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(28/10/2010 12:17:10)

Etude cloud IDC/CA : Les entreprises cherchent à simplifier leurs infrastructures

Après la première édition au printemps dernier, la deuxième de l'Observatoire du Cloud réalisé semestriellement par IDC sous le sponsoring de CA Technologies vient d'être publiée. Ce baromètre vise à mesurer la maturité du marché du cloud computing et des concepts connexes. Force est de constater que le concept continue sa progression et que les entreprises ont beaucoup progressé dans sa compréhension en l'espace de seulement six mois.

Le nombre d'interrogations de Google autour du cloud et des notions approchantes (SaaS, IaaS, PaaS, etc.) continue de monter et il en est de même pour le nombre d'articles référencés sur le sujet par le moteur de recherche. « Le cloud est donc clairement toujours dans le vent et même de plus en plus » se réjouit François Trouillet, directeur marketing Europe du Sud de l'éditeur CA Technologies. Le choix du cloud, de plus, se fait désormais sur des critères normaux de projets, avec des recherches de bénéfices à court, moyen et long termes.

Des préoccupations évoluant vers plus de maturité

La centaine d'entreprises et d'administrations du panel a été, cette fois, interrogée par IDC en septembre 2010. Par rapport à la première édition de l'observatoire, les préoccupations des entreprises ont nettement évolué, de même que leur maturité et leur connaissance du cloud. Franck Nassah, analyste chez IDC, mentionne : « Le taux de notoriété des acronymes IaaS et PaaS est en forte progression (respectivement : de 32% à 68% et de 34% à 52%), celle de SaaS est stable (passant de 80% à 77%, dans le même intervalle de confiance). Pour notre enquête, nous précisions à chaque fois de quoi il s'agissait. »

A l'inverse, la sensation de connaître exactement ce qui se cache derrière ces termes est en baisse. « Connaissant mieux le cloud, les personnes sont davantage conscientes de leur ignorance » explique Franck Nassah. Si la sécurité reste le frein principal à la mise en oeuvre d'informatique dans les nuages (avec 42% des réponses), cette préoccupation est en forte baisse, d'autant que les répondants tendent à considérer que la sécurité des IaaS/PaaS/SaaS est globalement au moins de même niveau que celle de leur SI interne (47% de similaire, 24% de supérieure). Les IaaS sont perçues comme de plus en plus sures : 71% des répondants estiment que les garanties sont meilleures qu'il y a un an. La question de la localisation des données, vrai problème juridique, est la deuxième préoccupation avec 33% des répondants. Les préoccupations suivantes sont classiques et normales dès lors que l'on envisage une externalisation, cloud ou non : garantie de réversibilité (29%), maturité des offres (23%)...

Des motivations de plus en plus similaires aux autres externalisations

Le « développement de nouveaux services pour les clients » était à peine mentionné il y a six mois parmi les motivations pour passer au cloud. Désormais, cet item arrive en milieu de liste avec 25% des répondants. Sa progression remarquable signe une maturité dans l'approche du cloud. Les premières motivations restent cependant « simplifier et optimiser l'infrastructure » (62%) et « diminuer les investissements en hardware et licences » (48%) suivi de plusieurs items sur l'agilité (autour de 34-35%).

Malgré tout, le cloud privé reste préféré par 72% des répondants contre seulement 7% pour le public, le solde n'ayant pas encore tranché. Le principal frein à l'adoption du cloud ne serait-il pas, finalement, la DSI elle-même, selon l'adage « No hard, no soft, no job » (« Pas de matériel, pas de logiciel, pas de travail ») ? Le rôle de la DSI va changer par l'adoption du cloud pour 54% des répondants. Au sein de ceux-ci, 32% estiment que la DSI sera de ce fait un frein (contre 68% d'avis contraire). Parmi ces 32%, l'échantillon devant alors de taille très réduite, 38% considèrent que les directions métier choisiront le cloud sans en référer à la DSI si celle-ci freine trop (contre 62% d'un avis contraire).

Pour Franck Nassah, « la DSI doit, pour reprendre la main, être moteur et proposer de nouveaux services grâce au cloud. Dans cette opération, la direction des achats sera sans doute son alliée car elle finira par s'étonner des notes de frais des directions métier, par exemple pour se payer un Salesforce. »
(...)

