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Urbanisation et SOA

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(22/01/2010 14:37:46)

Tribune libre : analyser la valeur du SI grâce à une approche par les fonctions

Valoriser l'immatériel est une gageure à laquelle sont confrontés tous les décideurs de l'informatique. Comment établir le rapport entre les coûts et les apports d'un système d'information, afin de savoir quelle technologie abandonner, quel projet lancer, etc. ? Dans une tribune libre publiée dans le Blog Experts, Guy Boizard, consultant de Conix Consulting, propose une approche par les fonctions, « certainement l'élément le plus apte à établir le rapport coût/bénéfice ». Toutefois, cela implique un très important effort de réflexion, puisque « la mesure des coûts des fonctionnalités reste embryonnaire, et surtout, l'analyse de la valeur des fonctions est largement méconnue ». Le consultant reconnaît que l'exercice reste délicat, mais, écrit-il, « la fonction matérialise le bon niveau de maille pour affecter une valeur attendue du SI : elle permet au moins de se poser les bonnes questions ». La tribune de Guy Boizard : Analyse de la valeur du SI : l'approche par les fonctions (...)

(18/01/2010 14:09:19)

Trophées Le Monde Informatique / CIO 2010 : déposez votre candidature !

Les Trophées Entreprises et Société de l'Information récompensent chaque année l'apport de l'informatique aux métiers de l'entreprise. Cette manifestation est organisée par les rédactions du Monde Informatique, de CIO et de Réseaux et Télécoms. Sur le site suivant, vous pouvez télécharger le dossier de candidature à l'édition 2010. La saisie des informations prend moins d'une heure. Le dossier est à transmettre avant le 21 février 2010, au format PDF exclusivement pour en simplifier la lecture. Une caractéristique importante de cet événement réside dans la diversité des profils des nominés et des lauréats. Qu'une organisation soit de petite ou de grande taille, qu'elle soit une entreprise privée, une administration, une association ou une structure parapublique, ce qui compte avant tout est la valeur ajoutée apportée au métier par l'informatique. Plusieurs axes peuvent être mis en avant par les candidats dans leurs dossiers, par exemple : - La stratégie du SI et son alignement sur le métier et la stratégie générale de l'entreprise, de l'association ou de l'administration ; - La transformation de l'entreprise, de ses méthodes et de son organisation, grâce au SI, notamment pour gagner en agilité ou réduire ses coûts ; - Le développement de la responsabilité sociétale de l'organisation (moindre empreinte carbone, recyclage des déchets électroniques...) ; - L'innovation au service des métiers. Une amélioration de rupture dans un processus déjà bien établi. - La conduite du changement : suite à une transformation du SI, il est nécessaire d'accompagner l'évolution des métiers avec les formations adéquates. Un fournisseur de solutions informatiques ne peut pas être candidat mais peut encourager l'un de ses clients à postuler. (...)

(15/01/2010 12:34:30)

MDM : Talend veut refaire le coup de la démocratisation

« La situation est très proche de celle qu'on a connue il y a quatre ans dans l'intégration de données, explique Fabrice Bonan, cofondateur de l'éditeur : il y a sur le marché du MDM des éditeurs qui vendent très cher des solutions fermées, et finalement, le principal concurrent sur ce marché, ce sont les développements informatiques internes aux entreprises. »

Talend, qui revendique aujourd'hui 1,5 million de téléchargement de son offre ETL (Extract, transform and load, extraction, transformation et chargement de données) couplée à ses outils de qualité de données, réalise son chiffre d'affaires en vendant des modules complémentaires de plus haut niveau. L'éditeur fera exactement la même chose pour le MDM, un marché très prometteur : Gartner estimait le marché à 1 Md$ en 2007, et le voyait grimper à 2,8 Md$ en 2012.

Le principe du MDM est de constituer une base de données de référence, consultable par les différentes applications (opérationnelles ou analytiques) et parties prenantes d'une entreprise. Cela implique des outils de récupération de ces données, de nettoyage et d'enrichissement, mais aussi de publication. Talend s'appuie donc pour ce faire sur ses propres outils, ainsi que sur les actifs de la société Amalto, rachetés il y a quelques mois.

