Flux RSS
Développement
1816 documents trouvés, affichage des résultats 351 à 360.
< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(15/07/2010 11:12:53)
WPC 2010 : Windows Intune bêta 2 dispo pour 10 000 testeurs
C'est au cours de la Worldwide Partner Conference (WPC) que Microsoft a lancé la bêta 2 de Windows Intune à destination de ses clients et partenaires. La première bêta, sortie en avril, était limitée à un panel de 1000 clients originaires des États-Unis, du Canada, de Mexico et de Porto Rico, limite atteinte en à peine 24h. Avec cette bêta 2, Microsoft élargit son panel de testeurs à 10 000 clients, ajoutant la France, l'Allemagne, l'Irlande, l'Espagne, le Royaume Uni et l'Italie à la liste des pays éligibles.
Une solution pour PME-PMI
Windows Intune est une console de gestion accessible par navigateur et par l'intermédiaire de laquelle les administrateurs réseau peuvent pousser, sur tous les PC, le déploiement de mises à jour et de services pack Microsoft. Ils peuvent aussi visualiser les inventaires logiciels et matériels du parc, réparer à distance certaines défaillances et de contrôler l'état de la protection, tout en fixant les règles de sécurité, le tout à distance. Pouvant gérer entre 25 et 500 PC, fixes ou nomades, cette solution est principalement à destination des PME-PMI, qui n'ont en général pas les ressources nécessaires pour l'administration et la configuration de serveurs sur site.
Une tarification intéressante
La firme de Redmond a profité de ce lancement pour annoncer le prix : 11 $ par poste et par mois, dans un pack incluant, en plus de Intune, un anti-malware et une mise à niveau Windows 7 Entreprise. Notons qu'il y aura des remises pour l'achat de 250 licences ou plus. Par ailleurs, pour acquérir Windows Intune, il faudra passer par les partenaires Microsoft ou par le site d'Online Services, à l'instar des autres services cloud proposés par l'entreprise.
[[page]]
Les clients du programme de maintenance Software Assurance disposeront d'une réduction égale au montant de ce service. De plus, pour 1 $ supplémentaire par mois et par poste, les clients pourront passer à une solution hybride en obtenant la suite Microsoft Desktop Optimization Pack (MDOP) qui intègre des outils non disponibles en mode cloud, comme le diagnostic et la récupération d'un PC ne voulant plus se booter.
Gérer plusieurs comptes en une seule page
La suggestion la plus populaire durant la bêta 1, selon Alex Heaton, chef de produit pour Windows Intune, consistait à pouvoir passer d'un compte à l'autre et d'en visualiser plusieurs, le tout sur la même page. Pour répondre à cette demande, l'entreprise a ajouté la fonctionnalité Multi-Account Console, page unique à travers laquelle les partenaires Microsoft peuvent gérer plusieurs comptes clients, et les administrateurs réseaux s'occuper des différents départements de leur entreprise. A partir de cet écran, ils pourront surveiller et agir sur le statut des PC via les alertes et les mises à jour de l'anti-malware. La plateforme inclut aussi un filtre capable de trier les stations selon ce niveau de fiabilité pour appliquer des règles d'urgence en haut de la liste.
Windows Intune sera officiellement disponible en version finale début 2011 pour les pays éligibles. Ces derniers seront étendus à l'Asie quelques mois plus tard.
WPC 2010 : Microsoft promet des tablettes et s'active sur Windows Mobile 7
Steve Ballmer est monté au créneau lors de la conférence WPC, qui se tient à Washington DC cette semaine, pour donner ses orientations dans le secteur de la mobilité. Il y a quelques semaines Le dirigeant a repris la main sur la division entertainment et device. Dans sa présentation, le dirigeant a demandé aux partenaires de faire confiance à Microsoft pour développer des tablettes. Le responsable n'a fait aucune allusion à l'iPad, aux ardoises sous Android annoncées ou à HP qui a abandonné Microsoft au profit de l'OS de Palm, acquis récemment, mais il a entendu les requêtes des partenaires quant à une référence design de tablette tactile. Microsoft assure travailler sur différents facteurs de formes de tablette et collabore avec Dell, Samsung, Toshiba et d'autres fabricants pour proposer une vaste gamme de terminaux. Ces derniers devront aussi bien s'adresser au grand public, mais comprendre également des outils de gestion pour le monde de l'entreprise.
