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(13/06/2011 10:21:39)
USI 2011 : Connecter les objets et rendre intelligible la vie des utilisateurs (entretien avec Rafi Haladjian)
LeMondeInformatique : Vous avez cofondé la société Violet qui a donné naissance à différents objets communicants, dont le Nabaztag, et vous interviendrez le 29 juin prochain dans le cadre de l'USI 2011 sur l'intérêt de connecter ensemble les objets. Sous quel angle prévoyez-vous d'aborder ce sujet ?
Rafi Haladjian : Le slogan de Violet, en 2003, c'était « Make all things be connected ». Dans notre vision, tous les objets pouvaient être connectés. Depuis, sept ou huit ans ont passé. L'Internet des objets dont on ne parlait pas du tout à l'époque est devenu un sujet sinon brûlant, en tout cas chaud, dont on parle un peu partout. Mais notre réflexion a également évolué et nous pensons que, précisément, connecter les objets n'est pas la bonne façon de poser le problème. Je me suis rendu compte, lorsque l'on parlait de l'Internet des objets, que l'on imaginait souvent quelque chose d'assez futuriste. Il y a toujours ce mythe du réfrigérateur communicant que chacun imagine avoir un jour et c'est finalement assez gênant. Je pense que ce qui est en jeu et ce qui est en train de se produire, ce n'est pas tant la connexion des objets entre eux, mais le fait que l'on est en train de déborder les frontières de l'ordinateur et du téléphone portable pour rendre intelligible l'espace physique dans lequel nous vivons. Jusqu'à présent, l'interaction que l'on avait avec les ordinateurs, avec les données ou avec les systèmes intelligents, se faisait à travers un guichet qui était un écran.
C'est-à-dire à travers un terminal, quel qu'il soit ?
...à travers un dispositif vers lequel on se tournait pour faire ses transactions. Aussi commode et petit, puisse-t-il être, là n'est pas la question. Mais ce qui se passait réellement dans le monde physique, le monde réel, était inconnu. C'était une espèce de zone d'ombre dont on ne tenait pas compte. L'utilisateur venait devant son écran, déclarait un certain nombre de choses : « voilà ce que j'écris, ce que je pense, ce que je fais ». Alors que désormais, de plus en plus, il y a des dispositifs qui permettent d'occuper le reste de l'espace, comme les GPS, ou les accéléromètres que l'on trouve sur les iPhone. Tout un ensemble de dispositifs qui existent déjà. Donc, cette tendance à rendre intelligible le reste du monde physique est quelque chose qui commence à se produire. Et, l'Internet des objets, c'est avant tout cela. Ce n'est pas le fait de connecter les réfrigérateurs, ce qui est anecdotique et accessoire. Il faut voir le vrai sens de ce qui est en train de se passer.
Quel va être le rôle de ces dispositifs ?
L'objectif, c'est de comprendre ce qui se passe dans la vie des gens, de rendre intelligible ce qu'ils sont en train de faire sans qu'ils aient besoin de le dire. Par exemple, dans une conférence, si l'on veut savoir ce que l'auditoire a pensé de l'exposé, on demande aux participants de remplir un formulaire ou d'aller sur une application pour donner leur appréciation. On pourrait procéder autrement. Ce que j'ai vu à l'Université de Bilbao, par exemple, ce sont des prototypes de fauteuils dans lesquels on a placé des capteurs de pression, tout bêtes, qui sondent la façon dont les gens sont assis sur leur fauteuil. Sont-ils avachis, signe que, peut-être, ils s'ennuient ? Semblent-il au contraire attentifs à qu'ils sont en train d'écouter ? Vous pouvez de cette façon avoir une compréhension immédiate de ce que les gens sont en train de penser de la présentation en cours, sans que les personnes aient forcément besoin de l'exprimer. Il s'agit ici de recherche universitaire. Ce n'est qu'un exemple. Le but du jeu, c'est de ne pas s'arrêter à la possibilité de connecter tous les objets, mais de se demander en quels sont les moyens dont on dispose pour comprendre ce qui se passe dans un environnement sans avoir à le demander à l'utilisateur. Cela ouvre des opportunités, surtout pour les entreprises.
Dans quels domaines et pour quelles applications ?
