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(13/12/2010 12:37:06)

Oracle s'apprête à lancer MySQL 5.5

La disponibilité générale de MySQL en version 5.5 devrait être annoncée par Oracle le 15 décembre, à 10 heures PT (19 heures à Paris), par le biais d'une conférence web. Celle-ci sera conduite par Tomas Ulin, vice-président, responsable du développement de MySQL chez Oracle, et Rob Young, responsable produit senior, qui présenteront les dernières avancées apportées à la base de données Open Source récupérée avec le rachat de Sun.

En livrant la release candidate (RC) 5.5.6 de la version communautaire, en septembre dernier, l'éditeur avait signalé des améliorations dans les domaines de la facilité d'utilisation, de la fiabilité et des performances (illustration ci-dessus). Les résultats des tests communiqués ont indiqué, par exemple, qu'avec le nouveau moteur de stockage InnoDB, cette RC avait gagné sous Linux jusqu'à 200% de performances par rapport à la version 5.1.50 de la base, ,sur les opérations de lecture seule et jusqu'à 369% sur les opérations de lecture/écriture. Sous Windows, les améliorations atteignaient 538% en lecture seule et jusqu'à 500% sur les opérations de lecture/écriture.

Des progrès sur les capacités d'extension


Une autre RC (5.5.7) a été livrée le 10 novembre. L'éditeur indiquait alors que la disponibilité générale du produit interviendrait dès lors qu'il recevrait suffisamment de retours positifs. Outre les améliorations de performances, la version 5.5 inclut des changements importants au niveau des capacités d'extension (scalability) de la base. Ces modifications exploitent les avancées des processeurs et permettent une meilleure utilisation du matériel.

Une autre conférence web est prévue par Oracle, un jour plus tôt (mardi 14 décembre, à 18 heures, heure de Paris) pour présenter la feuille de route du moteur de stockage transactionnel InnoDB, très apprécié des utilisateurs de MySQL. Les interlocuteurs prévus sont Calvin Sun, de l'équipe InnoDB et Rebecca Hansen, responsable marketing produit de MySQL.

Un nombre croissant d'offres alternatives


Lors du rachat de Sun, Oracle avait pris l'engagement de poursuivre l'amélioration de la base de données Open Source. Notamment parce qu'on le soupçonnait alors de vouloir la mettre sous le boisseau au profit de sa propre base. La Commission Européenne avait en particulier longuement enquêté pour s'assurer que le rachat de Sun n'allait pas créer de situation anticoncurrentielle sur ce marché. De fait, Oracle fait donc évoluer MySQL. Mais, dans le même temps, il a aussi sensiblement relevé le prix des tarifs de support de base associé à cette offre Open Source. Une décision mal digérée par de nombreux utilisateurs. Oracle a justifié sa décision en affirmant que ses clients recevraient un service bien supérieur à celui que Sun offrait avec le support de base de MySQL.

Cela dit, les entreprises qui ne souhaitent pas passer sous les fourches caudines de l'éditeur peuvent désormais se retourner vers un nombre croissant d'offres concurrentes. Parmi celles-ci figure en particulier le Monty Program, proposé par Michael 'Monty' Widenius, fondateur et créateur de MySQL, qui a lancé en 2009 le projet MariaDB, une branche dérivée de MySQL. Au nombre des offres alternatives figure aussi le récent SkySQL. (...)

(10/12/2010 16:02:34)

Apache claque la porte de Java Community Process

En guise de protestation contre la mainmise d'Oracle sur Java, la fondation Apache a annoncé sa démission de son poste au sein du comité exécutif de Java SE/EE. « Les intérêts commerciaux d'une seule entité, Oracle, continueront de nuire sérieusement à une gouvernance transparente de l'écosystème» peut-on lire sur un blog de la Fondation. Le blog accuse aussi la JCP (Java Community Process) de ne pas être « un processus de spécifications ouvertes - ces dernières sont propriétaires et ne sont concédées que sous licence spécifique »

Une incompatibilité philosophique


Plus tôt cette semaine, le Comité exécutif de Java avait approuvé les spécifications de Java SE (Standard Edition) 7 et 8. L'ASF avait déclaré qu'il démissionnerait de l'organisation si Oracle persistait à ne pas lever les restrictions placées sur la technologie Java Compatibility Kit (TCK) au sein de Java 7. Ce kit est utilisé par l'ASF utilise pour tester la conformité de son propre run time Java Harmony concurrent Open Source du Java classique. Ces restrictions concernent principalement les runtimes à destination des plateformes mobiles.

