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(06/09/2010 16:22:08)
Les clients de VMware restent méfiants vis à vis de Hyper-V
Les clients de VMware venus assister au salon VMworld 2010, ont finalement pu voir de près la plate-forme de virtualisation Hyper-V de Microsoft. Comparée avec la solution du leader, ils estiment que la technologie de l'éditeur de Redmond manque un peu d'ampleur et qu'il leur serait difficile de reprendre tout à zéro après avoir investi massivement dans la solution de VMware. Cet investissement implique non seulement de l'argent, mais aussi le temps et les formations qu'il leur a fallu pour améliorer leurs connaissances du système de virtualisation sur x86 le plus répandu au monde. "En quelque sorte, c'est comme si nous dirigions une boutique VMware. Nous tenons à l'expérience que nous possédons dans ce domaine, à ce que nous savons faire le mieux," a, par exemple, déclaré Chris Bennett, administrateur VMware ESX pour le cabinet d'avocats londoniens Linklaters.
Le cabinet, qui a virtualisé 80% de ses serveurs avec VMware, avait récemment envisagé d'adopter la technologie Hyper-V - l'utilisation de l'add-on gratuit pour Windows Server, aurait notamment permis d'économiser un peu d'argent - pour virtualiser les serveurs de ses petites succursales à travers le monde. Mais Linklaters est finalement resté fidèle à VMware afin d'éviter des complications de gestion informatique. Ainsi, le cabinet peut utiliser les mêmes modèles de machine virtuelle dans ses antennes régionales que celles de son datacenter principal. "C'est essentiellement la connaissance que nous possédions de VMware en interne qui a motivé notre choix de ne pas nous orienter vers Hyper-V," a déclaré Chris Bennett. "Mise à part la connaissance que les clients ont de la technologie VMware, les accords de licence entreprise (ELA) passés sur le long terme pour l'utilisation du logiciel de virtualisation rend la transition difficile," explique Nik Gibson, consultant pour les usages bureautique chez Forsythe, un cabinet de conseil en technologie et par ailleurs ancien de VMware et de Citrix. "VMware a fait une belle opération en liant ses clients par des accords de licence de ce type. Il est clair que, lorsque l'on a investi lourdement, on est moins tenté d'introduire un autre hyperviseur," explique-t-il. "VMware a fait un excellent travail de verrouillage qui engage de nombreux gros clients."
Hyper-V, un bon produit pour le test
Pour Chris Bennett, Hyper-V est un bon produit dans l'ensemble et certains membres de son équipe l'utilisent même de manière informelle, notamment pour le test et le développement. Le seul problème majeur tient, selon lui, à la manière dont le logiciel de virtualisation de Microsoft organise le stockage, qui, estime-t-il, est plus compliquée et plus difficile à gérer qu'avec VMware. Josh Gray, ingénieur système à la banque Aurora de Denver, qui a installé VMware pour le déploiement de ses serveurs virtualisés, fait la même remarque: «Je me suis brièvement amusé avec Hyper-V lors d'une session Microsoft, et je me suis rendu compte qu'il fallait plus d'étapes pour connecter des unités de stockage à des machines virtuelles dans Hyper-V que dans VMware." Du coup, il juge le processus de gestion un peu plus compliqué. "Microsoft a un long chemin à parcourir dans la virtualisation, un peu comme pour leurs téléphones mobiles", a-t-il estimé. "Il faudra vraiment qu'il apporte quelque chose de plus révolutionnaire pour prendre des parts de marché."
Raci Dearmas, ingénieur principal à l'Overlake Hospital de Bellevue (Washington), a également testé la technologie Hyper-V: "Elle est beaucoup plus complexe à gérer. Mais ce n'est pas tout. Nous avons déjà une équipe très habituée à VMware. Aller vers quelque chose de totalement différent et avoir deux systèmes distincts à gérer n'était pas idéal pour nous." D'autant que pour lui, la configuration des réseaux locaux virtuels s'avérait problématique avec Hyper-V. "C'est juste un produit moins mature,» a commenté son collègue, Joseph Wolfgram, directeur informatique de l'hôpital. Jason Morris administrateur systèmes chez Fermilab, un autre client VMware basé dans la banlieue de Chicago, affirme qu'il n'a pas encore essayé Hyper-V, mais considère que le prix élevé de VMware fait de Microsoft une alternative. L'ajout récent de la migration en direct rend aussi le produit plus viable. "Le coût de VMware rend sans aucun doute Hyper-V un peu plus intéressant et je vais le considérer de plus prêt,» a-t-il déclaré.
