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(08/07/2011 15:54:50)
Oracle exigerait jusqu'à 20 dollars par terminal Android
Si Oracle gagne le procès qu'elle a intenté contre le géant du web, les conséquences pour Google et l'ensemble du marché Android pourraient être désastreuses, selon les analystes. Oracle ne va sûrement pas se contenter d'un paiement forfaitaire, mais exigera une part sur chaque téléphone et tablette vendus. Pour les fabricants de terminaux, ce coût supplémentaire changerait la donne et ils regarderont sans doute à deux fois avant de s'engager sur la plateforme Android. Certes, ils n'abandonneront pas Android pour quelques dollars versés sur chaque combiné vendu, mais ils pourraient par contre commencer à s'intéresser à d'autres plateformes, comme Windows Phone, et réduire le nombre de téléphones sous Android.
Cette bataille a commencé l'an dernier, Oracle accusant Google de contrefaçon et d'atteinte au droit d'auteur pour des brevets utilisés dans Android. Oracle affirme que Google utilise sans licence la machine virtuelle Dalvik qui fait tourner les applications Java sur les appareils Android, technologie développée par Sun Microsystems, dont Oracle a bouclé le rachat l'année dernière. « Compte tenu de ce que j'ai pu voir jusqu'à présent, je pense qu'Oracle est en position de force, » a déclaré Dave Mixon, avocat chez Bradley Arant Boult LLP Cummings, qui a suivi le dossier de près. Lors d'une audience préliminaire qui donne généralement la tendance dans les litiges sur les brevets, le juge avait donné un avis favorable à Oracle.
Google est sur la défensive et Oracle maintient la pression. « Oracle a pris une posture agressive. L'éditeur a compris qu'il avait mis Google en difficulté et qu'il pouvait gagner, » a déclaré l'avocat. L'éditeur de Redwood a aussi trouvé un bon levier en réclamant directement aux constructeurs un droit de licence sur le logiciel - de 15 à 20 dollars par appareil. « Oracle a approché les principaux OEM, les invitant à adhérer à un programme en vertu duquel ils acceptaient de licencier directement la technologie auprès d'Oracle, » a déclaré Jonathan Goldberg, analyste chez Deutsche Bank. Pour l'instant Oracle a refusé de commenter cette information et Google n'a pas voulu réagir.
Oracle commence à négocier avec les constructeurs de terminaux
« Ce coût de licence mettrait Android et Windows Phone 7 au même niveau, » a ajouté l'analyste. Microsoft rappelle souvent que, même si Android est techniquement libre, les équipementiers doivent financer les recherches nécessaires pour intégrer le logiciel sur leur matériel. La licence payée par les fournisseurs pour Windows Phone inclut le support qui permet l'intégration du logiciel. « Les fabricants de terminaux mobiles vont devoir réfléchir sérieusement pour décider s'ils continuent ou non avec Android, » a déclaré Jack Gold, analyste chez J. Gold Associates. « Ils ont opté pour Android parce que le système était gratuit et qu'ils pouvaient le modifier. Si les termes changent, les fabricants vont commencer à considérer le coût. » Même s'il est certain que les constructeurs de téléphones ne voudront pas complètement abandonner Android, la manière dont ils dépendent d'Android va être remise en question.
« Le fait qu'Oracle approche les constructeurs pour leur proposer un accord sur la licence ressemble fort à un stratagème en vue d'engager des négociations, » a déclaré Dave Mixon. « Google n'est pas seulement attaquée par Oracle. Il est aussi soumis à la pression de ses clients, » a t-il ajouté. « Si les partenaires de Google disent au géant de la recherche qu'Oracle fait pression sur eux pour leur faire payer la licence de la technologie, ils peuvent inciter Google à négocier avec Oracle, » a t-il déclaré. Cependant, il est peu probable qu'Oracle demande vraiment aux constructeurs de payer aussi cher pour chaque appareil Android vendu. « Finalement, je pense que personne ne paierait cette somme. Oracle veut tuer Android, » a estimé Jonathan Goldberg. Selon lui, Oracle accordera des remises, permettant aux équipementiers de payer beaucoup moins que 15 dollars par téléphone. « C'est un équilibre délicat pour Oracle, » a déclaré Dave Mixon. « Ils veulent le succès d'Android. Ils ne veulent pas faire peser sur Android le risque de donner à quelqu'un les motifs de trouver une alternative en accord avec le droit. »
Crédit photo : HTC
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Cependant, Oracle pourrait ne pas être le seul à demander aux OEM de payer pour utiliser une technologie dans Android. Microsoft, qui affirme aussi que certaines de ses technologies sont utilisées dans Android, a annoncé qu'elle avait négocié des accords de licence pour les appareils Android de HTC et quelques autres fabricants de plus petite taille. La firme de Redmont demande également à Samsung de lui verser 15 dollars par téléphone sous Android. Microsoft pourrait tirer d'Android une source de revenus, mais l'éditeur préfèrerait plutôt que sa propre plateforme mobile Windows réussisse : elle présente davantage de potentiel en terme de revenus possibles avec les services connexes.