Une entreprise qui, par exemple, fabrique des objets, va se demander quels services elles peut inventer au-dessus. Certains services existent depuis très longtemps déjà et l'on ne s'en rend pas compte. Tous les télécopieurs de bureau sont connectés à une ligne téléphonique et les fabricants qui les louent peuvent les surveiller pour savoir à l'avance si vous allez manquer d'encre, de papier, afin d'en livrer avant que vous ne veniez à en manquer. Il n'est pas nécessaire d'aller jusqu'à un dispositif aussi incongru qu'un Nabaztag pour imaginer les objets communicants qui vont arriver. La capacité à anticiper les besoins de l'utilisateur, à ressentir ce qu'il fait, à mettre en commun ce que font différents utilisateurs à un moment donné et de les comparer à d'autres... Google ne procède pas autrement. C'est en accumulant ces masses d'informations sur le comportement de millions d'internautes qu'il arrive à déterminer, à suggérer des comportements qui ont un sens pour d'autres utilisateurs. Observer ce que tout le monde boit comme café le matin et vous serez capable de prédire à un utilisateur particulier ce qu'il va aimer comme café, non seulement en observant son comportement, mais aussi celui des autres.
A quel horizon voyez-vous ces applications se concrétiser ?
Technologiquement, rien n'empêche de le faire demain. Pour que cela existe sur le marché, il faudrait compter trois ans. C'est globalement le temps de mettre au point le hardware, plus difficile à élaborer que le logiciel, et de le commercialiser. D'un point de vue technologique, on n'attend rien. On a tout ce qu'il faut. Il n'y a rien d'autre à inventer que ce qui est déjà sur le marché. Donc, il manque juste la volonté des industriels d'y aller. Mon rôle, en participant à des conférences comme l'USI, c'est de continuer à sensibiliser et à évangéliser. J'étais là au tout début de l'Internet, en 1994, et jusqu'en 1999, nous avons passé notre temps à convaincre nombre de grandes entreprises qui ne voyaient pas l'intérêt d'aller sur Internet. Au début, il faut faire ce travail-là. C'est un peu ingrat.
Vous avez créé une autre société, « Sen.se » dont la devise est cette fois « Feel, Act, Make Sens ». Quels sont vos objectifs ?
Sen.se, c'est avant tout une infrastructure qui permet de connecter n'importe quoi avec n'importe quoi. Ce peut être une source d'information par exemple, la météo, votre calendrier Google, votre poids transmis par votre balance Withings, toutes sortes de flux de données, personnels ou non, et puis des informations qui sont mesurées par des appareils comme des capteurs de chaleur dans votre domicile, votre accéléromètre, un mouchard installé dans votre voiture, des machines. De la même façon qu'il existe le Machine-to-Machine, nous définissons cela comme le Whatever-to-Whatever (n'importe quoi à n'importe quoi).
Vous utilisez une infrastructure de type cloud pour regrouper les informations ?
Absolument. Cette infrastructure, nous la déclinons de trois manières. Nous la mettons d'abord à la disposition d'entreprises qui voudraient mettre au point des objets communicants parce que, non seulement, il faut concevoir et fabriquer l'objet lui-même, mais encore faut-il qu'il se connecte à une infrastructure qui va gérer les services associés. C'est ce que nous proposons. C'est la partie « Business Sen.se » de notre activité. La deuxième partie s'appelle « Open Sen.se ». C'est celle que l'on voit quand on va sur notre site (http://open.sen.se/). Elle s'adresse aux designers, aux développeurs et à tous ceux qui veulent jouer avec cela. C'est gratuit. Vous avez développé vous-même votre petit appareil, vous avez détourné un Nabaztag ou un pèse-personne, par exemple, et vous pouvez commencer à imaginer vous-mêmes des usages en combinant des applications.
Vous fournissez des interfaces de programmation (API) ?
Il y a des API si vous avez envie d'écrire du code. Si vous n'en avez pas envie, nous proposons des applications toutes faites. Si vous voulez que votre plante verte vous envoie un « tweet » lorsqu'elle a besoin d'eau, vous pouvez le faire sans avoir à écrire de code du tout. Si vous voulez recueillir des températures à différents emplacements, obtenir une moyenne et recevoir cette information une fois par semaine, c'est possible. Nous utilisons de petites applications en ligne que vous allez configurer. L'idée, c'est d'imaginer des usages et de pas limiter ces possibilités à des développeurs.
Vous avez évoqué une troisième déclinaison de votre infrastructure.
