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(01/12/2010 10:59:11)

Avec ALM 11, HP renforce la sécurité et l'automatisation des tests applicatifs

« Les  clients veulent allaient plus vite pour déployer leurs applications. Avec ALM 11, nous leurs proposons de passer de 6 mois à 30 jours » nous a expliqué Jonathan Rende, vice-président et directeur général de l'activité BTO Applications chez HP, lors d'une conférence de presse à Barcelone à l'occasion de la manifestation HP Software Universe Europe. « Le testing change, l'application n'a plus besoin d'être un bloc unique pour travailler. Le test peut porter sur un sous-ensemble d'une vingtaine de composants comme par exemple dans le cas d'une banque » précise de son coté Paul Mueller, vice président en charge du marketing stratégique software au sein de la firme de Cupertino. Nous nous sommes adaptés, car il est devenu plus difficile de faire des tests avec les méthodes habituelles. Nous sommes aujourd'hui capable de traiter automatiquement 90% des applications traditionnelles ou dans le cloud».

Des premiers clients bêta testeurs

ALM 11 qui travaille avec une vingtaine d'environnements dont Java, .Net, Eclipse ou MSVS, coordonne le travail de plusieurs outils dont LoadRunner and Truclient pour valider les performances applicatives avant la recette. Un moteur de recherche scanne automatiquement les lignes de code pour proposer des améliorations et optimiser le travail des développeurs. Sprinter permet de procéder à des tests manuels avec annotations et fournit des captures d'écran à différents stades. Ce module travaille parallèlement à l'application sur le grill et enregistre toutes les opérations pour tester les différentes combinaisons avec plusieurs OS. Willem Van Den Broek, en charge du BTO chez le chimiste Achmea, nous a ainsi expliqué que lors du déploiement de produits SAP, il avait dû tester les liens vers les applications Microsoft. Et l'utilisation de la version bêta d'ALM 11 lui avait fait gagner énormément de temps. « ALM n'est pas qu'une solution aux problèmes de développement, mais une solution bien indiquée pour faire cohabiter plusieurs environnements applicatifs. Il faut toutefois changer d'approches pour prévenir les problèmes ». À la question de savoir si ALM 11 permettait vraiment de gagner 50% en temps de développement et près de 80% en déploiement, Willem Van Den Broek et un autre responsable informatique du nom de Abe Naguib, directeur architecture et infrastructure chez l'assureur AIG Chartis (utilisateur de TruClient), ont prudemment botte en touche. Ce dernier précisant simplement que le solution permet vraiment de gagner du temps en considérant la totalité de l'environnement de production et pas seulement la partie sur laquelle certains développeurs travaillent. Visiblement conquis, Willem Van Den Broek ajoute qu'il avait découvert de la flexibilité et des possibilités avec la bêta 11 d'ALM. Abe Naguib précisant ensuite qu'il avait commencé à travailler sur une réorganisation de son parc applicatif pour solder les essais des dernières années. Dernier témoignage celui de Maja Usbeck, responsables des tests chez ATP au Danemark, qui utilise l'outil Sprinter. Cette dernière se félicite également du produit HP : « nous avons encore des tests manuels, mais nous avons significativement amélioré notre productivité avec ALM. Et en combinaison avec d'autres outils, Springer permet de faire des captures à un niveau très bas dans le code », ajoute-t-elle.


Panel des clients bêta testeurs d'ALM 11

[[page]]Fortify intégré à vitesse grand V

A Barcelone, nous avons également rencontré Subbu Iyer, vice-président produits dans la division Software et Solutions de HP, et Barmak Meftah, responsable produit chez Fortify. L'occasion de mieux comprendre l'intégration des outils de l'éditeur de San Mateo au sein d'ALM 11 et notamment la cohabitation avec ASC. « Nous travaillons depuis 3 ans avec HP sur un produit baptisé Hybride 2.0 qui permet de mixer test de sécurité statique - avec la solution Fortify 360 - et dynamique avec le produit ASC de HP ». L'acquisition de Fortify permet aujourd'hui à Hewlett-Packard de muscler sa solution ALM avec notamment la possibilité de prioriser les résultats. « On commence les tests ou on veut pour remonter rapidement les résultats les plus pertinents. La pénétration est meilleure et on peut simuler ce que les hackers pourraient faire » précise encore Barmak Meftah. « Nous travaillons avec toutes les plates-formes et analysons les scripts, les API et les principaux langages sans problèmes ».

