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(17/01/2011 14:15:42)
Microsoft offre aux développeurs une version gratuite d'IIS
« La version IIS Express 7.5 qui combine les points forts de IIS 7.5 et la souplesse des capacités du serveur web, permettra aux développeurs de mieux travailler pour développer et tester des applications web sur Windows, » a indiqué Microsoft. « Ainsi, pour travailler sur des projets de type ASP.Net Web Forms et ASP.Net MVC, IIS Express 7.5 requiert le téléchargement de moins de 5 Mo de données et ne nécessite pas de compte administrateur pour exécuter ou déboguer des applications à partir de Visual Studio, » a déclaré Scott Guthrie, vice-président de la division développeurs de Microsoft. Le produit offre toutes les fonctionnalités nécessaires d'un serveur web, y compris le protocole SSL, la réécriture d'URL (URL Rewriting), et d'autres modules IIS 7.x. « Nous pensons que IIS Express allie la facilité d'utilisation du serveur web ASP.Net (connu aussi sous le nom de Cassini), actuellement intégré dans Visual Studio, à la puissance de IIS, » a-t-il commenté. Téléchargeable sur le site de Microsoft, IIS Express 7.5 peut être installé côte à côte avec un serveur web IIS complet et le serveur ASP.Net Development. Il fonctionne sous Windows XP et les systèmes d'exploitation suivants.
Des outils pour faciliter les tests
Cette plate-forme est disponible dès cette semaine, en même temps que ASP.Net MVC 3 et l'outil de développement WebMatrix. Microsoft livrera aussi gratuitement un moteur de base de données intégrée SQL Server Compact Edition 4 qui tourne en mémoire dans une application ASP.Net. « SQL CE ne nécessite pas d'exécuter ou d'installer un serveur de base de données pour être utilisé. Il suffit simplement de copier les fichiers binaires de SQL CE dans le répertoire \bin de l'application ASP.Net pour que l'application Web puisse l'utiliser comme moteur de base de données, » a expliqué Scott Guthrie. Destiné au développement, aux tests, ou à des scénarios de production légers, SQL CE 4 fonctionne avec les API de données .Nets existantes et supporte la syntaxe de requêtes compatibles avec SQL Server. « Cela signifie que l'on peut utiliser les API de données existantes comme ADO.Net et utiliser des ORMs de niveau supérieur comme Entity Framework et NHibernate avec SQL CE. Cela demande les mêmes compétences de programmation pour les données ou les API que celles utilisées par les développeurs aujourd'hui, » a-t-il ajouté. La version 4 de SQL CE a été conçue de manière à ne pas planter ou à ne pas se bloquer lorsqu'elle est utilisée avec un serveur multithread, comme avec ASP.Net.
Un éditeur de blogs baptisé Orchard
Microsoft vient également de livrer Orchard 1.0, un outil de gestion de contenu et de blogs qui permet de développer et de gérer des sites web sans avoir à écrire du code. « Orchard lui-même est construit comme une application ASP.Net MVC 3 et utilise des modèles Razor. Par défaut, il s'appuie sur SQL CE 4 pour le stockage de données. « Les développeurs qui souhaitent enrichir un site Orchard avec des fonctionnalités personnalisées peuvent l'ouvrir et l'éditer comme un projet Visual Studio. Ils peuvent notamment y ajouter de nouveaux contrôleurs et aperçus ASP.Net MVC, » indique Scott Guthrie. Enfin, autres sorties de Microsoft cette semaine, les services web Deploy V2 et Web Farm Framework V2, « qui offrent un moyen souple et puissant de déployer des applications ASP.Net sur un serveur unique, ou à travers une batterie de serveurs Web », comme l'a indiqué le vice-président de la division développeurs de Microsoft.
Illustration : Scott Guthrie, vice-président de la division développeurs de Microsoft, crédit photo D.R.