Une gestion différenciée des rôles et des possibilités de workflow

L'offre Open Source, dite Community edition, sera téléchargeable gratuitement dans une dizaine de jours. Elle comprendra l'essentiel pour mettre en oeuvre un projet de MDM : les outils de modélisation graphique, les connecteurs et outils d'intégration, les indicateurs de qualité et les outils de recherche et de création de formulaires Web. Le tout est piloté depuis le studio Talend. Si l'offre paraît solide pour un prototype ou un projet départemental, elle risque de s'avérer rapidement insuffisante pour un projet un peu plus ambitieux. De fait, outre des possibilités avancées de nettoyage des données, l'édition Entreprise comporte les outils nécessaires pour une utilisation à plus grande échelle : console de supervision, connexion à l'annuaire Active Directory et gestion différenciée des autorisations selon les rôles, gestion des versions et possibilités d'audits, et enfin mise en oeuvre de workflows, grâce à un partenariat OEM avec BonitaSoft.

Petit Poucet sur un marché dominé par des gros acteurs du middleware (SAP, Oracle, IBM...) et des acteurs spécialisés dans le CDI (Customer data integration, intégration des données clients) ou le PIM (Product information management, gestion des données produit), Talend a recruté un spécialiste de ce marché, Jim Walker, ancien d'Initiate Systems, pour faire connaître sa solution. Comme pour l'ETL, les cibles visées en priorité sont les entreprises de taille moyenne, mais comme pour l'ETL, Talend espère bien que les plus grandes entreprises suivront naturellement. La tâche de Jim Walker sera facilitée par l'arrivée d'un autre acteur sur ce secteur avec les mêmes ambitions de démocratisation : Microsoft. La version 2008 R2 de SQL Server, attendue ce semestre, comportera en effet des outils de MDM sans supplément de prix. « Qu'un acteur de cette taille arrive avec une offre accessible, s'enthousiasme Jim Walker, cela valide notre approche. »
(...)

(13/01/2010 16:56:52)

Springsource confie à Eclipse son dmServer

Bonne nouvelle pour les utilisateurs de dmServer, le serveur d'applications Java de Springsource : la version 2.0 est disponible depuis hier, et sa base installée pourrait bien s'accroître grâce à un changement de licence. L'éditeur, désormais filiale de VMWare, a en effet annoncé qu'il confiait le développement de dmServer à la communauté Eclipse, sous le nom de projet Virgo. Selon Springsource, cela répond à la volonté d'accélérer l'adoption des standards OSGi en entreprise (mis au point par un consortium d'éditeurs, OSGi vise à simplifier le développement modulaire et l'intégration dans le monde Java). Dans les faits, cela signifie aussi que le logiciel passera du système de la licence duale (Open Source GPL et commerciale, suivant l'exemple de MySQL) à la licence Open Source d'Eclipse, EPL. Cela met donc de côté les risques liés à la viralité de la GPL. Des développeurs d'applications qui souhaitaient s'appuyer sur dmServer et devaient acquérir une licence commerciale pour ne pas avoir à ouvrir leur propre code à cause des clauses de la GPL pourront désormais utiliser et redistribuer le code du logiciel libre. Au côté des produits largement utilisés de Springsource - le framework Spring, le conteneur Web Tomcat, le langage Groovy... - dmServer avait plus de difficulté à s'imposer sur un marché déjà bien occupé, même en Open Source (Jonas, GlasFish, Jboss...). Malgré ce qu'en dit Springsource, il n'est pas sûr que le changement de marque en faveur d'Eclipse accroisse vraiment son adoption. Le changement de licence le fera plus probablement, mais aux dépens du chiffre d'affaires de l'éditeur. On peut donc en conclure que la filiale de VMWare a fait une croix sur les revenus potentiels de la technologie avec l'espoir qu'elle devienne un standard de fait. Du côté d'Eclipse, Mike Milinkovich, président de la Fondation, se réjouit en pensant que cela décuplera les efforts de l'organisation pour mettre au point une plateforme d'exécution modulaire pour Java, ce qui est en tête des projets stratégiques en ce moment. (...)

