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Développement
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(31/01/2011 10:48:20)
Les apps mobiles auront leur salon à Paris
La première édition d'Apps Gen' vise à réunir les professionnels, les développeurs et le grand public autour de ces petits logiciels qui font fureur sur les smartphones (iPhone, Google Android, Nokia, etc.) et les tablettes (iPad, Galaxy Tab, Archos...). Seront notamment présents parmi les exposants, des studios spécialisés, des éditeurs d'outils de développement, des centres de formation pour développeurs, etc. Un village start-up accueillera également les petites structures ou les particuliers qui souhaitent créer leur propre application pour mobiles.
Le cabinet Gartner estime qu'environ 8,2 milliards de téléchargements ont été effectués dans le monde en 2010 sur les plateformes d'applications pour terminaux mobiles comme l'App Store d'Apple, l'Android Market de Google ou l'App World de Rim. Ce chiffre devrait atteindre les 17,7 milliards en 2011, selon Gartner.
Ce salon se tiendra les 18 et 19 mai 2011 au centre des expositions de la Porte de Versailles (Paris 15e), sur une surface de 3.500 m².
Les développeurs d'applis mettent les bouchées doubles sur les tablettes Android
Pour Scott Schwarzhoff, vice-président du marketing de Appcelerator, « la question que se posent la plupart des développeurs aujourd'hui, c'est : « Après l'iPhone, vers quel système dois-je me diriger ? Android ou celui de l'iPad ? » Et ils répondent que, « pour celui qui vise une part croissante du marché, alors c'est sur Android » qu'il doit miser. « En effet, les développeurs pensent que les tablettes sous Android vont avoir un impact considérable sur l'informatique grand public. » La ruée vers Android pour remporter la manne attendue contribuera à consolider la position des deux rivaux de tête que sont Google et Apple, et à marginaliser un peu plus les autres systèmes d'exploitation en les plaçant dans une position dont ils auront peut-être du mal à se sortir, indique l'enquête.
Android, la carte à jouer pour 2011
Le sondage, mené il y a deux semaines par Appcelerator et le cabinet de recherche IDC, a été effectué auprès de plus de 2 200 développeurs utilisant la cross plate-forme de compilation Titanium d'Appcelerator pour créer des applications mobiles intégrant du JavaScript, du HTML et du CSS. Parmi les personnes interrogées, 92% se disent «très intéressées» par le développement d'applications pour l'iPhone, et 87% répondent la même chose pour les smartphones Android, soit 5% de plus que lors du dernier sondage réalisé il y a trois mois. Mais c'est la réponse concernant le développement d'applications pour les tablettes sous Android qui a attiré l'attention du vice-président d'Appcelerator. « Les tablettes sous Android prennent 12 points, » a-t-il déclaré, « 74% des développeurs se disant très intéressés par la plate-forme. » Comparativement, l'iPad d'Apple ne gagne que 3 points à 87%. « La croissance rapide des tablettes sous Android montrée par l'enquête résulte largement des nombreuses annonces de lancement de tablettes tournant sous le système de Google faites au dernier Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas par plusieurs fabricants, offrant ainsi une belle perspective à l'OS de Google pour 2011, » estime Scott Schwarzhoff. « On surveillera sans doute sa progression pendant toute cette année, » a-t-il ajouté. « L'iPad va continuer sur sa lancée, peu importe ce qu'apportera l'iPad 2. Mais Android va faire figure de carte majeure à jouer. »
Le prix des tablettes, facteur essentiel
Comme l'explique Scott Schwarzhoff, « désormais, les développeurs doivent parier sur une plate-forme bien avant qu'elle ne devienne populaire, ou ils risquent de se retrouver sur le bord de la route, devancés par les nombreux concurrents. » Cela signifie aussi que l'enquête réalisée par Appcelerator rend compte de l'opinion actuelle des programmeurs en ce qui concerne le potentiel des appareils sous Android. Leurs réponses permettent aussi de désigner l'élément essentiel qui, selon eux, devrait contribuer au succès des tablettes sous Android : le prix. « Nous avions le sentiment que le facteur déterminant serait l'arrivée de Honeycomb, » a déclaré le responsable d'Appcelerator, se référant à la prochaine version du système d'exploitation Android spécialement développé pour les tablettes. « Non seulement ce n'est pas l'élément essentiel, mais il arrive même en quatrième position. La vraie découverte, surprenante, a été de voir que le prix était le motif principal. » Avec autant de tablettes Android - 85 annoncées au CES au début du mois selon le décompte fait par Scott Schwarzhoff - dont la une commercialisation est prévue cette année, le prix va créer un effet levier et une compétitivité que certains voudront mettre à profit. Et les développeurs sont convaincus que cela se traduira pour eux par une augmentation des parts de marché.