C'est celle que nous démarrerons plutôt vers la fin de cette année, avec laquelle nous allons proposer aussi de nouveaux types d'appareils. Qui ne seront d'ailleurs pas exclusifs. Il sera possible d'utiliser nos appareils et ceux fournis par d'autres fabricants. Nous ne croyons pas à un monde fermé, mais à un monde dans lequel on trouve des données de toutes sortes de provenance. Il faut organiser tout cela autour de l'individu et non pas avoir un utilisateur qui butine d'un appareil à un autre comme s'il s'agissait d'un archipel d'objets.
(...)
Tribune de Georges Abou Harb : Le meilleur des mondes serait-il dans le cloud communautaire ?
Les partisans du cloud considèrent ce dernier comme un bouleversement fondamental dans la manière dont les entreprises utilisent et consomment l'IT. Du point de vue du directeur financier, il permet de diminuer sensiblement les dépenses informatiques, et transforme ce poids financier en charge opérationnelle planifiée sur la base des abonnements. Pour les directeurs opérationnels et les managers, le cloud permet à leurs équipes de bénéficier d'un support IT réactif en quelques jours, voire en quelques heures, là où il fallait précédemment compter en mois ou en années. Pour les directeurs informatiques, il est synonyme de facilité d'exécution et de simplification des contraintes d'achat, de ressources et de traitement administratif.
Tous ces avantages sont bien réels, même s'il encore un peu tôt pour dire si le cloud computing est une révolution, ou une évolution. Mais il existe d'autres types de bénéfices futurs qui méritent d'être plus amplement explorés. Parmi ceux-là se trouvent l'une des perspectives les plus intéressantes : le cloud au service des communautés d'intérêt et de leurs bénéfices mutuels.
Ceux d'entre nous qui travaillent dans l'IT sont habitués à parler de clouds privés, de clouds publics ou même de clouds hybrides. Mais une autre idée - parfois désignée sous le terme de cloud communautaire - mérite une plus grande attention en raison de sa capacité potentielle à combiner les intérêts du cloud public avec les avantages plus spécifiques et sur mesure du cloud privé.
Qu'est-ce que le cloud communautaire, exactement ? Il est décrit par l'Institut National des Standards et des Technologies (National Institute of Standards and Technology) comme tel lorsque :
« L'infrastructure de cloud est partagée par plusieurs organisations et sert plusieurs communautés ayant des intérêts communs (par exemple en termes de mission, d'exigences de sécurité, de politique ou de conformité). Il peut être géré par les organisations ou par une tierce partie, et doit exister on premise ou off premise. »
Pour lire la suite de la tribune de Georges Abou Harb, directeur général en charge des activités Future IT & Cloud chez Logica France, cliquez sur ce lien. (...)(07/06/2011 15:43:38)
Apple WWDC 2011 : Mac OS X Lion, iOS 5 et iCloud à l'honneur
La WWDC 2011 d'Apple a été l'occasion pour Steve Jobs, qui avait tenu à faire la présentation inaugurale en personne, et son équipe dirigeante de faire plusieurs annonces, Mac OS X Lion, iOS 5 et iCloud.
Une grande partie de la présentation consacrée à Lion a permis de revenir plus en détail sur un certain nombre de fonctionnalités, dont certaines avaient été révélées l'automne dernier, quand Apple avait tracé les grandes lignes de la mise à jour majeure de Mac OS X. Premier constat, de nombreuses fonctionnalités apparues pour la première fois dans le système d'exploitation mobile iOS d'Apple vont se retrouver dans Lion. Parmi elles, le support des actions multitouch, l'affichage plein écran pour les applications, et une nouvelle fonction Launchpad qui reproduit un écran d'accueil sur le modèle de l'iPad.
Apple a également livré de nouvelles informations sur Lion, en particulier, sa date de sortie et son prix. Jusqu'ici, l'entreprise californienne Apple avait annoncé sans trop de précision une date de sortie pendant l'été. Mais, lundi, la firme a fait savoir que le prochain OS X serait disponible en juillet au prix de 30 dollars. Par ailleurs, et c'est une première, Lion ne sera vendu que par l'intermédiaire de sa boutique en ligne Mac App Store, lancée en janvier, et qui aura une place majeure dans Mac OS X Lion. Côté développeurs, Apple dit que Lion apporte plus de 3000 API supplémentaires qui pourront être intégrées dans des applications comme la gestion des versions, les notifications Push, le suivi gestuel, le mode plein écran, et davantage encore.