(11/01/2010 14:40:56)

Progress s'offre Savvion, un «leader» du BPM

Rick Reidy avait prévenu en prenant les rênes de Progress Software : il ferait en sorte que la gamme de logiciels d'infrastructure de l'éditeur ait l'air d'une véritable suite, déclinée selon des besoins métier. Au besoin, cela continuerait de se faire au travers d'acquisitions : c'est le cas aujourd'hui, puisque Progress achète pour environ 49 M$ nets Savvion, acteur du BPM (Business process management, gestion des processus métier) classé par Gartner comme un des leaders du secteur. Progress comble avec ce rachat un manque évident par rapport à la direction que l'éditeur souhaite prendre : il lui faut en effet, après avoir accumulé les briques d'infrastructure (rachats de Xcalia, Iona, Apama, Actional...), évoluer vers des solutions de plus haut niveau, capables de gérer des règles métier et des processus. Et après l'acquisition de Lombardi par IBM, il restait peu d'acteurs déjà bien implantés sur le marché du BPM à la portée d'un acquéreur de taille moyenne. Gartner dit ainsi de Savvion BusinessManager 7.5 qu'il s'agit d'une des suites de BPM les plus matures, et qu'elle est capable de gérer de grands volumes de flux. Autre avantage pour Progress, le logiciel de Savvion est basé sur les standards et conçu selon une orientation services, ce qui le rend théoriquement simple à intégrer avec les autres produits. Suite à l'acquisition, qui intervient quelques jours après la clôture de l'année fiscale, Progress prévoit une légère hausse de son chiffre d'affaires pour 2010 par rapport aux estimations formulées à l'annonce des résultats : la fourchette est de 538 à 548 M$ (normes Gaap), contre 520 à 530 M$ (normes Gaap) attendus précédemment. Faible hausse, donc, mais qui ne doit pas masquer le mouvement de bascule à l'oeuvre chez Progress. En 2008, la gamme d'outils de développement OpenEdge était encore largement majoritaire dans le chiffre d'affaires de Progress, avec 331 M$ sur 518 M$. En 2009, elle est descendue à 276 M$, alors que dans le même temps, la gamme de logiciels d'infrastructure grimpait de 85 à 128 M$ (sur un chiffre d'affaires total en baisse, à 497 M$). (...)

(22/12/2009 14:02:09)

Les spécifications de BPMN 2.0 prêtes pour une adoption mi-2010

L'OMG (Object management group) espère voir adopter mi-2010 les spécifications du langage de description de processus métier BPMN (Business process modeling notation) dans sa version 2.0. Celles-ci devraient comprendre des capacités de modélisation collaborative de processus. Approuvé en septembre dernier sous sa forme bêta, BPMN 2.0 inclut la notion de chorégraphie dont l'approche diffère de l'orchestration. Quand cette dernière consiste à découper un processus en une séquence d'étapes, incluant des conditions et des exceptions, la chorégraphie est davantage adaptée aux scénarios complexes incluant de nombreuses interactions, et basés sur des événements et des agents. Un format pour standardiser l'échange entre outils de BPMN BPMN 2.0 intègrera aussi un format de fichier commun pour assurer l'interopérabilité entre les différents outils de BPMN dans un environnement multi-fournisseur. La première version du langage fournissait une notation graphique pour spécifier et 'documenter' les processus métiers, en mettant l'accent sur l'orchestration. L'OMG a recensé quelque 60 mises en oeuvre de BPMN 1.x. Toutefois, cette version ne définissait pas de format pour standardiser l'échange de modèles entre différents outils. Richard Mark Soley, chairman et CEO de l'OMG, considère que BPMN est l'un des standards de modélisation les plus largement adopté pour l'analyse de processus métiers. On s'attend à voir arriver l'an prochain les premiers outils supportant BPMN 2.0. Parmi les fournisseurs ayant prévu de supporter cette version se trouvent notamment IBM, Oracle, Red Hat, SAP et Tibco. IBM, par exemple, prend en compte ces spécifications dans WebSphere Business Modeler 7.0. Quant à Microsoft, qui a rejoint l'OMG l'an dernier, il ne figurait pas encore sur le document de l'OMG listant les supporters de cette version 2.0. (...)