Illustration principale : Tablette Xoom de Motorola animée par Google Android 3.0 Honeycomb
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« Compte tenu du nombre élevé d'appareils qui doivent arriver sur le marché, le prix va devenir un facteur très important,» a déclaré Scott Schwarzhoff. « Les développeurs pensent qu'il pourrait y avoir des tablettes à moins de 200 dollars, voire même à moins de 100 dollars et ils y voient une opportunité majeure, parce que n'importe quel développeur regarde en priorité le volume des ventes potentielles, » ajoute-t-il. Mais le prix des tablettes sous Android - répertorié comme un élément « vaporeux » par le chef des opérations d'Apple dans sa liste des rivaux de l'iPad - n'a pas encore été révélé, laissant les développeurs à leurs suppositions. Scott Schwarzhoff a reconnu que la situation était fluide. « Pendant la période des Fêtes, on a constaté une nouvelle dynamique sur les prix des tablettes que nous ne comprenons pas bien encore. »
Les plates-formes de vente, autre élément en faveur d'Android
Les développeurs ont également un oeil sur les ardoises Android en raison du succès des smartphones sous Android. Ils pensent en effet qu'ils peuvent utiliser ce qu'ils ont appris en créant des applications pour les téléphones mobiles tournant sous l'OS de Google, pour réaliser des programmes pour les tablettes. « Si vous avez du succès avec les applications mobiles, que ce soit pour des téléphones tournant sous Android ou pour l'iPhone, alors le vent vous pousse dans le bon sens quand il s'agit des tablettes, » a remarqué Scott Schwarzhoff. Un autre facteur qui justifierait pour les développeurs l'investissement dans le système Honeycomb, c'est le succès de l'Android Market, et l'annonce récente de l'ouverture prochaine d'un Android App Store chez Amazon. Plus de 8 développeurs sur 10 se sont dits très intéressés de distribuer leurs applications via l'e-market de Google, et 37% ont dit qu'ils étaient tout aussi impatients d'essayer Amazon lors de son lancement, prévu plus tard cette année. « Les plateformes de vente sont un élément extrêmement déterminant dans les décisions des développeurs,» a ajouté Scott Schwarzhoff, lequel fait valoir que l'arrivée d'Amazon représente effectivement un avantage, et non une menace pour Google. « C'est plutôt un autre concurrent pour Apple, » a-t-il déclaré.
OS mobiles : hors de Google et Apple, point de salut ?
L'attention portée à Android, et l'intérêt constant de développer des applications pour l'iOS d'Apple tournant sur l'iPhone et l'iPad, signifie aussi que d'autres systèmes d'exploitation pourraient facilement en pâtir, comme le révèle le sondage. Même si, selon Scott Schwarzhoff, Windows Phone 7 reste dans une «position raisonnablement bonne, par rapport aux attentes», 36% des développeurs interrogés indiquant qu'ils étaient très intéressés par la création d'applications pour la plate-forme mobile de Microsoft, il prévient que Windows et BlackBerry de Research in Motion pourrait se retrouver très minoritaires. Selon lui, on peut rapidement arriver au point où, si l'orientation du marché s'accélère, Microsoft et BlackBerry, pourraient se retrouver marginalisés. « Sauf à rattraper Android et Apple, l'écart se creuse de plus en plus. Les riches deviennent plus riches et les pauvres deviennent plus pauvres. Voilà à quoi ressemble la dynamique actuelle. »
(...)(25/01/2011 15:16:30)Oracle orienterait Java principalement vers un usage entreprise
« Sun avait un objectif beaucoup plus ouvert pour Java, qui comprenait les applications middleware pour l'entreprise, mais aussi celles pour le PC, les appareils mobiles, et les systèmes embarqués. Or, Oracle est d'abord et avant tout en train d'axer le développement sur le middleware d'entreprise, parce que c'est là où la rentabilité se trouve, » peut-on lire en conclusion du rapport publié par les deux analystes. Ceux-ci mettent en garde sur le fait que, s'il devient un langage spécialisé serveur pour les clients d'Oracle et d'IBM, Java pourrait perdre une partie de son importance auprès de la communauté du développement à travers le monde.