Mea culpa sur la téléphonie mobile
Autre sujet, la téléphonie mobile, après l'échec du Kin et l'attente d'un véritable OS mobile. Steve Ballmer s'est livré à un acte de contrition, relativement rare pour le souligner « nous avons loupé un cycle complet avec le système d'exploitation Windows Mobile ». Il a indiqué que ses équipes allaient travailler très dur pour proposer un OS mobile performant et revenir sur ce marché. Le dirigeant est par contre resté évasif sur la date de sortie exacte de Windows Phone 7, même il doit intervenir avant la fin de l'année 2010.
Des outils de développement dévoilés
Parallèlement aux annonces faites lors de la WPC 2010, la firme de Redmond a dévoilé des outils de développements en version beta pour Windows Phone 7. Ces outils doivent permettre aux développeurs de créer des applications comme des jeux par exemple sur les smartphones.
Crédit Photo: iiview
[[page]]
Une première version de démonstration avait été publiée au mois de mars dernier soulevant l'approbation de la communauté des développeurs, comme le souligne Brandon Watson, bloggeur de Microsoft.
Dans une note accompagnant ces différents outils, Microsoft a présenté une famille d'API qui fait dire au bloggeur que l'API Windows Phone 7 est en voie d'achèvement. Il souligne la mise à jour de la notification push, l'accéléromètre et l'App Bar API. « cette version beta est un jalon important pour que les développeurs puissent créer leurs applications dans une architecture quasi-définitive, même si des ajustements seront réalisés plus tard ».
Le monde professionnel n'est pas oublié, comme l'indique un autre bloggeur de Microsoft, Paul Bryan, avec l'intégration de SharePoint Workspace Client au sein du futur OS mobile. Ce marché est estimé à 5,7 milliards de dollars aujourd'hui et 6,7 milliards dans les 12 prochains mois. A travers ce client, les collaborateurs disposeront des solutions Office sur leur smartphone (OneNote, PowerPoint, Excel and Word). Ces outils permettront d'intégrer des Photos sous Silverlight, pour créer des widgets professionnels « tableau de bord, chiffre des ventes, action marketing » souligne le bloggeur.
App Inventor aide à la création de sa propre appli Android
Baptisé App Inventor, l'outil en ligne d'applications de Google est accessible à tous. Nul besoin d'être développeur ou de posséder des connaissances en programmation, affirme le géant du Web sur un site dédié. En effet, les lignes de codes nécessaires au développement d'une application et la compilation sont réalisées par le logiciel lui-même. Seules conditions pour utiliser ce logicile (proposé pour l'heure en version bêta), posséder un terminal sous Android ainsi qu'un compte de messagerie Gmail.
Une interface utilisateur simplifié
Concrètement, l'utilisateur qui souhaite créer son application via l'App Inventor doit agencer des blocs graphiques et remplir certains champs d'informations. L'outil permet de concevoir des logiciels tout en prenant en compte certaines fonctions d'un smartphone, comme la localisation par GPS, le réseau Twitter, ou l'accéléromètre qui capte les mouvements de l'appareil.
En lançant un outil simplifié de création d'applications, Google entend par-là attirer un grand nombre d'utilisateurs qui n'ont pas forcément de compétences spécifiques dans la programmation. A terme, la communauté des développeurs Android pourrait croître rapidement, de même que le nombre d'applications proposées sur l'Android Market. Ce dernier compte environ 75.000 applications, mais reste à la traîne face à l'App Store d'Apple qui culmine déjà à plus de 200.000 applications pour l'iPhone, l'iPad et l'iPod Touch.
Flash va entrer dans la 3ème dimension
C'est dans le cadre d'une séance intitulée « Flash Player 3D Future » que s'effectuera la démonstration, dans le cadre de la conférence de développeurs Adobe Max, des capacités 3D de la prochaine version lecteur Flash. Cette conférence se tiendra à Los Angeles du 23 au 27 octobre. Si l'on en croit le programme, cette séance « plongera au coeur de l'API 3D qui sera intégré à une prochaine version de Flash ». La mouture actuelle est disponible en tant que plug-in pour navigateurs, donnant aux utilisateurs un accès à certains contenus multimédias. « Si vous êtes du genre à faire du développement 3D pour les jeux, les réalités virtuelles ou bien juste l'interactivité web, vous ne pourrez pas manquer cette séance », affirme Thibault Imbert, chef de produit Flash chez Adobe, sur son blog. Pourtant, aucun officiel de l'entreprise n'a pu être joint, vendredi, au sujet d'une éventuelle date de sortie.