La fondation Apache sponsorise plus de 100 projets Open Source qui utilisent ou supportent des éléments de Java, comme Tomcat, Ant, Geronimo et Velocity. L'organisation n'a pas précisé si elle envisage de poursuivre des travaux sur Harmony.

De son côté, Oracle regrette cette décision et appelle la Fondation à revoir sa position de quitter le comité éxécutif.

(...)

(09/12/2010 16:20:02)

Les spécifications JSR pour Java SE 7 et 8 adoptées malgré les protestations

Une semaine après la demande d'approbation présentée au JCP, Oracle a annoncé que les JSR (Java Specification Requests) Standard et Enterprise de Java - JSR 336, pour Java SE 7 (Java Platform, Standard Edition), et JSR 337, pour Java SE 8, - avaient été adoptées par le comité exécutif. Deux autres JSR, JSR 334, concernant des améliorations mineures du langage de programmation Java, et JSR 335, concernant les expressions Lambda, ont également été validées. La feuille de route, présentée il y a un mois, qui entre maintenant dans sa phase de test et de finalisation, prévoit la standardisation de Java SE 7 pour 2011, et celle de Java SE 8 pour 2012. « Java SE 7 inclut des changements du langage pour améliorer la productivité des développeurs, le renforcement du support des langages de scripts dynamiques et des améliorations de performances », rappelle Oracle. « Java SE 8 proposera des technologies pour améliorer la modularité du langage et le support des processeurs multicoeurs. »

Google, Apache et Tim Peierls ont voté contre

Les spécifications JSR 336 et 337 ont été approuvées par 12 voix contre 3. Parmi les votes « pour », on compte Oracle, HP, IBM, SAP, et Red Hat, ainsi que la Fondation Eclipse. La Fondation Apache, Google, et Tim Peierls, membre du comité, ont voté contre.  Depuis le refus, de Sun Microsystems d'abord et d'Oracle ensuite, de céder le kit de validation TCK pour Java à la Fondation Apache pour tester la compatibilité de son implémentation Open Source Harmony avec les spécifications du langage, l'empêchant de distribuer Harmony sous licence libre, Apache menace de quitter le JCP. « La Fondation Apache Software doit s'opposer à ces spécifications JSR. Même si nous appuyons le contenu technique des JSR, et si nous soutenons fermement la nécessité de faire avancer la plate-forme Java, nous ne pouvons pas voter en conscience,» pour l'adoption des JSR SE 7 et SE 8 pour Java, fait valoir Apache. La Fondation critique également Oracle, qui soutient une version Open Source de Java (OpenJDK), l'accusant de violer ses obligations découlant du Java Specification Participation Agreement.

Désaccord sur les conditions de licence

Google, poursuivie en justice par Oracle pour l'utilisation présumée de la technologie Java dans sa plate-forme mobile Android, dit soutenir le contenu technique du cahier des charges, mais est opposée aux conditions de licence. Parmi ceux qui ont voté positivement pour l'adoption des specs Java, certains se disent cependant déçus sur la question des licences. « Nous regrettons qu'Oracle ait décidé de refuser une licence TCK pour Java 7 à Apache, » a déclaré SAP ajoutant que son vote « est strictement basé sur les mérites techniques des spécifications Java 7, et non sur les conditions de licence. » IBM a exprimé des préoccupations similaires, même si l'entreprise a par ailleurs récemment approuvé l'OpenJDK. « Le vote d'IBM se fonde sur les mérites techniques des JSR, mais n'approuve pas les conditions de licence. IBM soutient les modèles de licence qui ouvrent le marché et acceptent l'égalité des chances, de façon à laisser des tiers créer des implémentations libres des spécifications Java. » IBM ajoute qu' « elle soutient les licences qui ne permettent pas à des personnes ou à des entreprises d'exercer un contrôle inutile pour s'attribuer un avantage donné par la propriété intellectuelle. »

(...)