Des clients mis en avant par Microsoft
Microsoft tente de faire valoir que Hyper-V peut même être adoptée par les plus gros clients, signalant que CH2M Hill, une entreprise classée 520 au Fortune 500, envisage de délaisser progressivement VMware pour Microsoft. Mais CH2M Hill précise qu'il faudra trois à cinq ans à l'entreprise pour réaliser cette mutation, notamment à cause des licences logicielles et des contrats de maintenance existant. Mike Neil, le patron de la virtualisation chez Microsoft, affirme que la part de marché d'Hyper-V croit plus rapidement que celle de VMware. "Je suis assez confiant, nous sommes sur la bonne voie,' a-t-il déclaré. "Nous avons réussi à convaincre certains clients à le déployer dans leurs environnements." Paul Maritz, le PDG de VMware, s'est empressé de tempérer l'argument des parts de marché, faisant valoir que VMware était encore le leader incontesté en matière de déploiements de systèmes de virtualisation à grande échelle. Pour lui que l'augmentation des parts de marché de Microsoft tient essentiellement au nombre de personnes qui font appel à la technologie Hyper-V pour de petits projets. «En termes d'utilisation, nous possédons, et de très loin, la plus grosse part du marché des hyperviseurs installés dans les grandes entreprises », a t-il déclare lors d'une session de questions/réponses avec les journalistes. "Cela étant dit, Microsoft est clairement une entreprise qui dispose d'énormes ressources." Rappelons que Paul Maritz a travaillé de 1986 à 2000 pour l'éditeur de Redmond. Il connaît très bien la firme et son mode opérationnel...
Un public déjà conquis pas les outils VMware
Certes, il n'est pas étonnant que les participants du VMworld 2010, une manifestation destinée à la clientèle de VMware, disent se méfier d'Hyper-V de Microsoft. Mais presque toutes les sociétés du classement Fortune 1000 utilisent VMware, et toutes les entreprises du Fortune 100 sont aussi des clients VMware. Microsoft aura du mal à convaincre la majorité de ces clients à changer, mais la solution de Microsoft est certainement une option pour les petites entreprises qui commencent à aller vers la virtualisation. "La clientèle qui s'intéresse à Hyper-V est généralement motivée par l'avantage financier. Ce sont aussi de nouveaux clients qui mettent en oeuvre leur premier déploiement de virtualisation," explique Anoj Willy, chef de projet pour INX, un revendeur, partenaire de Microsoft et de VMware. Pour Chris Bennett, s'il devait aujourd'hui démarrer un projet de virtualisation, entre VMware, Microsoft et Citrix XenServer, il choisirait quand même VMware à cause de ses applications de production.
Selon Anoj Willy,"même si Microsoft a amélioré la technologie Hyper-V, celle-ci reste en deçà de VMware en termes de taux de disponibilité et de stabilité. Malgré la migration en direct qu'elle offre aujourd'hui, Hyper-V ne peut pas déplacer en même temps autant de machines virtuelles contrairement à VMware," a-t-il ajouté. "En terme de capacité de production, ce n'est tout simplement pas comparable," a déclaré Anoj Willy, qui note cependant que "Microsoft est un géant" qui dispose d'un gros budget marketing et R & D, et une «capacité à se faire une place sur des marchés» dominés par d'autres. Mais pour le moment, Nik Gibson constate que la demande pour la solution Microsoft reste faible, en tout cas quand il s'agit de la plate-forme de virtualisation serveur que les clients utilisent en back-end de leurs déploiements de bureaux virtuels. «Je n'ai pas vu beaucoup d'Hyper-V," a-t-il déclaré. Mais "c'est sans doute aussi parce que nous traitons principalement avec de grands comptes."
(...)(03/09/2010 16:09:43)Skype propose des appels vidéo en groupe de 10
Dans un blog, Skype explique que cette fonctionnalité sera en démonstration gratuite, suggérant qu'elle deviendra payante par la suite, sans donner plus de précision sur le montant. Pour utiliser cette solution, tous les participants doivent disposer de Skype 5.0 beta 2. Cette dernière ne devrait pas être compatible avec les Mac avant la fin de l'année.
Une réponse à Google
L'annonce de ce service intervient quelques jours après celle faite par Google d'ajouter les appels en VoIP dans Gmail. Cette solution permet aux utilisateurs d'appeler gratuitement aux Etats-Unis et au Canada et de payer pour les appels vers d'autres pays. Skype autorise des appels gratuits entre ordinateurs ou terminaux connectés à Internet, mais ils deviennent payants vers les téléphones classiques, via le service SkypeOut. Les appels vidéo entre ordinateurs entre utilisateur Skype sont gratuits.
