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Développement
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(10/11/2010 16:14:15)
PHP Forum 2010, une édition sous le signe de la maturité
Pendant 2 jours, la communauté des développeurs, mais aussi des enseignants et quelques étudiants sont venus à la Cité des Sciences à la Villette pour écouter, dialoguer, échanger autour du PHP. L'AFUP en charge de l'organisation de la 10ème édition du PHP Forum avait orienté ce millésime autour du 15ème anniversaire du langage et sur le fait qu'il avait atteint de la maturité. Pour Nicolas Silberman, actuelprésident de l'AFUP « depuis quelques années, PHP s'est transformé en une plateforme sur laquelle s'intègre un écosystème, allant des sites de e-commerce ou des fournisseurs de CMS ». Histoire de marquer le coup et en forme de clin d'oeil, les participants ont pu se faire photographier auprès de l'éléphant gonflable de 2m de haut, symbole de PHP.
Des invités de prestige
Une autre personne parle de cette maturité, l'invité d'honneur, Rasmus Lerdorf, fondateur en 1994 du langage PHP, en estimant « qu'aujourd'hui PHP est stable et qu'il se diffuse par l'intermédiaire de prestataires comme Drupal ou Wordpress dans la gestion de contenu. Il est très présent sur le web en étant devenu un socle essentiel ». Actuellement en version 5.3, PHP 5.4 devrait arriver l'année prochaine. Pour Rasmus Lerdorf, « il s'agira plus d'améliorer les performances ou d'optimiser certaines fonctionnalités, que d'en procurer de nouvelles ». Interrogé sur la position de PHP dans la bataille entre services web et applications téléchargeables, le fondateur s'est voulu pragmatique « les deux co-existeront, mais ils auront toujours besoin de transmettre des requêtes sur le serveur. Ils utiliseront alors probablement du PHP ». Concernant, les évolutions des langages sur Internet, notamment avec l'intégration d'HTML5, Rasmus Lerdorf reste plus sceptique « certains éléments constituent des avancées importantes comme Canvas ou CSS3, mais cela prendra du temps et il faut être vigilant sur les questions de sécurité ».
Concernant l'écosystème de PHP, on notera la présence de SkySQL, cette alternative à MySQL de Sun qui est maintenant propriété d'Oracle. Kaj Arnö, ancien responsable de l'activité chez Sun est en charge de cette aventure sur le plan marketing et technique. « Nous démarrons notre activité en espérant concurrencer MySQL, mais aussi le faire évoluer ». Pour cela, SkySQL va s'appuyer sur le fork, Maria DB, proposé par Monty Program, société créée par Michael Widenius, fondateur de MySQL. La gestion des bases de données est un élément essentiel pour les développeurs. Souvent associés, PHP et MySQL pourraient évoluer vers l'alternative que représente SkySQL. Ce dernier vante ses progrès dans l'amélioration des performances dans la gestion des bases de données, ainsi que dans sa facilité d'utilisation.
Au final, le millésime 2010 est un succès. L'AFUP envisage de changer de lieu pour l'édition 2011, des travaux étant prévus l'année prochaine à la Cité des Sciences.
(...)(09/11/2010 16:39:31)iOS 4.2 : La mise à jour « pro » de l'iPad arriverait vendredi
Les possesseurs d'iPhone ou d'iPod Touch, qui attendent depuis (trop) longtemps cette mise à jour pour l'iPad sont à bout de patience : leur expérience, passer de l'iPhone 4 à l'iPad, a été des plus frustrantes. C'était comme passer de Windows 7 à un vieux système sous Windows XP... On s'emploie à utiliser les fonctionnalités et les outils qui font que le système le plus récent est aussi le plus efficace et le plus productif. Sauf qu'au final, ces fonctions font défaut sur la plate-forme de référence. Cette attente, jugée intolérable par certains, touche à sa fin... ou presque.
Alors, quels sont ces apports d'iOS 4.2 qui vont faire de l'iPad un outil de travail plus efficace ?
La fonction « Dossiers »
Avec près de 300 000 applications disponibles - dont plus de 40 000 dédiées à l'iPad - il faut peu de temps pour encombrer sa tablette avec une faune d'icônes chaotiques. Plus on ajoute d'outils utiles à l'iPad, plus il est difficile de les trouver. La fonction « Dossiers » va permettre à l'utilisateur de créer des groupes d'applications selon une logique qui les rende plus faciles à repérer et à utiliser.
