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(13/10/2010 15:05:37)
Oracle et IBM s'accordent sur l'avenir de Java
Les deux sociétés veulent faire de l'OpenJDK (Java Development Kit) la principale ressource Open Source pour le développement de Java SE (Standard Edition). Les deux éditeurs étendront également leur collaboration au langage Java, JDK, et Java Runtime Environment. En outre, IBM et Oracle soutiendront le JCP (Java Community Process) afin qu'il demeure le principal organisme de normalisation pour les travaux de spécification Java.
Dans une interview téléphonique accordée à nos confrères de ComputerWorld, Rod Smith, vice-président des technologies émergentes chez IBM, a souligné l'allégeance retrouvée de Big Blue envers l'OpenJDK et du partenariat avec Oracle. « Cette collaboration commence vraiment à lever l'incertitude quant à l'avenir de Java et montre la direction dans laquelle nous allons, » a-t-il déclaré. «Je pense que notre engagement vis-à-vis de l'OpenJDK va profiter à l'ensemble de la communauté Java et qu'il contribuera à améliorer le rythme des innovations dans ce domaine, » a ajouté Rod Smith. Jusque-là, IBM n'avait jamais été invité à participer à l'OpenJDK et travaillait sur un projet Java Open Source alternatif connu sous nom d'Apache Harmony. « Nous allons continuer à travailler sur Harmony, mais les principaux efforts d'IBM seront dirigés vers l'OpenJDK, » a affirmé Rod Smith.
Les versions 7 et 8 de l'OpenJDK sur les rails
IBM et Oracle soutiendront la feuille de route récemment rendue publique pour le développement des versions 7 et 8 de l'OpenJDK. Celle-ci précise que JDK 7 visera à l'amélioration les performances de la Machine Virtuelle Java (JVM) et des nouvelles APIS I/O, tandis que la version 8 apportera quelques changements linguistiques minimes, raccourcira le temps de démarrage de la JVM plus quelques améliorations ergonomiques. « Le partenariat IBM-Oracle vise à montrer que les deux principaux acteurs Java sont sur la même longueur d'onde, » a déclaré Al Hilwa, analyste d'IDC. « Pour les deux firmes, il s'agit d'affirmer qu'ils continuent à investir dans Java et qu'ils sont d'accord pour faire évoluer rapidement ce langage, » a ajouté Al Hilwa. « Plus encore, cela montre qu'ils s'entendent sur la manière d'avancer, sur la base de la feuille de route actuelle, notamment pour sortir rapidement deux versions Java SE 7 et Java SE 8 au lieu d'une. Cela signifie qu'Oracle est très excité par l'évolution de Java et se montre disposé à travailler avec son éternel rival avec l'objectif de maintenir un Java pertinent et de faire en sorte qu'il reste un langage important. » Al Hilwa ajoute qu'il s'attend à ce que IBM et Oracle fassent en sorte d'asseoir le JCP et «et de ne pas l'enliser dans des intérêts concurrents, au détriment de l'avenir de Java. » Au final, « ce sont de bonnes nouvelles pour les développeurs Java, » estime-t-il.
Rassurant après le flottement qui a suivi le rachat de Sun
Oracle était vivement critiqué par James Gosling, le fondateur de Java, pour n'avoir pas cédé Java à l'organisme indépendant JCP, qu'Oracle avait soutenu en 2007, avant l'acquisition de Sun. Interrogé sur cet engagement, Adam Messinger, vice-président d'Oracle Fusion Middleware, a reconnu qu'il y avait effectivement eu des discussions récentes allant dans ce sens. « La réunion que nous avons eu la semaine dernière avec le comité exécutif de JCP a été très productive. Nous nous exprimerons plus largement sur le sujet dès que le compte rendu sera prêt, donc très prochainement, » a ajouté Adam Messinger. C'est Sun Microsystems, racheté par Oracle en début d'année, qui a initié Java et l'OpenJDK. Fin 2006, Sun avait commencé à mettre Java sous licence Open Source pour assurer son avenir et son développement.