(09/12/2010 14:56:12)

SalesForce.com rachète Heroku et sa plate-forme PaaS Ruby

L'annonce par Salesforce.com du rachat d'Heroku, qui propose une plateforme PaaS (Platform as as service) pour la conception d'applications en Ruby, vient confirmer que le spécialiste du CRM veut se positionner comme guichet unique pour le développement dans le cloud. La gamme de services d'Heroku va passer sous la marque Salesforce.com. La plateforme sert de socle à plus de 100 000 applications écrites dans le langage Ruby, très répandu. « C'est un positionnement vers les développeurs d'applications de prochaine génération, en particulier de logiciels pour réseaux sociaux et appareils mobiles », a déclaré Ray Wang, directeur général et analyste de Constellation Research.

La technologie Heroku va compléter la plate-forme Force.com de Salesforce.com (surtout utilisée par les éditeurs de logiciels indépendants et les entreprises pour développer des applications métiers transactionnelles), ainsi que le partenariat récemment entre VMForce et VMware pour le développement Java en entreprise. Salesforce.com, qui dispose également de technologies pour développer des sites web et des applications départementales, a annoncé ce mardi la création d'un nouveau service Database.com. Une fois l'opération de rachat terminée (la finalisation est prévue pour l'an prochain), Heroku sera le tout dernier membre à intégrer le pool des technologies de développement baptisé Force.com 2.

Des tarifs basés sur le temps d'utilisation du service


Heroku déploie des applications Ruby à l'intérieur de conteneurs appelés « dynos » dont chacun fonctionne de façon indépendante sur une grille (Dynogrid). Les Dynos savent encapsuler la logique d'application, le framework de développement, le middleware, le serveur d'application, la machine virtuelle et d'autres couches.  Le nombre de dynos exécutés pour une application donnée, a un impact direct sur la performance globale de l'application, indique le site web de Heroku qui détaille le mode de fonctionnement.

Comme d'autres offres PaaS, Heroku applique également des tarifs rapportés au temps d'utilisation. « Certains développeurs se plaignent que le service coûte cher, mais vous en avez pour votre argent », estime Michael Coté, analyste chez Redmonk. « Il existe des offres moins chères, mais dans ce cas, vous avez juste une infrastructure cloud seule, qui n'inclut aucun service réel, ni middleware. »
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L'annonce de l'achat de Heroku par Salesforce.com donne un sens au lancement de Database.com laquelle permet aux clients d'utiliser son infrastructure de base de données sous-jacente. Il ne fait pas de doute que Salesforce.com va faire la promotion de Database.com auprès des clients d'Heroku afin de les inciter à l'utiliser comme vitrine pour leurs applications. Mais Heroku offre déjà sur sa plate-forme un service de base de données basé sur PostgreSQL. « C'est vraiment important, pour nous et pour Salesforce.com, qu'il n'y ait pas de changement en ce qui concerne notre base installée », a déclaré James Lindenbaum, le co-fondateur de Heroku dans une interview téléphonique à notre confrère D'IDG NS, Chris Kanaracus. « Nous voulons absolument continuer à la supporter, avec l'objectif de proposer davantage de choix au fil du temps. Cette base sera un des choix possibles. »  Heroku ne prévoit pas non plus de quitter son hébergement actuel chez Amazon Web Services. « Nous tenons absolument à rester là où nous sommes. Nous allons probablement étendre nos hébergements à d'autres datacenters et à d'autres fournisseurs, mais les décisions serons prises en fonction des choix d'utilisation du client », a déclaré James Lindenbaum.