iOS 5 se met à jour par les airs
Comme pendant la présentation de Lion, qui a offert un aperçu de 10 fonctionnalités dans la mise à jour à venir, les responsables d'Apple ont montré une dizaine de modifications et d'améliorations dans la version d'iOS 5 à venir. Apple a indiqué que la mise à jour de son système d'exploitation mobile, prévu pour l'automne, comporterait 200 fonctionnalités complémentaires. Le changement le plus attendu est peut-être celui du système de notification avec ses pop-up uniques pour chaque alerte. iOS 5 apporte un centre de notifications combinant toutes les alertes, auxquelles on peut donc accéder d'un seul coup. Autre changement important attendu avec iOS 5, la possibilité de réaliser les mises à jour d'un appareil sous iOS ou d'effectuer des téléchargements, sans avoir à le relier à un ordinateur. Ainsi, les prochains iPhone afficheront un écran permettant d'activer l'appareil sans besoin de le connecter à un Mac ou à un PC, et les mises à jour logicielles et la synchronisation pourra s'effectuer en mode sans fil (en mode OTA over the air).
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Parmi les autres améliorations d'iOS 5, on trouve une application de messagerie pour tous les périphériques sous iOS, des fonctionnalités dans la version mobile de Safari, l'identification unique pour Twitter, un lecteur de news qui ressemble beaucoup à iBooks, plus des améliorations des fonctions de la caméra, comme le lancement de l'application depuis le bouton de verrouillage de l'écran et l'usage des touches de volume pour prendre des photos.
iCloud ou la synchronisation ultime
Le PDG d'Apple, Steve Jobs, a terminé son tour d'horizon des nouveautés par iCloud, la plate-forme de synchronisation de données sans fil d'Apple, accessibles aux appareils sous iOS, et aux ordinateurs Macs et PC. Ce service gratuit prendra la place de MobileMe, pour la synchronisation des contacts, des agendas, et des mails entre différents appareils. Il offre également une fonctionnalité de sauvegarde automatique pour stocker des données importantes sur le Cloud.
iCloud intègre trois nouvelles applications : Documents in the Cloud, qui sait importer des documents iWork pour synchronisation ; Photo Stream qui permet aux utilisateurs de synchroniser des photos prises sur un appareil avec d'autres appareils ; iTunes in the Cloud qui permet aux utilisateurs d'accéder à des titres déjà achetés sur l'iTunes Store d'Apple et de les télécharger sur un maximum de 10 appareils. Pour la musique qui n'a pas été acheté sur iTunes, Apple propose iTunes Match, un service facturé 25 dollars à l'année, qui scanne la bibliothèque iTunes et la compare avec les 18 millions de titres vendus par Apple. iCloud, annoncé pour l'automne, sera livré en même temps que iOS 5. Les utilisateurs auront droit à 5 Go d'espace de stockage gratuit pour le mail, les documents et la sauvegarde. La musique, les applications, les livres numériques achetés, et les photos de Photo Stream ne comptent pas dans ce volume.
Illustration: Steve Jobs présentant les trois offres
Crédit Photo: D.R
(...)(06/06/2011 14:39:21)Google, Microsoft et Yahoo réunis autour du référencement web
Une fois n'est pas coutume. Dans le domaine de la recherche sur le web, Google a joint ses efforts à ceux de ses concurrents associés, Microsoft et Yahoo, afin d'améliorer l'exploration des sites et l'indexation des données structurées. Généralement issues de bases de données, ces dernières perdent leur format d'origine lorsqu'elles sont converties en HTML.
Sur le site « Schema.org », les trois sociétés proposent ainsi différents jeux de balises HTML qu'elles aimeraient voir utilisées par les responsables de sites web afin de mettre en évidence les données structurées de leurs pages. En encourageant le recours à des tags communs, l'objectif est d'aider les moteurs de recherche à mieux comprendre les sites web par une meilleure identification, exploration et indexation des données structurées, explique Google dans un billet de blog.
Schema.org contient plus d'une centaine de tags HTML différents répartis entre plusieurs catégories : les productions créatives (articles de presse, livres, logiciels, blogs, films, tableaux...), les événements (sportifs, culturels...), les éléments intangibles (énumérations, quantités, classements...), les organisations (entreprises, clubs, administrations, établissements publics, boutiques...), les personnes, les lieux, les produits. A chaque type d'objets sont associés de propriétés. L'ensemble est présenté dans une arborescence.