(...)(13/10/2010 14:24:39)TechEd 2010 : SAP parle d'avenir avec NetWeaver
À Berlin, devant sa communauté technologique européenne, Vishal Sikka, CTO de l'éditeur allemand de solutions de gestion, n'a pas manqué de rappeler que la plateforme NetWeaver constituait les fondations sur lesquelles reposait le développement des applications de SAP. Et que c'était aussi sur elle que s'appuyaient partenaires et clients pour interagir avec l'existant (logiciels SAP ou non) et pour l'étendre. Le directeur technique a annoncé la prochaine livraison de NetWeaver 7.3, actuellement en version bêta et déja fournie à certains clients.
Avec sa plateforme, SAP affiche l'ambition de faire évoluer ses clients sans créer de ruptures avec ce qu'ils ont déja déployé. Vishal Sikka a consciencieusement réexpliqué les trois directions vers lesquelles s'orientaient les efforts d'innovation du groupe : la mobilité, le cloud (en s'appuyant sur l´infrastructure mise en place pour Business ByDesign, y compris pour des modules applicatifs complémentaires à la Business Suite mise en place au sein des entreprises) et les traitements informatiques en mémoire (in memory computing). Dans ce dernier domaine, le groupe co-développe en ce moment avec HP l'appliance destinée à des applications d'analyse haute performance (nom de code Hana, pour high-performance analytic appliance) qu'il a pré-annoncée sur sa conférence Sapphire en mai. Celle-ci devrait être présentée d'ici la fin de cette année, dans le cadre de sa phase de mise en production (ramp-up selon la terminologie en usage chez SAP). Mais le produit ne devrait pas être commercialisé avant le printemps 2011. Il arrivera de façon concomitante avec la version 4.0 de la plateforme décisionnelle BusinessObjects 4.0, sensiblement revue (elle améliore encore sa prise en compte des sources multiples de données).
Remise en service plus rapide après un arrêt programmé
NetWeaver serait donc, plus que jamais, une plateforme stratégique pour SAP si l´on en croit son directeur technique. Ce qu'apporte la version 7.3, c'est d'abord une mise à jour consolidée pour l'ensemble des précédentes versions. C'est ensuite une amélioration des performances lors des interruptions planifiées du système, permettant une remise en route plus rapide et donc une réduction des couts de maintenance, promet Vishal Sikka. Du coté du serveur d'application Java, certifié Java EE5, habituellement flanqué du serveur d'application Abap, il est désormais possible dans certains cas de se contenter d'un bus de services (ESB) Java. Améliorations aussi sur la gestion des identités avec le support de SAML 2.0. NetWeaver 7.3 supporte les standards WS Policy 1.2, SOAP 1.2, WS Trust 1.3, Java SE 6, JSR 168-286 et WSRP 1.0. D'autres avancées concernent la réutilisation de paramétrages de règles métiers dans l´intégration avec Excel et la productivité sous Duet Enterprise Software, l'offre permettant d'intégrer la suite bureautique de Microsoft avec les applications de SAP.
Les outils de Complex Event Processing de Sybase exploités via SAP Portal
Plusieurs démonstrations, quelquefois étonnantes, sont venues ponctuer cette annonce. La première (ci-dessus) a montré l'intégration de fonctions de CEP (complex event processing, gestion d'événements complexes) de Sybase dans le portail Netweaver, avec un cas d'application dans le secteur de l'énergie [Mise à jour : les alertes et les données filtrées par l'outil de CEP pourront être visualisées dans les tableaux de bord de Business Objects BI 4.0]. Mais l'assistance goûta surtout deux démonstrations, l'une expliquant comment créer en quelques minutes une application accessible sur un iPad, l'autre mettant en oeuvre une analyse complexe de données portant sur une base de plus de quatre milliards d'enregistrements, avec des résultats affichés en 0,016 seconde.
La place de marché EcoHub s'étend, l'échange de code aussi
Vishal Sikka a également fait un point sur la place de marché EcoHub et le programme d'échange de code gratuit, Code Exchange, deux initiatives respectivement lancées en 2008 et 2009 dans le cadre du réseau SAP Community Network. Ce dernier regroupe non seulement le SDN ouvert aux développeurs, mais aussi les échanges autour des processus métiers (BPX, Business Process Expert), ainsi que les communautés BO et SAP University Alliances. Deux millions d'utilisateurs, de partenaires, de collaborateurs SAP et d´experts s'y retrouveraient selon les chiffres de l'éditeur qui dit y avoir reçu 36 millions de visites l'an dernier. 20 000 nouveaux membres rejoignent chaque mois ce réseau, affirme-t-il.