Des points communs entre Salesforce.com et Heroku

Parker Harris, co-fondateur et vice-président exécutif de la technologie chez Salesforce.com, a confirmé que l'accord prévoyait que le transfert se ferait sans interruption de service pour les clients actuels de la plateforme PaaS rachetée. « Notre objectif est de reprendre sa stratégie et sa mission, de l'enrichir et d'accélérer son succès. Heroku continuera à être Heroku. Et davantage encore », a t-il écrit dans billet de blog.

« Il y a des parallèles évidents entre les entreprises », a ajouté le responsable de Salesforce.com. D'abord, le support de l'architecture multi-tenant et la même vision sur ce que doit devenir le cloud computing. Ensuite, l'engagement « quasi religieux » d'Heroku pour construire un service intelligent, qui fonctionne bien. Enfin et surtout, le dévouement d'Heroku pour ses développeurs - les clients de son service - m'a beaucoup impressionné.

Heroku : des applications plus techniques que celle de Salesforce

L'analyste Michael Coté voit tout de même quelques différences culturelles entre les deux sociétés, «  mais cela ne l'emporte pas sur les aspects positifs potentiels », estime-t-il. « La base d'applications de Heroku est de toute évidence un peu plus technique que celle de Salesforce, plus professionnelle. Mais Salesforce veut clairement entrer dans le développement d'applications plus générales, et Heroku cadre bien avec cet objectif », a t-il ajouté. « Heroku a récemment réalisé un tout nouveau système de gestion du cycle de vie des applications (ALM) pour les logiciels Ruby exécutés dans le cloud. S'ils parviennent à l'étendre pour le faire fonctionner avec les API (interfaces de programmation) de Salesforce, les bases de données, et la plate-forme Force.com, cela profitera aux deux communautés. »

Mais Salesforce.com regarde aussi clairement au-delà du développement d'applications et cherche à accroitre son influence auprès des entreprises, souligne également Michael Coté. Il fait remarquer la récente annonce d'un service de gestion informatique RemedyForce, en partenariat avec BMC. « Salesforce essaie d'avoir une plus grande emprise sur le monde IT en balayant tout ce à quoi peut ressembler un « département IT » dans un monde Cloud/SaaS, » juge l'analyste de Redmonk. (...)

(08/12/2010 17:17:55)

Orange cherche des développeurs pour sa plate-forme logiciels pour smartphones

Orange annonce l'ouverture d'un service destiné aux développeurs leur permettant de proposer leurs applications pour smartphones sur l'Orange App Shop. Dès décembre, les clients de l'opérateur de téléphonie mobile pourront télécharger des applications pour les terminaux Android, suivies au premier trimestre 2011 de celles pour les smartphones Blackberry. Le service Orange Partner Connect est disponible depuis le site Internet Orangepartner.com.

(...)

(08/12/2010 10:55:43)

Dreamforce 2010 : Database.com, prochain service de Salesforce.com

Salesforce.com se lance dans la base de données accessible en ligne. Son futur service « à la demande » s'appelle Database.com et vient d'être présenté sur la conférence Dreamforce que l'éditeur tient cette semaine à San Francisco (6-9 décembre). Le service est en partie basé sur la base de données d'Oracle, longtemps utilisée par Salesforce.com. Mais il s'appuie aussi sur des dizaines d'autres technologies qui constituent l'infrastructure de cloud de Salesforce.com. Cette dernière supporte maintenant près de 87 000 clients dans le monde, rappelle Eric Stahl, directeur senior responsable du marketing produit.

Les développeurs pourront utiliser le nouveau service comme socle pour tout type d'application. Database.com sera accessible à travers ses API (interfaces de programmation) SOAP et Rest depuis n'importe quel langage, plateforme ou terminal. Il ne s'adressera donc pas seulement à ceux qui développent sur Force.com, mais conviendra aussi pour des applications exploitées sur le cloud EC2 d'Amazon ou sur d'autres services, grâce aux API qui appellent vers Database.com.

Avant l'annonce faite sur Dreamforce, hier, Eric Stahl a présenté des exemples, en particulier une application écrite en PHP (hypertext preprocessor) fonctionnant sur Amazon Web Services. Celle-ci faisait remonter des données sur Facebook et interrogeait une instance de Database.com pour récupérer des informations. Chaque instance de la base de données pourra être exploitée dans différents contextes, du site web à l'application mobile.