Une innovation à tempérer
Adobe offre déjà des outils pour faire de l'animation 3D dans Flash, mais la plateforme à venir pourrait apporter des expériences 3D bien plus riches. Cette version pourrait potentiellement être une mise à jour majeure du programme, tant les jeux et les vidéos sont de plus en plus produits en 3D. À la conférence Computex du mois dernier, des cartes graphiques Nvidia ont pourtant déjà fait la démonstration de la lecture en ligne d'une vidéo 3D via un lecteur se basant sur Microsoft Silverlight. Pendant ce temps, Adobe et Apple n'ont toujours pas résolu leur conflit, Steve Jobs affirmant clairement son mépris pour le lecteur Flash, trop gourmand, buggé et lent, auquel il préfère l'utilisation de HTML5. Des bidouilleurs ont pourtant réussi à lire du Flash sur des iPhone et iPad jailbreakés. (...)
Réorganisation fonctionnelle à la CNAF
Ancien DSI de la Caisse Nationale des Allocations Familiales (CNAF), Gérard Russeil, aujourd'hui chez Chorégie (un GIE de mutuelles), a eu pour délicate mission de piloter la transformation de la vieille maison en charge du calcul des droits et du versement des prestations sociales à destination des 11 millions d'allocataires et des 33 millions de bénéficiaires (1 allocataire = 1 famille et 1 dossier). En 2009, 67 milliards d'euros ont ainsi été versés par les services de la CNAF.
Parmi les derniers chantiers, la mise en oeuvre du projet phare du Martin Hirsch, l'ancien Haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, le RSA. « On connaissait le projet et on avait une date butoir pour calculer et verser les allocations. Il s'agissait d'un gros changement par rapport au RMI. La prestation touche un public plus large avec notamment le versement d'une allocation complémentaire à une activité salariée qui varie en fonction des ressources », précise l'ancien DSI. Le dispositif est assez complexe et concerne des personnes dans des situations sensibles. Le moindre retard aurait en effet entrainé des débuts de mois difficiles dans certains foyers. « Nous avons effectué le travail en moins de six mois pour tenir les délais avec les Conseils Généraux. » La CNAF est l'opérateur de paiements des droits aux bénéficiaires, le dialogue est donc permanent avec Pôle Emploi et les Conseils Généraux. « Nous devons nous mettre à la disposition de nos partenaires pour assurer les traitements et les paiements des prestations ». Dernière demande émanant du gouvernement, la suppression des allocations familiales en cas de manquement aux responsabilités familiales. « Il a fallu répondre rapidement à cette demande. Nous étions un peu time to market », précise Gérard Russeil.
[[page]]
Pour répondre à ses nombreuses missions, l'ancien DSI peut compter sur 900 salariés en interne et 150 consultants. « Dans l'obligation de travailler avec d'anciennes technologies comme le Cobol, nous confions progressivement à des prestataires externes pour développer en interne de nouvelles compétences ». 150 personnes travaillent par exemple sur le moteur public. Les départs en retraite sont encore replacés et les effectifs repositionnaient sur les secteurs d'avenir. « La règle de la DSI était de conserver les effectifs pour préserver le fonctionnement du système d'informations. La dispersion territoriale, très forte, correspond aux développements rapides des CAF après la Seconde Guerre Mondiale ». Des outils Java ont ainsi été développés pour faciliter la maintenance et unifier les 36 000 postes de travail dans les différentes antennes régionales. Une fois déballés, ces derniers sont immédiatement opérationnels. 23 000 postes qui combinent téléphonie et accès aux applications en ligne sont utilisés par des techniciens sur le portail Nims (Navigateur Intranet Multi Services). Le CRM repose également sur un développement interne pour assurer un workflow numérique. Sans papier, les CAF locales bénéficient de moins de contraintes pour le traitement des dossiers. « Les déclarations de ressources en ligne ont atteint 40% en moyenne en 2008 et même 50% dans certaines CAF. Mais personne ne doit être exclue par la fracture numérique, les autres ressources d'accès doivent rester disponibles », explique encore Gérard Russeil.