(...)(13/01/2011 12:27:14)Créer des sites web plus simplement avec Microsoft WebMatrix
A l'occasion de la conférence développeurs CodeMash Web à Sandusky dans l'Ohio (du 14 au 21 janvier), Microsoft a prévu de dévoiler une plate-forme regroupant toutes les ressources pour développer rapidement de petits sites web, annonce l'éditeur sur un des ses blogs.
« Avec WebMatrix, nous simplifions la façon de créer des sites web, et notamment tout ce dont vous avez besoin pour construire, gérer et déployer votre web site gratuitement », écrivait sur son blog Laurence Moroney, évangéliste technologique chez Microsoft. En utilisant la plate-forme web ASP (Active Server Pages), et le pack logiciels regroupant IIS Developer Express, une version light du serveur web maison, et SQL Server Compact Edition, une base de données légère.
Des templates prêts à l'emploi
Pour aider à la conception du design du site web, le logiciel inclut un certain nombre de modèles prêts à l'emploi. En complément, les utilisateurs peuvent également importer des templates reposant sur les langages ASP ou PHP, notamment tous ceux proposés par Umbraco WordPress, Joomla, DotNetNuke ou d'autres systèmes de gestion de contenus. Et pour monter en puissance, le code généré à partir de WebMatrix peux être utilisé dans Visual Studio et SQL Server.
Tous les composants de WebMatrix sont intégrés afin d'offrir un design unifié et de faciliter le déploiement du site web. La solution comprend également des liens vers un certain nombre de fournisseurs d'hébergement. Une fois qu'un prestataire est choisi, le logiciel peut télécharger automatiquement le contenu du site web à cet emplacement.
(...)(11/01/2011 12:26:02)
Microsoft va remplacer Bob Muglia à la tête de sa division Serveurs
Bob Muglia (en photo), président de l'activité Serveurs et Outils de Microsoft, et cadre exécutif de longue date de l'éditeur de Redmond, va quitter son poste cette année. C'est ce qu'annonce un mémo adressé hier par Steve Ballmer à l'ensemble des collaborateurs, mémo également publié sur le site de la société. C'est le troisième dirigeant d'importance à quitter la société depuis l'été dernier. En septembre, le patron de sa division Business, Stephen Elop, a pris la tête du constructeur finlandais Nokia. Et en octobre, c'est l'artisan de sa stratégie cloud, le visionnaire Ray Ozzie, qui annonçait son départ « en retraite ». En mars déjà, Robbie Bach, président du groupe Loisirs et terminaux (Entertainment & devices), était parti.
Le titre du message de Steve Ballmer annonce la couleur. Des changements vont s'opérer au sein de l'activité dirigée par Bob Muglia : STB (Servers and Tools Business). En préambule, le patron de Microsoft rappelle que cette division ne pèse pas moins de 15 milliards de dollars et que, de fait, il y en a très peu de cette ampleur dans l'industrie logicielle (cf le classement publié la semaine dernière par PricewaterhouseCoopers). « Nous avons posé les fondations pour une génération entière d'applications métiers (...), estime Steve Ballmer. Nous sommes prêts à aller de l'avant dans l'ère du cloud computing », poursuit-il en évoquant la conférence PDC d'octobre dernier où l'avancement de la plateforme Windows Azure fut largement présenté.
Le bon moment pour changer de direction
Mais le patron de Microsoft explique aussi que « le meilleur moment pour penser au changement, c'est lorsque l'on se trouve dans une position de force. Or, c'est là où nous en sommes avec STB. Bob Muglia et moi avons parlé de l'activité en général et de ce qu'il était nécessaire de faire pour accélérer notre croissance. Dans ce contexte, nous avons décidé qu'il était temps, maintenant, de mettre en place une nouvelle direction pour STB. C'est simplement la reconnaissance que toutes les activités traversent des cycles et requièrent des talents nouveaux et différents pour les gérer à travers ces cycles. Bob a été un partenaire remarquable tout au long de ce processus et lui et son équipe de direction ont mis en place la bonne stratégie. ». En pointillé du mémo, on devine que Bob Muglia ne semble plus être la bonne personne, désormais, pour poursuivre le développement de l'activité.