Des boîtes à outils pour Java, .Net, Ruby et PHP


Mais Salesforce.com compte aussi vendre son service aux entreprises avec des arguments bien rodés, tels que le chiffrement SSL, le SSO (single sign-on) et des fonctions de sécurité avancées. Sans oublier les arguments de base de l'éditeur : ses capacités d'évolution automatique, d'ajustement des ressources et de mise à jour régulière du système.

En complément, la société de Marc Benioff va ajouter des fonctions au-dessus de Database.com, notamment un « modèle de données sociales » prédéfini avec des notions de profils d'utilisateur, de mises à jour de statuts, de fils d'actualité et autres entités utilisées par les réseaux sociaux. En utilisant un jeu d'API adaptée à ces usages, les développeurs pourront créer des applications fonctionnant avec ce modèle.

Les clients disposeront aussi d'une console d'administration et d'outils d'ETL pour charger les données dans Database.com. L'éditeur fournira par ailleurs des boîtes à outils spécifiques pour différents langages (Java, .Net, Ruby et PHP), ainsi que pour les environnements mobiles iOS et Android, et les plateformes AppEngine de Google, Azure de Microsoft, Amazon Web Services ou encore pour Facebook et Twitter.


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Il existera une version de base gratuite. Elle acceptera trois utilisateurs, 100 000 enregistrements et 50 000 transactions pour mois. Au-delà, le tarif mensuel s'élève à 10 dollars pour chaque tranche de 100 000 enregistrements et 10 dollars pour 150 000  transactions. En complément, pour 10 dollars par utilisateur de l'application et par mois, Enterprise Services ajoute une couche de sécurité et d'authentification.

Peu adapté aux gros volumes de transactions, selon Monash


La base de données de Salesforce.com utilise une architecture différente de celle des autres fournisseurs, considère Curt Monash, du cabinet Monash Research. « Il ne répartit pas les éléments entre des milliers de tables et se concentre sur la programmation des objets métiers. De ce fait, vous passez à côté de certains avantages, mais aussi de certaines complications typiques de la programmation relationnelle ».

En tenant compte du fait que les temps de latence du réseau est l'un des principaux facteurs de performance, Database.com ne conviendra probablement pas aux processus transactionnels exigeants, ajoute Curt Monash. « A l'inverse, lorsque vous bâtissez des applications pour lesquelles chaque utilisateur ne fait que quelques transactions par heure, cela importe sans doute assez peu, reconnaît le consultant. Il ne s'agit pas d'une architecture destinée à de gros volumes de transactions, mais la majorité des applications ne produisent pas de tels volumes ».

Comment les clients vont-ils percevoir cette évolution ?

Database.com est prévu pour 2011, mais on ne sait pas exactement à quel moment interviendra la disponibilité générale du service. Mais, comme pour ses autres produits, l'éditeur fournira d'abord une version bêta privée. Certains partenaires sont déjà sur les rangs pour soutenir le lancement. Parmi eux, Progress Software et Informatica proposent des produits pour aider les clients à alimenter les bases de données.

Pour China Martens, analyste du cabinet 451 Group, le nouveau service pourrait constituer une solide source de revenus pour Salesforce.com. De fait, l'éditeur se diversifie en proposant plusieurs offres, constate-t-elle. Mais cela reste difficile d'être à la fois un spécialiste du CRM (gestion de la relation client) et un fournisseur d'infrastructure. Elle se demande comment cette nouvelle évolution va être perçue par les clients. Certains d'entre eux pourraient préférer voir l'éditeur se concentrer davantage sur son offre de CRM.

Eric Stahl, responsable du marketing produit de Salesforce.com, affirme, lui, que les clients qui ont entendu parler de Database.com sont déjà impatients de l'essayer. (...)