EcoHub permet de trouver et d'évaluer des solutions développées par des partenaires de SAP. Ceux qui proposent des services disposeront de davantage d'espace pour se présenter et détailler leurs offres.
Illustration principale : Vishal Sikka, CTO de SAP, lors de la conférence d'ouverture du TechEd 2010 de Berlin, le 12 octobre 2010 (credit photo : SAP).
Test logiciel : la France toujours en retard selon PAC
Le test logiciel est le parent pauvre de l'activité logiciels en France, sa variable d'ajustement. Il représente 3% d'un marché mondial évalué à 79 milliards d'euros en 2010 par le cabinet Pierre Audoin Consultants (PAC). La France est surtout active dans les tests pour l'informatique scientifique et technique, qui représenteraient 500 millions d'euros en France, un peu moins dans les tests pour l'informatique de gestion.
Cette tendance devrait s'inverser. Au plan mondial, le marché du test logiciel atteindra 100 milliards d'euros en 2014, selon PAC. Un marché en croissance de plus de 5% dans les années à venir dans le monde. La France serait 5 à 7% au dessus de la croissance locale des logiciels et services au cours des prochaines années.
« La qualité logicielle est devenue un vecteur économique »
Il semble que ce retard français soit dû avant tout à des causes historiques ou culturelles, nous sommes avant tout un pays de développeurs. Une fois le projet réalisé, sa validation, les tests fonctionnels et les tests de charge, passent souvent au second plan. La crise, en incitant à tailler dans les coûts, aurait pu amplifier ce retard. Au contraire, une prise de conscience s'opère, la qualité des projets entre en ligne de compte et le test logiciel justifie amplement son investissement. « La qualité logicielle est devenue un vecteur économique » note Arnold Aumasson, directeur au cabinet PAC. « Le coût d'un bug est important, en termes budgétaires come en termes d'image. Nous-mêmes utilisateurs supportons difficilement les « plantages ».
Les acteurs de ce marché devrait donc trouver matière à se développer que ce soit les grands éditeurs mondiaux spécialistes du sujet, ou les SSII voire les « pure players » indépendants. « Un marché porté par deux phénomènes, le rattrapage nécessaire dans les PME et surtout les PMI, le fait qu'on ne soit pas encore aux standards mondiaux de qualité » relève Arnold Aumasson. Cette perspective se retrouve en termes d'emplois. PAC souligne les possibilités nouvelles apportées aux ingénieurs par le test. Le Comité français du test logiciel propose d'ailleurs deux certifications : « fondation » et « avancé » pour des ingénieurs souhaitant se spécialiser.
Tribune : Gradle, un outil de build incontournable dans les applications Java
Consultant et formateur au sein du cabinet de conseil Zenika, spécialisé dans les méthodes de développement agiles, l'Open Source et les technologies Java, Grégory Boissinot a développé une forte expertise autour des outils de build et des problèmes d'intégration continue. Après plusieurs années à mettre en place des usines logicielles utilisant Maven ou Ant et Ivy, il s'est dirigé vers le système de build Gradle, réutilisant les conventions de Maven, le système de gestion de dépendance Ivy et fournissant le niveau de flexibilité nécessaire à la mise en place d'une chaîne de build complète et durable dans le temps. Il possède également une forte expertise Java et JEE en ayant conçu et mis en place des frameworks JEE dans une grande banque française.
Dans le blog Experts du Monde Informatique, il présente, au fil d'une tribune libre, les nombreux avantages qu'il trouve à Gradle et ce que ce système apporte de plus vis-à-vis des autres outils de build.