Bob Muglia accueillera son remplaçant
« Dans la foulée de ce changement de direction, Bob a décidé de quitter Microsoft cet été, poursuit Steve Ballmer. Il continuera à gérer activement l'activité Serveurs et Outils pendant que je mène une recherche interne et externe pour le remplacer. Bob accueillera le nouveau responsable et sera chargé de projets supplémentaires pour moi. » Le patron de Microsoft rappelle également que Bob Muglia a fondé et dirigé l'activité Serveurs de l'éditeur depuis l'origine. « Il a conduit nos divisions Développeurs, Office et terminaux mobiles, ainsi que des pans importants de nos activités Windows NT et Online Services. »
Comme président de l'activité Serveurs et Outils, il a supervisé le développement de produits, parmi lesquels Windows Server, SQL Server, Visual Studio et System Center, notamment. Plus récemment, il a guidé l'entrée de la société dans le cloud computing et le lancement de la plateforme Azure.
Illustration : Bob Muglia, président de l'activité Serveurs et Outils (STB). Crédit photo : Microsoft
Un bug du langage PHP "plante" certains serveurs web
Les principaux développeurs spécialisés dans le langage PHP mettent les bouchées doubles afin de livrer dans les plus brefs délais un correctif destiné à résoudre un problème récemment signalé, susceptible d'empêcher les systèmes 32 bits exécutant du PHP de servir des pages web. C'est ce qu'a indiqué un développeur ce mercredi. Ce bug expose les systèmes PHP - un langage largement utilisé dans le développement Web - à une attaque par déni de service (DOS) exploitable à distance. « Il est lié à un problème de virgule flottante et touche les systèmes Linux et Windows », a précisé Andi Gutmans, le PDG de Zend Technologies, fournisseur d'outils de développement PHP.
Selon le CEO de Zend, la faille résulte d'un défaut de conception du chipset x87 intégré à une ancienne version du processeur Intel X86, dont les compilateurs ne savent pas traiter un problème spécifique de virgule flottante. « En conséquence, le traitement de la virgule flottante en PHP est affectée par ce bogue », explique-t-il en ajoutant ne pas avoir actuellement connaissance de sites PHP touchés par ce problème. « Le bug ne devrait pas affecter les systèmes PHP de grande capacité puisqu'ils tournent en 64-bits, explique Andi Gutmans. C'est lié à une mauvaise conception du hardware ».
Un problème lié à des nombres subnormaux
C'est Rick Regan, un chercheur en informatique, qui a signalé le problème, déclarant qu'il était apparu au cours d'un travail de recherche. « J'étudiais la conversion décimal/binaire des nombres dits subnormaux, ces tout petits nombres situés entre zéro et le plus petit nombre défini par le système à virgule flottante », a t-il raconté sur le blog Exploring Binary. « Le nombre particulier qui a causé le problème, 2.2250738585072011e-308, a été converti dans le plus grand des nombres subnormaux à double précision à la limite des nombres à virgule flottante normalisés et non normalisés. En observant les 17 nombres décimaux significatifs, 5 d'entre eux ont été convertis dans le plus grand nombre subnormal à virgule flottante. Pour des raisons qui me sont inconnues - et de manière tout à fait inattendue - le nombre 2.2250738585072011e-308 a entrainé le PHP dans une boucle infinie. »
Selon Andi Gutmans, les développeurs pourront proposer très vite une solution de contournement propre à chaque version PHP, provisoirement appelées PHP 5.3.5 et PHP 5.2.17. Il pense que cette solution devrait intervenir dans quelques heures et indique par ailleurs que son entreprise livrera également un correctif pour son produit Zend Server afin de résoudre le problème.