(16/12/2009 17:17:13)

IBM s'offre Lombardi, spécialiste du BPM

IBM a enfin complété son portefeuille BPM (Business process management). Big Blue vient d'annoncer le rachat, pour un montant non communiqué, d'un spécialiste du domaine, Lombardi Software. IBM avait bien une offre de gestion des processus métier, mais il s'agissait de fonctionnalités réparties dans ses différents produits, son serveur d'applications et d'intégration WebSphere (module Dynamic Process) et l'outil de gestion de processus documentaires hérité de FileNet. Lors de la publication de son dernier quadrant magique sur les suites de BPM en février dernier, Gartner notait qu'il fallait s'attendre à ce qu'IBM fît une acquisition dans ce domaine. Lombardi figure depuis longtemps parmi la catégorie des leaders dans le quadrant Gartner, aux côtés de Pegasystems. L'éditeur texan peut aussi s'enorgueillir de références clients solides « parmi les plus avancées en maturité de BPM », note Gartner. Mais, malgré la communication d'IBM qui tend à positionner TeamWorks comme un outil départemental, l'offre de Lombardi est plus généralement considérée comme un outil d'entreprise relativement onéreux. C'est d'ailleurs cela qui permet à des petits acteurs d'émerger, en Open Source (comme BonitaSoft) ou en Saas (comme RunMyProcess). En plus de définir ce positionnement, IBM devra aussi intégrer ses offres. Or, Gartner estimait dès avant le rachat que le nombre de fonctionnalités et de possibilités d'intégration était déjà impressionnant, obligeant les clients à recourir à des prestataires de service. En France, Lombardi n'a ouvert sa filiale qu'en 2007. (...)

(16/12/2009 16:50:20)

Annuels Adobe : 2009 en baisse, des espoirs pour 2010 avec la CS5, Flash/Flex et LiveCycle 2