(28/10/2010 11:12:30)

Oracle accuse Google de "copier-coller" du code Java dans Android

Oracle a déposé en août dernier,  à la surprise générale, une plainte contre Google, affirmant que plusieurs éléments de l'OS mobile Android  violent les droits d'auteur relatifs à Java, que l'éditeur de Redwood a acquis lors du rachat de Sun Microsystems.
Le dépôt initial de la plainte avait fourni peu de détails sur l'infraction présumée, mais dans un complément déposé mercredi  le plaignant est plus précis, en donnant des exemples de lignes de code comme preuves. La plainte dit  qu'Android porte atteinte à des classes de librairies et de la documentation, et qu' «environ un tiers des packages d'API de l'OS mobile " sont "dérivés des paquets d'API Java sous copyright d'Oracle" ainsi que des documents connexes.

Un code copié in extenso


"Les éléments qui violent les oeuvres protégées d'Oracle en Amérique comprennent la méthode Java et les noms de classes, des définitions, les paramètres de la structure, l'organisation et le contenu des bibliothèques de classes Java, et idem pour la documentation de Java" précise Oracle et d'ajouter " Dans bien des cas au moins plusieurs éléments du code de programmation d'Android ont été directement copiés du code d'Oracle protégé par un droit de propriété intellectuelle ".

Oracle accuse également Google de violer plusieurs brevets relatifs à Java. Ces accusations semblent inchangées par rapport à la plainte originale. Google n'a pas fait de commentaires sur les dernières allégations. Dans le passé, il a jugé «sans fondement» les accusations sur la firme de Moutain View et la communauté Open Source et entend bien se défendre. Oracle  cherche à obtenir une injonction pour bloquer l'utilisation de son code par Google et demande des dommages et intérêts.

(...)

(26/10/2010 17:46:43)

Avant son départ, Ray Ozzie offre un plan sur 5 ans à Microsoft

Alors que Ray Ozzie se prépare à quitter Microsoft, il offre un plan sur cinq ans à l'entreprise pour l'inciter à s'ouvrir sur un monde moins centré sur le PC. Il y a cinq ans, celui-ci avait déjà invité Microsoft à prendre de nouvelles orientations, pour aller vers un monde logiciel plus axé sur le cloud computing que sur l'ordinateur personnel. Dans une note à paraître, Ray Ozzie donne à Microsoft la mission d'aller vers un avenir qui l'éloigne du PC pour le rapprocher des multiples « appareils périphériques » connectés à des services continus « hébergés dans un cloud. »

Principal architecte de l'évolution logicielle de l'entreprise depuis le départ du fondateur Bill Gates qui est parti pour consacrer son temps aux activités caritatives de sa fondation, il s'était déjà fait remarquer en 2005 par une note de service, écrite peu après son arrivée et restée dans les annales. Dans celle-ci, il conseillait à Microsoft de déplacer ses activités vers un nouveau modèle de services et de logiciels financés par la publicité, à un moment où le reste de l'industrie avait déjà entamé son virage vers le cloud. A l'époque, la note était audacieuse, car elle encourageait Microsoft à adopter un nouveau modèle économique qui pouvait menacer la principale activité de l'entreprise, à savoir la vente de logiciels. De la même façon, son mémo de départ arrive à un moment où l'industrie a déjà mis sur le marché de nombreux appareils de type smartphones, tablettes tactiles et lecteurs électroniques. Cette note est une nouvelle fois plutôt audacieuse puisqu'elle reconnaît que l'industrie du PC - dominée par Microsoft - ne sera plus au coeur de l'informatique.

La complexité restreint la capacité de progresser

Ray Ozzie estime qu'au cours des 25 dernières années, le monde du PC, centré sur l'informatique, est devenu trop complexe. « Même quand on déploie des talents fabuleux en matière de design et d'ingénierie, il reste une complexité inhérente dont on ne peut s'affranchir. Cette complexité est mortelle, parce qu'elle use la vie des utilisateurs, des développeurs et des informaticiens. Elle rend la planification, la construction, les essais et l'utilisation des produits difficile. Elle pose des défis de sécurité. Enfin, elle met les administrateurs en difficulté », écrit-il. Sa note laisse aussi entendre que l'informatique a atteint une complexité qui restreint la capacité de progresser. « Cela signifie qu'il est temps d'imaginer un monde de l'après PC », a t-il encore écrit. « Les pionniers ont déjà abandonné le modèle du PC, des ordinateurs de bureau, des dossiers et des fichiers pour se tourner vers des appareils connectés qui interagissent avec des services cloud », écrit-il.