Illustration : le problème signalé par Rick Regan (source : http://www.exploringbinary.com)
Bilan Oracle-Sun 2010: Adoptions et abandons
En janvier 2010, Oracle obtient enfin l'autorisation de racheter Sun ainsi qu'il en avait manifesté l'intention en avril 2009. Entre ces deux dates, les autorités de régulation, tant aux Etats-Unis qu'en Europe, ont mené l'enquête afin de s'assurer que cette absorption ne risquait pas d'entraîner un déséquilibre concurrentiel, en particulier sur le marché des bases de données (avec le passage de MySQL chez Oracle). Au fil des mois, de nombreux défenseurs de l'Open Source s'étaient également inquiétés des incertitudes que ce rachat faisait peser, non seulement sur l'avenir de MySQL, mais aussi sur celui d'OpenSolaris et sur les évolutions du langage de programmation Java.
Désormais, la balle est dans le camp d'Oracle. Trêve de spéculations, la société de Larry Ellison va maintenant être jugée sur pièces. Son PDG fondateur a affirmé qu'il voulait être, comme IBM le fut dans les années soixante, un acteur global proposant une offre complète étroitement combinée, allant de l'infrastructure matérielle jusqu'aux applications. Il n'a jamais fait mystère qu'il convoitait Sun principalement pour Java et pour le système d'exploitation Solaris. En revanche, des questions se posent encore, notamment autour des processeurs Sparc. Dès février, Oracle annonce qu'il prépare une machine virtuelle Java unique. Il prévoit de fusionner son JRockit avec HotSpot, de Sun.
Jonathan Schwartz quitte le navire, d'autres suivent
Mais quelques jours à peine après le feu vert du rachat, le PDG de Sun, Jonathan Schwartz, annonce son départ de la société. Et, très vite, d'autres lui emboitent le pas. En mars, ce sera au tour de Simon Phipps, patron de l'Open Source de Sun, puis de Tim Bray, co-inventeur du langage XML, et de Martin Mickos, responsable de MySQL. En avril, James Gosling, le créateur de Java, quitte lui aussi l'entité Oracle/Sun.
Quelques jours plus tard, ce sont les utilisateurs d'OpenSolaris, version communautaire du système d'exploitation développé par Sun, qui se font entendre. Oracle a pris du retard pour livrer la dernière version de l'OS (prévue en mars) et il reste bien silencieux à ce sujet. Certains membres du conseil de gouvernance d'OpenSolaris (l'OGB) se disent prêts à dissocier leur code source de celui d'Oracle. Les relations vont progressivement se dégrader entre les deux parties. En juillet, l'OGB envoie un ultimatum à l'éditeur. En août, ce dernier laisse entendre qu'il privilégiera la version commerciale de l'OS, ce qui entraîne la dissolution de l'OGB. Mais la fin annoncée d'OpenSolaris a suscité des projets dérivés, Illumos par exemple.
Des feuilles de route sur 5 ans pour Sparc et Solaris
S'il contrarie les partisans d'OpenSolaris, à l'inverse, Oracle rassure les utilisateurs des serveurs à base de processeurs Sparc. Il esquisse pour ces derniers et pour le système d'exploitation Solaris une feuille de route sur cinq ans, annonçant un Solaris 11 Express pour les développeurs d'ici la fin de l'année et Solaris 11 pour 2011. [[page]]La version Solaris 10 9/10 sort cet été. John Fowler, patron de l'activité matérielle, précise par ailleurs que les lignes de serveurs x86 équipés de processeurs AMD seront arrêtées et les gammes standardisées sur les puces Intel.
Parallèlement, le groupe de Larry Ellison prépare sa grande conférence annuelle, OpenWorld, qui doit avoir lieu fin septembre à San Francisco. Il y annoncera des serveurs équipés du processeur Sparc T3 qui intègre jusqu'à 16 coeurs, une puce que l'on avait craint de voir abandonnée après le rachat de Sun.