« Ces dernières années, une vague d'agilité a bouleversé les projets informatiques. Une des caractéristiques des projets agiles est de comporter généralement des itérations de livraison des applications plus courtes. A chaque itération, un processus complet d'intégration du projet est exécuté. Ce processus comporte un ensemble d'étapes, souvent complexes et laborieuses pour la construction et le déploiement de son application. Un besoin d'automatisation est nécessaire pour ne pas perdre en productivité. Cette automatisation est adressée par des systèmes de build.
Afin de répondre aux différents écosystèmes de plus en plus riches et en constante mutation, les outils de build ont su évoluer au fil du temps. Une nouvelle ère d'outils de build plus flexibles, comme Gradle et Maven 3, est venue se greffer aux outils historiques Apache Ant, Maven 1 et son successeur Maven 2. A chaque fois, ces outils récents ont su garder les meilleures fonctionnalités de leurs prédécesseurs. Gradle particulièrement a su s'adapter aux besoins des projets industriels. »
Lire la suite sur le Blog Experts Le Monde Informatique.fr
Intel travaille à la compatibilité des applis mobiles sur ses puces
Aujourd'hui en effet, la plupart des smartphones et tablettes tactiles tournent sur des processeurs ARM, si bien que les développeurs choisissent en priorité d'écrire des applications mobiles compatible avec cette architecture. En facilitant le portage des applications sur des appareils équipés de processeurs Intel, le fondeur espère susciter la création de plus de logiciels, et par voie de conséquence, provoquer plus de demande pour les appareils basés sur ses puces. « Le kit de développement permettra notamment d'identifier les changements à effectuer dans une application iPhone, pour rendre son exécution à partir de puces Intel, » a déclaré dans une interview Doug Fisher, vice-président du département Software et Services et directeur général de la division Software System d'Intel. Cela pourrait également devenir un moyen simple de porter des applications vers la plateforme Meego, l'OS mobile basé sur Linux, développé par Intel et Nokia, et lancé cette année.
Cet outil aiderait à augmenter le nombre d'applications disponibles sur l'AppUp Center, la boutique d'applications en ligne d'Intel. Ce magasin en ligne, qui héberge des applications pour netbooks, pourra à l'avenir offrir des applications pour d'autres appareils mobiles et nomades. Avec 250 000 applications hébergées sur son AppStore, Apple a assurément une longueur d'avance dans ce domaine. « L'AppUp accueillera ces applications réécrites, puis dédiées à Meego et je pense aussi pour Windows » a indiqué Doug Fisher et d'ajouter « il s'agit essentiellement de prendre les applications existantes, de sélectionner celles qui pourront être le plus utile aux utilisateurs et de s'assurer qu'elles soient en bonne place. » Intel n'a pas précisé à quelle date son outil serait disponible.
Anticiper le déploiement d'Atom et de Meego
Intel tente de faire adopter son processeur Atom au sein des smartphones, tablettes tactiles et autres appareils embarqués, avec les difficultés que peut connaître un nouvel entrant sur ces marchés. La plupart des téléphones et des tablettes commercialisés aujourd'hui tournent sur des processeurs ARM, y compris l'iPhone et l'iPad. « Amener les développeurs à réaliser des applis compatibles avec la plate-forme Intel est absolument essentiel pour nous » a-t-il déclaré. « Intel cherche à atteindre cet objectif en mettant au point des outils de développement, en créant une émulation entre développeurs, et en facilitant la valorisation financière de leurs applications," ajoute-t-il.
Destiné aux téléphones mobiles et aux tablettes tactiles, la plate-forme Meego, présentée par Intel et Nokia en février dernier, vise aussi les systèmes embarqués comme les décodeurs et les appareils de divertissement. D'ici la fin du mois, une version 1.1 de l'OS devrait être prête, apportant des fonctionnalités tactiles et de téléphonie améliorée. Ce système d'exploitation fera son apparition sur les netbooks, les tablettes tactiles et des systèmes embarqués d'ici la fin de l'année, comme l'a confirmé Doug Fischer : « Les premiers appareils tournant sous Meego devraient apparaître sur le marché au cours de la première moitié de l'année 2011. » Intel prévoit également de porter Meego sur des appareils construits autour de processeurs ARM. « Il faut s'attendre à voir des appareils à l'architecture Arm... avec Meego, » confie-t-il pour conclure.