VMware justifie habilement le retard de son hyperviseur bare-metal
Contre toute attente, VMware prétend qu'il n'a pas besoin de tenir sa promesse de fournir un hyperviseur bare-metal pour poste de travail, et que s'il avait à choisir un outil de ce type ce serait celui de Citrix. "Il est temps de remettre les pendules à l'heure», explique Vittorio Viarengo, vice-président marketing chez VMware. "S'il y a une entreprise qui peut recommander un hyperviseur, c'est VMware. "
Précédemment l'éditeur de Palo Alto pensait vraiment livrer son propre hyperviseur de type 1 (bare-metal) à la fin de 2009. Mais, plus récemment, les responsables de VMware ont bien été obligés de déclarer que le développement d'une telle technologie "n'est pas un problème informatique facile à résoudre ", et qu'ils ne feraient plus de promesses quant à la livraison d'un tel outil. Lors de la dernière convention VMworld 2010 à San Francisco, l'éditeur a bien dévoilé la version 4.5 de VMware View, sa plate-forme de virtualisation pour poste de travail, mais elle ne comprenait pas d'option bare-metal. Citrix a ici damé le pion à VMware avec son outil XenClient, tandis que les start-ups Virtual Computer et Neocleus poussaient leurs propres solutions de ce type. Une autre société, MokaFive, a également annoncé qu'elle proposera un hyperviseur de type 1 début 2011.
Alors que plusieurs solutions de type 2 sont déjà disponibles sur le marché (VMware Player, VirtualBox, Parallels Desktop and Windows Virtual PC), VMware soutient aujourd'hui que les clients ne sont pas prêts pour un hyperviseur de type 1. Vittorio Viarengo explique que VMware a toujours un projet en cours de développement avancé dans ses laboratoires et qu'il pourrait être lancé rapidement, mais ce ne serait pas une priorité.
Une meilleure gestion du matériel
Pour bien comprendre le débat, il n'est pas inutile de rappeler que les hyperviseurs de type 1 s'installent directement sur le matériel d'un ordinateur, alors que les systèmes de type 2 prennent place au dessus d'un système d'exploitation. Les analystes et certains fournisseurs avancent qu'un hyperviseur bare-metal permet de mieux isoler les machines virtuelles sur un poste de travail ou un serveur et qu'il est également possible d'améliorer la sécurité en installant des systèmes d'exploitation et des applications distinctes sur les machines personnelles des utilisateurs. Mais les hyperviseurs de type 1 n'en sont qu'aux premiers stades de leur développement, et pas seulement chez VMware. « Aujourd'hui, les hyperviseurs bare-metal pour poste de travail n'offrent pas tous la même robustesse » et représente, « une niche technologique », explique Ion Song, analyste en système et virtualisation chez IDC dans une récente interview à nos confrères de NetworkWorld ().
Si l'installation d'un hyperviseur de type 2 au-dessus d'un système d'exploitation est relativement facile, les différences de matériel sur les PC font qu'aujourd'hui les hyperviseurs bare-metal ne supportent pas tous les postes de travail, avance Scott Davis, directeur technique chez VMware. Le but est d'aider les entreprises à accompagner les utilisateurs qui désirent utiliser occasionnellement leur machine personnelle pour travailler, et ce, sans problème de sécurité. Et aujourd'hui, les hyperviseurs de type 2 assurent cette fonction avec des images virtuelles conçues par les entreprises avec tous les outils nécessaires à l'employé.
Patienter avec des hyperviseurs de type 2
«Nous avons estimé qu'il y avait plusieurs solutions pour répondre aux besoins de nos clients avec une approche de type 2, avance Vittorio Viarengo. Mais de même que les hyperviseur de type 1 ont remplacé les type 2 sur les serveurs dans les datacenters, la technologie bare-metal jouera le même rôle sur le marché des postes de travail. Il est peu probable que VMware se fasse vraiment distancer, mais il y a toujours un risque de tomber de son piédestal en retardant trop longtemps l'arrivée de son produit sur le marché. Le XenClient de Citrix pourrait commencer à arriver sur les PC vendus par les fournisseurs de matériel au cours du premier trimestre de l'année prochaine, selon Chris Wolf, analyste du Burton group, qui ajoute que «si, à ce moment, VMware n'a toujours pas de produit en version bêta à présenter, on peut estimer que l'éditeur de Palo Alto accuse un retard d'au moins un an ».
Les dernières annonces de VMware indiquent que la firme estime que ce n'est pas encore un risque de laisser le champ libre à l'hyperviseur bare-metal de Citrix. Dans une allocution prononcée à deux voix, les propos de Vittorio Viarengo et Scott Davis sont similaires à ceux du PDG de l'éditeur, Paul Maritz, en dernier juillet lors de la présentation des résultats financiers. «Nous offrons côté client la fonctionnalité hors ligne View, qui est une part de notre solution VMware View 4.5, avait dit Paul Maritz à nos confrères du Register (). «Les réactions que nous avons reçu de nos clients sont que le marché n'est pas encore prêt pour un hyperviseur bare-metal. Ainsi, en nous focalisons sur la fourniture d'un hyperviseur Windows pour Windows, nous répondons à la majorité de la base installée du marché. La principale question avec un hyperviseur de type 1 est de savoir à quelle base installée vous vous adressez ? Nous avons donc opéré ce changement en fonction des commentaires des clients. "
Illustration XenClient de Citrix
VMworld 2010, le salon des rivalités VMware/Microsoft, a fermé ses portes
Retour en 10 points sur le VMWorld 2010 qui clôture ses portes ce jeudi.