Dans le cadre d'OpenWorld se tient aussi JavaOne, le rassemblement des développeurs Java. Cette année, Google, grand habitué du rendez-vous, n'y participera pas car Oracle vient de porter plainte contre lui. Il l'accuse d'avoir enfreint certains copyrights liés à Java lors du développement de son OS mobile Android.
Le support de MySQL démarre à 2 000 dollars
Sur JavaOne, l'acquéreur de Sun indique que les versions 7 et 8 de l'OpenJDK, le kit de développement Java, sont programmées pour 2011 et 2012. Il prévoit alors qu'elles continueront à se baser sur la version libre du langage de programmation, la communauté participant aux décisions sur les fonctionnalités à inclure à ces JDK 7 et 8. Deux mois et demi plus tard, les spécifications officielles de ces deux évolutions sont approuvées par le comité exécutif du JCP (Java Comity Process), malgré les oppositions de Google et d'Apache.
Début novembre, Oracle relève sensiblement le tarif du support de la base de données Open Source MySQL. L'abonnement à 599 dollars, que Sun pratiquait encore un an plus tôt, n'apparaît plus dans la tarification. Le support de l'éditeur démarre désormais à 2 000 dollars avec la Standard Edition. Pour débourser moins, il faudra se tourner vers des offres de services alternatives comme celles que proposent SkySQL ou Monty Program.
Mi- novembre, comme il l'avait annoncé, Oracle livre Solaris 11 Express, version du système d'exploitation destinée aux développeurs. Il présente également un aperçu de Solaris 11 qui sera livré en 2011.
En décembre, le repreneur de Sun annonce le Sparc Supercluster, une infrastructure serveur haute performance en cluster pour base de données. Cette configuration vient directement concurrencer les offres d'IBM et HP. Quelques jours plus tard, Oracle indique qu'il va porter sa distribution Enterprise Linux sur les environnements Sparc.
Un an après l'acquisition de Sun Microsystems, Oracle semble donc bien s'être engagé dans la direction annoncée par Larry Ellison (lorsqu'il se voyait en digne héritier de l'IBM de Thomas Watson) et vouloir devenir un constructeur à part entière. L'avenir nous dira s'il y parvient. Les ventes de serveurs des prochains mois fourniront un indicateur de la confiance que les entreprises accordent à la marque Oracle.
Bilan Open Source 2010 : Un réalisme économique sur fond de tension
Le rapprochement de Sun avec Oracle a peut-être sonné le glas d'une certaine idée de l'Open Source. Il a surtout montré que ce modèle était entré dans une autre phase, celle de la monétisation et de la valorisation des différentes solutions. Cet effort passe par des hausses sensibles de tarifs de maintenance et de support ou par la suppression de développement sur certaines solutions, comme avec OpenSolaris par exemple. Cette tendance est inexorable nous avait laissé entendre James Whitehurst, PDG de Red Hat, « nous investissons des millions de dollars dans le développement des solutions Open Source, il est nécessaire à un moment de vivre de notre travail ». Ce dernier a présenté des résultats pour le 3ème trimestre en hausse de 58,5%.
La résistance se fait jour
Cette orientation « capitaliste » ne fait pas que des heureux, parmi les communautés de développeurs. Très récemment, la Fondation Apache a démissionné de la Java Community Process en conflit avec Oracle sur la politique de licence sur des spécifications de Java 7 et 8. Une autre démarche est la scission, comme cela a été le cas pour le projet Libre Office, qui a refusé la démarche d'Oracle sur la suite bureautique Open Source, Open Office et a décidé de lancer son propre fork. Ce fut également le cas pour Open Solaris, où des personnes ont lancé un projet dérivé Illumnos. La résistance peut aussi se traduire par des attaques judiciaires. Ainsi, la société TurboHercules qui fournit une émulation Open Source de mainframe a porté plainte auprès de la Commission européenne, pour dénoncer la position dominante d'IBM sur le marché des grands systèmes.