À la question de savoir où va HP dans le domaine de la sécurité, Subbu Iyer répond prudemment qu'il est nécessaire de devenir proactif dans la gestion des assets de sécurité pour savoir précisément ce que vont faire les applications au sein du système d'information. Au sujet de l'intégration d'ArcSight, une des dernières acquisitions de HP, le vice-président explique simplement qu'avec cette solution la fourniture de tableaux de bords pour suivre tous les évènements sera plus facile. « Nous avons l'opportunité d'intégrer ces outils à notre BTO pour apporter une meilleure approche de la sécurité ». Précisons pour finir sur ce sujet que Fortify proposera toujours son service de recherche des failles de sécurité baptisé On Demand aux petites entreprises qui enverront leurs fichiers binaires sur le datacenter de l'éditeur.


Paul Mueller, vice président en charge du marketing stratégique software chez HP

Quelle direction pour l'activité logicielle ?

Si HP ne génère pour l'instant que 3% de ses revenus avec son activité logiciels, l'arrivée de Leo Apotheker à la tête delà compagnie préfigure de grands changements. Si certains journalistes anglo-saxons estiment que l'ancien dirigeant de SAP sera à la peine avec l'activité hardware de HP, Paul Mueller explique en souriant que « Leo Apotheker a été une des meilleures acquisitions ces derniers mois... »  Questionné sur les futurs acquisitions de  HP notamment dans le secteur de la BI, ce dernier souligne que la compagnie travaille déjà énormément dans ce domaine avec ses partenaires et son activité de services. Nous n'en saurons donc pas plus sur la question.

(...)

(29/11/2010 16:25:19)

L'accès au code source de l'OS Symbian fermé le 17 décembre

La Fondation Symbian a commencé à se démanteler et si l'on veut récupérer le code source de l'actuelle version du système d'exploitation mobile, il faut le télécharger maintenant. L'organisation va fermer ses sites web le 17 décembre prochain. Au-delà de cette date, il faudra payer pour en recevoir une copie sur un média physique.

Le 8 novembre dernier, Nokia a indiqué qu'il poursuivait le développement de Symbian OS, la Fondation Symbian se bornant à être l'entité responsable pour la gestion des licences et de la propriété intellectuelle.

Dans le cadre de cette transition, outre son site principal, la Fondation Symbian fermera ses sites développeurs, son blog et son site Ideas où chacun pouvait suggérer des idées d'amélioration pour l'OS mobile. Elle trouvera une autre façon de distribuer le code source, les kits de développement, le wiki, la base de données de bugs et la documentation de référence actuellement disponibles en ligne. L'option la plus probable sera une diffusion sur DVD ou disque USB. En revanche, cela ne se mettra pas en place avant le 31 janvier 2011. La fondation encourage donc les personnes intéressées à télécharger tout ce dont ils ont besoin avant la date butoir du 17 décembre 2010.

Les développeurs poursuivront avec le framework Qt

Ces changements affectent principalement les entreprises qui ont aidé à développer l'OS, l'utilisent sur leurs terminaux ou ont besoin d'accéder au code source. Les développeurs qui travaillent avec la plateforme Symbian seront moins touchés. Pour eux, l'étape suivante consistera à se tourner vers le framework Qt que Nokia a décidé d'utiliser comme seul environnement de développement à l'avenir.

Le programme Symbian Signed continuera à être opérationnel, a par ailleurs précisé la Fondation.

Nokia n'a pas encore défini de façon détaillée la forme sous laquelle il va livrer le code source des futures versions de Symbian, a indiqué une porte-parole du constructeur. Néanmoins, des réponses pourront être apportées au cas par cas à ceux qui souhaiteront utiliser l'OS dans leurs produits.

(...)