« Au-delà de ce monde du PC, nous serons étonnés de voir surgir de plus en plus d'appareils de forme et de taille différentes, prêts à fonctionner avec des systèmes de communication différents, aussi bien pour effectuer des tâches créatives que pour consommer », écrit-il. « Et même si ces dispositifs seront d'abord des « appareils utiles », il sera toujours possible de stocker leurs données - dans le cloud. « S'il semble qu'un certain nombre de choses font déjà partie de la réalité, il y aura bien davantage que ce que nous pouvons en voir aujourd'hui », poursuit-il.

« Ceux qui construisent, déploient et gèrent des sites Web savent parfaitement à quel point il est difficile de mettre en place un véritable service continu sur le terrain et que cette exigence n'est atteinte que par les sites Internet les plus sophistiqués. Et ceux qui travaillent à la création et au déploiement d'applications pour les périphériques connectés savent à quel point la synchronisation ou le streaming peuvent-être simples à mettre en oeuvre et fiable. Mais pour atteindre ces objectifs, simples en apparence, il faudra faire évoluer l'interface homme-machine, les matériels, les logiciels et les services de manière spectaculaire », souligne encore Ray Ozzie.

Imaginer des « killer apps » et des « killer devices »

À court terme, pour aller vers de tels objectifs, il faudra imaginer des « killer apps », des « killer services » et des « killer devices » [en anglais, dans le texte], insiste-t-il. « Afin d'offrir ce qui semble nécessaire - un niveau de cohérence exceptionnel entre les applications, les services et les appareils -, il faudra innover dans l'expérience utilisateur, le mode d'interaction, les systèmes d'authentification, la gestion des données privées et des données utilisateurs, la politique et la gestion, la programmation et les applications, et ainsi de suite », prédit Ray Ozzie. « Les PC, les smartphones et les tablettes actuelles n'en sont que les prémices. Dans les dix ans à venir, nous verrons surgir toutes sortes de « compagnons connectés », fruits d'une incroyable innovation technologique, que nous transporterons partout, que nous utiliserons au bureau et sur nos murs. Ils seront présents partout autour de nous ».

Cinq ans après sa première note à Microsoft, Ray Ozzie reconnaît que la société qui l'employait a réalisé « une partie de son programme », mais pas tout. « Windows Live, Office 365, Xbox Live et Azure sont en bonne voie », commente t-il. « Cependant, malgré ces progrès notables, certaines des opportunités dont j'ai fait mention il y a cinq ans restent impalpables et n'ont pas encore été saisies », peut-on lire dans son mémo. « Certains produits concurrents, leur progression rapide et les nouveaux scénarios apparus pour leur utilisation ont été assez remarquables. Malgré l'acuité et la clarté de nos objectifs, ces produits nous ont dépassés dans l'expérience mobile, dans l'adéquation parfaite qui a été trouvée entre le matériel, les logiciels et les services, dans les réseaux sociaux, sans parler de la quantité impressionnante de nouvelles formes d'interaction sociale centrées sur l'Internet », écrit-il.

Ray Ozzie quittant Microsoft, il n'est pas certain que ceux qui restent pourront voir ses objectifs se réaliser. En annonçant son départ, Steve Ballmer a seulement dit qu'il avait été dans les parages « depuis un certain temps, » et qu'il avait pu transmettre ses dossiers à d'autres. Il a aussi annoncé qu'il n'avait pas l'intention de nommer quelqu'un à son poste une fois qu'il serait parti.

Illustration : Ray Ozzie, architecte de la stratégie cloud de Microsoft, sur le départ, donne sur son blog sa vision pour les cinq années à venir (crédit photo : D.R.) (...)