Repenser la dispersion géographique de la Cnad
Un des grands chantiers 2009/2010 portait sur une réorganisation des huit centres régionaux de production de la CNAF qui reposent encore sur des mainframes. Cinq sont fournis par Bull et les trois autres par IBM. Tous les métiers de la DSI sont basés sur ces huit entités qui travaillaient en parallèle avec les mêmes applications. Le grand projet de Gérard Russeil consistait donc à spécialiser ces centres avec pour chacun une mission et une certification bien particulière. « Avec l'aide de nos partenaires, nous avons réalisé une concentration technique sur les huit centres. A Bordeaux le traitement et le calcul des droits qui fonctionnent avec notre moteur Cristal, à Dijon la paie, à Rennes l'analyse décisionnelle, au Mans la GED, à Valenciennes l'acquisition automatique de documents, à Paris le plan de reprise et l'intégration des recettes et des systèmes au niveau national, à Lyon, le développement et à Nice l'hébergement du site Caf.fr qui support 1,2 million de connexions par jour. » Pas encore de cloud, mais Gérard Russeil nous avouait réfléchir à un cloud interne commun aux huit centres de production. Cette réorganisation a toutefois permis de gagner en performances à Bordeaux, notamment grâce au passage à la base de données PostGreSQL et à de nouvelles machines Bull (voir encadré).
Pour son grand chantier mainframe, la DSI de la Cnaf a demandé aux équipes de revoir et de documenter leurs méthodes de travail pour répondre à la norme ISO 20 000 en vue d'une certification en 2012. « Il s'agit de partager la même méthode de travail dans tous les centres entre clients et fournisseurs et de passer de 8 organisations à une seule globale. ». Certains centres développent même de nouvelles compétences comme l'audit green IT à Bordeaux avec le concours d'APC. L'unité de Grenoble, qui dispose de systèmes Bull, surveille en temps réel le centre de Bordeaux. Si la collaboration avec Bull n'est pas remise en question, la Cnaf se dirige progressivement vers des solutions Open Source et non-propriétaires. « Notre patrimoine logiciel est trop important pour retomber dans des systèmes fermés ».
(...)(06/07/2010 17:51:39)Microsoft lie sa base de données gratuite SQL à ASP. Net
« Microsoft ouvre ses applications web sous ASP.Net à sa base de données gratuite SQL CE version 4 (SQL Server Compact Edition), offrant ainsi une option de développement allégée pour ASP.Net, » a déclaré Scott Guthrie, vice-président de la division développeurs de Microsoft, dans un post publié cette semaine sur son blog. « ASP.Net est un framework web. SQL CE est un moteur de base de données intégré permettant de stocker facilement des informations, » a ajouté le responsable de Microsoft. « Très prochainement, nous allons livrer la première version bêta publique de SQL CE version 4. Celle-ci a été conçue et testée pour fonctionner au sein des applications web ASP.Net, » a t-il déclaré. « Les applications que vous créez peuvent redistribuer SQL CE. Il suffira de copier votre application web sur n'importe quel serveur pour que cela fonctionne,», a t-il ajouté. « SQL CE 4 est une option pour créer une base de données légère, facile à mettre en oeuvre, et utilisable avec des applications ASP.Net. Elle permet de démarrer rapidement des projets sans avoir à installer une base de données complète dans son espace de développement local, » explique encore Scott Guthrie. « SQL CE travaille avec des données API en .NET écrites pour le web et utilise une syntaxe de requête équivalente à celle de SQL Server. Par exemple, avec SQL CE, les développeurs peuvent utiliser des API de données comme ADO.Net, et des technologies comme Entity Framework, » continue t-il.