(03/12/2010 17:42:22)

Microsoft livrera Silverlight 5 en bêta entre avril et juin

L'avenir de la plateforme RIA (Rich Internet Application) Silverlight a fait l'objet de beaucoup de spéculations ces dernières semaines, obligeant Microsoft à réaffirmer son engagement sur cette technologie à l'issue de sa conférence développeurs PDC, il y a un mois. L'éditeur avait semblé en faire moins de cas et s'intéresser davantage à HTML5. Hier, lors de l'événement Silverlight FireStarter, Scott Guthrie, directeur de la division développeurs et créateur de la plateforme RIA, a annoncé l'arrivée de la version 5. Celle-ci sera disponible en bêta entre avril et juin 2011. La version définitive sortira au deuxième semestre.

« Oui, il y a eu beaucoup de rumeurs autour de Silverlight, reconnaît Laurent Ellerbach, responsable de l'équipe relations développeurs de Microsoft France. Nous sommes très focalisés autour de plusieurs technologies importantes pour nous comme HTML 5 et .Net, Silverlight ou encore WPS. Elles sont complémentaires les unes aux autres, et si elles se superposent parfois, il y a également des domaines d'utilisation particuliers à chacune d'elles. La conférence d'hier était prévue avant la PDC, de la même façon qu'avant la PDC, on pouvait sur le site de Silverlight voter pour indiquer quelles fonctionnalités on souhaitait voir intégrer à la version 5. Il y a eu 21 000 votes et 70% des propositions ont été prises en compte pour la prochaine évolution. »

Canal+ étend l'usage de Silverlight à toute sa Web TV


Dans sa présentation, Scott Guthrie a rappelé que Silverlight avait déjà été adopté par de nombreux groupes médias. Sur l'Hexagone, c'est le cas de France Télévision, notamment, et du groupe Canal+ (sur Foot+). Ce dernier vient d'annoncer qu'il étendait l'utilisation du lecteur et de PlayReady à ses offres de Web TV, Canal+ et CanalSat. Dans la version 5, le logiciel supportera l'accélération matérielle apportée par les processeurs graphiques (GPU) pour décoder plus rapidement les flux vidéos. Scott Guthrie assure que même les netbooks à basse consommation pourront rejouer des contenus 1080p HD.

« Nous allons solliciter le GPU pour réduire la consommation et améliorer l'autonomie des terminaux mobiles et ultra-mobiles, ajoute Laurent Ellerbach de Microsoft France. Il y aura également une fonction [baptisée Trickplay] pour accélérer ou ralentir la lecture des contenus, avec une correction appliquée à la voix pour qu'elle paraisse à son niveau normal. Cela permettra de réécouter plus vite des émissions TV enregistrées, par exemple, ou à l'inverse, d'écouter plus lentement une émission en anglais pour mieux la comprendre. » Parmi les fonctions demandées par les utilisateurs et retenues par Microsoft figurent aussi le support de la télécommande. « Il y aura par ailleurs de nombreuses améliorations sur la partie serveur, complète-t-on chez Microsoft France. Avec le Smooth Streaming, l'éditeur avait déjà pris en compte les problèmes de mémoire tampon [buffering] sur la lecture des vidéos (d'autant plus gênants avec une qualité d'image élevée). « Avec Silverlight 5, nous n'aurons plus ce buffering », promet Laurent Ellerbach.

Support natif de la 3D, Silverlight sur Linux

Du côté des entreprises, Silverlight est utilisé dans des applications métiers, en mode connecté ou déconnecté, a montré hier Microsoft en présentant les témoignages d'utilisateurs comme SAP ou ADP (Aéroports de Paris). L'éditeur compte mettre l'accent sur ce versant professionnel et constate que les entreprises veulent accéder à davantage de fonctionnalités de Windows. Il sera possible d'exploiter la quasi-totalité des fonctions de l'OS. Le lecteur RIA propose aussi le multifenêtrage sur PC et Mac. « Nous travaillons par ailleurs avec Novell autour de Moonlight pour mettre en oeuvre Silverlight sur Linux, explique Laurent Ellerbach. Nous leur fournissons notre aide, nos procédures de test... ».