1. Cette année, le VMworld a attiré 17 021 participants inscrits, soit en nette progression par rapport aux 12 488 inscrits de l'année dernière. Parmi eux, 4 000 n'avaient jamais participé à la manifestation auparavant et 55 n'ont jamais raté un seul VMworld depuis sa création en 2004. Le salon les a distingués en leur offrant une place spéciale sur la scène pendant le keynote.
2. L'exposition a également attiré plus de 200 sponsors et exposants, dont des sponsors de premier plan comme Cisco, Dell, EMC et NetApp. 170 sessions ont été consacrées à expliquer le fonctionnement de la technologie de virtualisation à ceux qui le souhaitaient, et surtout à parler de VMware.
3. L'une des sessions intitulées "L'avantage de VMware sur Microsoft pour la mise en place d'un cloud privé : un comparatif point par point," visait, avant tout à éclairer les clients afin de leur permettre de "prendre des décisions fondées sur des faits pour savoir où investir." La séance, dirigée par des cadres de VMware, a permis d'exposer de manière "tout à fait impartiale" les technologies de VMware et de Microsoft.
4. Pendant ce temps, Microsoft faisait paraître un encart pleine page dans le journal USA Today pour déconseiller aux clients de signer des contrats de trois ans avec VMware. Paul Maritz, le PDG de VMware, et ancien dirigeant de Microsoft Windows, a qualifié la pub de "témoignage sincèrement flatteur," tout en faisant remarquer que " en parlant de verrouillage (lock-in), Microsoft s'affiche comme l'hôpital qui se moque de la charité." Au passage, Microsoft n'a pas manqué d'égratigner son concurrent, faisant valoir que VMworld limitait les règles de concurrence. Mais l'éditeur a finalement offert des démonstrations de sa plate-forme cloud Windows Azure aux participants.
5. La cérémonie d'ouverture a été animée par les grandes vedettes, tentées par quelques entrées en scène humoristiques : Herrod Stephen, CTO de VMware et d'autres ont enfourché des scooters pour se déplacer d'un côté à l'autre de la scène. Ou encore, cette vidéo inspirée du film Matrix, où Oracle explique que le cloud est partout et que nos esprits sont tout simplement devenus des «terminaux passifs». Elle compare également le cloud computing avec le déroulement d'une commande de pizzas, des gags à l'américaine plutôt bien accueillis par le public.
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6. EMC, le propriétaire de VMware, a figuré en bonne place en tant que sponsor, mais pour l'essentiel, sa participation majoritaire dans l'éditeur Palo Alto n'a pas été évoquée. EMC s'est simplement positionné comme un partenaire de Vmware - certes le plus important - apparaissant même sur un panneau comme "EMC : n° 1 du stockage pour VMware."
7. Comme toujours, l'exposition a étalé quelques présentations délirantes. Le vendeur Kingston Technology a accueilli un concours Guitar Hero; le stand de CA Technologies a mis des femmes sur des échasses, et le stand géant de VMware arborait une page du playbook d'Apple affublé d'un Genius Bar.
8. Le réseau qui a alimenté les sessions de travail était composé d'une infrastructure à 10 Gigabits, agrémenté de liaisons directes avec Terremark et les installations de Verizon en Floride et en Virginie; il offrait une capacité de stockage de 244 To; sans compter les 352 serveurs, les 736 sockets CPU et les 3072 coeurs de processeur. Globalement, 125 000 machines virtuelles ont été déployées au cours de la conférence pour satisfaire 12 500 sessions de travail.
9. 3Par, un vendeur de solutions de stockage, qui fait actuellement l'objet d'une guerre aux enchères à coup de milliards de dollars entre HP et Dell, avait beaucoup d'argent à dépenser au VMworld pour faire la promotion du stockage virtualisé dans son immense stand. Il a même offert une télévision 3D.
10. VMware s'est vanté d'avoir 190 000 clients, de "AstraZeneca à Zappos" et a fait remarqué que 2009 a été la première année où le nombre de serveurs d'applications déployés sur des infrastructures virtualisées dépassait le nombre d'applications déployées sur des machines physiques. «Le nombre de systèmes d'exploitation tournant sur des machines virtuelles dépasse désormais celui des systèmes tournant sur des machines physiques," a déclaré Paul Maritz.
(...)(02/09/2010 16:27:56)WMworld 2010 : Les annonces produits du salon
VMware vCloud Director
Anciennement connu sous le nom de Projet Redwood, vCloud Director de VMware étend les capacités de mise en commun des ressources dans la plate-forme de virtualisation vSphere avec pour objectif de construire des réseaux cloud. VMware mentionne que cela permet aux équipes informatiques de créer "des groupes logiques de calcul, une mise en réseau, des ressources de stockage avec des politiques de gestion, des niveaux de service SLA et des prix définis". La solution vCloud Director délivre des services informatiques aux utilisateurs dans un système en libre-service totalement automatisé.