Le multitâche
Sur l'écran d'un iPhone, le multitâche a certes quelques avantages. Mais sur l'écran d'un iPad, plus grand, il va permettre d'améliorer grandement la productivité, surtout si on envisage d'utiliser la tablette tactile en remplacement d'un ordinateur portable ou d'un netbook pour en faire sa plate-forme mobile. L'absence du multitâche a jusqu'ici limité l'efficacité de la tablette d'Apple. Les utilisateurs vont être en mesure de basculer entre la consultation de sa messagerie, une recherche d'informations sur Internet, la consultation de données sur la page d'un tableur et la rédaction d'un rapport, sans avoir à repartir de zéro à chaque fois qu'ils passent de l'un à l'autre.
La messagerie
La boîte de réception unifiée d'iOS 4.2 apporte un environnement beaucoup plus efficace aux utilisateurs qui disposent de plusieurs comptes e-mail. Plutôt que de devoir manuellement basculer entre les comptes, les utilisateurs peuvent voir tous leurs messages mails dans une fenêtre unique. iOS 4.2 peut également regrouper les emails par fil de discussion pour faciliter le suivi de la chronologie des échanges effectués par mail.
Le support pour l'entreprise
De nombreuses entreprises ont déjà adopté l'iPad. Mais beaucoup d'autres sont encore réticentes au motif que l'iPad ne dispose pas des éléments essentiels. iOS 4.2 introduit de nouvelles fonctionnalités de sécurité, des outils de gestion des périphériques, et une meilleure capacité d'intégration. Elles devraient aider les administrateurs informatiques dans les opérations de maintenance et de sécurité pour inclure la tablette d'Apple dans un réseau professionnel.
Le support international
Plus qu'aucune autre langue, l'anglais est utilisé par défaut dans de nombreux pays. C'est aussi la langue dominante sur Internet. Mais d'autres langues - en particulier le chinois et l'espagnol - gagnent rapidement du terrain. iOS 4.2 ajoute une variété de claviers internationaux et de dictionnaires optionnels pour faire de la tablette un outil qui peut être utilisé dans le monde entier par des professionnels non anglophones.
Alors, que ce soit pour demain ou pour un peu plus tard, la mise à jour - tant attendue - 4.2 de l'iOS d'Apple, va améliorer les performances de l'iPad en environnement de travail. Elle en fait aussi un concurrent plus coriace à affronter pour l'avalanche de tablettes rivales qui dévalent sur le marché.
Crédit photo : D.R.
(...)(08/11/2010 12:20:28)
Oracle envisage des Java Virtual Machine gratuites et Premium
Selon le site Internet The Register, lors de la QCon, une conférence de développeurs qui s'est déroulée à San Fransisco du 1er au 5 novembre, plusieurs tweets ont été émis, après la présentation d'Adam Messinger, vice-président en charge des outils de développement chez Oracle. Ce dernier aurait indiqué qu'il était dans les plans de la firme de Redwood de fournir une édition « premium » du JDK en plus de celui Open Source. Il semble que les deux versions seront basées sur la convergence JRockit VM et de la JVM Hotspot de Sun Microsystems. Ce rassemblement des JVM s'inscrira dans le cadre du projet OpenJDK. Cette fusion entre les deux solutions de VM Java a été annoncée depuis quelques temps par Oracle. Par contre, la coexistence d'une formule gratuite et d'une payante est une information nouvelle.
Le dirigeant s'est par contre bien gardé de donner une date et des prix pour cette version premium. Il a seulement assuré à ceux qui utiliseront la solution gratuite « de grandes performances ». La partie premium devrait s'intégrer plus facilement dans le middleware des solutions d'Oracle. Les développeurs restent dubitatifs sur l'avènement d'une double version des machines virtuelles Java. Ils soupçonnent le spécialiste de la base de données de vouloir augmenter ses revenus, comme il vient de le faire en augmentant sensiblement le support et la maintenance de MySQL. A suivre
La version 7 du CMS Open Source Drupal bientôt finalisée
Evolution majeure du système de gestion de contenus web Drupal, la version 7 du logiciel pourrait atteindre le statut de « release candidate » cette semaine. C'est la dernière étape avant la disponibilité générale du produit. Apparemment, il reste encore quatre bugs critiques à corriger, concernant l'accès du logiciel aux utilisateurs ayant une déficience visuelle, l'interface, ainsi qu'un risque potentiel de sécurité. « Nous cherchons à livrer la release candidate la semaine prochaine, peut-être même dès ce vendredi [5 novembre] », a déclaré Dries Buytaert, créateur du produit et directeur technique d'Acquia, dans une interview donnée sur la conférence PHP ZendCon 2010, à Santa Clara.