Parmi les nouveautés intéressantes, on trouvera le support natif de la 3D, une évolution montrée hier sur Silverlight FireStarter, sur Windows et Mac. « Nous obtenons un meilleur rendu 3D sur les applications en utilisant au maximum la carte graphique. » A noter aussi les technologies qui se développent pour faciliter la lecture des textes (avec du pixel snapping par exemple), notamment pour des applications de e-books.

Du côté des développeurs, qui ont soumis de nombreuses demandes, Silverlight 5 comportera beaucoup d'apports du côté de l'accès aux données, à exploiter dans le cadre d'intranets (databinding, view model...). Microsoft a également cherché à leur simplifier le développement et les procédures de test.

Illustration : Scott Guthrie, directeur de la division développeurs et créateur de Silverlight.

(...)

(03/12/2010 16:07:13)

Développement : Forrester plaide pour les solutions d'ALM dans l'entreprise

Les entreprises dont l'activité repose sur les logiciels auraient tout intérêt à se tourner vers des solutions de gestion du cycle de vie des applications (ALM, Application Lifecycle Management). C'est ce que leur conseille le cabinet d'études Forrester. « Si vous ne le faites pas encore et que le logiciel est important pour votre activité, vous devez commencer à vous demander comment comprendre vos flux applicatifs et acquérir une transparence sur ces flux », a déclaré Dave West, analyste chez Forrester, au cours de la conférence Software Universe donnée par HP à Barcelone. Celui-ci a également conseillé aux entreprises de ne pas commettre l'erreur, trop commune, de s'enliser dans la technologie. « L'adoption de l'ALM n'a pas été vue comme un grand succès parce que les clients, parfois influencés par les éditeurs, ont eu tendance à se concentrer sur les outils de développement plutôt que sur la gestion de l'activité métier », estime l'analyste. « Or l'ALM est d'abord une question d'intégration, et ne concerne pas l'utilisation d'outils séparés », a t-il commenté.

Convaincre des équipes habituées à travailler de façon isolée

« Le plus grand défi pour l'adoption des solutions de gestion du cycle de vie des applications, c'est de convaincre les équipes », juge Dave West. « Non seulement les développeurs sont habitués à travailler de manière isolée, mais il peut aussi y avoir un malentendu sur la façon dont le logiciel est développé. » L'erreur commune du responsable de projet (maîtrise d'oeuvre) est de présenter l'ALM comme un outil de contrôle ou de gouvernance, plutôt que comme un facilitateur du processus de production d'applications, s'appuyant sur des outils d'automatisation et de traçabilité. « Fondamentalement, les gens pensent que vous pouvez tout planifier et tout concevoir. Dans le logiciel, il est nécessaire de travailler de façon itérative et évolutive, d'avancer dans son travail et de comprendre de façon incrémentale », explique Dave West. « Traditionnellement, il y a beaucoup de problèmes parce que le responsable du projet veut que l'ALM mette en place un processus bien défini, mais ce processus ne fonctionne pas nécessairement de cette façon. La maîtrise d'oeuvre a besoin de coopérer avec les développeurs pour comprendre comment ils travaillent. L'Application Lifecycle Management est une question de flux, pas de contrôle », a t-il rappelé.

Un autre élément important dans le logiciel, c'est la relation fructueuse qui s'établit entre le développement et l'exploitation. Dave West estime que ce lien va encore se renforcer. « Ce qui est intéressant avec un mouvement comme le DevOps, qui cherche à améliorer la qualité des développements, c'est de voir la valeur accrue accordée à la relation entre les développeurs et les opérationnels, alors qu'historiquement, ceux-ci ont toujours travaillé séparément », a déclaré Dave West. « Il y a deux moteurs : le besoin de travailler vite pour arriver plus rapidement au résultat et la qualité. Plus de la moitié des bugs que l'on retrouve dans les logiciels résultent du fait que les architectures de déploiement et de test sont séparées, et qu'elles ont généré des informations contradictoires ».

Illustration : Dave West, analyste chez Forrester, spécialisé sur les questions portant sur le développement d'applications (source : D.R.) (...)