Après le coup de froid de 2009, Adobe est sur les rails pour rebondir en 2010. Tel est le message que Shantanu Narayen, PDG de l'éditeur, a tenu à faire passer lors de l'annonce des résultats annuels, mardi soir. Le dernier trimestre a été particulièrement rude, l'éditeur affichant une perte de 32 M$, malgré une politique assez sévère de réduction de coûts. Côté chiffre d'affaires, la baisse au quatrième trimestre est de 17,3%, reflétant celle de l'année, de 17,7%. Après six années consécutives de croissance à deux chiffres, Adobe affiche une année morose, et retombe sous la barre des 3 Md$ de chiffre d'affaires. La faute à la récession explique-t-on chez Adobe, qui a frappé au moment de la sortie du produit phare pour les consommateurs, la suite d'outils pour créatifs CS4. Néanmoins, indique le CEO d'Adobe, le groupe est en ordre de bataille et devrait renouer avec la croissance en 2010 : « Nous avons connu une amélioration de la demande des clients pour nos produits au quatrième trimestre. Nous pensons que les investissements que nous avons réalisés l'année passée, ainsi que les nouveaux produits que nous sortirons durant l'année à venir, nous permettront de croître lorsque les conditions économiques s'amélioreront. » Omniture devrait représenter 10% du CA au premier trimestre 2010 A priori, Adobe devrait conserver la confiance des marchés financiers, ces derniers ayant anticipé un plus mauvais résultat pour le dernier trimestre. Pour le premier trimestre 2010, l'éditeur prévoit de remonter à un chiffre d'affaires compris entre 800 et 850 M$. Dont 78 à 83 M$ provenant de sa nouvelle filiale, Omniture, spécialiste de l'optimisation du trafic des sites Web. Au dernier trimestre, le revenu en provenance d'Omniture n'avait contribué au CA global qu'à hauteur de 26 M$. La fusion avec Omniture a par ailleurs fait subitement remonter le nombre de collaborateurs du groupe, qui avait ajusté ses effectifs pour resserrer ses coûts et réaligner ses effectifs sur ses nouveaux objectifs stratégiques. Adobe est ainsi passé de plus de 7 600 employés au troisième trimestre 2008 à moins de 7 200 au premier trimestre 2009, avant de remonter à un peu plus de 7 500 au troisième trimestre, et enfin de bondir à 8 660 au dernier trimestre, avec l'acquisition d'Omniture. En attendant que l'intégration des capacités d'Omniture pèse véritablement sur le chiffre d'affaires, la stratégie de Shantanu Narayen s'appuie sur deux grands piliers. L'offre pour créatifs, bien sûr, avec la CS5 qui devrait sortir courant 2010. Et si le parc informatique finit par se renouveler, les éditeurs de logiciels pourraient aussi en profiter, les clients effectuant alors leurs mises à jour. Le second pilier est celui de l'entreprise, où Adobe est plus à la peine. « Un outil comme Livecycle [gestion de processus documentaire, NDLR] se vend davantage comme un outil serveur de type WebSphere, chose dont Adobe n'a pas l'habitude », explique par exemple Mathieu Poujol, consultant chez PAC. En pleine réflexion sur ses méthodes de vente, l'éditeur s'attache à convaincre avec la face émergée de l'iceberg, les RIA (applications Internet riches). Le format Flash, qui focalise tous les efforts d'Adobe - à tel point qu'on peut se demander ce qu'Adobe ferait aujourd'hui s'il n'avait pas racheté Macromedia - sert en effet de tête de pont, voire de cheval de Troie, pour vendre le reste des solutions. L'association Flash/Flex emporte l'adhésion, LiveCycle reste dur à vendre La journée Adobe Business Exchange RIA 2009, organisée hier pour la deuxième année consécutive par Adobe France, a vu se succéder de nombreux partenaires et clients expliquant pourquoi et comment ils ont opté, tant pour des applications internes qu'externes, pour des solutions techniques s'appuyant sur le Player Flash (et Flex plus BlazeDS ou LiveCycleDS pour l'intégration avec les données d'entreprise). Simplicité du déploiement, ergonomie, fluidité des processus, performances correctes, globalement, les clients se montraient très satisfaits. Les technologies de RIA offrent en effet aux utilisateurs un moyen d'interagir avec les données beaucoup plus en phase avec ce qu'ils peuvent attendre aujourd'hui. En revanche, ces mêmes clients ne se montraient guère empressés de s'appuyer sur l'offre serveur de l'éditeur, dont la version 2 vient d'être annoncée (et fait justement le lien entre une architecture basée sur SOA/mash-up et une interface ergonomique). La proposition de services LiveCycle hébergés dans le cloud fera peut-être évoluer cet état d'esprit. (...)

(15/12/2009 11:06:48)

AppFabric, pierre angulaire de l'intégration logiciels et services pour Microsoft