Un foisonnement d'innovations
Loin des différentes querelles, le monde de l'Open Source est toujours un vivier d'innovation. La plus symbolique a été Openstack, un projet de cloud ouvert porté par Rackspace et la NASA. Cette dernière met à disposition des briques technologiques auprès des développeurs pour pouvoir créer leur propre offre de cloud. En matière de développement, certains langages commencent à intéresser les grandes sociétés, c'est le cas de Ruby on Rail. Récemment Salesforce.com a racheté Heroku, spécialiste dans ce domaine. Les grands noms de l'IT tendent la main au monde Open Source, comme le fait Microsoft à travers sa fondation Codeplex rebaptisé Outercurve. Au final, le monde Open Source poursuit sa mutation avec des avancées et quelques heurts. 2011 sera une autre année.
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- Bilan Sécurité 2010 : Perfectionnement des attaques et concentration des acteurs
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- Bilan Supercomputers 2010 : En route vers l'exaflopique (...)(22/12/2010 15:41:59)
Microsoft ouvre un site laboratoire pour le HTML5
Microsoft a inauguré son site HTML5 Labs, qui doit permettre aux développeurs de tester et d'expérimenter les différentes spécifications du langage web. Avec ce site, placé sous l'autorité du Microsoft Interoperability Strategy Group, la firme de Redmond veut susciter la réalisation de prototypes selon les standards établis par le World Wide Web Consortium (W3C) qui supervise le développement de l'Internet et notamment le déploiement de HTML5. Ce langage doit normalement introduire des fonctionnalités multimédia et des capacités de communications bidirectionnelles aux applications web. « Ces tests nous permettront d'avoir des échanges avec la communauté des développeurs, d'acquérir une expérience dans la mise en oeuvre de projets répondant à ces spécifications, et d'avoir un retour pour améliorer les prochains standards,» a déclaré dans un blog Jean Paoli, directeur général en stratégie d'interopérabilité chez Microsoft. « Le HTML5 Labs offrira aussi à la communauté un peu de visibilité sur les spécifications les plus récentes et intéressantes, mais que nous ne pouvons pas encore considérer comme aptes à figurer dans un produit. »
L'IndexedDB et le WebSockets seront les premières API expérimentales disponibles. La première utilise des index permettant des recherches très évoluées sur les données. Elle doit autorise le stockage de grandes quantités de données structurées dans un navigateur Internet afin notamment de contribuer au pré-chargement et au stockage en arrière-plan de pages susceptibles d'être consultées par l'utilisateur y compris hors connexion. Quant au WebSockets, c'est un protocole réseau qui doit simplifier la complexité des communications bidirectionnelles et fullduplex sur un socket TCP unique pour les navigateurs et les serveurs Web. L'API, en cours de standardisation par le W3C, pourra être utilisée par n'importe quel client ou serveur d'applications. S'adressant aux développeurs, Jean Paoli écrit : « Travaillez avec ces prototypes et dites-nous, à nous et aux autres participants de ce groupe de travail, si ces API sont utilisables. Elles sont à votre disposition afin de contribuer à améliorer les spécifications finales.»
Contribution à IE9
Sur son site HTML5 Labs, Microsoft prévient que ces expérimentations sont instables et qu'elles sont amenées à évoluer. L'éditeur, qui prévoit d'intégrer le support HTML5 dans la prochaine version d'Internet Explorer 9, pense aussi que, grâce à son site laboratoire, les développeurs disposeront d'une base stable pour réaliser leurs expériences sur IE9. «De nombreuses technologies HTML5 sont encore en phase de développement actif. Notre approche vise à offrir aux développeurs de meilleurs choix et de leur éviter de se disperser dans leur travail autour des standards. Le navigateur IE9 dispose d'un support HTML5 sur lequel les développeurs et les consommateurs peuvent compter,» a déclaré dans un blog Dean Hachamovitch, vice-président pour Internet Explorer chez Microsoft. « Nous allons aussi offrir aux membres du laboratoire plus de technologies expérimentales en cours de développement. En séparant clairement les implémentations prototypes des produits grand public destinés au navigateur actuel, nous pouvons ainsi éviter pas mal d'erreurs. » Alors que la technologie Rich Internet Application (RIA) Silverlight de Microsoft est considérée comme concurrente de la version 5 du langage web, l'éditeur a néanmoins des projets de développement pour les deux.