Cela signifie que les motivations de Microsoft sont différentes de celles d'Oracle pour demander aux OEM des droits de licence raisonnables sur Android. « Si les grands équipementiers comme Samsung et Motorola peuvent se permettre de payer un ou deux dollars de plus par téléphone, ce coût pourrait avoir un impact plus important en Chine, où de nombreux fabricants de téléphones utilisent Android, » a déclaré Johnathan Goldberg. « A qui vont-ils payer ce droit ? A Oracle?
Un Android à la sauce chinoise ?
Les constructeurs chinois ont une approche très différente de la propriété intellectuelle», ajoute-t-il encore. Les fabricants de téléphones chinois ne paieraient probablement pas pour licencier Android et pourraient faire de la plateforme un casse-tête pour les utilisateurs et les développeurs. « Je ne pense pas qu'ils abandonneraient Android, mais ils pourraient l'utiliser illégalement. Ils pourraient transformer l'OS massivement », a encore déclaré l'analyse. Selon lui, les équipementiers chinois continueraient à utiliser Android, mais afin d'éviter d'avoir à payer des frais de licence, ils continueraient son développement hors de la communauté Android et de Google afin d'éviter d'être repérés.
Cela empêcherait Google de tirer des ressources potentielles d'Android, à partir des nombreux services implémentés dans l'OS. Cela contribuerait également à fragmenter encore plus la communauté, actuellement divisée en raison des multiples versions d'Android présentes simultanément sur le marché. « C'est déjà un problème et celui-ci deviendrait tout simplement ingérable, » a encore déclaré Jonathan Goldberg.
Repartir de zéro
Afin d'éviter tout frais de licence, Google a certainement cherché à savoir s' l pouvait simplement construire une base qui rendrait caduque toute violation de la technologie d'Oracle. « Dans la mesure où un certain nombre de brevets litigieux ne sont pas énoncés dans la plainte, il est difficile de savoir à quel point Google est dépendante de la technologie d'Oracle pour Android, » a déclaré l'analyste. Mais il pense plutôt que la technologie couvre des fonctions de niveau relativement bas, qu'il serait difficile de remplacer. « Remettre à plat une partie de l'OS prendrait du temps et entraînerait probablement des problèmes de compatibilité avec les téléphones existants sur le marché, » fait remarquer Jack Gold. « Ils devraient tout recommencer. Ce n'est jamais une bonne chose, » a t-il dit.
Dans l'intervalle, la bataille juridique continue. « Selon le degré de motivation de chaque parti, l'affaire pourrait traîner pendant des années avec les procédures d'appels et les expertises successives pour identifier le droit des brevets, » a estimé Dave Mixon. « Mais si Google pense perdre au final, le conflit pourrait bien trouver une issue rapide, » a t-il déclaré. « Dans ce cas, nous connaitrons sans doute le montant de la redevance, mais les termes de l'accord amiable resteront probablement confidentiels, » a t-il dit. « Google serait perçu comme le perdant et Oracle insisterait probablement sur la confidentialité pour garder la posture du vainqueur, que ce soit justifié ou non. »
Des développeurs proposent déjà des add-ons à Google+
Il n'aura pas fallu longtemps pour que les amateurs de programmation se penchent sur l'affrontement à venir entre le poids lourds du réseau social et son challenger. Tandis que certains mettaient au point "Circle Hack", une application permettant aux utilisateurs de Facebook de rassembler leurs amis en cercles, exactement comme dans Google+, d'autres peaufinaient une application, pour navigateur (compatible avec IE, Firefox, Chrome et Opera), permettant de modifier l'apparence de Google+... afin de la rendre similaire à celle de Facebook.