(25/10/2010 14:32:40)

MAX 2010 : Project Rome, le logiciel de création à tout faire d'Adobe

Le projet Rome d'Adobe permet de réaliser aussi bien des documents destinés à être imprimés, comme des flyers, ou des cartes de visite, que des fichiers électroniques ou des pages à publier sur Internet. Tous peuvent contenir des éléments graphiques, des photos, du texte, de la vidéo, de l'audio, des animations, et des liens interactifs. L'outil permet aussi de créer des sites web simples, et des animations. En environnement professionnel, Rome peut servir à créer des présentations, des documents marketing, de la publicité en ligne et des sites Internet. Quant aux particuliers, ils peuvent utiliser Rome pour réaliser des carnets de vacances illustrés, des sites web familiaux, des invitations, des albums numériques, des CD et des DVD de présentation, ou tout autre projet multimédia personnel. Les enseignants se voient gratifiés d'une version spéciale éducation appelée Project Rome for Education qui leur permet de réaliser des supports de cours visuels pour exposer leurs sujets. Dans tous les cas, le logiciel permet d'enregistrer les documents aux formats PDF, SWF, JPG, PNG, SVG, ou FXG ou comme fichiers web compatibles avec tout site hébergé.

Les versions grand public - Home & Business - et la version Education de Rome permettent toutes deux de travailler avec la gamme complète de médias et supportent l'ensemble des formats et des projets disponibles. La version grand public permet de se connecter à Adobe.com avec son identifiant, l'hébergement Web et les échanges communautaires. En ce qui concerne la version destinée à l'enseignement, l'institution qui utilisera le logiciel devra disposer de Google Apps for Education et/ou du module de gestion de l'apprentissage Moodle. Rome for Education prend également en charge la protection de contenu publié sur Internet et sait gérer les contraintes liées aux modes de fonctionnement des infrastructures informatiques.

En local ou sur le cloud d'Adobe

L'application multiplateforme existe soit sous forme de programme Adobe AIR à utiliser sur le bureau soit comme service basé sur un navigateur web. Celle-ci peut en effet fonctionner en mode cloud et permet alors de partager des fichiers via Acrobat.com, Google Apps, ou via la bourse d'échange Project Rome Template Exchange. Les utilisateurs peuvent également créer des liens sur Facebook, Twitter et Google buzz pour renvoyer directement leurs visiteurs vers les créations réalisées avec Rome. Enfin, pour l'instant, le logiciel ne fonctionne pas sur les téléphones et autres appareils mobiles. Le logiciel est disponible dès maintenant en préversion gratuite, téléchargeable sur http://rome.adobe.com/ en version anglaise uniquement. Cette version peut être installée sur un PC ou un Mac doté de 2 Go de RAM, au minimum. Les utilisateurs ont également besoin de Flash Player 10.1.x et d' AIR 2.0.3 ou plus pour faire tourner l'application sur le bureau.

Adobe attend les retours des utilisateurs avant de lancer l'application dans le commerce. Le prix de la version commerciale n'a pas encore été fixé. On sait cependant que Rome sera offert comme un service sous forme d'abonnement payant.

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(25/10/2010 14:11:31)

Microsoft abandonne sa participation aux projets IronPython et IronRuby

« Ce changement va permettre à la communauté dans son ensemble d'apporter ses contributions en code source pour les deux projets, » a déclaré Jason Zander, vice-président de l'équipe de Visual Studio de Microsoft, dans un blog. Entre temps, Jim Hugunin, qui avait notamment travaillé sur IronPython chez Microsoft, vient de partir chez Google. « IronPython et IronRuby sont deux implémentations de langage dynamique que nous avons développé en interne au cours des dernières années. Nous avons sorti plusieurs versions de ces deux environnements, et l'ensemble du code a été publié sous licence Open Source (récemment transformée en licence Apache V2.0), » a ajouté Jason Zander. Selon lui, une nouvelle direction et un nouveau modèle de développement « permettront à l'ensemble de la communauté de contribuer au développement de ces projets.» Comme il l'a expliqué, « les apports pour les deux projets peuvent être réalisés via le site du programme Open Source CodePlex, ce qui permet aux membres de la communauté de déposer leurs contributions sans avoir besoin du parrainage d'un salarié de Microsoft. » Celui-ci a ajouté que « Microsoft avait accompli un travail de base qui servira aux futures versions. »