Comparée à Drupal 6, la version 7 est plus facile à utiliser et s'adapte mieux aux grands sites qui atteignent 30 à 40 millions de pages vues par mois. En revanche, la mise à jour pourrait s'exécuter plus lentement qu'avec la v.6 si elle est déployée sur un seul serveur. Parmi ses utilisateurs, le système Drupal compte une chaîne de magasins spécialisés comme Best Buy, mais aussi la Maison Blanche, donne en exemple Dries Buytaert.
Version définitive dans deux mois
Il y a eu pas moins de sept versions alpha de Drupal 7 et deux bêtas, la première d'entre elles livrée le 7 octobre dernier. On espère que la version définitive arrivera d'ici deux mois. Il pourrait toutefois y avoir plusieurs releases candidates.
Drupal a été écrit en PHP, même si l'expérience de Dries Buytaert repose plutôt sur le développement Java. « J'ai eu recours à PHP car, à ce moment-là, je voulais apprendre ce langage, mais aussi parce que je pense que Drupal a du succès en raison de PHP qui est tellement accessible. » La barrière à l'entrée pour les développeurs n'est pas trop élevée par rapport à Java, selon lui.
En juillet, Dries Buytaert a accordé une interview à nos confrères d'Infoworld à l'occasion de laquelle il a détaillé les avancées prévues dans Drupal 7.
Construire une communauté prend du temps
Le fondateur du CMS Open Source a par ailleurs énuméré les secrets de l'innovation apportée par une communauté. Il n'existe pas de formule rapide : construire une communauté prend du temps. Il faut s'attendre à des problèmes de croissance, comme lorsque le site web de Drupal a subi une interruption de serveur en 2005. Il convient de bâtir une architecture capable d'évoluer et autoriser les gens à collaborer. Il est nécessaire de fournir les bons outils, tels que forums, mailing lists et wikis. Indispensable, aussi, de construire un écosystème commercial au-delà de celui du réseau des développeurs. Enfin, le « leadership » est plus important que la gestion : il faut laisser ceux qui participent libres de faire ce qu'ils veulent.
8,5 millions de dollars de plus pour Acquia
Sur son site, Dries Buytaert vient par ailleurs d'annoncer que la société Acquia a réalisé ces jours-ci un troisième tour de table qui lui a permis de lever 8,5 millions. Sur trois tours, la start-up aura ainsi levé 23,5 millions de dollars. L'an dernier, son activité a crû de 300%, explique le directeur technique, et son effectif est passé de 30 à 70 personnes à temps plein. La plateforme en ligne Drupal Gardens, sur laquelle le logiciel est accessible sous la forme d'un service, comptabilise déjà 25 000 sites. Pour Dries Buytaert, le logiciel Drupal animerait à ce jour plus de 1% du web.
Illustration : Dries Buytaert, créateur de Drupal et co-fondateur d'Acquia (crédit photo : http://buytaert.net/) (...)
L'ancien PDG de Sun se confie sur Ellison, Java et l'Open Source
(mise à jour) « Cela ne me pose pas de problème que Larry Ellison ait racheté Sun. C'est la règle du jeu du capitalisme. Dès qu'une société entre en bourse, elle est à vendre. Cela fait partie des conditions », souligne l'ancien dirigeant. Il a ajouté en parlant du CEO d'Oracle qu'il n'avait pas non plus « de problème avec le fait qu'il exerce ses droits de propriété intellectuelle. Est-ce de cette façon que nous aurions procédé ? Bien sûr que non ».
