins de conflits qu'avec Sun
Pour Apache, son serveur web Java, Tomcat, a été le premier à implémenter les spécifications Java précise Geir Magnusson, vice président de la JCP pour Apache. D'autres outils de built comme Maven et Ant ont été créés sans la participation de Sun. Dernièrement, une technique de mapping objet-relationnel pour Java appelée Cayenne version 3.0 a été lancée. Pour autant, Apache et Sun ont été en conflit, qui perdure avec Oracle, au sujet de la mise à disposition d'un kit de compatibilité pour l'implémentation de Java dans Apache Harmony. « Sun semblait protéger désespérément Java Micro Edition, sauf que la licence proposée aurait limité les usages d'Harmony » affirme Geir Magnusson.
Quant à Jboss, il a aussi été un des pionniers dans la mise en place de serveurs Java Open Source. « C'était clairement en dehors du procédé J2EE tel qu'il était conçu à l'époque » se souvient Mark Little, directeur du développement du middleware chez Red Hat, propriétaire de Jboss depuis 2007. Sun avait tenu à l'écart Jboss des procédés Java, mais l'entreprise fait désormais partie du JCP, conduisant la mise en place de spécifications comme CDI (Context Dependency and Injection framework).
Dans l'attente d'une réponse positive d'Oracle
Malgré ces acteurs relativement indépendants et rivaux, Java a besoin d'Oracle pour survivre, selon Mike Milinkovich. Oracle contrôle en effet le JCP, et dirige à la fois GlassFish et OpenJDK qui est la référence Open Source de l'implémentation de Java. « Si Oracle peine à orienter Java dans la bonne direction, il y aura fatalement des répercussions négatives pour tous les acteurs de l'écosystème » constate le directeur d'Eclipse. Mais il reproche à la firme de Redwood d'être « bien trop silencieux depuis l'acquisition. Nous attendons un peu de leadership de leur part ». L'éditeur a souhaité que le JCP soit un processus de décision un peu plus ouvert, et pourrait devenir un gérant plus efficace de Sun s'il continue sur cette lancée, selon Mark Little. Il ajoute que l'ancien propriétaire était un bon administrateur de Java jusqu'à ce qu'il se mette à vouloir concurrencer IBM, notamment. « A partir du moment où ils ont commencé à vouloir entrer dans une logique de compétition, il en a résulté un conflit d'intérêt insoluble, et par extension, un ralentissement des activités du JCP à cause de raisons commerciales plutôt que techniques. Si Oracle agit de façon similaire, ils désintègreront probablement la communauté ».
Un sondage des utilisateurs de logiciels Open Source a révélé qu'Oracle était considéré comme un meilleur intendant de Java et de MySQL par rapport à Sun. Jaspersoft, société fournissant un logiciel de BI Open Source, a interrogé 500 de ses clients concernant ce qu'ils entrevoyaient pour le futur de Java et de la base de données. Le résultat est que la plupart des grandes entreprises sondées planifiaient une utilisation plus intensive de Java, et qu'elles s'attendaient à voir une amélioration de MySQL sous la direction d'Oracle. 80% d'entre elles pensent que Java va lui aussi s'améliorer ou au moins rester identique. A suivre donc.
Crédit Photo : D.R.
Le conseil d'OpenSolaris envoie un ultimatum à Oracle
Selon les minutes de la réunion, qui s'est tenue lundi dernier, le conseil exécutif devrait avoir « le pouvoir de parler de l'avenir d'OpenSolaris et de son interaction avec la communauté OpenSolaris. Sinon, l'OGB prendra des mesures lors de la réunion du 23 août et déclenchera une des clauses de la charte de l'OGB qui suspendra le contrôle d'Oracle sur la communauté. »
OpenSolaris est une distribution Open Source du système d'exploitation Solaris sur base Unix acquis pas Oracle lors du rachat de Sun Microsystems. Depuis les membres de la communauté ont poursuivi leur travail sur le code d'OpenSolaris, mais Oracle conserve le contrôle sur ce qui est finalement intégré à la distribution officielle. Entre autres questions, les membres de ce conseil ont été contrariés par l'absence de communication d'Oracle sur le calendrier des futures versions de l'OS.