Schema.org succède à SearchMonkey
Yahoo a été le premier à lancer une initiative de ce type avec sa plateforme de développement SearchMonkey, qui fut en son temps assez largement popularisée. Elle avait vocation à inciter les webmasters à renforcer le signalement des données structurées sur les sites, rappelle Hadley Reynolds, analyste chez IDC. Lorsque Yahoo décida d'arrêter SearchMonkey l'an dernier, ce fut une sérieuse perte pour le secteur des technologies de recherche, a-t-il indiqué par mail à nos confrères d'IDG News Service. L'analyste trouve donc intéressant de voir les trois principaux fournisseurs du domaine de la recherche se regrouper sur la question des données structurées.
« Au fur et à mesure que les responsables de sites ajouteront des tags qui correspondent au nouveau catalogue de schémas publié, il sera plus facile pour les trois grands moteurs de recherche de restituer le type d'interactions enrichies qui s'annoncent comme devant être la prochaine étape de concurrence entre eux dans la course à l'audience », souligne Hadley Reynolds.
Dans l'esprit, le nouveau programme reprend certains aspects de SearchMonkey, auquel s'ajoute l'apport significatif de Google et Microsoft, estime l'analyste d'IDC. « L'une des priorités des développeurs web va donc être de faire monter leurs sites dans les classements des moteurs de recherche ». (...)
VMware CloudFoundry s'ouvre au langage Scala
VMware vient d'annoncer que sa plateforme Cloud Foundry est désormais à même d'héberger des applications programmées dans le langage Scala. Développé à l'EPFL, Scala combine des caractéristiques de la programmation objet et de la programmation fonctionnelle. Il est entre autres utilisé par Twitter, Linkedin et Foursquare pour sa robustesse et son extensibilité. Les développeurs utilisant ce langage pourront donc déployer leurs applications sur Cloud Foundry, comme c'est déjà le cas pour Java et Ruby. Selon l'environnement de développement employé et l'appel à des services tiers (base de données par exemple), des modifications mineures peuvent être nécessaires, avertit toutefois VMware.
www.ictjournal.ch
Crédit photo : D.R. (...)
Oracle livre la bêta de JavaFX 2.0
L'équipe Java d'Oracle vient de livrer la version beta de JavaFX 2.0, une mise à jour majeure de l'environnement de développement d'applications Internet riches (RIA, Rich Internet Applications) en Java, créé à l'origine par Sun Microsystems. Dans sa feuille de route, Oracle évoque l'intégration d'API Java pour JavaFX, si bien que les bibliothèques de la nouvelle version seront directement accessibles à tous les développeurs Java sans qu'ils aient à apprendre le langage de script de JavaFX. L'utilisation de JavaFX Script, jusque là nécessaire pour accéder aux capacités de JavaFX, n'est de fait plus utile.
A la page des téléchargements de la beta JavaFX 2.0, on trouve un SDK JavaFX, un runtime et un plug-in JavaFX 2.0 pour l'environnement de développement NetBeans 7.0 (http://javafx.com/downloads/all.jsp). « JavaFX offre une interface utilisateur puissante basée sur Java qui permet de gérer de grosses applications nécessitant des traitements intensifs et faisant appel à beaucoup de données. Les applications JavaFX sont entièrement développées en Java, et s'appuient sur des pratiques de programmation et des modèles de conception normalisés et bien établis », a déclaré Tori Wieldt, responsable de la communauté de développement Java chez Oracle, dans un billet de blog.
« L'interface utilisateur de JavaFX a été améliorée, notamment en ce qui concerne les contrôles, les graphiques et les API pour le multimédia. En particulier, son moteur de rendu permet de hautes performances graphiques grâce à l'usage d'une accélération matérielle, un moteur Web et un moteur de média qui simplifient le développement d'applications immersives. »
Accélération graphique
Parmi les autres éléments cités dans la feuille de route, on remarque la possibilité d'intégrer du contenu HTML au sein d'une application JavaFX, la lecture de médias, ainsi qu'une meilleure capacité de déploiement. On note aussi des améliorations du côté du multithreading. En outre, le runtime de JavaFX devrait être plus rapide au démarrage, en particulier pour les applications simples et classiques. Un pipeline pour l'accélération graphique matérielle, du nom de « Prism », cible DirectX sur Windows et OpenGL sur d'autres plateformes.