Prix : à partir de 3 750 dollars pour 25 VM
Citrix XenDesktop 4 Feature Pack 2
Citrix cible la sécurité des PC portables dans la dernière version de son logiciel de virtualisation du poste de travail. XenVault sauvegarde automatiquement les données créées par les applications professionnelles dans un dossier chiffré. XenClient est quant à lui un hyperviseur installé directement sur le matériel de la machine, qui isole les postes de travail de l'entreprise des applications personnelles de l'utilisateur.
Prix : de 75 dollars à 350 dollars par utilisateur
RSA Solution for Cloud Security and Compliance
L'offre de RSA (filiale de EMC, tout comme VMware) est un service gérant la sécurité, le risque et la conformité réglementaire dans les infrastructures de cloud computing. Ce service fournit des tableaux de bord de la sécurité et de la conformité à travers l'infrastructure physique et virtualisée. La solution propose également une bibliothèque de contrôles de sécurité dans le logiciel RSAArcher, qui comprend plus de 100 contrôles spécifiques pour VMware, ainsi qu'un workflow et des processus de notification automatisés afin de simplifier la réponse aux problèmes de sécurité.
Prix : à partir de 110 000 dollars
HP CloudStart
Cette solution proposée par HP est une combinaison de matériel, de logiciels et de services dédiée à la construction de clouds privés. La solution comprend des services d'intégration et de conseil ainsi que la plate-forme de convergence BladeSystem Matrix de HP qui réunit un serveur, du logiciel, du stockage et du réseau. Avec cet outil, un cloud privé peut être monter en 30 jours selon HP.
Prix : à partir de 250 000 dollars
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VMware vShield
La ligne de produits de sécurité vShield de VMware s'élargit avec de nouveaux outils dont vShield App. Ce dernier protège les applications des menaces internes en s'assurant qu'elles sont correctement segmentées et en faisant respecter les règles définies par l'entreprise en matière de groupes de sécurité. Un autre outil, vShield Edge, crée des services analogues aux périmètres d'une DMZ (zone de sécurité démilitarisée, entre l'entreprise et internet) et fournit des services réseau tels que DHCP (Dynamic Host Protocol Network), des VPN (Virtual Private Network), du NAT (Network Adress Translation) ainsi que de l'équilibrage de charges.
Prix : à partir de 1 250 dollars pour 25 VM
FalconStor Network Storage Server SAN Accelerator pour VMware View
Ce système de stockage sur disques SSD est conçu pour accroître la performance des postes de travail virtuels créés avec VMware View, tout en fournissant une protection des données à plusieurs rangs (multi-tiers) pour tous les réservoirs de données des utilisateurs, ainsi que la sauvegarde et la restauration pour chaque poste de travail virtuel. La restauration de fichiers en mode libre-service est aussi fournie aux utilisateurs individuels de postes de travail virtualisés.
Prix : 35 dollars en moyenne par poste de travail virtuel
Gluster VMStor
Ce logiciel réduit les frais de stockage de machines virtuelles en supprimant le besoin d'utiliser des systèmes basés sur un SAN (réseau de stockage) qui s'avèrent toujours très coûteux. La solution, qui fonctionne sur des baies x86 très répandues, offre des copies instantanées (snapshots) des répertoires de VM, une sauvegarde sur un cloud ainsi que l'intégration avec une interface utilisateur VMware.
Prix : à partir de 1 500 dollars par noeud de stockage par année
MokaFive Suite avec BareMetal Player
Ce logiciel de virtualisation du poste de travail "bare-metal" de MokaFive s'installe directement sur le matériel d'un PC, plutôt qu'au dessus d'un système d'exploitation, fournissant potentiellement une meilleure isolation entre les machines virtuelles. MokaFive revendique le fait que BareMetal Player va simplifier la gestion des postes de travail tout en permettant aux employés d'amener leur propre PC portable au travail.
Prix : 150 dollars par utilisateur par an
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Cloud.com CloudStack
Ce logiciel Open Source de création de cloud supporte désormais le logiciel de virtualisation vSphere 4.1 de VMware ainsi que les outils de gestion vCenter Server.
Prix : gratuit en tant qu'Open Source et 10 000 dollars par an pour l'enterprise edition
SolarWinds VM Console
Cet outil de gestion de la virtualisation crée un tableau de bord qui suit les machines virtuelles et permet de les éteindre et de les redémarrer sans avoir besoin d'un professionnel de l'informatique pour se connecter au superviseur de VMware. L'outil est conçu pour accélérer le processus de réanimation des machines virtuelles, présentes dans des environnements VMware, qui ne répondent plus.
Prix : gratuit
Akorri BalancePoint
Cette version de BalancePoint de Akorri utilise des analyses prédictives pour détecter automatiquement des problèmes de performance des centres informatiques. D'autres caractéristiques comprennent l'analyse de l'utilisation du disque, le support pour Hyper-V de Microsoft et un support étendu du stockage multi-fournisseurs.