Depuis l'annonce du rachat de Sun Microsystems, dont l'acquisition est effective depuis un an, le PDG d'Oracle Larry Ellison a souvent vanté les mérites du langage de programmation Java hérité de Sun, le qualifiant même d'un des apports les plus précieux de la transaction. Mais cette haute opinion de Java ne signifiait pas que les atouts du langage de programmation de Sun pourraient profiter à tous. A de nombreux points de vue, depuis le rachat, le positionnement d'Oracle vise à un usage plus restreint du langage de programmation. « Alors que l'essentiel de la spécification Java est Open Source, Oracle contrôle de manière stricte les variantes libres grâce à son droit intellectuel sur la marque déposée Java, » soutiennent les analystes.
Des risques de migration vers d'autres langages
Oracle jouit également d'une forte position auprès de la JCP (Java Community Process), l'organe indépendant chargé de superviser le développement du langage Java. Mais, au mois de décembre dernier, l'Apache Software Foundation (ASF) a décidé de ne plus participer au JCP pour protester contre certaines décisions d'octroi de licence prises par Oracle à propos de Java. Oracle a bien demandé à l'ASF de reconsidérer ce départ, mais en vain. « La perte du soutien de l'Apache Software Foundation mine la crédibilité d'Oracle en tant que partenaire auprès des geeks alpha Java auxquels on doit tant d'innovations indépendantes en faveur du langage » écrivent les deux analystes sur un blog. Ils ajoutent « au lieu de soutenir l'ASF, Oracle semble courtiser IBM, mettant tout son poids dans la version libre du langage de programmation Java OpenJDK soutenue par Big Blue. » Dans un autre rapport récent, John Rymer constate que WebSphere 7 d'IBM est le plus robuste serveur d'application Java, tout en soulignant qu'Oracle évite ainsi de s'atteler à l'une des faiblesses actuelles du langage de programmation, à savoir sa complexité. « Cette dernière pourrait conduire les développeurs à envisager plus facilement d'autres solutions comme Microsoft. NET ou Ruby on Rails pour un usage interne ou pour le cloud. Elle pourrait également stimuler le développement de frameworks externes, comme Spring, et détournerait les développeurs en les éloignant du travail essentiel à mener sur Java. »
Pour réaliser ce rapport, les analystes de Forrester ont interrogé 12 entreprises et organisations directement concernées par le développement du langage Java, dont Oracle, IBM, Red Hat, Microsoft et l'ASF. Ils ont aussi réalisé des sondages auprès d'utilisateurs Java soit via le blog du site de Forrester, soit lors d'événements comme JavaOne. Jusque-là, Oracle a refusé de réagir à ce rapport.
NetBeans 7.0 est attendu pour avril
La version 7.0 de l'environnement de développement intégré NetBeans doit sortir en avril. Cet IDE est tombé dans l'escarcelle d'Oracle avec le rachat de Sun. Son repreneur soutenait l'IDE de la Fondation Eclipse, principal concurrent, de même que son propre environnement Java, JDeveloper. Oracle a néanmoins continué à suivre NetBeans.
Disponible en version bêta depuis mi-novembre, il est prévu que cette version 7.0 supporte le JDK (kit de développement Java) 7, ce qui inclut Java SE 7 et, notamment, le projet Coin visant à produire un code plus concis.
Disposant d'une intégration améliorée avec les serveurs d'applications WebLogic et GlassFish 3.1, NetBeans 7.0 supporte la base de données d'Oracle, le moteur de production Maven 3 et HTML5. Un nouveau GridBagLayout (gestionnaire de placement des composants) permet d'améliorer le développement d'interfaces Swing. Améliorations également du côté de l'exécution et du débuggage des applications Java EE.
Une v.7.1 en septembre
Du côté d'Enterprise Java, NetBeans 7.0 inclut le support pour les services REST, la persistance Java, CDI (contexts & dependency injection) et pour des bibliothèques de validation Bean et JSF. Sont également incluses des capacités pour PHP et C/C++.
Une version 7.1 de l'environnement de développement est annoncée pour septembre. NetBeans fonctionne sous Windows, MacOS, Linux et Solaris. Cet IDE s'accompagne d'une plateforme permettant aux développeurs de bâtir des applications web, mobile, desktop ou serveur utilisant Java, JavaFX, PHP, JavaScript et Ruby, ainsi que d'autres langages. (...)