Google répond aux accusations d'Oracle sur la violation de brevets sur Java
Dans ses réponses à la plainte, déposée lundi soir, Google conteste les sept chefs d'accusation relatifs à la violation de brevet et montre que les arguments du plaignant concernant les infractions sont «juridiquement insuffisants. » Une audience est fixée au 18 novembre auprès de la juridiction de San Francisco, dans le district de Californie du Nord, pour entendre les répliques et suppliques des différents protagonistes.
«La plainte d'Oracle comprend des allégations d'une imprécision inacceptable et une violation manifeste du copyright » peut-on lire dans la réponse de l'éditeur. En effet, il demande en plus du classement de la plainte, Google demande en sus que soit invalidé les droits de propriétés intellectuelles sur les brevets excipés par Oracle dans l'affaire. «Il est décevant de constater que, après des années de soutien dans l'Open Source, Oracle a choisi d'attaquer non seulement Android, mais l'ensemble de la communauté Java avec sur de vagues revendications sur certains brevets » souligne un porte-parole de Google.
Oracle reprochait le comportement du moteur de recherche qui « en connaissance de cause, directement et à plusieurs reprises » avait violé la propriété intellectuelle sur Java, brevets acquis avec le rachat de Sun. En particulier, le spécialiste des bases de données conteste l'utilisation de Dalvik Java, une machine virtuelle optimisée pour les appareils mobiles. Toutes les applications Android s'exécutent en se servant des instances Dalvik, selon une documentation officielle d'Android.
Un contournement à apprécier
Dans sa réponse, Google souligne que les développeurs Android peuvent utiliser différents langages de programmation, pas uniquement Java et que les applications sont converties par l'intermédiaire d'instruction Dalvik et s'exécuter depuis une VM sur n'importe quel terminal. « Bien que les applications pour la plateforme Android peuvent être écrite dans le langage de programmation Java, le bytecode Dalvik est distinct et différent de celui de Java. La VM Dalvik n'est pas une machine virtuelle Java », précise Google. Ce dernier s'appuie sur Dalvik plutôt que sur le standard Java Micro Edition pour exécuter des applications Java. Les développeurs soulignent qu'il y a des avantages techniques et des inconvénients à utiliser cette solution. Ils subodorent néanmoins que ce choix a été fait pour contourner les problématiques de licence avec Sun.
Une porte-parole d'Oracle a réitéré les allégations, en expliquant : Google a porté atteinte à Java et a fragmenté le marché au détriment d'Oracle, des consommateurs, des développeurs et les fabricants de terminaux. «En développant Android, Google a choisi d'utiliser du code Java sans avoir obtenu une licence. En outre, il a modifié la technologie de sorte qu'il n'est pas compatible avec le principe fondamental du langage de programmation « écrit une fois et exécutable partout » argue le porte-parole.
Les licences au coeur du sujet
Les enjeux pour les deux sociétés dans ce procès sont élevés. Si Google se trouve à violer des brevets dans Android, il pourrait être tenu de payer une redevance de licence pour chaque combiné. «Cela rendrait cet OS moins attrayant pour les développeurs et les constructeurs », a déclaré Chris Hazelton, analyste chez The 451 Group. «Le succès de la plate-forme Android est due en grande partie à sa nature ouverte, ce qui profite à la communauté open source, aux consommateurs, aux développeurs, aux fabricants et opérateurs de téléphonie mobile » écrit la société de Mountain View. Android est utilisé par plus de 90 terminaux élaborés par 20 constructeurs. Environ 200 000 appareils basés sur Android sont activés quotidiennement par des clients de plus de 50 opérateurs, selon Google.
Pour Oracle, en cas de condamnation, cela pourrait générer beaucoup de revenus. «La licence est un élément important et rémunérateur », a déclaré Chris Hazelton. « Si Oracle peut capter quelques fractions des ventes et gagner un ou deux dollars sur chaque terminal Android, cela sera très lucratif. » conclut l'analyste.
(...)