Les rumeurs vont désormais bon train sur l'annonce à venir du côté de Facebook. Le très informé site TechCrunch évoque une intégration de Skype dans Facebook, permettant ainsi de rivaliser avec les "bulles" de Google+ qui offrent un service de vidéoconférence en HD à plusieurs. Côté Google+, la prochaine étape sera l'ouverture du service à tous les internautes, après une phase de test concluante. En attendant la riposte de Facebook, le profil le plus populaire sur Google+ est celui de... Mark Zuckerberg.
(...)(09/06/2011 16:54:28)USI 2011 : des technologies et des hommes
Placée sous le signe de l'informatique qui transforme nos sociétés, la quatrième édition de l'USI 2011 aligne en deux jours une cinquantaine de présentations, articulées autour de quatre thématiques : Autrement, Techniquement, Humainement, Prochainement.
Autrement, car la première journée propose une plongée au sein de problématiques qui montent en puissance. Elle débute notamment par deux sessions consacrées à DevOps, mouvement qui vise à améliorer la qualité des développements. Les sessions techniques de l'après-midi abordent des sujets très diversifiés : la fin des bases de données relationnelles, la rencontre d'OLAP et du CEP, les nouveaux middlewares orientés message (tels que RabbitMQ), les techniques d'accélération GPU, la prolifération des identités numériques ou, encore, les aspects juridiques du cloud.
Les impacts sociétaux de la IT
La deuxième matinée de l'USI 2011 est axée sur les facteurs humains et c'est le philosophe Michel Serres qui l'ouvrira (déjà présent en 2008 sur la première édition de l'USI). A sa suite, les intervenants aborderont les « transitions agiles », d'abord dans le domaine du développement (déployer l'agile à large échelle), mais aussi en explorant le concept du lean start-up, de l'offshore « qui fonctionne » et du modèle métier. Les impacts sociétaux de l'IT seront balisés avec, par exemple, une analyse du consultant en RH Benjamin Chaminade sur les opportunités de la diversité culturelle pour l'entreprise. En fin de matinée, la parole reviendra de nouveau à un philosophe, André Comte-Sponville, avec un exposé portant sur le sens du travail.
Enfin, la dernière séquence de sessions projettera les participants vers demain et les mises en oeuvre en devenir des technologies numériques : les tendances web vues de la Silicon Valley, les interfaces cérébrales, l'évolution de l'informatique dans une perspective cosmogénétique (par Jean-Michel Truong) ou l'interconnexion des objets (présentée par rafi Haladjian, le fondateur de Violet et créateur du Nabaztag).
Organisée par Octo Technology, l'USI 2011 se tiendra le mardi 28 et mercredi 29 juin à Paris, au Pavillon d'Armenonville (Bois de Boulogne, 16e). Les conférences seront également retransmises en streaming vidéo sur www.universite-du-si.com le mardi 28 juin à partir de 8 h 40
Illustration : Les philosophes André Comte-Sponville (à gauche) et Michel Serres (à droite) interviendront sur l'USI 2011. (...)
Adobe fait évoluer Builder et Flex
Adobe Systems a annoncé la disponibilité des mises à jour de Flash Builder 4.5 et Flex 4.5, autorisant par là-même le développement d'applications pour l'iPhone, l'iPad et le BlackBerry PlayBook. Grâce à la prise en charge des terminaux Android dévoilée en avril dernier, les développeurs disposent désormais d'une seule et même plateforme pour créer des app qui peuvent être distribuées via Android Market, l'App Store d'Apple et BlackBerry App World.
La version 4.5 de Flash Builder accélère le développement des applications Flash et ActionScript ainsi que leur déploiement en utilisant le logiciel Adobe Air. Selon Adobe, ce dernier sera supporté par plus de 200 millions d'appareils mobile d'ici la fin de l'année. Flash Builder 4.5 et Flex 4.5 sont disponibles séparément ou inclus dans la gamme Creative Suite 5.5, précise l'éditeur.