Une ouverture d'IronRuby et d'IronPython à Linux et Mac OS

Au nombre des coordinateurs du projet IronPython, on trouve Miguel de Icaza de Novell, l'auteur Michael Foord, le programmeur de .Net Jeff Hardy et le blogueur Jimmy Schementi. Par ailleurs, Miguel De Icaza et Jimmy Schementi coordonneront désormais le projet IronRuby. «Tous ont travaillé avec ou sur les projets Iron depuis leur création, et je ne peux qu'avoir confiance et respect pour les nouveaux représentants chargés de porter ces projets communautaires,» a déclaré Jason Sandler. «D'une manière générale, j'espère que ces changements contribueront à augmenter considérablement les possibilités offertes aux membres d'apporter leur propre contribution en code pour IronPython et IronRuby, et de participer activement à ces projets, » a-t-il encore ajouté. « Les deux projets Python et Ruby seront développés au même titre que d'autres projets Open Source, mais sans les limitations existant auparavant, » a écrit Miguel de Icaza sur son blog. « En particulier, de mon point de vue très centré sur Unix, nous pourrons apporter les correctifs nécessaires aux langages Iron pour les faire fonctionner sur Linux et Mac OS. »

Pour sa part, Jim Hugunin a fait savoir sur son blog qu'il se réjouissait d'aller travailler chez Google. « La décision de Microsoft d'abandonner sa participation dans IronPython a été le catalyseur, mais pas le motif de mon départ de l'entreprise. Bien que la plupart d'entre vous savent que je n'ai pas été directement impliqué dans IronPython depuis un certain temps, la décision de Microsoft m'a amené à reconsidérer ma place au sein de l'entreprise et à réaliser qu'il était temps pour moi d'envisager d'autres possibilités de carrière, » a-t-il déclaré.

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(22/10/2010 16:42:16)

VMware présente Spring comme le principal framework Java

Oracle peut bien détenir la marque Java, cela n'empêche nullement VMware de présenter son propre framework Spring comme le meilleur modèle de programmation pour les développeurs Java dans les entreprises. « Sur le plan de l'innovation, je pense que Spring joue un rôle de premier plan », considère Rod Johnson, qui fut à l'origine de la première version du framework et qui est maintenant vice président senior et directeur général de la division des produits SpringSource chez VMware.

Il y a au moins une autre société qui partage l'enthousiasme de VMware, c'est Google. Le groupe de Sergey Brin et Larry Page a choisi Spring comme modèle de programmation pour Google App Engine, sa plateforme de conception et de déploiement d'applications hébergée sur ses serveurs. Sur la conférence développeurs SpringOne G2X, qui s'est tenue cette semaine à Chicago, les deux fournisseurs ont annoncé qu'ils avaient procédé à différentes intégrations entre Spring, Google App Engine et les outils GWT (Google Web Toolkit). Ces derniers permettent de développer sous Java des applications Ajax. A cette occasion, Rod Johnson s'est fait un malin plaisir de rappeler que Google s'était retiré de la conférence JavaOne en septembre dernier, alors qu'il était, cette fois, l'un des sponsors principaux de SpringOne.

Brad Abrams, responsable produit de la division des outils de développement chez Google, explique que son groupe a voulu identifier les tendances auprès des clients. « Nous leur avons parlé afin de savoir avec quels outils s'écrivaient les nouvelles applications, parce que c'est là que se trouvent les gisements de croissance pour App Engine. Et nous avons ressenti que Spring était vraiment une bonne plateforme. »

Bientôt un plug-in pour déployer sur App Engine


Tout le monde n'est pas aussi convaincu que Spring représente le futur du développement Java pour l'entreprise. Red Hat, par exemple, s'interroge carrément sur l'intérêt de ce framework. « La dernière itération de Java offre une architecture standard simple qui peut réduire les temps de développement en proposant une plateforme ouverte, ce qui rend inutile le recours à des frameworks comme Spring », écrit ainsi Ashesh Badani, directeur senior de l'offre JBoss Entreprise Middleware chez Red Hat, dans un récent billet de blog.

Né sous la forme d'un projet Open Source, le framework Spring a été conçu pour aider les développeurs à structurer rapidement des applications Java, en particulier pour le web, d'une façon qui soit cohérente du point de vue de l'architecture. Depuis son lancement, en 2002, il a pris de l'ampleur jusqu'à devenir l'un des frameworks Java les plus largement utilisés. Et en 2009, VMware rachetait la société de Rod Johnson.

Sur SpringOne, VMware et Google ont présenté les premiers fruits de leur travail conjoint (les deux sociétés ont commencé à travailler ensemble au printemps dernier). D'ici deux semaines, un plug-in pour la SpringSource Tool Suite permettra aux développeurs de déployer leurs applications sur App Engine. La plateforme de Google n'utilise qu'un sous-ensemble des interfaces de programmation (API) Java existantes. Google travaille donc pour faire en sorte que toutes les API utilisées par Spring soient disponibles dans App Engine, a notamment expliqué Brad Abrams.