Pendant les 40 minutes qu'a duré son intervention, Scott McNealy s'est livré, avec son humour pince-sans-rire habituel, à un exercice critique à l'encontre de ses anciens rivaux, avant de répondre à quelques questions de l'assemblée. Pour celui qui fut l'un de ses co-fondateurs, Sun était une entreprise de « bons capitalistes », ce qui implique autant de vertu que d'efficacité, alors que Larry Ellison, lui, est un « grand capitaliste ». Au bout du compte, « il est là où il est, et je suis là où je suis ». Autrement dit : Larry Ellison se trouve toujours à la tête d'Oracle, alors que Scott McNealy est sans emploi.
Interrogé sur le procès en contrefaçon de brevet relatif à l'utilisation de Java dans Android qu'Oracle a intenté à Google, Scott McNealy a déclaré qu'il trouvait assez ironique que la société de Larry Ellison ait, dans le passé, demandé à Sun d'assouplir ses conditions de licence pour Java. Mais il se définit aussi comme un « ardent capitaliste » et il reconnaît à Oracle le droit de protéger sa propriété intellectuelle. « Il y a des lois sur le copyright, il y a des brevets, et je crois dans leur respect », a déclaré Scott McNealy.
Une analyse capitalistique de l'Open Source
Questionné sur l'avenir de Java sous Oracle, l'ancien CEO de Sun semble avoir des opinions contradictoires sur les vertus de l'Open Source et sa pertinence en tant que modèle économique. « Je crois dans l'ouverture et le partage », explique-t-il, mais « Larry Ellison peut effectivement faire mieux avec son modèle. Cela dépend vraiment de la manière dont il s'y prend. » Oracle peut investir davantage dans Java que Sun ne l'a fait s'il « ramasse la mise avec Google », précise-t-il. Le spécialiste des bases de données a poursuivi Google en août pour violation de brevets relatifs à Java, mais la firme de Mountain View nie toute malversation. « Le partage, n'est pas dans les habitudes de Larry Ellison », a-t-il encore dit. Mais les développeurs peuvent toujours utiliser le code dans des projets Open Source et les intégrer ensuite dans d'autres projets. « C'est ce qui va sans doute se produire avec OpenSolaris et Java ».
Scott McNealy a également évoqué l'industrie du logiciel propriétaire. « Les fournisseurs arrivent à attirer les clients avec des logiciels à bas prix, leur faisant ensuite surpayer le support et les verrouillant en les empêchant de changer de fournisseurs », argumente-t-il. « Le prix d'achat du logiciel, c'est un peu comme le premier shoot d'héroïne : il est gratuit », a t-il plaisanté. Il n'a plus l'air très sûr que la voie offerte par l'Open Source soit la meilleure d'un point de vue commerciale. « C'est la raison pour laquelle je m'adresse à vous aujourd'hui, bénévolement », a t-il précisé. Mais Scott McNealy n'est pas tout à fait sans emploi. Il est consultant pour des startups et est impliqué dans un programme pédagogique à but non lucratif du nom de Curriki - une contraction de «Curriculum» et de «Wikipedia» - qui fournit gratuitement des bourses, des livres et autres matériels pour les écoles. (...)
ZendCon 2010 : Les développeurs PHP critiquent la surmédiatisation du cloud
Les développeurs ont pu entendre Andi Gutmans, CEO de Zend Technologies, exposer les projets de son entreprise en matière de cloud, lesquels impliquent le développement d’une plateforme PHP Zend Cloud. Au cours de sa présentation, celui-ci s’est interrogé pour se demander si le cloud amorçait un vrai changement ou si cette technologie était tout simplement une mode. Les développeurs ont donné par la suite des avis mitigés sur la question. « Je pense que dans les 10 ou 15 ans à venir, nous utiliserons tous le cloud, mais au jour d’aujourd’hui, les vendeurs font le forcing sur ce modèle, » a déclaré Phillip Winn, développeur back-end pour l’éditeur de jeux Tapulous. « Je ne vois pas de valeur dans cette technologie, » a t-il ajouté. « Et même si je n’ai pas d’opinion tranchée sur le sujet, le cloud a peu d’intérêt pour moi, et cela ne m’affecte pas. » Philipp Winn s’est souvenu de l’un de ses anciens employeurs qui pensait que cette solution pouvait servir à réduire les coûts et les effectifs. « Au final, économiquement, il s’est avéré que ce modèle n’avait aucun sens pour son entreprise, » a t-il déclaré.