iAD Producer d'Apple accompagne la création de publicité
L'application, qui fonctionne sur Mac OS X, fournit un workflow complet de bout en bout pour la création d'annonces. L'utilisateur commence par sélectionner un terminal cible ( iPhone ou iPad car leurs facteurs de formes impliquent des spécificités techniques différentes) et passe ensuite par différentes étapes lui permettant de sélectionner l'écran de démarrage, le menu et une ou plusieurs pages de contenu. iAd Producer est capable de définir les transitions d'un écran à l'autre. Il propose aussi une sélection de douze options différentes supportées par défaut par le moteur du WebKit de Safari, utilisé pour générer les campagnes.
Le contenu d'iAD est par nature interactive, Producer prend en charge un certain nombre de modèles d'interface utilisateur, comprenant des boutons, des affichages Cover Flow, en mode grille, etc. Bien entendu, l'ensemble du système est construit autour d'HTML5 et de JavaScript. Par conséquent, l'application donne la main aux développeurs pour créer leurs propres templates, qu'ils pourront tester et déboguer directement depuis l'application.
Simplification et optimisation
Une fois la campagne publicitaire prête, iAd Producer peut l'optimiser en veillant par exemple à ce que toutes les images soient recadrées et compressées de façon appropriée, que la taille du code soit réduite au minimum, et ainsi de suite. Il peut également s'attacher à ce que les éléments fonctionnent parfaitement ensemble et distribuent toutes les fonctionnalités. Il est probable que la décision d'Apple de lancer iAd Producer est liée, au moins en partie, à un désir de rendre l'offre publicitaire de la firme de Cupertino plus attrayante auprès d'un public plus large, bien sûr. Cette application (de 30 Mo) nécessite OS X 10.5 ou supérieur et est disponible pour les développeurs enregistrés directement depuis le site Apple Developer Connection.
Oracle confirme son intérêt pour le système de fichiers Lustre
Alors qu'un certain nombre d'acteurs, comme Xyratex par exemple, proposent des services de support pour le système de gestion de fichiers Lustre (ex-Sun Microsystems), Oracle n'a pas du tout l'intention d'abandonner la technologie. Cette dernière a été conçue pour les systèmes à haute performance qui peuvent rassembler des dizaines de milliers de noeuds et de pétaoctets de stockage générant des flux d'entrées/sorties élevés.
Si l'on en croit Jason Schaffer, directeur senior, responsable des produits de stockage chez Oracle, sa société manifeste « un engagement inébranlable vis-à-vis de Lustre, de sa communauté et, plus largement, de celle des supercalculateurs dans son ensemble. Depuis l'acquisition de Sun, nos concurrents ont eu de nombreuses occasions de faire des déclarations un peu présomptueuses sur ce qu'Oracle allait développer ou pas », a-t-il ajouté.
Cette garantie formulée par Jason Schaffer succède à une longue période pendant laquelle Oracle s'est montré bien silencieux au sujet de Lustre, ce qui a rendu nerveux quelques-uns des utilisateurs et conduit certains fournisseurs à diffuser leurs propres messages marketing autour de la technologie. Ainsi, Brent Gorda, PDG de Whamcloud (une start-up à capital risque de San Francisco qui a démarré cette année des mises en oeuvre de Lustre), a-t-il fait remarquer en octobre, qu'au sein de la communauté Lustre, il y a le sentiment qu'Oracle s'éloigne du monde HPC (high performance computing) et de Linux.
