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Urbanisation et SOA

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(11/05/2010 09:54:11)

Un BPM normalisé chez Coface et BNP Paribas

Le 4 mai dernier, BNP Paribas et Coface ont fait part de leur expérience en matière de gestion des processus métiers (BPM ou Business Process Management). Les entreprises modélisent ainsi de manière informatisée leurs processus métiers afin d'améliorer la satisfaction de leurs clients, de développer une meilleure capacité d'adaptation et de réduire les coûts. Pierre-André Carcault, représentant de la compagnie d'assurances Coface, s'est attaqué il y a neuf ans, à la refonte du système d'information du groupe. Couvrant quatre domaines que sont l'assurance-crédit, l'information, le recouvrement et l'affacturage, la Coface est aujourd'hui très automatisée.

De l'UML au BPMN

Lorsque le projet a été initié, la norme BPMN (Business Process Modeling Notation) n'existait pas. Afin de gérer ses processus métiers, le groupe avait donc opté pour la notation de type UML (Unified Modeling Language), qui est un outil d'analyse permettant de cartographier les processus sous forme de diagrammes. La gestion des processus était abordée de manière organisationnelle et orientée vers la technique, contrairement au BPM, orienté vers la dimension métier. Cette méthode atteint là sa limite car pour Pierre-André Carcault, « il est difficile de communiquer sur des processus trop techniques ». Il ajoute qu'il « est difficile de déployer une nouvelle version d'un processus qui prenne en compte les nouveautés et les changements organisationnels ». La méthodologie du groupe a changé. Désormais l'automatisation des processus sera centrée sur les cas où les interventions humaines prédominent. «Nous sommes dans l'optique de mettre les processus dans les exécutions, quand il peut y avoir une interruption, quand il y a l'homme derrière. »

BNP Paribas privilégie la norme BPMN

Pour sa part, Lionel Loiseau, Responsable du Centre de Compétences BPM à BNP Paribas, revient sur son expérience de la gestion des processus métier. Au quotidien, il répond au besoin d'accompagnement des différents métiers du groupe. BNP Paribas est présent vingt-quatre pays à travers quatre divisions (banque de détail, Investment Solutions, banque de financement et d'investissement, et les multiples fonctions des différents sièges).
Pour l'heure, le groupe bancaire n'applique pas l'analyse de type BPM à tous les niveau de l'étude des processus. Il n'y a recours que pour l'exécution. « Par niveau il y a des normes. Pour les trois premiers, nous utilisons les outils Aris [plateforme de l'éditeur IDS Scheer, racheté par Software AG en 2009]. Pour la mécanisation, BNP Paribas utilise la norme BPMN car c'est un modèle organisé et à visée d'automatisation. » En effet, pour les étapes préalables que sont l'identification des métiers, des activités et de l'organisation, BNP Paribas s'en remet à la solution « Aris », depuis plusieurs années.


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Comme pour la Coface, la norme BPMN n'existait pas lors de la mise en place initiale du projet d'étude des processus. Une migration progressive est en cours, la plateforme Aris mettant à disposition des outils permettant de migrer les modèles vers la norme BPMN.

En ouverture de la conférence, Gilbert Raymond, consultant SOA chez Softeam, a présenté la méthodologie type mise en place par les entreprises afin de gérer leurs processus métier. Un processus peut se définir comme une suite d'activités corrélées permettant d'expliquer comment l'entreprise fournit un produit ou un service à partir d'une demande émanant d'un client.

SOA et BPM

L'entreprise doit d'abord identifier ses processus métiers et les découper en un certain nombre d'activités. Dans cette étape, Gilbert Raymond recommande de ne pas être trop exhaustif et d'éviter une sur-décomposition car « l'objectif n'est pas de savoir comment le personnel travaille à son poste » mais plutôt de comprendre comment s'enchaînent les différentes activités de chacun. L'entreprise obtient ainsi une vision globale de son fonctionnement.

Une fois que les processus sont cartographiés, l'entreprise détermine quels sont les risques liés à l'automatisation, les contraintes auxquelles elle devra faire face et choisit le degré d'automatisation qui sera mis en place. Enfin, elle décide de modéliser les processus métiers. Mais cela nécessite un véritable savoir-faire. C'est la phase la plus coûteuse du BPM. Certaines entreprises décident de s'arrêter à l'identification, qui leur déjà donne une bonne vision de l'organisation et leur donne des bases pour l'optimiser. Dans ce cadre d'analyse, un standard été créé, le BPMN (Busines Process Management Notation), que Gilbert Raymond défini comme « un langage de description de processus métier ». (...)