Pour Chuck Hudson, également présent au ZendCon 2010 et fondateur du cabinet conseil Aduci, le cloud est devenu à la mode et bénéficie d’une promotion hors norme. « Mais il y a sûrement des choses à prendre ici, où l’on trouve des développeurs capables de développer des systèmes rapidement et des entreprises qui souhaitent réduire leurs coûts en infrastructure et en maintenance, et profiter des avantages que peut apporter le cloud, » explique-t-il. Plutôt que de considérer ce modèle comme un destructeur potentiel d'emploi, Chuck Hudson pense que, pour les informaticiens, celui-ci représente une chance d’élargir leurs horizons. « Pour les personnes en place, le Cloud doit être une opportunité d'apprendre une autre technologie et de l'appliquer en s’apparentant plutôt dans ce cas à une mise à jour des outils. » Pour Joseph Munowenyu, programmeur informatique à la Valley City State University (Dakota du Nord), le cloud est « l’espace d’où tout est dirigé. » Quant au cabinet conseil Atos Origin où travaille le développeur Chris Campbell, celui-ci n'utilise pas encore le cloud. « Nous en avons examiné la possibilité. Mais,il nous a semblé que la technologie était mise en avant par un battage médiatique visant à faire adopter le concept, » a t-il déclaré.
Critique, mais pragmatique
Après sa présentation, Andi Gutmans a reconnu que l’on pouvait être « un peu fatigué d'entendre à ce point » parler de cloud computing. « Cependant, les clients n'en sont pas moins intéressés de tirer parti de ses avantages, » a t-il ajouté. Sa plateforme Zend Cloud offrira aussi bien des services cloud portables et natifs, le contrôle des applications, la gestion du cluster, le déploiement d'applications, la gestion de la configuration et l'intégration IDE.
Attenant à la Zend Conference, les participants à la Cloud Computing & Expo Conference semblaient, comme on peut s’y attendre, plus positifs quant aux avantages du cloud. «Nous sommes vraiment intéressés par cette technologie et à l'heure actuelle, je réfléchis à la mise en place d’un projet qui utiliserait les Amazon Web Services. Celui-ci nous premettrait de mener l’ensemble de notre travail de recherche», a déclaré Jim Cannaliato, vice-président de la technologie au SAIC. Un autre participant a témoigné du fait que son entreprise investissait de manière croissante mais mesurée dans le cloud. « Nous sommes partiellement équipés, de sorte que nous ne sommes pas pleinement Cloud, mais c'est la direction que nous avons choisi, » a déclaré Sadri Behbahany, senior director des TI chez Wacom.
Google lance une console pour gérer ses API
La console API que vient de lancer par Google a vocation à aider les développeurs qui recourent à ses interfaces de programmation (API). Voilà un an que le groupe américain travaille activement à la réorganisation de ses API, explique-t-il sur son blog officiel. La console va faciliter leur utilisation à travers les différentes applications et sites web où elles sont exploitées. Google en a amélioré certaines, Custom Search (qui propose de nouveaux formats de sortie) et Translate (qui remplace la précédente du même nom). Il en a supprimé d'autres, comme Local Search et l'ancienne Web Search API. Il a aussi récrit la documentation de certaines afin qu'il soit plus aisé de s'y retrouver suivant ce que l'on recherche. Jusqu'à présent, Google regroupait ses API par technologies. Il y avait par exemple les API Google Data et les API Ajax. Maintenant, chaque API dispose de sa propre documentation fournissant davantage d'informations pour ceux qui vont coder autour.
Les développeurs vont pouvoir se connecter à la console via leur compte Google pour voir les projets sur lesquels ils travaillent, créer et gérer des équipes autour des projets partagés avec des collègues ou des amis. Ils pourront obtenir les certificats d'identité qui leur serviront à suivre comment les API sont utilisées au sein d'une application ou sur un site. Ils sauront par exemple quelles sont les pages qui effectuent le plus de requêtes.
Poursuite de la chasse aux bugs
A noter par ailleurs qu'après la chasse aux bugs lancée autour du navigateur Chrome, en janvier dernier, Google renouvelle l'attribution de récompenses. Dans le cadre d'un programme présenté comme expérimental, il offre aux chasseurs de bugs entre 500 et 3 100 dollars pour signaler des failles de sécurité découverts sur ses sites web. Un billet de blog détaille les applications ciblées. (...)