Le GWT intégré avec Spring Roo

Par ailleurs, le GWT a été intégré à Spring Roo, un outil qui produit du code Spring en conformité avec les pré-requis de sécurité et avec d'autres points. « Désormais, Roo peut générer une application cliente Internet riche en utilisant le GWT », a confirmé le responsable des outils de développement de Google. Enfin, les outils d'analyse de performance de chacun des éditeurs sont maintenant associés. Ainsi, Speed Tracer, que l'on trouve dans le navigateur Chrome, a été adjoint à l'outil Spring Insight, inclus dans la SpringSource Tool Suite.

Alors que VMware présente Spring avant tout comme une solution de développement pour des applications exploitées dans le cloud, Rod Johnson rappelle que le framework a acquis sa notoriété en tant qu'alternative aux Enterprise Java Beans de Java EE utilisés pour le développement d'applications d'entreprise. Deux millions et demi de développeurs utiliseraient actuellement le framework Spring, selon son éditeur. « De façon générale, la communauté Open Source a repris la main sur les équipes techniques d'Oracle, considère Rod Johnson. Spring a pris le dessus sur les EJB il y a plusieurs années déjà et continue à prendre de l'ascendant ».

Spring, alternative légère à JEE ?
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Spring, alternative légère à JEE ?

Les ingénieurs de Red Hat, pourtant, estiment que la dernière version de Java Enterprise Edition, JEE 6, permet de se passer de frameworks tels que Spring. En particulier, elle inclut la spécification JSR (Java Specification Requests) 299 qui couvre le découplage de composants logiciels (dependency injection). La prise en compte du contexte et le « dependency injection » figurent de fait parmi les principales fonctionnalités de Spring.

Pour appuyer cet argument, Ashesh Badani, de Red Hat, renvoie vers une note de Lincoln Baxter, de l'équipe de développement JBoss, portant sur  la migration d'une application de Spring vers Java EE 6 (). « Le framework Spring apparait comme une alternative légère à Java EE qui s'était alourdi et était devenu complexe, peut-on y lire. En fait, utiliser Java EE peut s'avérer plus simple que recourir à Spring et prendre moins de temps. Il faut juste trouver la bonne documentation. »

Le patron de SpringSource a reconnu que Java EE 6 avait emprunté quelques idées à Spring et que sa dernière version était plus simple à utiliser que la précédente (dont la complexité avait attiré des développeurs vers Spring). Malgré tout, Java EE 6 ne dispose pas encore de toutes les fonctionnalités de son challenger, tel qu'un framework web à part entière, ou encore un outil d'amélioration de la productivité tels que Roo. Par ailleurs, Rod Johnson rappelle que Java EE 6 n'est pas encore mis en oeuvre sur l'ensemble des serveurs d'application. Certes, JBoss le supporte, mais pas encore WebSphere, d'IBM. Quant au serveur d'application Open Source Tomcat, il ne prend en compte qu'une partie des fonctionnalités de cette v.6.

« Je ne crois pas qu'il faille comparer point à point les modèles de programmation de Java EE et de Spring », a toutefois conclu Rod Johnson en ajoutant que pour une large majorité des mises en production actuelles, on ne pouvait pas non plus considérer Java EE comme une alternative à Spring.

Illustration : Rod Johnson, vice président senior et directeur général de la division des produits SpringSource chez VMware (crédit photo : D.R.) (...)

(21/10/2010 15:35:54)

Object Direct recrute en formant aux technologies Web

Le dispositif de formation que vient de mettre en place la société de services Object Direct est un peu particulier. Les cours, qui se déroulent en soirée, s'adressent notamment à celles et ceux qui désirent postuler auprès de l'entreprise. Animés par des consultants formateurs, ils sont également ouverts aux salariés de la société dans le cadre de leur plan de formation annuel. Les candidats et les collaborateurs sont accueillis au sein du centre de formation interne à l'entreprise. Ils pourront suivre gratuitement ensemble des formations sur les technologies Microsoft .Net, J2EE/ Spring3 et HTML5 (*). Le premier programme est planifié à Grenoble de novembre à janvier 2011.