61% du Top100 des supercalculateurs utilisent Lustre
Lustre est réputé en tant que système de gestion de fichiers massivement parallèle, ce qui lui permet de stocker d'importants volumes de données à travers de multiples noeuds. Cette technologie est utilisée par de très nombreux supercalculateurs parmi les plus rapides du monde (61% des cent premiers systèmes du dernier Top500 y recourent, et parmi eux, le numéro 1 de la liste, le système chinois Tianhe-1A). Ses partisans soulignent qu'elle convient également au cloud computing.
En avril, Peter Bojanic, directeur de développement de Lustre chez Oracle, a présenté l'avenir de la technologie à un groupe d'utilisateurs. Il avait alors précisé que, si la société de Redwood Shores allait bien continuer à proposer des solutions de stockage exploitant Lustre, en revanche, elle ne prévoyait pas de vendre le produit sous la forme d'un logiciel indépendant. Depuis cette date, le constructeur est resté très silencieux sur l'évolution du produit, tout en livrant tranquillement, au mois d'août, la version 2.0 du système de gestion de fichiers.
Ce silence a irrité certains utilisateurs de Lustre, surtout en voyant comment Oracle avait utilisé ce mode de communication pour signifier son manque d'intérêt pour OpenSolaris, la version communautaire du système d'exploitation Solaris, développé par Sun. Le fait qu'Oracle ait perdu cette année plusieurs développeurs clés de Lustre n'a pas arrangé les choses. Parmi eux, Peter Bojanic, justement, a rejoint Xyratex, un éditeur de logiciels de stockage spécialisé sur Lustre (il est vrai que la société a été lancée par Peter Braam, celui-là même qui a inventé le système de gestion de fichiers, au début des années 2000).
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En dépit de ces signaux d'alerte, Oracle reste engagé sur Lustre, affirme Jason Schaffer. Le constructeur prévoit de continuer à maintenir la branche originelle du logiciel et en assurer la disponibilité. « Nous n'avons pas l'intention de nous écarter de ce rôle, pas plus que nous ne prévoyons de créer une dérivation privée du code », a-t-il encore assuré.
Le responsable des produits de stockage sur disque d'Oracle a également ajouté que sa société travaillait à intégrer Lustre avec l'autre système de gestion de fichiers de Sun, le très connu ZFS (Zettabyte File System) 128 bits. Lustre pourrait ainsi être utilisé avec ZFS sur les périphériques de stockage du constructeur. Jason Schaffer ajoute qu'il est évidemment prévu de répercuter ces changements dans la version Open Source du logiciel.
HP et Dell exploitent Lustre dans leurs solutions
Parmi les signes positifs pour les amateurs de Lustre, on peut signaler qu'Oracle avait pris un stand sur le salon Supercomputer 2010 (SC 2010) qui s'est tenu à La Nouvelle Orléans le mois dernier. Les autres sociétés présentes sur cette manifestation ont montré de leur côté qu'elles s'intéressaient toujours à Lustre. Ainsi, HP a présenté son Unified Cluster Portfolio, un ensemble de matériels, logiciels et services préintégrés qui exploitent ce système de gestion de fichiers. Le support de Lustre est fourni à HP par DataDirect Networks, a expliqué Alanna Dwyer, responsable marketing clusters chez HP.
Dell propose lui aussi Lustre sur plusieurs de ses systèmes de stockage, a également indiqué Donnie Bell, responsable marketing produit senior chez le constructeur texan. Ce dernier travaille avec l'éditeur de logiciels Terascala pour cette offre. « Lustre est quelque chose d'assez compliqué. Terascala nous aide à fournir des systèmes de gestion de fichiers parallèles à ceux qui n'ont pas pu s'en approcher jusque-là », a ainsi expliqué Donnie Bell. (...)
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