PDC 2010 : Windows Azure ressemble un peu plus à Amazon EC2
C'est une avancée notable que Microsoft propose sur sa plateforme de cloud Windows Azure en permettant d'y installer des machines virtuelles Windows Server. Cela rend théoriquement possible le portage vers cet environnement d'applications exploitées en interne et sur d'autres datacenters. Microsoft élargit donc sa palette de services dans le cloud face à un concurrent tel qu'Amazon qui propose depuis l'origine des services d'infrastructure avec sa plateforme EC2 (Elastic Compute Cloud).
Steve Ballmer (photo ci-dessus), PDG de l'éditeur, vient d'en faire l'annonce sur sa conférence développeurs PDC qui a démarré hier sur le campus de Redmond, où se trouve le siège social du groupe américain. Parmi les fonctions ainsi apportées figurent Azure Virtual Machine Role et Server Application Virtualization. Le premier outil permet de faire tourner une machine virtuelle de Windows Server 2008 R2 sur Azure et de faciliter ainsi aux développeurs les processus de migration vers le cloud. Une version bêta publique du produit sera disponible d'ici la fin de l'année. L'autre solution servira à transférer des images d'application vers Azure et à faciliter la migration sans exiger de réécriture ni les associer à une machine virtuelle. On peut créer une image virtuelle d'un serveur physique et la transférer sur Windows Azure, explique Bernard Ourghanlian, directeur technique de Microsoft France. Cette possibilité est pour l'instant limitée à Windows Server 2008 R2, mais il n'est pas exclu que d'autres versions de Windows soient ensuite supportées, en remontant jusqu'à Windows Server 2003. En revanche, il n'est pas envisagé de supporter d'autres systèmes d'exploitation tel qu'Amazon le fait sur EC2 avec Linux et Solaris.
A partir de 0,05 dollar de l'heure
Une fois que l'application est déployée sur Azure, les clients disposent automatiquement des capacités d'administration de la plateforme de cloud, ce qui inclut la configuration automatique et la gestion de l'OS utilisé. Server Application Virtualization pour Azure sera livré sous la forme d'une version CTP (community technology preview) avant fin 2010 et la version finale arrivera au deuxième semestre 2011.
Avec la prochaine version de System Center, qui devrait sortir avant fin 2011, on pourra administrer de façon centralisée les machines virtuelles sur des serveurs locaux et celles fonctionnant sur Azure.
Les développeurs peuvent désormais choisir entre cinq tailles d'instances de machine virtuelle pour faire tourner leur application en fonction des ressources requises. Microsoft vient en effet d'ajouter à sa tarification l'instance Extra Small, facturée à 5 cents de dollar l'heure. A ce prix, on dispose d'un processeur à 1 GHz, de768 Mo de mémoire et de 20 Go de capacités de stockage. Un tarif attractif pour ceux qui veulent pouvoir tester de petites applications dans le cloud. L'instance la plus robuste (Extra Large) permet de disposer de huit processeurs à 1,6 GHz, de 14 Go de mémoire, de 2 Go de stockage pour 0,96 dollar de l'heure. Les performances d'entrée/sortie diffèrent sensiblement : faible pour l'offre Extra Small, élevée pour l'Extra Large.
De son côté, Amazon va proposer un accès gratuit à EC2 à partir de la semaine prochaine.
Microsoft voit une convergence des offres cloud, Amazon non
En juin dernier, Microsoft avait promis qu'il offrirait la capacité d'exploiter des machines virtuelles, proposant ainsi des services se rapprochant de ceux d'Amazon, ce dernier permettant d'exploiter sur EC2 différentes machines virtuelles sous Windows et Linux.
Sur le marché du cloud computing, on distingue actuellement, d'une part, les fournisseurs de services d'infrastructure (IaaS) comme Amazon qui propose avec EC2 un accès « brut » aux instances de machines virtuelles. On trouve d'autre part des plateformes comme Azure qui offrent des outils aux développeurs mais donnent un accès moindre à l'infrastructure sous-jacente. Selon Microsoft, ces deux types d'environnement vont commencer à se ressembler et l'annonce de machines virtuelles Windows Server sur Azure est l'une des étapes qui y conduit. Pourtant, Amazon a prévenu qu'il ne prévoyait pas d'évoluer vers les environnements PaaS, en avançant comme raison le fait que ses clients lui ont clairement indiqué qu'ils voulaient continuer à bâtir leurs applications sans se voir imposer de modèle de programmation, de langage ou de systèmes d'exploitation, quels qu'ils soient.