JavaFX 2.0 supporte également la vidéo plein écran, et une nouvelle implémentation des transitions animées réduit la charge du processeur et permet davantage de transitions simultanées, comme le précise la feuille de route. D'autres fonctionnalités, également citées mais reportées à plus tard, comprennent une grille de présentation des feuilles de style CSS (Cascading Style Sheets), des animations en CSS, et un contrôle prêt à l'emploi pour lire des contenus médias.
De quoi aider JavaFX à regagner en popularité auprès des développeurs dans un marché du développement de clients riches plutôt encombré qui comporte non seulement Flash d'Adobe, mais également Silverlight, la plate-forme de Microsoft basée sur le standard HTML5.
Illustration : site de téléchargement d'Oracle / blog Java Team at Oracle (montage LMI)
What's Next : Le monde Java pense à l'avenir sans Oracle
Le Grand Rex à Paris a été choisi comme lieu de rendez-vous de la communauté Java pour l'évènement What's Next. Créée à l'initiative de Zenika, spécialiste en technologies Open Source et méthodes agiles, de nombreux participants sont venus écouter, apprendre et comprendre l'intérêt de ce langage pour d'autres acteurs. Parmi ces derniers, on peut citer Microsoft, Alfonso Castro, en charge de l'interopérabilité chez Microsoft indique « nous souhaitons attirer les développeurs Java vers notre plateforme cloud Windows Azure. Des travaux ont été réalisés pour créer des API et des SDK Java en collaboration avec Eclipse qui nous permet sur Windows Server de faire du portage de code Java » et d'ajouter « des réalisations concrètes de ces partenariats existent comme les solutions de Bonitasoft ». La main tendue par Microsoft a également été relayée par Niel Gafter, récente recrue de la firme de Redmond qui a passé 15 ans chez Sun et reste un membre reconnu de la fondation Apache.
Autre acteur qui cherche à séduire la communauté, Spring Source, propriété de VMware. Adrian Colyer, CTO de Spring et grand ordonnateur de la plateforme CloudFoundry, dans son intervention inaugurale sur les applications en entreprises, a exhorté les développeurs à prendre en compte les différentes évolutions, les différents terminaux, les interactions entre applications, les passerelles avec l'univers des réseaux sociaux, etc... « les développeurs ont besoin d'aller plus vite mais aussi de cible leur intérêt » et d'ajouter « nous proposons la création de modules spécifiques comme Spring Mobile, Spring Social, Spring Data ».
Des websockets au RIA
Le spectre des intervenants à l'évènement était large. Pour preuve, la présence de la société Kaazing en la personne de Bryan Drisdale, directeur technique de la zone EMEA. Elle est spécialisée sur les websockets, il s'agit d'un standard du web, intégré dans HTML5, qui vise à développer un canal de communication bidirectionnel et full-duplex sur un socket TCP pour les navigateurs et les serveurs web. L'objectif pour Bryan Drisdale est « d'avoir une meilleure expérience utilisateur en proposant un dialogue en temps réel, ce protocole donne une faible latence pour l'éxécution des applications java ». Souvent mis en concurrence avec http, les websockets disposent elles aussi d'un protocole sécurisé, nommé web sockets secure qui gère l'authentification et le chiffrement des données échangées. Bryan Drisdale a résumé l'intérêt pour ce type de communication notamment dans une optique de cloud, « les web sockets sont le TCP pour le cloud » et d'indiquer que Kaazing travaille pour intégrer cette technologie au sein de terminaux tels que les compteurs intelligents ou les équipements RFID.
Du général au particulier, il n'y a qu'un pas quand on discute avec Michael Chaize, évangéliste de la plateforme Flash chez Adobe. Son leitmotiv est l'expérience utilisateur, « beaucoup de projet s'interroge sur l'aspect technique, mais la bonne question est quel est votre problème » et de citer des projets comme celui du Crédit Agricole NICE qui comprend une partie RIA (Rich Internet Application) pour faire converger l'interface utilisateur des sites clients et des agences. Ce programme a été développé en Java. Un autre axe important pour la communauté Java et pour Adobe est, la mobilité à travers les smartphones et les tablettes. L'expérience utilisateur est très importante sur ce genre de terminaux, qui a un impact fort sur la prise de décision. Michael Chaize précise qu'Adobe a noué des partenariats avec Spring Source par exemple pour optimiser les flux de données pour faire du temps réel.