(29/11/2010 12:33:10)

15 000 développeurs s'intéresseraient à Windows Phone

La ruée vers les courses de Noël va commencer et Microsoft se prépare, non seulement avec des nouveautés autour de sa console de jeu, Xbox 360, mais également du côté des applications mobiles. Un marché où l'éditeur s'est largement laissé distancer ces deux dernières années, avec l'envolée en flèche d'iOS et d'Android. Même si la dernière version de son systèmes d'exploitation mobile, Windows Phone 7, reparti de zéro, comporte encore des lacunes (pas de copier/coller, ni de multitâche applicatif -on doit quitter une application pour en relancer une autre), Microsoft espère rattraper un peu son retard.

« Nous savons que de nombreux développeurs ont mis les bouchées doubles pour que leurs applications et leurs jeux sont sur la place de marché Windows Phone pour Noël », a fait savoir la semaine dernière Todd Brix, directeur senior, responsable des services mobiles et des solutions développeurs, sur le blog de l'équipe de l'OS mobile. « Nous entrons dans les plus grosses semaines d'achat de l'année et nous sommes sur le point d'offrir près de 3 000 applications et jeux », promet-il en affirmant que le nombre de développeurs enregistrés a progressé de près de 80% depuis septembre, quelque 15 000 d'entre eux ayant signalé leur intention d'apporter du contenu à l'environnement Windows Phone. En se rendant sur la marketplace, on n'en trouve encore que quelques centaines...
Le responsable enjoint les utilisateurs à obtenir, via la fonction Visual Search de Bing un aperçu des applications [NDLR : une option temporairement inaccessible lorsque nous l'avons tentée]. Le portail Windowsphone.com serait l'un des plus fréquentés, selon lui.

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(16/11/2010 14:48:04)

Solaris 11 Express est disponible

Annoncé lors du récent OpenWorld, Solaris 11 Express doit améliorer la disponibilité de l'OS en réduisant de moitié les temps de redémarrage après interruption, souligne Oracle. La durée de Boot est aussi réduite à « quelques dizaines de secondes. »

Le communiqué ajoute également des fonctionnalités de gestion de réseau virtualisé, l'intégration avec le portail d'assistance en ligne Oracle, qui permet des mesures de soutien « proactives et préventives ». On notera aussi une meilleure prise en charge des fichiers ZFS. Cet OS assure une compatibilité avec plus de 11 000 applications développées par des tiers sur quelque 1 000 systèmes SPARC et x86, selon l'éditeur de Redwood.

Une présentation spécifique


Solaris 11 Express présente aux administrateurs système un certain nombre de changements dans l'installation, la livraison de correctifs et d'autres domaines, selon Oracle. La société fournit une série de ressources pour aider à la transition. En outre, un webcast sur ce sujet est prévu pour le 7 décembre. Cette version ne peut pas être utilisée dans des environnements de production ou commerciaux selon les termes de la licence développeur.

Cette annonce intervient quelques mois après qu'Oracle ait annoncé qu'il ne soutiendrait plus le projet OpenSolaris, une distribution Open Source de Solaris, afin de se concentrer sur la version commerciale. Cette décision avait provoqué la colère et la dissolution du conseil d'administration d'Open Solaris. Mais certains membres de la communauté travaillent sur Illumos, un projet dérivé du code source d'OpenSolaris formé en août. (...)

(16/11/2010 12:51:25)

Oracle tente de raisonner la fondation Apache sur Java 7

«Nous encourageons Apache à reconsidérer leur position et à collaborer avec Oracle et la communauté dans son ensemble pour progresser sur Java, » a écrit Don Deutsch, vice-président d'Oracle en charge des standards et architectures, dans un billet publié lundi sur le blog Oracle. La semaine dernière, dans un communiqué, le conseil d'administration d'ASF a encouragé les autres membres de la communauté du JCP (Java Community Process) à voter contre le projet de proposition de spécification pour Java 7.

L'ASF soutient que l'éditeur de Redwood a émis des restrictions sur un TCK Java (un kit de compatibilité avec d'autres frameworks) autorisant  des tests sur  Apache Harmony, une implémentation Open Source d'Apache sur Java SE. La restriction du champ d'utilisation viole les termes de l'accord initial, appelé le JSPA (Java Specification Participation Agreement), souligne la fondation. « Oracle essaye de placer des restrictions sur le périmètre d'utilisation d'Harmony via la licence TCK, ce qui est inacceptable pour nous, car cela signifierait que nous ne pouvions pas distribuer ce framework sous une licence Open Source», a expliqué Geir Magnusson Jr, membre du conseil d'ASF, dans un e-mail à nos confrères d'IDG.