Microsoft a également lancé AppFabric Composition Model pour Azure, un jeu d'extensions au framework .Net pour écrire des applications qui puissent être exploitées de façon cohérente entre l'environnement Azure et les plateformes Windows Server.
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Sur sa conférence PDC, l'éditeur a par ailleurs annoncé l'ouverture de la place de marché Windows Azure DataMarket (ancien projet Dallas) qui propose, sous forme de services, l'accès à des contenus et à des données. Les développeurs pourront se servir des interfaces de programmation (API) OData exposées par DataMarket pour exploiter dans des applications les données mises à disposition sur la place de marché.
La place de marché DataMarket
Dans les entreprises, les utilisateurs intervenant sur des applications décisionnelles pourront combiner l'exploitation d'Excel et d'un outil comme PowerPivot avec l'accès à DataMarket et associer les données de l'entreprise avec des bases de données statistiques (professionnelles, industrielles, démographiques, etc.).
Illustration d'ouverture : Steve Ballmer, PDG de Microsoft, le 28 octobre à l'ouverture de la conférence développeurs PDC, sur le campus de Redmond (crédit photo : vidéo Microsoft)
Trimestriels SAP : Licences et maintenance progressent de 9% en France
Si SAP peut se targuer d'une progression de presque 20% sur le chiffre d'affaires de son troisième trimestre fiscal, à 3 milliards d'euros, il le doit en partie à l'intégration de Sybase. Si l'on retranche les ventes de l'éditeur américain (définitivement acquis le 26 juillet dernier), le groupe allemand, fournisseur de solutions de gestion et de BI, se contente d'une croissance de 15%, à taux de change constant par rapport à l'an dernier. A taux de change courant, l'augmentation se limite à 7%. Sur les neuf premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires licences et maintenance a progressé de 16% à 6,52 milliards de dollars, et les ventes de licences seules ont augmenté de 18% à 1,76 Md$. Sur l'année, SAP maintient ses prévisions de croissance globale : entre +6 et +8% par rapport à 2009, hors Sybase.
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Entre juillet et septembre 2010, les ventes de licences de SAP se sont élevées à 656 millions d'euros, soit une hausse de 25% par rapport au troisième trimestre 2009, mais là aussi, en incluant les ventes de Sybase. En ajoutant à ces revenus ceux de la maintenance, SAP atteint 2,31 milliards d'euros (+20%, à taux de change constant). Les meilleurs résultats ont été obtenus sur les pays qui connaissent un développement rapide, sur lesquels le chiffre d'affaires a grimpé de 41% sur les revenus issus des licences et de la maintenance. Les produits traditionnels (installés sur site) y sont prisés, les offres décisionnelles aussi. Aux Etats-Unis, les résultats sont également satisfaisants : +27%. En Europe, la progression se borne à 13%.
SAP France poursuit le recrutement de partenaires
Sur l'Hexagone, la croissance a atteint 9% sur les revenus de licences et de maintenance, avec des résultats disparates en fonction des segments de marché propres à SAP. Sur ses grands comptes IBS (Industry Business Solutions), la filiale française affiche +33% sur les ventes de licences trimestrielles, sur tous les secteurs d'activité. Sur ses quatorze plus gros clients en revanche (Primary Channel Network), calme plat. « Le secteur public est celui qui a le mieux fonctionné », a précisé ce matin à Paris Nicolas Sekkaki, directeur de la filiale française, lors d'un point presse. Il a évoqué le projet Chorus qui, en dépit des problèmes rencontrés, va passer de 14 000 utilisateurs à 25 000 d'ici janvier.
Illustration : Nicolas Sekkaki, PDG de SAP France (crédit photo : D.R.)