Prix : à partir de 8 750 dollars pour 5 To.
Isilon Systems OneFS
Le protocole iSCSI est désormais intégré au système d'exploitation OneFS d'Isilon. Ce dernier permet aux utilisateurs de "consolider les applications basées sur le mode fichier ou sur le mode bloc dans un stockage unique et partagé", ce qui améliore les performances de stockage pour les machines virtuelles. Le support du iSCSI, basé sur le mode bloc, a été ajouté au support existant pour les protocoles basés sur le mode fichier tels que CIFS, NFS, HTTP ou FTP.
Prix : à partir de 50 000 dollars
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Integrien Corporation AliveVM
Les outils de gestion de la performance en temps réel AliveVM d'Integrien Corporation pour les administrateurs VMware fournissent davantage de visibilité sur des performances grâce à de l'analytique et à des visualisations conçues pour accélérer la résolution de problème. "Ce nouveau logiciel effectue une analyse comportementale continue et détaillée de l'ensemble de l'environnement virtuel et affiche ses résultats dans une interface en fournissant des données critiques de la performance sur la santé, la charge de travail et la capacité de chaque élément virtuel" annonce le fournisseur.
Prix : 2 500 dollars pour 100 VM
Aspera faspex Server 2.0
Le logiciel de livraison de fichiers faspex Server d'Aspera crée une interface e-mail simple pour les utilisateurs et utilise le logiciel de transfert de fichiers de l'éditeur en arrière-plan pour permettre un transfert rapide de fichiers volumineux. "Les utilisateurs ont accès à faspex Server via une interface web ou un logiciel client sur un PC de bureau, et envoient des données de la même manière qu'ils envoient un e-mail" selon l'éditeur. "Les destinataires sont informés par e-mail et peut rapidement télécharger les fichiers via Aspera".
Prix : 11 000 dollars pour une licence 10 Mbit/s et 20 comptes
Embotics V-Commander 3.6
Cette version du système de gestion de la virtualisation V-Commander supporte désormaise jusqu'à 15 000 machines virtuelles. Elle fournit une gestion de la capacité, de la configuration et de la performance, ainsi qu'un portail en libre-service, des rapports automatisés, une gestion des VM en temps réel, une gestion du cycle de vie des VM avec une automatisation déterminée par la politique définie par l'administrateur, ainsi que la gestion des changements et leur audit, et un support pour VMware et Hyper-V de Microsoft.
Prix : 400 dollars par socket par an
Wanova Mirage 1.5
Cette mouture de la plate-forme de virtualisation du poste de travail Mirage 1.5 de Wanova pour la gestion des ordinateurs distants et des PC portables travaille désormais avec Windows 7, et intègre un assistant pour migrer les PC de XP vers Seven via un réseau longue distance WAN. Elle offre également un usage plus efficient du stockage.
Prix : à partir de 200 dollars
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System Generation 4 Recerunner Operating
La quatrième génération de l'OS de WhiTail Tech sera disponible sur la solution de virtualisation Virtual Dektop XLR8r du même fournisseur et le Datacenter XLR8r pour du SAN. Cette version du système d'exploitation accélère les entrées/sorties, réduit le délai de latence et améliore les performance de duplication.
Prix : à partir de 49 000 dollars pour 1,5Tb
HyTrust Appliance
La mise à jour de l'appliance HyTrust apporte l'adoption de modèles de service de Cloud privé, fournit un contrôle d'accès et ajoute des capacités pour une infrastructure plus flexible et une segmentation de réseau virtuel, un mode libre-service contrôlé ainsi que des journaux d'historique détaillés.
Prix : 750 dollars par processeur
Zetta Data Protection
Ce service de protection des données hors-site "comprend l'agent ZettaMirror, qui protège instantanément les données en répliquant de manière sécurisée des sources des données disparates issues de l'entreprise vers le service Zetta Storage, en créant une copie en ligne, disponible, et vérifiée des données des clients" explique le fournisseur. Parmi les caractéristiques il y a également le chiffrement hors site et un historique sur 7 ans.
Prix : à partir de 256 dollars par To par mois
NetApp/Syncsort Integrated Backup
Ce package de sauvegarde associe le matériel NetApp et le logiciel de protection des données de Syncsort pour offrir aux distributeurs de matériel informatique "une solution complète et intégrée afin d'aider des PME à résoudre un large éventail de problèmes de protection des données pour des environnements virtualisés".
Prix : à partir de 70 000 dollars pour 8 To
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Virtensys VIO-4004
Le système de virtualisation I/O VIO-4004 de Virtensys "consolide et virtualise la connectivité au réseau pour un rack de serveurs et fournit jusqu'à 80 Gbit/s de débit soutenu sur Ethernet par serveur" déclare Virtensys. La solution permet une reconfiguration dynamique des serveurs, en complément des déploiements de la virtualisation de serveurs.