Certains utilisateurs ont même suggéré qu'il pourrait être judicieux de créer une scission du code source pour poursuivre l'aventure sans Oracle (voir par exemple distribution Belenix ou Nexenta ). Mais d'autres défenseurs d'OpenSolaris estiment que le démantèlement du conseil d'administration reste la meilleure solution. «Franchement, à mon humble avis, l'OGB brasse de l'air », écrit Ben Rockwood dans un blog. « Le corps est froid depuis longtemps, mais seulement parce qu'il a choisi de l'être. ... Il n'a jamais décidé de quoi que ce soit, et ce n'est pas maintenant qu'il va commencer. Mais le fait qu'il s'agit d'un chiffon humide ne veut pas dire que nous devrions tout simplement jeter l'éponge », a-t-il ajouté. « Un siège inconfortable est toujours mieux qu'aucune place à table. »
iOS 4.1 bêta 1 : ajouts et déceptions
Les développeurs d'applications pour iPhone peuvent d'ores et déjà mettre la main sur la bêta 1 de la première mise à jour du pourtant récent iOS 4, et sur le SDK 4.1 associé. Ces évolutions concernent les iPhone 4, 3GS, 3G et iPod Touch. Comme à l'accoutumée, les développeurs devront disposer d'un acompte iPhone Developer et d'un Mac Intel disposant de Mac OS X 10.6.4.
Quelques ajouts notables
Au niveau des apports d'iOS 4.1, on peut souligner le retour du Game Center, grand absent lors de la sortie finale de l'OS alors qu'il avait été présenté en même temps en avril, avec cette fois-ci un design complètement remanié. Game Center est un réseau social de jeux, comportant un système de classements, de gestion de contacts et un mode « matchmaking » capable de gérer des parties multijoueurs. Les développeurs ont aussi remarqué le repositionnement des boutons des commandes de l'appareil photo lorsque l'on incline l'iPhone en mode paysage. De même, les numéros favoris peuvent être ajoutés dans les applications Voice et Facetime.
L'antenne continuera de faire débat
Le point un peu plus polémique concerne les problèmes de réception expérimentés par les utilisateurs du smartphone. Apple avait communiqué sur le sujet, affirmant qu'il s'agissait d'une erreur dans la formule de calcul du niveau de réception, ayant eu pour conséquence un affichage faussé des barres en question. Excuse jugée quelque peu bancale pour les possesseurs d'iPhone 4, qui ont clairement constaté qu'il s'agissait plutôt d'un souci matériel au niveau de l'antenne présentant un interstice en bas à gauche. Le site MacRumors aurait remarqué dans un premier temps une hausse des barres de signal suite à l'installation de la bêta 1 de l'iOS 4.1, avant de finalement se faire l'écho de rapports faisant état de la persistance des problèmes de réception. Pourtant, le firmware du modem est passé de la version 01.59.00 à la 02.07.01, d'où l'espoir initial, finalement déçu. Par ailleurs, pour certains bugs, comme le capteur de proximité, il faudra peut-être attendre la version finale de l'iOS 4.1.
Il est intéressant de noter le court délai entre la sortie de l'iOS 4, et celle de la bêta un de sa mise à jour. Si l'on compare ces dates avec celles de l'iOS 3.0, sorti le 17 juin 2009, et sa version 3.1, mise à disposition le 9 septembre 2009, il est alors flagrant de voir la hâte d'Apple à mettre à jour son iOS 4. Effet d'annonce ou réelle tentative pour corriger le tir et sortir de la tourmente ? Une conférence d'Apple prévue vendredi 16 juillet en Californie
et ayant pour objet l'iPhone 4 pourra peut-être répondre à ces interrogations.
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