Une initiative en support d'un plan de recrutement


Cette année, la maison mère Viseo a lancé un plan de recrutement portant sur une centaine de postes, dont 35% pour Object Direct. Partant du constat qu'une partie des postulants ne sait pas ce qu'apporte réellement une société spécialisée technologiquement par rapport à une SSII généraliste, il est apparu naturel à Franck Priore, directeur général d'Object Direct, d'ouvrir ce type de formations aux candidats pour qu'ils  dépassent le cadre des entretiens de sélection.

Pourront donc s'inscrire les ingénieurs et consultants qui justifieront des pré-requis demandés (correspondant à un premier niveau de maîtrise de ces technologies). Une démarche d'intérêt pour les postes ouverts au sein d'Objet Direct ainsi que leur CV seront demandés aux participants, comme contributions. Les formations en soirée se déroulent sur un format plus court que les stages classiques. Organisées sur les sites de la SSII à Paris, Lyon et Grenoble, elles peuvent rassembler jusqu'à 18 participants, sur une tranche horaire de 18h30 jusqu'à 22h30. Le repas sera offert et les candidats disposent d'un ordinateur pour deux.  Chacun ne pourra s'inscrire qu'à une seule formation de deux soirées complémentaires.

(*) Deux modules sur .Net (Architecturer une application XAML avec le pattern MVVM et le Mapping objet/relationnel avec NHibernate), la convergence J2EE6/Spring 3 et comment développer une application en HTML5 compatible avec la majorité des smartphones.

Illustration : extrait des spécifications HTML5 (crédit : W3C)

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(20/10/2010 12:30:55)

Code2Cloud, l'environnement de développement cloud de VMware

Même si l'entreprise a fait la démonstration d'un prototype de son futur service Code2Cloud lors de la conférence développeur SpringOne G2X qui se tient à Chicago, celui-ci ne sera pas disponible avant 2011. Ce service gratuit, qui était plus connu sous le nom de code NAPA, est qualifié de « portail de déploiement » par Rod Johnson, directeur général de la division produits SpringSource de VMware. Il a le considère comme « le chaînon manquant entre l'environnement développeur desktop intégré (IDE) et le déploiement vers le cloud, ». « Aujourd'hui, le processus impliquant le déploiement d'une toute nouvelle application vers le cloud est très fragmenté, » explique Rod Johnson. « Ainsi, il n'existe pas de lien direct entre le développement en interne et les étapes de test et de déploiement qui ont lieu à travers le réseau, » a t-il ajouté. « Comment et à quel niveau suivre son code source? Comment assurer le suivi de ses tests ? Comment procéder à une intégration en continu ? Dans ces domaines, les développeurs sont largement livrés à eux-mêmes, » a déclaré Rod Johnson.

Le service offrira un environnement de développement complet, ainsi que les moyens de déployer facilement des applications dans des cloud privés ou publics à l'image de l'offre VMforce commune à Vmware et Salesforce, ou des Google Apps. L'éditeur canadien Tasktop Technologies a également contribué à l'élaboration de Code2Cloud. Le service apportera un certain nombre d'outils de développement comme SpringSource Tool Suite IDE, le logiciel de contrôle de code source Git, le plug-in de gestion de tâches Mylyn issu du logiciel Eclipse de Tasktop Technologies, l'outil d'intégration Hudson, et un service de suivi compatible avec Bugzilla. Le service VMware propose également un tableau de bord permettant de suivre la progression des projets et le travail des équipes de développement.

Le service sera d'abord disponible via la suite logicielle gratuite SpringSource Tool Suite, ou via un plug-in Eclipse. Le développeur aura la possibilité de lancer un projet dans l'environnement intégré IDE, et poursuivre sur le cloud où il pourra trouver les outils de contrôle de code source, la gestion de l'intégration en continu, et les outils de debugage et de suivi. « Avec Code2Cloud, dès que le développeur a corrigé un défaut dans Eclipse, le code hébergé est instantanément créé, testé et déployé. Tout problème détecté lors de l'exécution en runtime apparaît immédiatement dans le contrôleur et dans l'IDE avec un compte rendu complet du contexte de l'erreur, » a déclaré Mik Kersten, PDG de Tasktop Technologies, dans un communiqué. « Java sera le premier langage pris en charge par cette offre, mais au fil du temps VMware pourra ajouter d'autres langages, » a déclaré Rod Johnson.

 

Crédit Photo : D.R

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