Prix : à partir de 25 000 dollars
Wyse PocketCloud for Android
L'application pour poste de travail distant PocketCloud de Wyse est maintenant disponible pour les smartphones Android. Elle donne aux utilisateurs un accès aux fichiers, aux postes de travail et aux applications "sur n'importe quelle infrastructure physique ou virtualisée via un choix de plusieurs protocoles".
Prix : 15 dollars
F5 Networks BIG-IP Management Plug-in for VMware vSphere
Le module complémentaire pour la solution BIG-IP Local Traffic Manager de F5 Networks simplifie les tâches administratives communes pour les clients utilisant la plate-forme de virtualisation vSphere de VMware. Il réduit le risque d'erreur et permet une automatisation basique.
Prix : à partir de 18 000 dollars
Aria Systems Cloud Revenue Adapter for vCloud Director
La plate-forme de paiement d'Aria Systems intégrée au logiciel vCloud Director de VMware facilite l'implémentation de paiement à l'usage pour les fournisseurs de services en délivrant "une information sur l'usage, dont le nombre d'instances virtualisées, la mémoire, le stockage, la bande-passante du réseau utilisés ainsi que les processeurs".
Prix : 500 dollars par mois
Avant VMworld, Microsoft vante Hyper-V avec son client CH2M (MAJ)
Une semaine avant la convention VMworld à San Francisco, Microsoft met en avant un client qui projette de remplacer VMware par la solution Microsoft et affirme que ce changement lui permettra de réaliser jusqu'à 3,2 millions de dollars d'économie sur les trois à cinq prochaines années. Ce client, c'est CH2M Hill, dont le siège social se trouve au Colorado, classé à la 520e place du Fortune 500. VMware ne conteste pas que le prix de son logiciel de virtualisation est plus élevé que la concurrence. Mais l'entreprise a longtemps soutenu que vSphere, sa plate-forme de virtualisation, et les outils de gestion connexes sont si efficaces que le coût total d'acquisition, mesuré sur une base par machine virtuelle, est le meilleur du secteur. Sauf qu'il devient de plus en plus difficile pour VMware de faire valoir cet argument, alors que des concurrents comme Citrix et Microsoft ont grandement réduit leur écart sur le plan des caractéristiques et des fonctionnalités, comme le reconnaissent les analystes.
Un portefeuille client particulièrement étoffé
VMware fait remarquer que toutes les entreprises figurant dans le classement de Fortune 100 utilisent VMware, mais la viabilité croissante de plates-formes alternatives a permis aux clients de se tourner plus facilement vers des solutions de virtualisation moins chères. Souvent, ils y ont recours pour agrémenter un sous-ensemble de leur déploiement de virtualisation et maintiennent leurs plus importantes applications virtualisées sur des hôtes à base de VMware. C'est précisément la raison pour laquelle Microsoft raconte l'histoire de CH2M Hill, le client qui a l'intention de totalement délaisser VMware. "Nous ne cherchons pas à mettre tout ce que nous avons sur ESX dans notre déploiement Hyper-V," a déclaré Greg Barton, analyste senior en charge du projet de virtualisation chez CH2M Hill, dans une interview accordée à Network World. En particulier, à propos des nouvelles fonctions over-subscription de mémoire d'Hyper-V que CH2M est en train de tester, celui-ci a déclaré "nous ne voyons pas une énorme différence entre les deux produits."
Une migration longue et difficile
Mais le passage de CH2M Hill de VMware vers Hyper-V n'est pas aussi clair et net que le voudraient les communiqués de Microsoft. Du fait des licences de logiciels, des contrats de maintenance en cours avec VMware, et du leasing de 3 à 4 ans existant sur les serveurs, CH2M Hill estime que son projet de passer de VMware à Hyper-V peut prendre entre trois et cinq ans. «Nous avons investi dans ESX, et nous n'allons pas tout laisser tomber maintenant. Mais nous allons augmenter et, éventuellement, nous orienter vers Hyper-V, avec pour objectif final de se débarrasser de VMware," explique Greg Barton. La donnée principale est le coût: «Les dernières années n'ont pas été les meilleures en matière de budget informatique," a-t-il déclaré. Naturellement, le timing prévu laisse du temps aux responsables de CH2M Hill pour changer d'avis et modifier leurs plans vis-à-vis d'Hyper-V. Mais l'entreprise dit que VMware devra faire un sérieux effort pour compenser la différence de prix, maintenant que «la fonctionnalité d'Hyper-V est à la hauteur." Hyper-V est disponible soit comme produit autonome gratuit, soit inclus avec Windows Server 2008 R2.