« Microsoft a plus de clients pour son serveur d'intégration que ses deux principaux concurrents réunis. » Responsable de l'équipe de développement de Biztalk, Balasubramian Sriram a entrepris avec quelques collègues une grande tournée pour porter partout dans le monde la bonne parole de Microsoft en matière d'intégration d'applications. Passées les autocongratulations d'usage (plus de 10 000 clients, dont 9 des 10 plus grands opérateurs américains, 81% des entreprises du Global 100, 23 des 27 gouvernements de l'UE...), l'étape française de ce « Business integration roadshow », tenue au début du mois au siège de la filiale française, a permis de mieux cerner la stratégie de Microsoft, et surtout d'apprécier le témoignage de nombreux clients. Evoqué lors de la dernière PDC (conférence pour les développeurs professionnels) de Los Angeles, AppFabric a tenu la vedette de cette rencontre. Présenté comme un serveur d'applications (nom de code Dublin), il devient le socle d'exécution des applications .Net, aussi bien sur Windows Server que dans le cloud, sur Windows Azure (cf. schéma). Microsoft, qui avait longtemps laissé entendre qu'il n'avait pas besoin d'un serveur d'applications, Windows et la CLR (le runtime de .Net) remplissant le rôle, a fini par virer sa cuti. Une évolution logique, finalement : IBM avait eu en son temps la même réaction au sujet des ESB (Bus de services d'entreprise), avant de finalement sortir le sien. Dans le cas de Microsoft, explique Balasubramian Sriram, il s'agit de faire converger, ou à tout le moins de fédérer les différents outils d'intégration, de communication et de gestion de flux (Biztalk, Windows Communication Foundation et Windows Workflow Foundation). Pour Eric Ortiz, chef de produit Biztalk pour Microsoft France, cela va simplifier le travail des intégrateurs : « Le développement va devenir de la composition de services, il n'y aura plus besoin de développer son propre conteneur. » Au final, le but est de fournir une plateforme invitant les entreprises et les développeurs à adhérer sans effort aux principes des SOA (Architectures orientées services), dans une approche tactique, bottom-up (partant du bas). Une offre intimement liée aux serveurs et aux services SQL et Windows Comme souvent chez Microsoft, le bénéfice d'une offre est conditionné au fait que le reste de la gamme soit utilisé : Visual Studio 2010 pour développer, Windows Azure et SQL Azure pour héberger applications et données dans le cloud, Windows Server et SQL Server pour héberger applications et données sur son serveur et profiter des fonctions de MDM (Master data management, gestion des données de référence), etc. Balasubramian Sriram ne voit pas vraiment de différence avec ce que ses concurrents proposent en la matière : « Nous proposons aussi du MDM ou du CEP [Complex event processing, traitement des événements complexes, NDLR], simplement il faut considérer l'ensemble de notre offre. Les autres éditeurs vous vendront une suite. Nous faisons la même chose, mais en nous appuyant davantage sur les partenaires pour proposer des solutions de bout en bout. » Plusieurs des clients ayant accepté de témoigner ce jour-là ont validé l'intérêt de la démarche. Pour ces organisations de taille moyenne, faire reposer la solution d'intégration sur des produits Microsoft permet de réduire sensiblement le niveau de complexité et le temps d'appropriation des technologies par les équipes. Le tout étant bien sûr de pouvoir intégrer des applications et des technologies hétérogènes. Comme Oracle qui avait fait témoigner la SNCF sur l'utilisation de Fusion Middleware pour connecter mainframes et terminaux Windows, Microsoft a invité à s'exprimer l'Unesco, sur la façon dont l'agence connecte ses bureaux à l'étranger au progiciel SAP du siège, à Paris. Témoignages de l'Unesco, la Fnac, JM