Fondation Eclipse : Indigo, une livraison annuelle marquée par Java
Chaque année, la Fondation Eclipse met à la disposition des développeurs le fruit de ses travaux. Hier, elle a livré son stock 2011 de technologies destinées à alimenter le développement de logiciels open source. Une fois n'est pas coutume, cette année la Fondation a mis l'accent sur le développement Java, qui avait motivé la création d'Eclipse. La fournée 2011 a pour nom Indigo. Elle comprend les projets menés par 62 équipes, 408 développeurs et 49 organisations qui ont collaboré ensemble à la production de 46 millions de lignes de code. La liste complète des projets peut être consultée sur le site Indigo. Chaque nouvelle technologie peut être téléchargée individuellement sur le site d'Eclipse.
EGit 1.0 et WindowBuilder
Les développeurs Java seront très intéressés de trouver dans Indigo la version 1.0 du code EGit qui offre le support pour le gestionnaire de code source distribué Git. « A partir de l'IDE Eclipse, les développeurs peuvent utiliser Git et GitHub, étroitement intégrés dans l'IDE », a déclaré Ian Skerrett, vice-président du marketing d'Eclipse. Ces dernières années, des fonctionnalités avaient été ajoutées à des langages tels que le PHP et le C++. Mais, selon Mike Milinkovich, le directeur exécutif d'Eclipse, « Indigo est l'une des meilleures choses que la Fondation a produit pour Java ces dernières années ».
Le projet WindowBuilder, de grande renommée, pour l'élaboration d'interfaces homme/machine (IHM) graphique basées sur Eclipse, est maintenant disponible en tant que projet open source Eclipse. Les tests fonctionnels automatisés d'IHM pour les applications Java et HTML sont inclus via Jubula, comme le précise encore le communiqué d'Eclipse. Indigo apporte également aux développeurs Java un meilleur support pour l'outil de construction Maven via le projet m2eclipse. « Désormais, il est possible de charger dans l'espace de travail d'Eclipse un outil qui sait comment parler avec Maven », a déclaré Ian Skerrett. « Cela en fait tout simplement une solution beaucoup plus intégrée », a t-il ajouté.
Génération de code dans Maven et Ant
La modélisation, qui aide les développeurs à construire et à gérer des projets logiciels complexes, est également plus présente dans Indigo. La version 2.0 du framework Xtext offre des fonctionnalités pour les DSL (domain specific language), y compris la capacité à construire des DSL avec des expressions intégrées de type Java. « La version 3.1 du projet Acceleo permet pour sa part la génération de code dans les outils de build Ant et Maven, et améliore les possibilités d'édition », selon le communiqué d'Eclipse. La version 4.0 du CDO (Connected Data Objects) Model Repository intègre plusieurs bases de données NoSQL, comme Objectivity/DB, MongoDB et DB40. Des optimisations de cache et d'autres améliorations permettent d'avoir des modèles qui atteignent plusieurs gigaoctets.
La version 1.0 du framework Eclipse Extended Editing permet de générer des éditeurs EMF (Eclipse Modeling Framework) avancés en un clic. Le nouveau projet EMF Facet permet d'étendre sans modification un métamodèle Ecore existant (Ecore étant la technologie de base utilisée par EMF pour décrire les modèles).
Parmi les améliorations du runtime Eclipse, EclipseLink 2.3 supporte les entités JPA « multi-tenant », rendant possible d'incorporer la persistance JPA dans des applications de type SaaS (software as a service). Quant à Equinox 3.7, il implémente maintenant les spécifications OSGi 4.3, incluant l'utilisation de signatures génériques, des capacités génériques, et répond aux exigences des bundles. (...)
Structure 2011 : Paul Maritz, PDG de VMware, définit l'ère post-document
« L'ère du PC va céder la place à un monde centré sur les données, où les terminaux et les infrastructures seront façonnés par les informations que les utilisateurs voudront en obtenir », a déclaré hier Paul Maritz, patron de VMware lors de la conférence Structure 2011 organisée par Gigaom à San Francisco du 22 au 23 juin. « Je suis d'accord avec Steve Jobs quand il dit que nous sommes au début de la fin du règne du PC », a t-il ajouté. « Peut-être, sur le long terme, assisterons-nous à l'ère post-document ». Interrogé lors de son intervention par le fondateur de Gigaom, Om Malik, Paul Maritz a déclaré que le PC avait été inventé pour automatiser un espace de travail où les cols blancs créent des documents, mais que la tâche principale des utilisateurs aujourd'hui réside dans le filtrage et la distribution des flux de données.