Gestion de contenu web : Drupal plus évolutif en v.7
Drupal a eu dix ans cette semaine. La première version du logiciel de gestion de contenu web est sortie le 15 janvier 2001. Des millions de sites Internet reposent sur ce CMS Open Source, disponible dans sa version 7 depuis le début du mois (http://buytaert.net/drupal-7.0-released). C'est une version axée sur l'usage, livrée à l'issue de trois années de développement. « Nous nous sommes attachés le concours de quelques-uns des meilleurs experts mondiaux dans ce domaine, a confié début janvier Dries Buytaert, créateur du logiciel Open Source et directeur technique de la société Acquia qui fournit le support commercial du produit. Ils ont travaillé pendant six mois sur la facilité d'utilisation de Drupal 7 ».
Utilisateurs, développeurs tout autant que les administrateurs des sites sont concernés par les apports de cette version. Le système back end a été entièrement ré-architecturé, avec un renforcement des capacités de conception graphique, de la navigation et de la nomenclature. Des fonctions de correction en ligne et wysiwyg ont été ajoutées. Il sera possible de bâtir des sites plus importants qu'avec la précédente version. En revanche, la v.7 du logiciel de gestion de contenu (CMS) pourrait être quelquefois plus lente. « Dans un site, certaines parties pourraient être plus lentes, tandis que d'autres seront plus rapides », a reconnu Dries Buytaert. Mais l'ensemble aura des capacités d'évolution plus importante.
Une couche d'abstraction pour les bases de données
Le support des bases de données a été amélioré avec l'ajout d'une nouvelle couche d'abstraction, et une meilleure prise en charge de Postgres et SQLIte. La gestion des images est plus facile, en particulier les ajouts, la génération de vignettes, la manipulation de différents formats et des fichiers privés. Par ailleurs, un environnement de test automatisé est désormais inclus dans le logiciel de gestion de contenu.
Séduit par cette version, le site d'information Examiner.com (22,4 millions de visiteurs uniques par mois) a indiqué être passé de ColdFusion à Drupal 7. Matthew Saunders, son directeur technique du site explique que le logiciel permet d'utiliser des bases de données plus rapides telles que MongoDB. Il souligne par ailleurs que le CMS a été conçu pour que les non-spécialistes puissent aussi s'en servir [et pas uniquement les développeurs des sites].
Pour effectuer la mise à jour de Drupal 6 vers la version 7, il faut exécuter un script spécifique. Les utilisateurs devront peut-être réécrire un peu de code sur les modules personnalisés et aussi procéder à des mises à jour sur les interfaces de programmation (API).
La plateforme a vraiment commencé à prendre au cours des deux dernières années, considère Dries Buytaert. Drupal 7 sert également de base à la version cloud, Drupal Gardens. A ce jour, 30 000 sites ont été construits sur Drupal Gardens, a indiqué le directeur technique d'Acquia.
Parmi les intégrateurs de Drupal en France figurent notamment Alter Way et Smile (l'annuaire des prestataires proposé sur drupalfr.org rassemble plus de 300 inscrits).
Illustration : Drupal 7 (crédit : Drupal.org)
Cobol fait irruption dans le cloud Azure et les JVM
Livrée cette semaine par Micro Focus, la plateforme de développement Visual Cobol R3 permet de créer des applications Cobol qui pourront ensuite être exploitées dans le cloud Azure, sans qu'il soit nécessaire de les réécrire. Pour cette version, l'éditeur a beaucoup travaillé à rapprocher le langage conçu pour les mainframes des environnements informatiques actuels, a expliqué Peter Anderton (en photo), directeur des solutions produits de Micro Focus. A telle enseigne que, selon lui, ce langage historique peut constituer un choix viable pour de nouveaux projets.
Il sera également bientôt possible de faire tourner des programmes Cobol dans une machine virtuelle Java (JVM), avec Visual Cobol R4 prévu pour mai prochain. L'éditeur a en effet développé un compilateur convertissant le code Cobol en bytecode Java pour qu'il puisse tourner sur n'importe quelle JVM. « La technologie est là, mais on ne peut pas encore l'exploiter à 100% », précise Peter Anderton. Toutefois, la R3 permet d'ores et déjà de commencer à travailler dans cette optique. « Dès maintenant, il est possible de juxtaposer Cobol et Java. L'interopérabilité entre les deux est tellement facile à réaliser. Vous pouvez donc bâtir des applications composites en choisissant le langage le mieux adapté à chacune des composantes ».