Windows Phone 7 : Microsoft soutient les premiers développeurs
Sur la boutique en ligne où seront proposées les prochaines applications sous Windows Phone 7, Microsoft a décidé d'accorder une priorité aux développeurs de la première heure. L'éditeur élargira par la suite le nombre d'applications Windows Phone qu'il accepte et, finalement, activera la totalité des fonctions self-service permettant de soumettre des applications en ligne. Toutefois, même les développeurs qui auront eu la primeur de la place devront attendre février pour être payés, a-t-on aussi appris.
Le portail développeurs a été sensiblement revu, si on le compare avec ce qui était disponible auparavant pour les applications Windows Mobile, expliquent nos confrères de Network World. Il a été refondu, tant du côté des processus automatisés accessibles aux développeurs, que de celui des systèmes qui les supportent. Si l'on en croit le billet de blog publié par Todd Brix, directeur senior, responsable produit Windows Phone, Microsoft va se montrer très résolu dans son calendrier de mise à disponibilité de sa place de marché pour les applications mobiles.
Renverser la vapeur sur le marché des OS mobiles
Il est vrai que s'il veut renverser la vapeur sur le marché de la mobilité (où ses parts s'amenuisent constamment), il est crucial pour Microsoft d'attirer les développeurs Windows et Windows Mobile vers la version revue de l'OS mobile. Sa stratégie prévoit de laisser ceux qui connaissent bien ses OS utiliser les compétences qu'ils possèdent et les outils Microsoft existants pour créer des applications avancées et des jeux pour Windows Phone 7. Depuis le début, l'éditeur s'est attaché à créer un code très fiable, à la fois pour l'OS et pour les outils de développement associés, et encouragé les applications riches exploitant l'interface tactile.
Selon un article récent publié par Bloomberg News, Microsoft proposerait à certains développeurs et éditeurs indépendants des encouragements financiers, une aide sur les coûts de développement ou une garantie de revenus, en échange d'un engagement de leur part que leurs applications seront prêtes pour le lancement de Windows Phone 7.
6 octobre, date limite pour se faire connaître
Todd Brix, de son côté, indique que Microsoft a déjà contacté tous les développeurs enregistrés de Windows Phone 7 pour les inviter à s'inscrire rapidement afin de pouvoir s'engager dans le processus de certification de la place de marché. La date limite pour le faire était fixée à aujourd'hui, mercredi 6 octobre. Lundi prochain, les premiers téléphones seront montrés, à la fois chez AT&T et T-Mobile, lors de l'événement prévu à New York. Les développeurs ayant fait la demande recevront alors des indications pour soumettre leurs applications qui seront ensuite publiées et pourront être téléchargées par les utilisateurs.
Après ce lancement, le processus de soumission d'applications se poursuivre et Microsoft traitera les demandes dans l'ordre où elles auront été reçues. Cette façon de procéder donne à tous les développeurs enregistrés la possibilité d'être parmi les premiers à voir certifiés leurs applications ou leurs jeux. Et cela permet aussi au nouveau système de place de marché de monter en puissance de façon progressive jusqu'à ce qu'il soit pleinement disponible en libre-service, explique Todd Brix.
Illustration (crédit photo : Microsoft) (...)
OWF 2010 : Le Libre multiplie les modèles économiques
« Ce qui m'a frappé, en préparant l'Open World Forum cette année, c'est de constater à quel point le logiciel libre est partie prenante de la révolution numérique dans tous les domaines, qu'il s'agisse du cloud computing, de la mobilité, du Web 3.0, de l'Internet des objets, ou encore de l'embarqué et des systèmes critiques, par exemple dans l'industrie aéronautique et la Défense », souligne Philippe Montargès, président de l'Open World Forum (OWF) 2010. Il fait remarquer que cette troisième édition de l'événement consacré aux logiciels libres et Open Source est particulièrement orientée sur l'ouverture de l'écosystème.