Ce sont donc les données qui vont déterminer à quoi ressembleront les terminaux plutôt que l'inverse, parce qu'elles survivront aux équipements sur lesquels elles se trouvent, a poursuivi Paul Maritz. Pour lui, chacun d'entre nous sera caractérisé par un ensemble d'informations personnelles qui devront vivre avec nous toute notre vie. « Dans le même temps, il existera des conflits se rapportant au contrôle des données et à l'argent qu'elles pourront rapporter à certains. » Les leçons apprises par le biais des entreprises s'adressant au grand public, telles que Facebook, qui sont aux prises avec ces problèmes ne seront pas perdues sur les grands départements IT.
L'extensibilité prise en compte dès l'origine
« Les personnes qui sont sur ce terrain ont déjà du passer à des architectures qui traitent des volumes de données beaucoup plus importants que ceux que l'on trouve dans les entreprises », rappelle le PDG de VMware. En conséquence, de nouvelles architectures de données telles que Hadoop migrent des grands acteurs du Web vers les entreprises de façon générale, souligne-t-il. Des sociétés de toutes sortes veulent devenir plus efficaces dans la façon dont elles gèrent leurs infrastructures. L'automatisation, s'appliquant au déplacement des traitements dans les environnements virtualisés, est la priorité principale de VMware, a-t-il indiqué.
« Nous ne pouvons pas nous permettre, à l'avenir, d'écrire des applications qui comportent des schémas inflexibles qui ne peuvent pas être étendus et qui requièrent un nouvel ensemble de paradigmes pour les données. Les développeurs ont également adopté des environnements tels que Ruby et Spring qui apportent la notion d'extensibilité sans qu'ils aient besoin d'y penser.»
Améliorer l'efficacité est également une préoccupation pour VMware. Paul Maritz s'est déclaré fier que sa société puisse sortir chaque année une mise à jour majeure de son logiciel phare hautement complexe. La prochaine livraison de Vsphere arrivera cette année et elle devrait arriver dans les temps, prévoit Paul Maritz.
Illustration : Paul Maritz, PDG de VMware (crédit photo : D.R.) (...)
Avec un SDK dédié, Kinect prépare son arrivée sur PC
Un kit de développement pour Windows, un SDK en version bêta, est disponible pour le capteur à reconnaissance de mouvements Kinect de Microsoft. Ce contrôleur unique en son genre permet de contrôler sa console et de jouer à plusieurs sans utiliser de manettes de jeux, mais à l'aide de ses mains, de sa voix et de son corps.
Avec l'arrivée de ce SDK, les développeurs peuvent concevoir des applications pour Windows 7. Ce premier kit de développement est réservé pour un usage non commercial, mais Microsoft précise qu'il proposera très bientôt un pack à usage commercial. Le SDK apporte aux développeurs toutes les API nécessaires pour utiliser les capteurs de la Kinect tels que les détecteurs, la caméra couleur et le microphone. Les développeurs seront en mesure de suivre l'image squelette d'une à deux personnes se déplaçant dans des applications utilisant la capture de mouvements. Ce SDK inclut également des fonctions audio comme la suppression de bruit de fond et la réduction d'écho pour mieux saisir les commandes vocales. Les développeurs pourront également accéder à la technologie de formation du faisceau pour identifier la source des sons. Ils seront également en mesure d'accéder à l'API de reconnaissance vocale de Windows. Pour travailler, les programmeurs pourront utiliser les langages .Net, C++ et C#.