Visual Studio 2010, tremplin vers Azure
En utilisant l'environnement de Micro Focus, un développeur peut écrire une application en Cobol et la faire tourner, sans la modifier, sous Unix ou Linux, dans une instance ouverte sur Azure, dans un environnement Microsoft .Net 4.0, ou sur une machine virtuelle Java, affirme le directeur produit. La précédente version de Visual Cobol pouvait déjà être exploitée depuis Visual Studio 2010, de Microsoft. Avec R3, les développeurs peuvent aussi y recourir depuis l'environnement de développement intégré Eclipse. Pour les applications destinées à Azure, l'offre tire parti des capacités de Visual Studio 2010 de publier une application vers le cloud.
Avec Visual Cobol R3, les développeurs travaillant sous Linux et Unix peuvent écrire le code sur leur poste, puis le compiler et le débugger sur une machine distante ; une fonctionnalité baptisée Development Hub par Micro Focus. Sur cette version de la plateforme, l'éditeur a également étendu les fonctions de base de Cobol avec un ensemble d'appels de type C# et Java, avec l'idée que cela facilitera l'utilisation du langage par les familiers de Java et C#.
220 milliards de lignes de code en production
Créé en 1959, Cobol a été créé pour simplifier l'écriture de programmes en se servant d'une syntaxe plus accessible par les non-programmeurs. Un nombre très important d'applications ainsi conçues sont toujours à l'oeuvre aujourd'hui sur les mainframes et sur d'autres systèmes. Micro Focus les estime à 220 milliards de lignes de code. En dépit du fait qu'il soit connoté vieilli, « il permet de manipuler rapidement des structures de fichiers simples et de réaliser des opérations sur des jeux de données très volumineux », rappelle Peter Anderton. Il offre aussi une précision numérique encore difficile à obtenir avec d'autres langages. Par exemple, il peut effectuer des opérations mathématiques jusqu'à 38 décimales avec troncature. » Cobol est également facile à apprendre. « C'est l'un des plus faciles à comprendre », affirme le directeur produit de Micro Focus.
Illustration : Peter Anderton, directeur des solutions produits de Micro Focus (en haut)
Capture d'écran de Visual Cobol R3 (Cliquer sur l'image pour l'agrandir) (...)
Google abandonne le populaire H.264, pour promouvoir les vertus de WebM
Les standards vidéo au sein d'HTML5 continuent d'opposer Microsoft et Google, Microsoft ayant choisi de soutenir le H.264 pour Internet Explorer 9, alors que Mozilla, Opera, Adobe et Google ont décidé de pousser le format WebM, ce qui laisse prévoir une longue bataille des standards. Et Google admet avoir du pain sur la planche. « Nous reconnaissons que le format H.264 dispose actuellement d'un plus large soutien dans la communauté des éditeurs, des développeurs, et chez les constructeurs, même si l'adhésion au format WebM évolue rapidement, » écrit Mike Jazayeri, Product Manager chez Google, sur le blog du navigateur Chrome.
Cependant, celui-ci maintient que les restrictions imposées par les droits de licence du H.264 risquent à terme de freiner l'innovation et de conduire à l'abandon de ce format. Certes, ce dernier dispose d'un plus grand soutien aujourd'hui, mais « il n'y aura pas d'accord pour en faire la base du standard vidéo HTML en raison des contraintes liées à son mode de licence, » écrit encore le responsable de Google. « Pour utiliser et distribuer le H.264, les vendeurs de navigateurs Internet et de systèmes d'exploitation, les fabricants de matériel, et les éditeurs qui font payer pour le contenu, doivent également reverser d'importantes royalties, et n'ont aucune garantie que ces droits ne seront pas encore plus élevés dans l'avenir. Pour des entreprises comme Google, ces droits de licence ne sont pas conséquents, mais pour le démarrage de la vidéo de prochaine génération et pour les marchés émergents qui en dépendent, ces redevances viennent limiter l'innovation. » Dans les conditions de licence du H.264, accessibles sur le site web du MPEG LA, LLC, le numéro un mondial en matière de licences technologiques alternatives groupées, qui administre les octrois de licence, on trouve, parmi les titulaires des droits du H.264, Apple, Cisco, HP, LG, Microsoft, Polycom, Sony, Toshiba et bien d'autres encore.