« L'infusion du Libre s'est finalement faite, à la fois sous l'angle technologique, mais aussi, et c'est là le plus intéressant, sous l'angle culturel. L'angle technologique correspond en partie à une logique économique de banalisation d'un certain nombre de logiciels qui sont réutilisés pour accélérer l'innovation. Mais désormais on voit aussi, culturellement, l'infusion du modèle Open Source ». Philippe Montargès explique que l'OWF 2010 a souhaité mettre l'accent sur cet aspect. « Le Libre se propage avec des solutions, des composants techniques, mais aussi par ce qu'il génère comme nouvelles possibilités dans des secteurs extrêmement variés. A côté des acteurs technologiques classiques, des 'pure players', de nouveaux modèles apparaissent. » Des acteurs industriels viennent se plaquer sur ces modèles culturels, constate le président de l'OWF : « Et nous sommes là, vraiment, dans l'émergence de nouvelles réussites économiques ». Il cite en exemple l'ouverture qui s'est opéré du côté des médias avec les réseaux sociaux, les Web TV, la production de contenus ouverts. « Cela permet de créer des modèles économiques qui n'existaient » et fait éclore « une nouvelle génération d'entrepreneurs», note-t-il.
Une logique de destruction créatrice
Philippe Montargès regrette qu'il n'y ait pas plus de reconnaissance du rôle du libre sur ces aspects-là : « Ce modèle génère de la création de valeur. Directement, bien sûr, parce qu'il fabrique des composants qui sont robustes, accessibles, interopérables et économiques. Mais aussi par ce qu'il représente comme révolution culturelle sous-jacente qui fait émerger de nouvelles tendances. Nous sommes vraiment là dans une logique de 'destruction créatrice' au sens où l'entend l'économiste Joseph Shumpeter »
Dans un premier temps, on a cru que le Libre, par son côté générique, se construisait aux dépens de l'économique classique traditionnelle. « En fait, non, il génère de nouveaux modèles et il est donc par là même créateur de valeur », insiste le président de l'OWF 2010.
Cette année, le vent du cloud computing ne manque pas de souffler parmi les acteurs de l'Open Source réunis sur l'événement parisien. Une des principales conférences est consacrée à ce thème et des acteurs comme Red Hat, Canonical et Microsoft, parmi d'autres, abordent le sujet. « Le cloud computing constitue un enjeu fort pour les acteurs du Libre. Sur bien des aspects, son émergence a été facilitée par de nombreux composants libres », rappelle Philippe Montargès, en évoquant le risque de voir ces composants monétisés ou transformés en composants propriétaires.
Compatible One, l'un des projets phares du cloud
Se préparent en ce moment de grands projets qui peuvent être financés dans le cadre du grand emprunt dont Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat au développement de l'économie numérique, a parlé en ouverture du Forum, ce matin. Philippe Montargès cite en particulier 'Compatible One', l'un des projets phares du cloud, porté par le pôle de compétitivité francilien Systematic, mais soutenu par tout l'écosystème du logiciel libre. « L'objectif du projet consiste à fabriquer la boîte à outils du cloud, libre, Open Source, afin de permettre à de nombreux acteurs d'accéder à ce marché-là. Un marché fabuleux parce qu'il révolutionne la consommation de logiciels et de services informatiques ».
Interrogé sur la participation de Microsoft à l'OWF 2010, Philippe Montargès ne tique pas. Il rappelle juste que l'événement est porté par l'écosystème du logiciel libre, en France et en Europe, avec l'appui des pôles de compétitivité, de la région Ile-de-France et de la Ville de Paris. « Nous accueillons tous ceux qui veulent participer au Forum, dans cet esprit ». Mais il ajoute, à titre personnel, ne pas souhaiter en revanche que Microsoft puisse faire partie de l'organisation du Forum ou soit considéré comme un contributeur de l'événement. « Il vient pour donner son avis, mais il n'est pas contributeur. L'OWF est un événement multi-communautaire, multi-contributeur. Nous souhaitons garder cet esprit-là ».
(...)(29/09/2010 15:24:49)Le cloud d'Amazon soutient le développement PHP
Le SDK d'Amazon Web Services (AWS) pour PHP fonctionne avec PHP 5.2 ou des versions ultérieures. Les développeurs peuvent créer des applications qui se servent des différents éléments du cloud d'Amazon, dont Simple Storage Service (S3), Elastic Compute Cloud (EC2) pour la capacité de calcul et la base de données SimpleDB .