(03/12/2010 13:54:10)

Google modifie son algorithme pour ajuster le classement des résultats

Le géant de la recherche en ligne a décidé de mettre en oeuvre ces mesures après la publication d'un article dans le New York Times détaillant la tactique d'un opticien en ligne. Le commerçant explique, en se vantant, comment son classement dans le moteur de recherche de Google a grimpé grâce aux nombreuses plaintes postées par des clients mécontents. «J'ai exploité cette possibilité parce que cela fonctionne, » a déclaré au journal Vitaly Borker, le fondateur et propriétaire de DecorMyEyes. « Quel que soit le site où les clients ont publié leurs commentaires négatifs, ils ont contribué à mon retour sur investissement. Alors, autant utiliser ces critiques négatives à mon avantage, » a-t-il ajouté.

Google a fait savoir que cette tactique ne fonctionnerait plus. Dans un blog, Amit Singhal, un employé de Google, écrit : «Je suis ici pour vous dire qu'être mauvais, et nous espérons que cela sera toujours le cas, ne servira pas davantage pour faire des affaires avec les résultats de recherche de Google. » Selon Greg Sterling, analyste spécialisé dans le secteur industriel pour Sterling Market Intelligence, « Google semblait embarrassé et surpris par l'article, et l'entreprise s'est empressée de résoudre le problème, » a-t-il déclaré. « Cela montre que Google n'est pas infaillible et doit continuer à adapter ses résultats si les circonstances le demandent, » a ajouté l'analyste.

Une manoeuvre obscure

Sans entrer dans les détails, Amit Singhal a indiqué que Google avait développé « une solution algorithmique » permettant de marquer les marchands qui offrent « une expérience utilisateur extrêmement pauvre » et leur attribue un classement moins avantageux. « C'est une première étape pour parer à ce problème et Google continue à y travailler, » a-t-il ajouté. En passant, il a contesté le fait que le classement litigieux obtenu par DecorMyEyes ait pu résulter des nombreuses critiques publiées en ligne contre le site marchand. Selon lui, le classement de la société a été aidé par les articles publiés par des médias dignes de confiance, traitant justement des problèmes rencontrés par l'entreprise.

Bande dessinée du New York Times

Cliquer sur l'image pour agrandir l'illustration du NY Times

Cette situation pousse également Google à travailler pour faire en sorte que son système de recherche prenne en compte plus de variables « autre que les avis subjectifs » pour effectuer le classement des résultats. Pour l'instant, Google n'a pas trouvé le moyen de pondérer ce système à sa juste valeur sans provoquer d'influence disproportionnée sur le classement de personnes ou de sujets controversés. L'article du New York Times a clairement touché un point sensible de Google, qui gère le moteur de recherche le plus populaire du monde et se targue d'offrir les meilleurs résultats et les plus pertinents, apportant constamment, selon elle, des améliorations et ajoutant des innovations importantes.

Qui peut contrôler les résultats de Google ?

Grâce à sa popularité auprès des utilisateurs, Google domine le très profitable marché de la publicité déversée sur les moteurs de recherche. L'an dernier, Google affichait 23,6 milliards de dollars de recettes, dont la plupart proviennent de la publicité faite dans le moteur de recherche. Et si des centaines de clients ont fait part de leur mécontentement vis-à-vis du marchand en ligne DecorMyEyes - dont quelques allégations de harcèlement et d'intimidation de la part de Vitaly Borker lui-même - le magasin a bénéficié depuis des années d'un très bon classement dans le résultat des requêtes concernant l'optique ou la vente de lunettes. « Nous ne pouvons pas affirmer qu'à l'avenir jamais personne ne trouvera d'échappatoire à nos algorithmes de classement. Nous savons pertinemment que certains vont continuer à essayer : des tentatives pour tromper le classement de Google, comme celles mentionnées dans l'article du New York Times, ont lieu tous les jours, » a-t-il ajouté. « Pour ce qui nous concerne, » écrit Amit Singhal, « nous continuerons à travailler dur pour améliorer toujours plus la recherche sur Google.»

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