Une prise en charge par les plug-ins
Mike Jazayeri précise que même si Google a annoncé qu'elle allait retirer le support du H.264 de son navigateur Chrome, peu d'utilisateurs remarqueront la différence, du moins pour le moment. « Le H.264 tient une place importante et la grande majorité des vidéos H.264 diffusées sur le web aujourd'hui sont lues avec l'aide de plug-ins comme Flash et Silverlight, » écrit-il. « Ces plug-ins sont et continueront d'être pris en charge par Chrome, » explique-t-il. « Notre annonce ne concerne que la balise vidéo, qui fait partie des évolutions d'HTML 5. Celle-ci est très prometteuse, mais peu de sites l'utilisent aujourd'hui, si bien que le nombre d'utilisateurs qui seront directement touchées par ce changement est minime. »
L'abandon du format vidéo H.264 par Google a également suscité beaucoup d'interrogation quant à l'influence que pourrait avoir le géant du web sur l'avenir de la vidéo sur Internet, certains se demandant si cette stratégie de Google ne visait pas « à contrôler le format vidéo sur le web » ? Pour répondre à cette préoccupation, Mike Jazayeri fait remarquer que «la majorité des organisations et des personnes qui contribueront au format WebM ne sera pas affiliée à Google ou à une entité unique, », et que les développeurs tiers « ont déjà créé une alternative de grande qualité (et compatible) à WebM. » Celui-ci reconnaît que la situation actuelle n'est pas parfaite, puisqu'elle impose aux éditeurs de générer plusieurs copies vidéo pour s'adapter aux besoins des différents navigateurs. « Surtout, nous sommes dans une impasse pour faire évoluer la vidéo au sein d'HTML, » écrit-il. «Le fait de ne pas avoir de codec de référence en matière de la spécification HTML est loin d'être idéal. »
Beanstalk, un outil qui fédère les services du cloud d'Amazon
AWS Beanstalk est maintenant disponible pour utilisation par les développeurs Java. Pour commencer, le développeur transmet une application Java à Beanstalk, qui gère automatiquement les détails du déploiement et de l'allocation de ressources comme la capacité de calcul, le load balancing entre les serveurs, l'évolutivité maximum et minimum, ainsi que la surveillance du bon fonctionnement de l'application.
L'outil s'appuie sur les services AWS, y compris EC2, S3, Simple Notification Service, Elastic Load Balancing et Auto-Scaling. Sans Beanstalck, les clients sont obligés de faire interagir individuellement les services AWS. Parfois, cela exige que les développeurs écrivent du code et intègrent des API pour appeler les services. « C'est un moyen de mettre en commun la puissance d'utilisation du cloud et cela continuera à l'avenir », a déclaré Adam Selipsky, vice-président d'Amazon Web Services. « Certains clients ou ceux intéressés par notre offre nous ont dit qu'ils ne disposaient pas des compétences technique pour écrire du code ou qu'ils ne le souhaitaient pas, car ils préfèrent passer leur temps sur d'autres choses » précise-t-il. Une fois qu'un client transmet l'application Java, elle sera opérationnelle et en ligne en quelques minutes. Les utilisateurs de beanstalk seront en mesure de changer de CPU, la mémoire d'un serveur individuel et de déployer un serveur avec un niveau différent de la disponibilité, sur la base des besoins d'une application. Les développeurs peuvent modifier les paramètres automatiques d'évolutivité pour ajouter de nouveaux serveurs plus rapidement ou lentement.
Une simplification à portée de beaucoup de monde
Les développeurs ne sont pas tenus d'écrire de code supplémentaire pour utiliser ce service. « Il suffit d'écrire votre application Java à partir du logiciel Apache Tomcat , comme vous le feriez pour la déployer sur n'importe quelle infrastructure, la transmettre et elle fonctionne. Cela devrait plaire aussi aux entreprises qui s'inquiètent du verrouillage des fournisseurs de cloud. Avec ce service, elles pourront retirer leur application et l'exécuter ailleurs. » souligne le dirigeant.
Il n'y a pas de coût d'utilisation pour Beanstalk, (seules l'utilisation des différents services d'AWS sont payantes) ainsi nommé parce que, comme l'histoire de Jack et le haricot magique, « l'ascension du haricot est facile au début et impossible à terminer », a déclaré Adam Selipsky. Alors que la version initiale est compatible avec les applications Java, Beanstalk est conçu pour être étendu et fonctionner avec d'autres langages de programmation, conclut Amazon.
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