Au final, la conférence qui s'est tenue sur 2 jours a été riche d'enseignement pour la communauté Java qui a balayé le champ des possibles. On en aurait presque oublié le grand absent de cette manifestation, Oracle...
iOrga acquiert Arcanal pour se renforcer sur JD Edwards
Eric Patrux, le PDG d'iOrga suit une idée forte : se renforcer comme intégrateur de JD Edwards en Europe. Il vient de racheter le fonds de commerce d'Arcanal, une société basée à Vienne en Isère, et dont les 7 ingénieurs vont renforcer le pôle JD Edwards que iOrga compte à Lyon.
L'étape suivante se déroulera à l'international, aux Pays-Bas ou en Europe du nord. Là encore Eric Patrux entend agir par croissance externe, mais toujours dans le monde JD Edwards. En organique, la société compte réaliser 10% de croissance, son CA 2010 se montait à 24 ME.
Software AG s'offre Terracotta pour ses compétences Java et in-memory
Pour doper les performances de sa plateforme de gestion des processus métiers (BPM), composées des offres désormais intégrées de webMethods et IDS Scheer/Aris, l'éditeur allemand Software AG rachète la société Terracotta. Celle-ci compte 55 collaborateurs, répartis entre San Francisco et New Delhi. Créé en 2003, cet éditeur spécialisé sur les traitements en mémoire fournit aussi Quartz Scheduler, logiciel d'ordonnancement de tâches pour les applications Java d'entreprise, considéré comme un standard de fait et utilisé par un million de développeurs dans le monde. Quartz Scheduler est issu d'un projet Open Source repris en 2009 par Terracotta. Au catalogue de ce dernier figure par ailleurs Enterprise Ehcache, solution de cache pour Java conçue pour améliorer les performances sans redévelopper les applications. Ce produit est disponible en trois éditions (DX, EX et FX), la plus puissante pouvant être distribuée sur un nombre illimité de noeuds, en haute disponibilité. Il se complète de l'add-on BigMemory qui permet de stocker de très importants volumes de données (jusqu'à un terabyte) au plus près de l'application.
L'une des priorités consiste à intégrer la technologie de Terracotta aux solutions webMethods et Aris, a indiqué Wolfram Jost (en photo), directeur technique de Software AG, au cours d'une conférence téléphonique. L'éditeur allemand prévoit de livrer au quatrième trimestre une version de l'outil « in-memory » de Terracotta qui pourra être mise en place par ses clients sur leurs applications existantes, sans configuration additionnelle.
Fondements des offres cloud et in-memory
La société dirigée par Karl-Heinz Streibich explique que les produits rachetés vont constituer les fondements de ses offres cloud et in-memory. Ils lui permettront d'acquérir de nouveaux clients, mais aussi de générer davantage de chiffre d'affaires avec son actuelle base installée. L'éditeur allemand prévoit en particulier d'étendre l'ampleur des projets déployés dans le domaine du Complex event processing (gestion des événements complexes). Le CEP consiste à analyser, au fil de l'eau, de très importants flux de données, afin de détecter des événements inhabituels et de déclencher des traitements dans la foulée.
Les déploiements de Software AG deviennent de plus en plus importants et conséquemment, les exigences de performances et de montée en puissance augmentent. C'est l'une des raisons qui a conduit à l'acquisition de Terracotta, a expliqué Wolfram Jost. Les capacités de traitement in-memory vont également jouer un rôle clé pour la mise en oeuvre des versions cloud des produits Software AG. En février dernier, l'éditeur a annoncé qu'il livrerait des versions cloud de webMethods et Aris au troisième trimestre. Il laissera alors à ses utilisateurs le choix d'exploiter leurs applications Software AG dans un cloud privé ou public.
Les outils de Terracotta permettent aux applications Java d'être déployées dans des environnements cloud. C'est en 2012 que les premiers fruits de l'intégration entre ces logiciels et la plateforme cloud de Software AG devraient être livrés. L'éditeur allemand prévoit alors le lancement d'un environnement PaaS (platform as a service).
Par ce rachat, Software AG s'adjoint aussi les apports d'une communauté Open Source active à laquelle il vient d'annoncer son soutien. L'éditeur rappelle que la technologie ainsi acquise compte à ce jour 500 000 déploiements, la plupart des entreprises concernées figurant au classement Fortune 2000.
Illustration : Wolfram Jost, directeur technique de Software AG (crédit : D.R.) (...)
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