Le kit de développement est basé sur le toolkit CloudFusion et comprend une bibliothèque d'API, des échantillons de code et la documentation. Il convient de simplifier le développement en fournissant des outils sur mesure, selon Amazon. Auparavant, les développeurs avaient besoin de de télécharger plusieurs bibliothèques de différents fournisseurs afin de bâtir une application sur les différentes briques d'AWS.
En mars dernier, le créateur de CloudFusion, Ryan Parman, a rejoint Amazon pour pouvoir se concentrer exclusivement sur l'amélioration du logiciel. Avec les ressources mises à disposition, il a été en mesure de réaliser « d'énormes progrès dans l'amélioration de presque tous les aspects du projet», indique-t-il sur le site de la solution. Il répond aussi à d'autres questions sur les changements que le SDK AWS pour PHP apporte, y compris un commutateur d'une licence BSD vers Apache 2.0. Amazon fournit également un guide qui explique comment migrer de CloudFusion 2.5 à AWS SDK pour PHP.
Ryan Parman consacre désormais tous ses efforts sur le SDK de l'AWS pour PHP, mais CloudFusion continuera à exister comme un projet ouvert, souligne-t-il.
Le cloud d'Amazon est agnostique en matière d'API pour les services web et n'importe quels langages de programmation sont acceptés. Pour ceux, cependant qui désirent plus de support, l'éditeur propose également des kits de développement pour Java et Microsoft. NET en plus du SDK PHP.
Le SDK AWS pour PHP peut être téléchargé sur le site d'Amazon.
La Fondation Codeplex se rebaptise Outercurve
Créée à l'automne 2009 à partir du portail communautaire de Microsoft, la Fondation Codeplex cherche à prendre quelques distances avec son géniteur. Elle vient de changer officiellement de nom pour devenir la Fondation Outercurve. Paula Hunter, sa directrice exécutive, espère que cette modification dissipe un peu la confusion qui s'opère entre son organisation et Codeplex.com, le site de Microsoft hébergeant les projets Open Source de l'éditeur de Windows. « Nombreux sont ceux qui ont associé les activités de ce site aux nôtres et vice-versa », a-t-elle admis.
La Fondation CodePlex avait été constituée comme un relais entre les communautés Open Source et commerciales. Depuis, l'organisation à but non lucratif a cherché à s'écarter de l'influence de Microsoft en se mettant en quête de financement externe et en insistant sur sa neutralité vis-à-vis de la plateforme.
Paula Hunter rappelle que l'objectif de la Fondation consiste à favoriser la collaboration entre développeurs sur les projets Open Source, que ces développeurs soient des familiers du libre, qu'ils évoluent dans le monde des logiciels commerciaux ou, encore, au sein des entreprises. « Nous nous occupons de l'administration IT et de la supervision et les développeurs se concentrent sur le code associé au projet », explique-t-elle.
Une fondation toujours présidée par Sam Ramji
Toutefois, les racines même de l'organisation, tout autant que l'intérêt de Microsoft pour l'Open Source, ont toujours constitué un sujet de controverse. On a notamment reproché à la Fondation son conseil d'administration, jugé trop proche de Microsoft. Il est notamment présidé par Sam Ramji, désormais vice-président de la start-up Sonoa, mais qui fut jusqu'en novembre 2009 le patron Open Source de Microsoft. En mai, la Fondation a recruté Stephen Walli au poste de directeur technique, encore une fois un ancien collaborateur de l'éditeur.
Pour l'instant, CodePlex gère sept projets Open Source, parmi lesquels Ajax Control Toolkit, CoApp, ou encore Orchad, destiné à fournir des composants réutilisables pour la plateforme ASP.net. D'autres doivent être prochainement annoncés, a indiqué Paula Hunter.
Pour créer son nouveau nom, l'organisation a consulté la société bostonienne Protobrand, spécialiste des marques. La directrice exécutive de la Fondation Outercurve reconnaît que ce fut une tâche difficile. « Trouver une dénomination est devenu délicat ces temps-ci, souligne-t-elle. Il faut non seulement que le nom choisi n'ait pas été déjà déposé comme marque ou protégé par copyright, mais aussi que l'adresse web soit encore disponible. Outercurve convenait dans les trois cas et il sonnait bien.
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