Ne pas bloquer les ambitions d'Oracle

Dans son post, Don Deutsch n'a pas répondu spécifiquement sur les récriminations de l'ASF, notant seulement qu' « Oracle fournit des licences TCK à des conditions équitables, raisonnables et non discriminatoires conformes à ses obligations en vertu de la JSPA. » Il a surtout souligné la nécessité d'obtenir l'approbation des propositions de spécification de la prochaine édition Java, en faisant allusion à la frustration des autres membres de la communauté, bloquée par cette question.

Avec le soutien d'Apache, « la communauté Java pourrait se mettre au travail pour faire avancer Java SE et d'autres normes ouvertes, transparentes et trouver des consensus  auprès de groupes d'experts. C'est la priorité. Il est maintenant temps pour une action positive et aller de l'avant sur Java, » conclut le responsable d'Oracle.

Illustration : Don Deutsch, vice-président Oracle pour les standards et les architectures

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(15/11/2010 15:25:25)

Apple rejoint le projet OpenJDK d'Oracle

La firme de Cupertino a indiqué vendredi dernier vouloir rejoindre le projet OpenJDK d'Oracle pour « contribuer à la plupart des technologies, composants clés et outils requis pour mettre mis en oeuvre Java SE 7 sous Mac OS X ». Voilà une annonce qui donne à OpenJDK un nouveau soutien de taille. Le mois dernier, IBM avait indiqué qu'il travaillerait aux côtés d'Oracle pour faire d'OpenJDK, la source première pour le développement Java SE.

Apple participera à l'élaboration d'une machine virtuelle Java HotSpot 32 bit et 64 bit, de bibliothèques de classes, d'une couche réseau et  du nouvel environnement graphique client pour OpenJDK. « La disponibilité de Java sous Mac OS X joue un rôle déterminant dans la promesse d'un Java multiplateforme », a déclaré Hasan Rizvi, responsable du développement chez Oracle, dans un communiqué. « La communauté des développeurs peut être assuré que Java continuera à être disponible sous Mac OS X à l'avenir. »

La mise à l'écart du runtime Java s'explique

Apple est « enchanté de travailler avec Oracle afin qu'il y ait toujours une version importante de Java pour Mac », a pour sa part commenté Bertrand Serlet, vice-président de l'ingénierie logicielle chez Apple. Il a ajouté que la meilleure façon pour les utilisateurs de toujours disposer de la dernière version sécurisée de Java consistera à l'obtenir directement d'Oracle.

En plus, Apple continuera à fournir Java SE 6 pour Mac OS X Snow Leopard,  et pour le prochain Mac OS X Lion. Oracle distribuera Java SE 7 et les prochaines versions pour OS X.

Le mois dernier, on s'était posé quelques questions sur l'engagement à long terme d'Apple sur  Java lorsqu'il a annoncé la mise à l'écart du runtime Java lors de la mise à jour de Mac OS X 10.6 (Update 3). « Les développeurs ne doivent pas utiliser sur le runtime des prochaines versions de Mac OS X », avait alors indiqué la société. Cette déclaration d'Apple prend une tout autre signification après l'annonce de vendredi dernier.

Quid d'applications Java sur l'App Store pour le Mac


« Ma vision sur tout cela est qu'Apple est heureux d'apporter la majeure partie de ses investissements autour de Java à l'OpenJDK », a estimé Jeffrey Hammond, analyste chez Forrester Research dans un mail à nos confrères d'IDG News Service. Ainsi, les autres participeront à l'effort de développement de Java pour des plates-formes Mac.  Pour l'analyste, cela satisfait Apple parce que cela va lui permettre de réduire ses efforts et, en même temps, cela réjouit aussi Oracle parce que cela lui permet de contrôler la mise en oeuvre de Java sur une plate-forme Java de plus.

Mais il reste une question sans réponse. «Dans les communiqués, il n'y a aucune indication sur un changement de stratégie quant au fait que  les applications basées sur Java fonctionneront sur le future app store consacré au Mac », a t-il regretté  Pour celui-ci, ce point est primordial si Java entend jouer un rôle futur dans le monde du Mac.

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