Des usages dans le monde industriel et médical
Pour le lancement de ce SDK, Microsoft avait invité un groupe de professionnels et d'étudiants développeurs à créer des applications pendant 24 heures. La société a exhibé quelques-uns de ces programmes. Parmi les plus intéressants, citons un jeu que l'utilisateur peut commencer à la maison avec Kinect contre un adversaire distant utilisant un smartphone Windows Phone 7. Une autre application permet à l'utilisateur de conduire un orchestre avec les mains grâce à une carte des instruments sur scène. Le chef d'orchestre virtuel peut contrôler le tempo et le volume de la musique en utilisant des gestes.
L'éditeur estime que la fourniture de ce SDK permettra de développer un large éventail d'applications dans de nombreux domaines y compris le divertissement, la robotique, les soins de santé, l'éducation et l'automobile. « Les possibilités sont vraiment infinies », a déclaré Anoop Gupta, chercheur au Microsoft Research.
Juste après le lancement de Kinect en novembre dernier, des développeurs avaient réussi à détourner le contrôleur Kinect pour l'utiliser sur la plate-forme Linux et développer leurs propres applications. Microsoft avait tout d'abord résisté à ces efforts, disant qu'il désirait conserver la plate-forme Kinect fermée et la réserver au monde du jeu vidéo. Mais la compagnie s'est vite ravisée et a déclaré qu'elle publierait un SDK pour permettre aux développeurs de créer des applications utilisant le dispositif Kinect.
Crédit photo : D.R.
(...)(17/06/2011 16:25:07)4D livre une preview de Wakanda pour développer en JavaScript
L'éditeur français 4D vient de proposer au téléchargement une preview de Wakanda, sa plateforme de développement unifiée pour concevoir entièrement en JavaScript des applications web professionnelles, et pour les déployer, notamment sur des terminaux mobiles. Ce projet Open Source a été engagé il y a trois ans, 4D ayant recruté pour s'y consacrer une équipe de R&D distincte de celle travaillant sur son IDE multiplateforme 4D. La société, créée par Laurent Ribardière dans les années 80, cherche à étendre son champ d'action à de nouveaux développeurs. Si Wakanda est indépendante de 4D v12, il est néanmoins prévu de proposer des « ponts pour connecter les deux produits ».
La plateforme réunit trois composantes. D'abord, un serveur HTTP multithread qui intègre un datastore NoSQL et le moteur JavaScript de WebKit. Il fonctionne sous Linux, MacOS ou Windows. Ensuite, Wakanda Studio, l'IDE pour créer les interfaces graphiques, qui comprend un éditeur de code et un remote debugger. Le Framework, enfin, qui fournit la couche transactionnelle avec le serveur, ainsi que les widgets basés sur JavaScript, CSS3 et HTML5, et permet aux applications de fonctionner à travers les différents navigateurs et terminaux mobiles.
(Cliquer sur l'image pour l'agrandir)
4D indique que cette preview est en phase d'expérimentation auprès d'une cinquantaine d'utilisateurs depuis le début de l'année. Sa mise à disposition, qui constitue une première étape vers une version bêta, s'accompagne d'un forum et d'outils de réseaux sociaux avec l'objectif d'accélérer la constitution d'une communauté autour de la plateforme. Plusieurs projets « d'envergure » ont déjà démarré dans le monde selon l'éditeur, ce qui, estime-t-il, devrait contribuer à la mise au point d'une première version de production à la fin de l'année.
Assortie d'une double licence, Wakanda sera proposée en Open Source et dans une version commerciale complétée d'un support. (...)
Microsoft BizSpark : 15 start-up mises à l'épreuve à Bruxelles
Présenter en cinq minutes l'activité de sa start-up devant un jury d'investisseurs constitue toujours un exercice difficile, même lorsque l'on possède déjà une solide expérience professionnelle. C'est ce qu'ont pu constater hier les quinze équipes sélectionnées par Microsoft pour l'édition 2011 de son BizSpark Summit européen, à Bruxelles. A l'issue de la journée, avant d'annoncer le nom de la société lauréate (qui gagne son séjour pour la prochaine conférence BUILD/Windows, à Anaheim, en septembre), les membres du jury ont exhorté les candidats à être plus précis dans leurs présentations (*).