Bruneau... [[page]] Obligée de se conformer aux nouveaux standards de comptabilité publique avant la fin de l'année 2009, l'Unesco a choisi de centraliser certainement opérations à Paris, mais sans perturber les habitudes des bureaux locaux, étant donné l'importance de l'historique et du nombre d'utilisateurs (dont beaucoup ne font pas partie de l'organisation). Le projet a ainsi démarré avec le bureau de Brasilia, « le plus représentatif ». Son application Web pour passer des contrats avec des consultants externes et effectuer le suivi des paiements compte en effet quelque 3 000 utilisateurs. « Une réécriture n'était pas envisageable, étant donné le planning serré, et l'impossibilité de faire de la conduite de changement avec 3 000 personnes. Il fallait donc reconduire les processus existants de façon transparente pour les utilisateurs et sans impact sur les temps de réponse. » Avec l'aide de la SSII Sword, la DSI de l'Unesco s'est appuyée sur un Biztalk Adapter Pack pour exposer les données et processus SAP sous forme de services Web. Pour les bureaux disposant déjà d'un frontal Web, comme celui du Brésil, tout transite dorénavant vers Paris. Pour les bureaux n'ayant pas d'informatique propre, le siège propose portail, conçu avec Infopath et Sharepoint, qui utilise de la même façon les services Web exposés par Biztalk. Bien sûr, reconnaît-on à l'Unesco, l'offre d'intégration de SAP, Netweaver, a été étudiée. « Mais Biztalk était plus intéressant du point de vue coût, et offrait des possibilités d'intégration de systèmes plus larges. » Biztalk remplace eGate de Sun SeeBeyond à La Fnac Le témoignage de la Fnac a aussi mis l'accent sur le côté centralisé mais ouvert de Biztalk. Les échanges entre magasins et site Web étaient assurés jusqu'à présent par eGate, l'offre de SeeBeyond reprise par Sun, aujourd'hui plus supportée. L'enseigne a mis en oeuvre un grand nombre de connecteurs, dont la plupart étaient « inclus en standard », vers de l'Oracle, du CICS, etc. Le fait d'éliminer les déploiements sur les systèmes partenaires au profit d'une solution centralisée apporte plusieurs avantages : une architecture plus découplée offrant plus de flexibilité pour faire évoluer les applications, la possibilité d'instaurer des règles centrales de routage des messages, et enfin la capacité de déployer la solution sur une ferme de serveurs virtualisés afin d'assurer évolutivité et montée en charge. Velocity, .Net 4.0 et AppFabric en avant-première chez JM Bruneau Chez JM Bruneau (mobilier et fournitures de bureau en VPC), Biztalk est même au coeur de la refonte du système d'information, suivant les préceptes des SOA. L'entreprise a fait partie du programme d'adoption en amont de Dublin (et de la version 4.0 de .Net, par la même occasion). Elle en a profité pour exposer ses différents systèmes (catalogue, gestion de la relation client, marketing, service après-vente, etc.) sous forme de services, connectés à un bus unique par Communication Foundation. Tous les échanges passent donc par là, et sont orchestrés avec Biztalk et Workflow Foundation. Ayant fait le choix du tout Microsofot, JM Bruneau a même poussé le vice jusqu'à mettre en oeuvre Velocity, la technologie de cache distribué en mémoire de Microsoft, concurrente d'Oracle Coherence ou de memcached. Plusieurs versions sont déjà sorties, mais jusqu'à présent uniquement en CTP (Community technology preview, réservée aux partenaires pour leurs expérimentations). « On le teste depuis plus d'un an, et ça marche très bien », a confié Philippe Lacroix, de la SSII Expertime, qui est intervenue sur le projet. La « vague AppFabric », comme l'appelle Balasubramian Sriram, déferlera en 2010. Peu ou prou en même temps que Visual Studio 2010, .Net 4.0, et les versions R2 de Biztalk Server 2009, SQL Server 2008 et Windows Server 2008. (...)