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Sur les PME (moins de 500 M€ de CA), la filiale française enregistre une légère décroissance sur le trimestre avec, là aussi, des disparités. Les ventes du progiciel BusinessOne, qui vise les plus petites entreprises, ont déjà bouclé leur plan de croissance annuel. Elles ont crû de 40% sur le trimestre. En revanche, sur les structures de 300 à 500 M€, SAP subit toujours un déficit d'image. Pour faire croître son marché PME, où le succès tarde toujours contrairement aux autres pays, la filiale française poursuit activement son recrutement de partenaires. Elle veut étoffer son réseau, à la fois par segments industriels et par zones géographiques. D'ici à 2012, SAP France aimerait réaliser 75% de ventes en indirect vers les PME. Depuis janvier, elle a déjà progressé de 12% pour atteindre 50%. « Nous devons avoir un écosystème de partenaires plus dense. Déjà, nous disposons d'un meilleur maillage », estime Nicolas Sekkaki.
SAP vise 1 milliard d'utilisateurs d'ici 2015
Si l'éditeur allemand a globalement vu ses ventes progresser sur son troisième trimestre, en revanche, sa marge opérationnelle IFRS s'est rétractée (le cours de son action a baissé à l'annonce de ses résultats). Sur la période, la marge a représenté 23,8% du chiffre d'affaires contre 24,7% l'an dernier à même époque. Les perspectives semblent meilleures pour le quatrième trimestre puisque SAP prévoit une marge opérationnelle située entre 30 et 31% (à taux de change constant) sur l'ensemble de l'exercice.
Et d'ici à 2015, l'éditeur ne craint pas d'afficher d'ambitieux objectifs : 35% de marge opérationnelle, un chiffre d'affaires de 20 milliards d'euros (contre quelque 11 Md€ actuellement) et un milliard d'utilisateurs (excusez du peu), contre 35 millions aujourd'hui. Des chiffres relayés par le directeur général de SAP France. « Derrière cette ambition, il y a une philosophie, a-t-il expliqué. Il s'agit d'abord d'apporter de l'innovation et de la valeur ajoutée plus vite et sans rupture pour l'entreprise. SAP dépense 14,5% de son chiffre d'affaires en R&D et pourtant, nous ne figurons pas dans le palmarès des entreprises les plus innovantes », déplore le dirigeant français. Il faut être capable de déployer un projet de CRM en trois mois, sans devoir tout modifier, donne-t-il en exemple. Sur ce terrain, SAP va notamment proposer ses applications « On-Demand », la première ayant été livrée cet été. D'ici cinq ans, 10% du chiffre d'affaires de l'éditeur devrait se faire sur les applications en ligne (l'offre Business ByDesign* et les solutions On-Demand).
Des AppStores pour accéder à l'innovation simplement
« Nous voulons également transformer l'interface utilisateur en expérience client », a ajouté le dirigeant français en explicitant : « il faut que les utilisateurs reconnaissent l'univers SAP et qu'ils aient envie d'y revenir. Nous devons donc définir ce qu'ils attendent et le développer. » Sur ce sujet, SAP aurait beaucoup appris de Sybase. Nicolas Sekkaki rappelle aussi le passage aux méthodes de développement agile (Scrum en particulier), qui se généralise depuis l'intégration des équipes de Business Objects qui les exploitent de longue date. « Nous voulons que les nouvelles applications puissent s'intégrer facilement dans l'univers du client », poursuit le dirigeant en faisant référence à la version 7.3 de la plateforme d'intégration Netweaver, actuellement en bêta.
Pas plus qu'à Ray Ozzie, ex-Microsoft, il n'a échappé à SAP que le marché des utilisateurs était désormais en avance sur celui des entreprises. « Nous avons appris que la consommation des applications et des données était plus importante [que les applications elles-mêmes], a admis ce matin Nicolas Sekkaki en évoquant la mise en place d'« AppStores » pour accéder à l'innovation très simplement. « Il faut penser d'abord à l'usage ». Mais le dire ne suffit pas. Encore faut-il aussi s'employer à changer l'image de SAP dans l'esprit des utilisateurs potentiels. Le groupe travaille sur le positionnement de sa marque. Dans la campagne de publicité qui va démarrer sur quatre pays (Chine, Allemagne, Etats-Unis, Brésil), il a mis ses clients à contribution pour convaincre le marché de la facilité d'accès à ses logiciels.
(*) En France, pour l'instant, la filiale compte 21 clients sur le progiciel de gestion dans le cloud, Business ByDesign. Aucun n'est encore passé en version 2.5. (...)
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