« La valeur que vous apportez aux clients n'est pas toujours expliquée clairement ». Plus concis, aussi. « Vous ouvrez trop de portes en cinq minutes, vous devriez pouvoir écrire ce que vous faites sur un post-it ». Mais également plus ambitieux. Il faut penser grand tout de suite, en ne se bornant pas à un marché local : « Si vous avez une bonne idée, un autre acteur ayant beaucoup plus d'argent que vous va vous copier. Demandez-vous ce qui vous amènera à survivre ? ». Les start-up européennes ne se donnent pas assez d'ambition, a également regretté l'un d'eux en soulignant que se profilaient devant nous « deux années de marché prospère », après 30 mois de sous-financement. En revanche, le jury a apprécié de n'avoir pas eu cette année d'idées « me too », ces projets qui s'apparentent à des variantes de succès déjà établis (Facebook ou YouTube alternatifs, par exemple).
mopapp, pour analyser les revenus de ses apps
L'an dernier, le BizSpark Summit européen qui se tenait à Paris avait insisté sur l'intérêt, pour les start-up, de lancer leur activité dans le cloud Azure de Microsoft, pour les capacités de montée en puissance immédiate de ce type d'environnement. Une option illustrée par l'une des deux start-up distinguées alors, la Française Kobojo, dont les jeux de société sont déployés sur Azure. L'autre lauréate, la Britannique Artesian Solutions, évoluait de son côté en cloud privé. Cette année, la mobilité marque l'édition de son empreinte. C'est la présentation de la société italienne mopapp qui a convaincu le plus largement le jury.
mopapp propose aux développeurs d'applications mobiles d'analyser en temps réel les ventes qu'ils réalisent sur les boutiques en ligne : l'iTunes App Store, Android Market, la place de marché WP7, RIM App World, mais aussi Amazon, GetJar, Handango et MobiReach. L'outil permet d'établir des tableaux de bord pour suivre les téléchargements réalisés, les mises à jour effectuées, ainsi que les revenus et bénéfices générés par les applications et les publicités, répartis par « apps » et par zones géographiques (voir illustration ci-dessous).
Les tableaux de bord réalisés avec l'application mopapp qui analyse les revenus générés par les apps mobiles disponibles sur différentes boutiques en ligne (cliquer ici pour agrandir l'image)
(*) Parmi les membres du jury figuraient notamment Sami Ahvenniemi, associé de Conor Venture Partners, Chipper Boulas, directeur de Boulas Ventures, Simon Clark, associé de Fidelity Growth Partners Europe, Julie Meyer, fondatrice d'Ariadne Capital ou encore Charles Grimsdale, co-fondateur d'Eden Ventures.
Illustration : Alessandro Rizzoli, cofondateur de mopapp, vainqueur du BizSpark European Summit 2011 (à gauche), aux côtés de Joe Wilson, directeur du groupe Developer & Platform de Microsoft pour l'Europe de l'Ouest (à droite). Crédit MG
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Une deuxième start-up a été remarquée, la Russe Actio-Media, qui a développé une technologie permettant de créer des vidéos interactives, en plaçant au sein de ces vidéos des objets cliquables qui peuvent être suivis et fournir un nouveau mode de monétisation.
I-Dispo, plateforme de prise de rendez-vous
Une seule start-up française figurait parmi les quinze retenues pour ce BizSpark Summit européen, la société I-Dispo, déjà sélectionnée par Microsoft France dans le cadre de son programme d'accompagnement IDEES. Co-fondée par cinq personnes dont deux anciens collaborateurs de Microsoft, la plateforme I-Dispo fournit des API pour centraliser en temps réel les disponibilités de différents professionnels (médecins, restaurants, centres de contrôle technique ou de bien-être...) et livrer ces informations aux internautes. Ces derniers pourront prendre rendez-vous directement, par l'intermédiaire de leurs services habituels sur le web (moteurs de recherche, annuaires, sites de loisirs...) en cliquant sur un bouton associé au professionnel choisi. I-Dispo a installé sa plateforme dans le cloud Azure. La société a déjà noué des partenariats avec Microsoft (son service est accessible dans Bing, voir illustration ci-dessous), avec l'éditeur de logiciels pour médecins Axilog et avec le site de renseignements 118 712. Plusieurs sites de restauration figurent parmi les futurs affiliés, notamment justeacote.com et aller-au-resto.com.
Service de réservation de restaurants I-Dispo, accessible via Bing (cliquer pour agrandir l'image)
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