(03/12/2009 17:20:37)

Coherence en vedette de l'offre middleware d'Oracle

Oracle a organisé courant novembre à Paris une session de rattrapage pour ceux qui n'auraient pas su apprécier toutes les annonces middleware de cet été. L'éditeur a ainsi pu présenter tranquillement à ses clients et partenaires français le travail réalisé en un an sur l'offre Fusion Middleware 11g R1, suite à l'acquisition de BEA et à l'élaboration de la feuille de route commune. Des présentations de clients ont illustré le discours ; en particulier, il fut ainsi possible de voir un cas d'utilisation concret de l'offre Coherence, autrement dit le « inMemory data grid » (grille de données en mémoire) d'Oracle. Responsable de la stratégie produit au niveau EMEA, Régis Louis a articulé son discours autour de « 5 axes majeurs : le développement, avec Jdeveloper, la SOA, avec SOA Suite, les interfaces utilisateurs, avec Web Center Suite, le déploiement, avec Application Grid et WebLogic Suite, et la gestion des identités, avec Identity Management ». Surtout, Régis Louis a montré les muscles, afin de bien souligner les efforts permis par la puissance d'Oracle : « 1987 projets de développement individuels, 7350 années/homme d'ingénierie, 13 millions d'heures d'assurance qualité et tests, 4500 ingénieurs dans l'équipe middleware soit trois fois plus que pour la base de données, 5420 améliorations axées sur les besoins clients... » Parmi ces améliorations, justement, on peut noter une nouvelle version du framework ADF (Application Development Framework), qu'Oracle utilise lui-même, a souligné Régis Louis, pour développer les Fusion Apps (l'offre progicielle en architecture de services). Un portail pour les mash-up des utilisateurs métier Toujours sur le chapitre de la productivité des développeurs, Régis Louis a rappelé le rôle du Web Center Framework : « Une structure unifiée pour portail, sites Web, RIA [Applications Internet riches], applications mobiles... » Au-delà, dans cette version, il s'agit aussi de donner une certaine latitude aux utilisateurs métier. Ils ont ainsi la possibilité de puiser dans un catalogue de services pour réaliser des mash-up, activer des services communautaires, etc. « sans passer par le département informatique ». Côté SOA, les efforts ont notamment porté sur une intégration transparente de la gestion des événements, tant pour mettre en place des solutions de type CEP (Complex event processing, traitement des événements complexes) que pour des solutions de type BAM (Business activity monitoring, supervision de l'activité métier). La gestion des identités et des autorisations est également vue comme un élément de SOA, puisqu'il s'agit d'un service disponible pour l'ensemble du système d'information. A noter que l'outil de gestion des identités « enregistre toutes les informations liées à la sécurité dans un datawarehouse, y compris en ce qui concerne la base de données, de façon à pouvoir réaliser des audits ». A la DSIV de la SNCF, Coherence fait le lien entre le mainframe et les PDA sous Windows [[page]] A la DSIV de la SNCF, Coherence fait le lien entre le mainframe et les PDA sous Windows Du point de vue du déploiement, la nouveauté la plus spectaculaire est l'ouverture d'Oracle Coherence à des applications C++ et .Net en plus de Java. Issue du rachat de Tangosol, Coherence est une des plateformes de cache distribué les plus abouties du marché, selon Massimo Pezzini, analyste de Gartner, qui l'a évaluée par rapport aux offres notamment de Microsoft et d'IBM. Le rôle d'un cache de ce type est à la fois de garder les données en mémoire vive pour diminuer les temps d'accès, et d'offrir un front unique à une application désirant accéder à ces données, qui peuvent ainsi être réparties sur plusieurs serveurs. Des responsables de la DSI Voyageurs (DSIV) de la SNCF ont illustré cela avec un exemple tiré de leur programme de dématérialisation. Le but de la SNCF étant de permettre aux gens de voyager sans billet imprimé, il est essentiel que les contrôleurs puissent retrouver n'importe quel billet électronique dans le système d'information. Or, sur un mois, la branche Voyages de la SNCF traite quelque 30 000 trains et 9 millions de passagers... Impossible donc de laisser les contrôleurs interroger le mainframe de façon anarchique. La DSIV a alors choisi de déployer une plateforme de cache distribué. Une fois les données en mémoire, d'autres applications deviennent possibles C'est Coherence 3.5 qui a été retenu, a expliqué David Huguet, architecte SI de la DSIV, car il répondait aux différentes attentes : « Réparti, distribué, compatible Java, et indépendant des technologies amont (le mainframe) et aval (les terminaux Windows Mobile). » Les contrôleurs peuvent ainsi synchroniser leurs PDA avec une base SQL Server, elle-même alimentée par le cache de données contenant les informations issues du mainframe. De cette façon, la DSIV estime avoir réduit le nombre d'accès au système central de 500 000 à 50 000 appels. En outre, sachant maintenant que les données sont en mémoire, il devient possible de les exploiter dans d'autres applications. « Par exemple un rappel des informations liées au voyage par SMS la veille du départ », indique David Huguet. Et si on pouvait en profiter pour avertir d'une grève ou d'un retard... (...)

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