VMware encore très présent chez CH2M Hill
La firme du Colorado a utilisé VMware pour les 350 machines virtuelles de son centre de calcul installées sur une douzaine de serveurs physiques Dell, et a déployé 100 autres machines virtuelles VMware dans des bureaux régionaux. Le déploiement d'Hyper-V est jusqu'à présent limité à six boîtes physiques, mais Greg Barton dit que l'entreprise envisage d'en accroître le nombre au sein du datacenter et de déployer des clusters Hyper-V dans au moins 40 succursales à travers le pays. Celui-ci reconnaît que le déploiement d'Hyper-V est assez limité pour le moment, mais affirme que le projet permettra d'importantes économies "quand CH2M Hill mettra en route la virtualisation des bureaux régionaux," laquelle aurait été plus coûteuse avec VMware. "Nous n'en sommes qu'au début », a-t-il déclaré. CH2M Hill et Microsoft estiment que le client économisera 280 000 dollars US en droits de licence supplémentaires pour VMware. « De plus, nous pouvons désormais nous appuyer sur notre base de 600 serveurs sur le terrain et nous envisageons de virtualiser 20% de ces ordinateurs chaque année," a déclaré Greg Barton, cité par le communiqué de presse de Microsoft. "A 5000 dollars US par serveur, c'est 3 millions de dollars économisés au cours des trois à cinq ans à venir," a-t-il ajouté. Celui-ci pense également que le passage de VMware à Microsoft simplifiera la gestion parce CH2M Hill utilise déjà les outils Microsoft.
Une adoption facile pour les habitués de Windows Server
"Sur le terrain, les gens ont tous l'habitude du "look and feel" d'un serveur Microsoft," a déclaré Greg Barton dans son interview à Network World. "Ce sera facile pour eux de se mettre au diapason," et plus facile de mettre en place un cluster Hyper-V à partir de zéro. Parmi les applications qui seront intégrées aux hôtes Hyper-V, celui-ci cite SharePoint, les bases de données SQL Server 2008 et Exchange Server 2010. Greg Barton ne fera pas le voyage pour participer au VMworld de San Francisco, mais les représentants de Microsoft seront bien là, dans l'espoir de décider davantage de clients VMware à changer de fournisseur. L'éditeur de Redmond mettra en effet en avant sur son stand ses solutions Windows Azure, System Center Operation Manager, System Center Virtual Machine Manager Self-Service Portal et la fonction « lab management » de Visual Studio 2010.
De leur coté, les responsables de WMware se montrent particulièrement serein. Avec un marché de la virtualisation qui explose, l'éditeur de Palo Alto consent à laisser un part du gateau à Microsoft. "Descendre de 85 à 65% de part de marché n'est pas vraiment un problème quand le marché est multiplié par 100", nous a récemment confié un directeur technique de VMware...
Citrix associe hyperviseur bare-metal et cryptage
Les éditions Entreprises et Platinium de XenDekstop 4 Pack 2, qui seront dévoilées la dernière semaine de septembre, devraient intégrer XenClient, l'hyperviseur bare-metal et XenVault, le logiciel de cryptage en charge de la protection des données de l'entreprise pour les salariés qui utilisent leur propre notebook.
Citrix a une longueur d'avance sur VMware pour la commercialisation d'un hyperviseur bare-metal. Ce dernier s'installe directement sur l'ordinateur au-dessous de l'OS. Cette solution de virtualisation (aussi connu comme un hyperviseur de type 1) offre normalement une plus grande sécurité, en isolant l'usage professionnel des applications, de la navigation Internet privée. XenClient , en plaçant le poste de travail dans une machine virtuelle sécurisée installé directement sur un ordinateur portable, donne aux utilisateurs les avantages de l'accès en mode déconnecté. Cela procure aux responsables IT une gestion centralisée des ordinateurs des utilisateurs.
XenVault, quant à lui, renforce la sécurité des ordinateurs portables fonctionnant sous VMS en enregistrant automatiquement toutes les données créées par les applications d'entreprise dans un dossier chiffré sur l'ordinateur portable de l'utilisateur, explique Sumit Dhawan, vice-président de Citrix.
En attendant la stratégie de VMware
Ces annonces interviennent quelques jours avant VMworld, la conférence mondiale de VMware. Ce dernier devait sortir un hyperviseur bare-metal en 2009, mais depuis plus rien, en reconnaissant qu'il s'agit là d'un problème informatique pas facile à résoudre. Simon Crosby, CTO de Citrix a pris un malin plaisir à critiquer ce retard, « il est clair que le souhait de VMware a lancé un hyperviseur de type 1 a échoué » et d'ajouter « il est plus dur d'apporter un élément sur le matériel que d'ajouter un hyperviseur de type 2 sur un OS existant ». On peut néanmoins s'attendre à ce que VMware fournisse prochainement des éclairages sur sa stratégie en matière de VDI.
XenClient sera disponible comme élément de l'offre XenDekstop, mais devrait très bientôt accessible seul en version « express ». Cette solution disposera des mêmes fonctionnalités et pourra être utilisée gratuitement sur 10 postes de travail. Le support en ligne s'adresse aussi à la version Express, cependant un support plus étendu sera réservé aux utilisateurs de XenDekstop. Le prix pour ce dernier en version 4 était au mois de novembre dernier compris entre 75 et 350 dollars.
Crédit Photo: Citrix
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