Un duo travaillant de concert
« Le moteur de la base de données SQL CE tourne dans la mémoire de l'application. Si bien que lorsque l'on quitte l'application, la base de données est automatiquement déchargée. La version 4 peut fonctionner en mode « medium trust » pour des scénarios d'hébergement de type ASP.Net 4 sans la nécessité de faire appel à un hébergeur pour installer quoi que ce soit, » a t-il encore précisé. « Dans la prochaine mise à jour programmée, les logiciels Visual Studio 2010 et Visual Web Developer 2010 Express bénéficieront des outils SQL CE 4 pour ASP.Net, » a déclaré le responsable de Microsoft. « SQL CE ne vous oblige pas à paramétrer ou à installer un serveur de base de données afin de l'utiliser. Vous pouvez maintenant copier les fichiers SQL CE dans le répertoire \bin de votre application ASP.Net. Votre application web peut fonctionner et l'utiliser comme moteur pour sa base de données, » indique Scott Guthrie. « Pas d'installation ou d'autorisations de sécurité supplémentaires non plus. Vous n'avez pas besoin d'avoir un compte administrateur sur la machine. SQL CE fonctionne. Tout simplement. »
(...)(06/07/2010 11:12:54)Le projet Nice du Crédit Agricole abandonne Silverlight pour Flash
Le principe de Nice est d'être totalement indépendant de la machine physique. Chaque utilisateur - client ou agent - bénéficiera du même socle technique et de modules partagés avec des droits variés selon les profils. Cette approche révolutionnaire permet d'envisager de se connecter à un même environnement de travail sans contrainte de lieu ou de plate-forme : un agent pourra ainsi se connecter de chez lui ou de chez un client via une connexion sécurisée.
Un geek peut-il devenir un manager ?
Les résultats d'une équipe informatique dépendent étroitement de l'environnement dans lequel évoluent ses membres. Ils doivent donc favoriser la dimension communautaire qui anime ces services. Mais souvent, un conflit peut émerger entre l'équipe et le manager car les anciens développeurs éprouvent le besoin de continuer à programmer, en dépit de leur statut. En effet, comme le rappelle Patrick Kua, dans l'entreprise, ces salariés sont le plus souvent des passionnés, qui vivent dans une communauté normée par un langage, des us et des coutumes. Pour eux, devenir un leader ne peut donc en aucun cas signifier renoncer à ce monde qui les relient entre eux. Ils ont besoin d'y être immergés une partie du temps.
Patrick Kua se montre toutefois surpris d'un tel comportement. Les geeks ont toujours cherché la reconnaissance de la société. Une fois parvenus au poste de leader et ayant acquis un certain pouvoir, ils ne parviennent pas à se défaire de ce qu'ils sont vraiment et en quelque sorte de ce qui les définit au regard de la société. Afin de diriger au mieux leur équipe et éviter autant que possible ce que Patrick Kua appelle la « net negative producing programmer», une moins-value constatée suite au lancement d'un projet, il conseille à ces nouveaux managers de reconnaître quelles sont les compétences de chacun de leurs collaborateurs, et de les inciter à les développer. En bref, d'inter-agir et de communiquer.
Photo : Patrick Kua, « Generalizing specialist » chez ThoughtWorks (Crédits : JG)
Pourquoi recruter un geek ?
Comment recruter le geek ? Par le lien humain et par la valeur ajoutée humaine du poste proposé et de l'entreprise. En effet, ce qui fait qu'un poste intéresse ce type de développeur sont : la mission proposée (42% des interrogés) et 18% tiennent compte des valeurs et de l'ADN profond de l'entreprise. Comment, par la suite conserver le geek dans son entreprise, ce dernier n'ayant pas vocation à travailler jusqu'à 62 ans pour le même employeur ? C'est encore une fois le lien humain qui prime. Ce développeur est quelqu'un de très connecté à sa communauté et la solution pour un manager est surement de créer une journée de rassemblement par mois dans son entreprise. Ce genre de manifestation fédère et soude les employés entre eux et qui plus est apporte un capital sympathie fort à l'entreprise. Malgré tout ne jamais faire d'ingérence dans ce type de rassemblement ! Les événements de consolidation qui marchent sont gérés par les geeks eux-mêmes.
Pour faire simple, le geek est une personne curieuse, connectée avec sa communauté et dynamique car passionnée. Quant au recrutement il doit s'orienter sur l'affect et les canaux communautaires n'espérez donc pas séduire un développeur de ce genre avec une annonce lapidaire sur un site d'emploi spécialisé.
Photo : Nicolas Martignole (à gauche sur la photo), crédit D.R.
< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |