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(23/04/2010 12:22:20)

Trimestriels Microsoft : Portés par la vague Windows 7

Au 31 mars, Microsoft a affiché un résultat net de 4,01 milliards de dollars en croissance de 35%. Le chiffre d'affaires progresse de 6% pour atteindre 14,5 milliards de dollars. Pour expliquer ces résultats, Peter Klein, directeur financier de l'éditeur met en avant les ventes de Windows 7 qui ont augmenté de 28% sur le troisième trimestre 2010. A noter, que ce système d'exploitation est installé sur 10% du parc de PC dans le monde. Il ajoute aussi que le moteur de recherche Bing, les consoles Xbox Live et le développement des offres cloud ont contribué aussi à la croissance du groupe.

Dans le détail, la division Windows et Live fait état d'un revenu de 4,41 milliards de dollars contre 3,45 milliards de dollars l'année précédente. Les autres activités participent plus modestement à l'embellie financière. Les versions serveurs et outils affichent 3,57 milliards d'euros (contre 3,49 milliards au 3ème trimestre 2009), l'unité divertissements et terminaux participe à hauteur de 1,66 milliards de dollars (contre 1,63 milliards de dollars, un an avant) et enfin le service Online a récolté 566 millions de dollars (507 millions de dollars en 2009). Seule la division Business recule avec un chiffre d'affaires de 4,24 milliards de dollars contre 4,5 milliards au 3ème trimestre 2009. Cette baisse provient à hauteur de 305 millions d'euros du programme Technology Guarantee de la suite Office 2010, qui prévoit une mise à jour gratuite des utilisateurs d'Office 2007.

Un retour aux investissements

Dans une conférence, Bill Koeffed, en charge des relations avec les investisseurs chez Microsoft a souligné que la croissance a été portée par une forte demande de la part du grand public sur Windows 7. Il s'est déclaré confiant dans l'adoption et la migration des entreprises vers le dernier OS, en mentionnant une augmentation de 14% de ventes sur ce marché lors de ce trimestre. Les revenus issus des offres pour les petites et moyennes entreprises ont progressé de 15%, démontrant un retour aux investissements dans l'informatique professionnelle.

La firme de Redmond constate également un regain dans certaines activités, comme la virtualisation à travers System Center Server, dont le chiffre d'affaires a augmenté de 20%. Les recettes provenant de la publicité en ligne sont loin d'être négligeable avec une croissance de 19%, portées par l'activité moteur de recherche. Enfin Microsoft constate l'ampleur du phénomène cloud via son service Azure. « Nous avons eu plus de 40 millions d'utilisateurs sur nos services en ligne » explique Bill Koefeld et de donner quelques noms de clients tel que Starbucks et McDonalds.

Illustration - Crédit photo : DR

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(22/04/2010 17:36:18)

Microsoft se penche sur l'administration du cloud

Organisé à Las Vegas et un peu perturbé par le nuage de cendres (la majorité des participants européens n'a pu s'y rendre), l'évènement MMS a résolument consacré la stratégie du géant de Redmond dans le cloud. A travers des démonstrations, des annonces, Microsoft estime que l'administration est la pierre angulaire du développement des différentes offres de services informatiques hébergées en interne ou en externe. Pour Geneviève Koehler, chef de produit System Center chez Microsoft « nos clients sont de plus en plus intéressés par l'agilité du cloud, mais ils ont besoin d'outils d'administration pour se préparer à cette migration et être accompagnés étape par étape ».

Pour cela, l'éditeur a présenté Dynamic Infrastructure Toolkit pour System Center, qui sera disponible dans sa deuxième version bêta à la fin juin 2010. Il s'agit d'un guide de bonnes pratiques pour réaliser son cloud privé. Pour assurer l'étape ultérieure qui est de porter les applications vers les clouds publics, Microsoft travaille sur un Pack Management pour son logiciel Azure, qui intégrera une console d'administration commune sur le datacenter et auprès de l'hébergeur. Pour cette offre, qui est élaborée dans les laboratoires de l'éditeur, il faudra attendre fin 2011 pour son lancement.

Une offre dédiée PME-PMI


La vedette de cette conférence s'appelle Windows Intune et se définit comme un service en ligne pour l'administration et la sécurisation de parcs d'ordinateurs. Ce service s'adresse aux entreprises de taille moyenne disposant de 25 à 500 PC. Il comprend un service d'administration en ligne (System Center online), une protection anti-malware (Microsoft Malware Protection Engine) ainsi que la Software Assurance Windows 7 et la suite MDOP (Microsoft Desktop Optimization Pack). Cette dernière comprend plusieurs briques de fonctionnalités y compris de virtualisation. Fonctionnant sur les versions XP SP2, SP3, Vista de Windows, cette offre sera facturée par un abonnement unique, mais aucun tarif n'a été communiqué. Elle est disponible en version bêta aux Etats-Unis et la version commerciale n'est pas attendue avant un an.

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(15/04/2010 15:35:56)

HP étoffe son service de conseil

Pour Alan Wilson, vice-président des infrastructures et des services en matière de technologie chez HP, « aujourd'hui, l'expérience utilisateur est en train de changer radicalement et l'ensemble des terminaux évolue » citant notamment parmi ces nouveaux matériels l'iPad d'Apple, les netbooks et les bureaux virtuels. « Il y a quelques années, ces dispositifs n'existaient pas » a fait remarquer le dirigeant, ajoutant que les grandes entreprises devraient faire face à un autre enjeu, à savoir la migration vers Windows 7. « Le  HP Client Infrastructure Services comprend une offre de conseil et de management conçue pour aider les entreprises à intégrer de nouveaux dispositifs dans leur organisation, et de les aider à effectuer la migration vers le dernier OS de Microsoft » a-t-il déclaré.

Selon Tom Norton, un responsable de HP, « ces services sont particulièrement adaptés pour des entreprises utilisant un large éventail de matériels et de logiciels différents, et qui rencontrent des difficultés à gérer ces actifs ». HP pourra en effectuer un inventaire, afin de déterminer ce qui doit être mis à jour et établir un plan de rationalisation de l'infrastructure.

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HP a mis en place des services de conseil en stratégie de manière à aider les entreprises à accorder leur stratégie informatique et commerciale. Ils permettent aussi la mise en place d'une feuille de route pour rénover leurs infrastructures client. Elle propose aussi des solutions globales, conseillant sur les packs d'applications à mettre en oeuvre pour la virtualisation et comment les sécuriser.

Un marché à fort potentiel


Cette démarche d'HP n'est pas solitaire, car d'autres sociétés ont senti ces mutations, aussi bien sur l'adaptation des terminaux que sur la migration vers Windows 7. Ainsi Sogeti propose une offre baptisée Radium facilitant cette évolution. L'objectif est de recenser les applications métiers, qui fonctionnent sur des OS plus anciens et de réaliser des tests, voire des modifications pour assurer une bonne transition vers Windows 7.Econocom, spécialiste de la gestion des infrastructures informatique a de son côté lancé l'offre « 7 Remote Service » pour accompagner les entreprises dans cette transformation. L'offre Everest de la SSII Osiatis répond aussi à cette même problématique.

Récemment, Microsoft est revenu sur des cas utilisateurs d'entreprises qui sont en phase de déploiement du nouvel OS de Microsoft. Si ce dernier est bien accueilli, le processus de changement s'annonce complexe.

 

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(09/04/2010 09:36:34)

Bilan Windows 7, trois entreprises témoignent

« Performant » est ressorti comme le terme récurrent de la conférence de presse sur Windows 7 organisée par Microsoft le jeudi 8 avril. Est-ce l'heure de la rédemption pour l'éditeur après la très grosse déception de ses clients face à Windows Vista ? Jean-Pascal Cousin, directeur Entreprise Technologies et Services chez la multinationale Sanofi-Aventis, l'un des leaders mondiaux des laboratoires phamarceutiques, se souvient : « Vista n'était pas bien-né pour les entreprises. Il y avait beaucoup de problèmes de compatibilité des applications, de drivers, en plus d'un côté intrusif pour l'utilisateur. » Beaucoup d'entreprises ont ainsi conservé Windows XP dans l'attente d'un meilleur système d'exploitation.

Après cet échec cuisant, Microsoft est aujourd'hui fier d'annoncer crânement que « Windows 7 est vendu toutes les 7 secondes dans le monde. » A ce jour, on en serait à 16 millions d'installations du système d'exploitation dans les entreprises, soit un décollage trois fois plus rapide que pour Vista. Suite à une campagne marketing savamment orchestrée (bêta et RC en libre accès) et à une appropriation rapide du grand public, les entreprises ont du faire face à une demande pressante de la part des utilisateurs. Pour les responsables en entreprise qui témoignaient lors de cette conférence, c'est l'une des raisons majeure d'une future migration de leur parc de postes de travail vers Windows 7. « Les salariés veulent les même outils à leur bureau que chez eux et, aujourd'hui, ils ont plus de produits IT que les entreprises » constate Jean-Pascal Cousin. Quant à Philippe Dalle Nogare, DSI de Bouygues Construction, il ajoute que : « nous sommes victimes de l'utilisateur qui demande un outil plus performant ».

Illustration : Les responsables IT de Sanofi Aventis, Bouygues Construction et Vinci Energie lors de la conférence de presse organisée par Microsoft, jeudi 8 avril. De gauche à droite : Jean-Pascal Cousin, directeur Entreprise Technologies et Services chez Sanofi-Aventis, Philippe Dalle Nogare, DSI de Bouygues Construction, l'animateur de la table ronde, et Jean Huot, directeur technique de Vinci Energie.

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Tous s'entendent à dire que le système d'exploitation est performant et qu'il n'est pas nécessaire d'attendre les correctifs du Service Pack 1 pour le déployer. Selon Jean-Pascal Cousin « c'est une première de pratiquer de la sorte et de ne pas attendre les premiers correctifs ». Quant à Jean Huot, directeur technique de Vinci Energie, il estime que « Windows 7 apporte une vraie valeur ajoutée. »

Comment expliquer un tel engouement pour Windows 7 ?


Selon Jean-Pascal Cousin l'ergonomie, la sécurité et la robustesse du nouveau système d'exploitation sont ses véritables atouts. Mais il ne faut pas oublier un autre facteur clé dans la mise en place d'un projet dans l'entreprise : la réduction des coûts. C'est l'une des principales raisons pour lesquelles un groupe décidera ou non de changer de système d'exploitation sur l'ensemble de son parc. Microsoft parle d'un gain en moyenne de 82 à 141 € relatifs au support informatique, à l'administration du PC, au déploiement ainsi qu'aux économies d'énergie. Et selon l'éditeur, le ROI ne devrait pas dépasser les 12 mois.
Résultat, le groupe Bouygues Construction a entamé un processus de migration depuis novembre dernier. Les équipes de cette société travaillent actuellement sur le déploiement et cherchent à automatiser la migration, en parallèle de quoi ils tentent d'accélérer l'évaluation des applications, de vérifier leur compatibilité et d'anticiper les alternatives possibles. A noter qu'en sus des frais de déploiement, les entreprises devront prévoir des coûts de formation de leur personnel.

La virtualisation couplée à Windows 7 est un autre atout majeur sur lequel communique beaucoup Microsoft. La réponse côté responsables en entreprise est malgré tout beaucoup plus nuancée. Jean-Pascal Cousin pense que « virtualiser c'est bien mais ce n'est pas universel. Ce n'est valable que pour des utilisateurs sédentaires or nous avons un nombre conséquent de salariés nomades. » De plus, lorsque l'entreprise virtualise ses postes de travail, elle risque de faire face à des problèmes de maintenabilité.

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Dans tous les cas la migration se fera par étape et pourra intégrer les solutions actuellement en cours de conception chez Microsoft : Windows Online Enterprise et Office 2010 qui devrait être commercialisé dans les semaines à venir. Sans oublier la plate-forme Azure, le cloud maison principalement conçu pour les développeurs, les éditeurs et les intégrateurs.

Un succès à relativiser

En six mois, Microsoft annonce 10% de parts de marché pour Seven. Un chiffre certes encourageant pour le géant informatique, mais il faut prendre en considération l'ensemble des ventes : achats de particuliers et licences OEM (Original Equipment Manufacturer). Car dans ce cas de figure l'utilisateur n'a pas choisi son système d'exploitation. De même; les entreprises ont la possibilité de s'abonner à la Software Assurance et disposent alors des licences de toutes les mises à jour du système d'exploitation. Ainsi, elles peuvent avoir Windows XP sur l'ensemble de leur parc mais seront comptabilisées dans la part de marché de Windows 7, dont ils disposent de fait de la licence. La part de marché annoncée se base en effet sur les licences et non sur les déploiements réels.

Autre chiffre clé affiché : 57% des entreprises devraient migrer vers Seven dans les 12 à 18 mois. Ce processus ne sera pas immédiat mais devrait se dérouler sur une durée moyenne de 4 ans. Microsoft n'a pas souhaité communiquer au sujet des chiffres de ventes à l'unité, notamment de mises à jour d' XP ou Vista vers Seven. Or seules ces ventes sont les témoins de la véritable attractivité du produit.

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(08/04/2010 17:47:14)

Le cloud privé : priorité des DSI selon une étude PAC

Avec le concours d'EMC, d'Intel et de VMware, le cabinet d'études PAC a demandé à un panel de 200 décideurs informatiques français, répartis dans les principaux secteurs d'activités, leur vision du cloud computing. Étonnamment, le principal avantage mis en avant par ces responsables IT n'est pas la réduction des coûts de production ou les gains attendus pour la mise en service de nouveaux projets, mais la disponibilité des ressources (42% des réponses) et la flexibilité de la plate-forme (34%). Encore plus surprenant, l'optimisation de l'infrastructure et le paiement à l'usage ne rassemblent que 19 et 21% des « suffrages ».  Christian Hilaire, PDG d'EMC France, analyse ces résultats en expliquant que « les entreprises démarrent aujourd'hui dans leur réflexion sur un cloud privé. Nos principaux clients réfléchissent à la question, c'est l'étape suivante après la virtualisation. Le cloud est bien la quatrième vague informatique après le mainframe, le PC client et le web. » Les responsables IT ont bien compris que le cloud allait leur permettre de masquer la complexité du système d'informations pour fournir des services à la carte. Et à la différence des projets informatiques traditionnels qui demandent de trois mois pour allouer des ressources à une application, la gratification est immédiate et de type self-service.

Parmi les inconvénients du cloud computing, nos responsables informatiques pointent à 50% la sécurité et à 35% la dépendance au réseau. Des freins liés à l'infrastructure et aux problèmes récurrents de sécurité. La dernière conférence RSA à San Francisco mettait également l'accent sur les défis sécuritaires qui attendaient le cloud (https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-defis-securitaires-du-cloud-30182.html). Pourtant, les principaux projets concernent aujourd'hui des clouds privés hébergés dans l'entreprise ou chez un tiers de confiance (opérateur ou intégrateur). Des solutions en théorie moins vulnérables que les clouds publics proposés par les éditeurs ayant flairés la bonne affaire. « Les opérateurs vont contribuer à structurer le marché en Europe, car ils possèdent les infrastructures indispensables pour faire transiter les processeurs les plus critiques à travers le cloud» précise Mathieu Poujol, directeur technologies chez PAC. « Ensuite tous les services de l'entreprise ne sont pas nécessairement hébergés dans un cloud. Il est possible de procéder par étapes » souligne Jean-Pierre Brulard, vice-président Europe chez VMware. Trois types de plates-formes services sont aujourd'hui définis pour le cloud : IaaS (le réseau, le stockage, les serveurs et les outils de virtualisation), PaaS (avec en plus les logiciels serveur, les bases de données, l'intégration SOA et les runtimes) et le SaaS (toutes ces briques avec les applications).

 

En illustration, Mathieu Poujol de PAC, responsable de l'étude sur le cloud computing en France

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Autre réponse stupéfiante à la question sur les acteurs du cloud computing : Microsoft arrive en tête avec 50%, VMware suit avec 43% et Amazon ne pointe qu'à la huitième place avec 7%. Difficile à comprendre quand on sait qu'Amazon a lancé sa plate-forme EC2 en 2006 ! Un cloud arrivé à maturité avec une tarification très claire alors que Microsoft sort à peine de sa phase de tests et tente de commercialiser ses services depuis février dernier. Sur ce point précis, Mathieu Poujol précise que l'étude a été mené lors du lancement d'Azure début 2010 et que ces responsables IT ont dû être particulièrement sensibilisés au programme de Microsoft.  Ce sont donc principalement les éditeurs qui sont spontanément associés au cloud et non pas les opérateurs ou les fournisseurs de services managés comme IBM ou HP.

Sur l'initiative des projets cloud, la DSI est aux commandes dans 67% des cas même les métiers et la direction générale pèsent un poids très lourd (26%). Les responsables IT semblent bien décidés à rester suffisamment réactif pour ne pas perdre la main face aux demandes des métiers. Point particulièrement intéressant dans le cadre des projets, quels sont les type d'application ou d'infrastructure concernés ? La messagerie reste toujours sur le podium avec 54% des réponses mais les ressources administratives (finance et compatibilité) arrivent sur la deuxième marche (26%) suivi de près par la CRM (24%). Les activités critiques de l'entreprise ne semblent donc pas mises à l'écart des projets cloud. Jean-Pierre Brulard  précise que les différents modèles d'adoption applicatifs se résument à trois étapes, « la production informatique concerne tout d'abord  les applications non critiques comme la messagerie » même si cette dernière reste particulièrement visible en cas de panne à la différence d'un ERP qui peut tomber 2/3 heures sans déclencher de plan Orsec. « Les entreprises passent ensuite aux applications métiers standards ou customisés ». On assiste là à un vrai basculement dans le monde cloud, principalement quand la virtualisation passe de 20 à 60%. « Dernière étape, l'extension au business continuity pour la gestion des risques. Mais aujourd'hui, chez les clients la vraie barrière reste le passage de l'étape 1 à la l'étape 2. »

 

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A la question sur le type d'infrastructure, les décideurs plébiscitent à 71% le cloud privé quitte à développer plusieurs petits clouds à l'intérieur de l'entreprise pour répondre aux différents besoins. Mathieu Poujol estime toutefois que les clouds hybrides vont se développer naturellement avec la maitrise des clouds privés. Les clouds publics (7% des réponses) seraient réservés à une application bien précise comme la solution de SaleForce.com. Des clouds communautaires regroupant plusieurs services publics ne sont pas exclues avec des Conseils régionaux ou des ensembles de communes. « La ville de Barcelone, par exemple, a ouvert son cloud public aux hôpitaux et à sa pépinière d'entreprises » précise Mathieu Poujol.

La conclusion de cette étude que le cloud est devenu une réalité en France et que les infrastructures privées sont clairement la priorité. « Sans s'en rendre compte, en systématisant les VM, les entreprises arrivent naturellement au cloud interne » conclue Jean-Pierre Brulard. « Avec un taux de virtualisation 30% des portefeuilles applicatifs, la France est au niveau des États-Unis et du reste de l'Europe. À 30% de virtualisation, le coût au giga est de 18 cents. Avec une montée en charge pour arriver à 60%, le cout au giga passe 9/10 cents au giga pour les entreprises ». Mais aujourd'hui pour accompagner le développement du cloud et simplifier le transfert d'une VM, il est nécessaire de créer un marché Unique du cloud en Europe pour offrir un marché global aux acteurs européens.

 

 

 

 

 

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(08/04/2010 16:54:16)

Microsoft s'immisce un peu plus dans le calcul haute performance

En novembre dernier, Microsoft avait publié la version beta de Windows HPC Server 2008 R2. Aujourd'hui, la firme de Redmond annonce la disponibilité via téléchargement d'une mise à jour de cet outil. En 2008, Microsoft avait franchi le Rubicond en présentant, à Shanghai, un cluster basé sur Windows HPC se plaçant en 10ème position (19ème aujourd'hui) dans le classement des 500 ordinateurs les plus puissants dans le monde.

« Avec cette mise à jour, nous anticipons notre présence dans le Top 500 » explique Vince Medillo, directeur marketing produit, au sein du groupe dédié aux calculs haute performance.  Cette seconde version de la beta doit prendre en considération les retours clients et les résultats des premiers tests réalisés  sur les 1 000 nodes du centre de recherche de Microsoft. « Notre objectif est de rendre le calcul en parallèle plus facile, car aujourd'hui la programmation en parallèle est trop compliquée à mettre en oeuvre » souligne Vince Medillo. Des fonctionnalités intégrées dans le poste de travail doivent permettre d'optimiser la puissance des PC pour améliorer la vitesse des clusters. Ainsi, une société, disposant de 500 PC, pourra faire tourner un cluster HPC pendant la nuit, période où les salariés n'utilisent pas leur ordinateur. La mise à jour comprend également une intégration avec Excel, accélérant la programmation des plages de calcul. Dans un autre registre, les évolutions de Visual Studio 2010, présentées prochainement, aidera les développeurs à créer, débloquer des applications HPC.

La version définitive est attendue à l'automne 2010.

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(08/04/2010 10:47:21)

Dossier : La virtualisation des postes de travail dans les starting-block

La plupart des DSI s'interrogent quant à l'usage de la virtualisation de postes de travail. 2010 devrait être l'année des petits projets pilotes, les DSI étant freinés par les coûts engendrés par une telle mise en place. Mais ce processus devrait être en plein essor dès 2011.

Pour lire la suite du dossier cliquer sur ce lien (...)

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