(31/03/2010 14:51:39)

L'USF prépare un livre blanc sur l'outil SAP Solution Manager

Pour son séminaire de printemps, l'USF, club des utilisateurs SAP francophones, a choisi de revenir sur la problématique du changement, la semaine dernière à Paris. Changement nécessaire, mais souvent subi ou imposé. « C'est une assez vieille thématique, a reconnu Jean Leroux, président de l'USF. Nous la revisitons en tenant compte de l'impact des réseaux sociaux dans l'entreprise. Il y a derrière les technologies qui évoluent des hommes et des femmes qui représentent le capital humain de l'entreprise et qu'il faut accompagner dans ces bouleversements. » Pour en parler, le club avait convié plusieurs experts (voir encadré) qui se sont attaché à mettre en perspective la logique d'intérêt collectif du travail collaboratif.

Ce fut aussi l'occasion d'une première apparition publique pour Nicolas Sekkaki, directeur général de SAP France, qui vient de succéder à Pascal Rialland. Si Jean Leroux a apprécié que le nouveau patron français ait réservé cette primeur à ses utilisateurs, la démarche est somme toute logique. Au plus haut niveau, l'équipe de direction de SAP revient en effet sans cesse, depuis le début de l'année, sur la nécessité de retrouver la confiance des clients. Nicolas Sekkaki a donc réitéré la volonté d'être à leurs côtés et de redévelopper un 'capital sympathie'. « L'USF est un formidable forum d'échange pour comprendre vos besoins et où vous voulez aller ».

L'USF s'emploie à maîtriser Solution Manager

A l'instar des deux co-PDG de SAP nommés début février, le DG français a lui aussi mis l'accent sur la capacité à délivrer des produits innovants et sur la co-innovation avec les clients. Cette dernière fait apparaître de nouveaux usages à créer, notamment autour de la business intelligence et des réseaux sociaux. SAP n'est plus uniquement synonyme d'ERP, a rappelé Nicolas Sekkaki : « ERP, BI et données sont absolument complémentaires ». Le dirigeant veut aussi se concentrer en interne sur ses collaborateurs « pour qu'ils comprennent le sens de la transformation de SAP ». En février dernier, Hasso Plattner, co-fondateur de la société, avait à ce sujet évoqué le mal-être des équipes révélé par une enquête de satisfaction interne, en particulier en Allemagne. Il avait alors souhaité refaire de SAP une 'entreprise heureuse'.

Dans un point d'étape sur les travaux en cours à l'USF, Jean Leroux a annoncé les prochains livres blancs. Le premier porte sur la BI, avec l'objectif de décrypter la stratégie et la feuille de route de BusinessObjects. Le président du club a également salué le groupe de travail sur la formation et son livre blanc sur les bonnes pratiques. Un troisième document sortira à la fin de l'année sur le Secteur Public. Enfin, l'équipe préparant le livre blanc sur Solution Manager, l'outil de suivi des applications SAP, est venue présenter aux adhérents l'avancée de ses travaux. Ceux-ci s'appuient en partie sur les retours d'un questionnaire soumis aux utilisateurs (jusqu'au 23 avril 2010). Le livre blanc est réalisé en collaboration avec Logica et en lien avec l'éditeur pour les questions techniques. « SAP nous fournit des intervenants de grande qualité », estime le groupe de travail qui, en revanche, n'oublie pas de rappeler que l'utilisation de Solution Manager (outils de déploiement et de gestion des applications) a été imposée aux utilisateurs : « vous l'installez ou bien vous n'avez pas la clé de licence ». « C'est le changement par décrêt », a lancé une adhérente depuis la salle, faisant référence à l'une des présentations d'experts de la matinée.

Illustration, Jean Leroux, président de l'USF, D.R.

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« Nous avons besoin de vous pour ce livre blanc sur lequel nous avons adopté un mode projet, a expliqué Eric Brehm, responsable du groupe de travail sur Solution Manager. De nouvelles fonctions arrivent dans 'SolMan' à un rythme effréné, l'objectif est d'évaluer l'apport de valeur pour l'entreprise, les moyens nécessaires, le niveau de complexité et de maturité. Nous souhaitons aussi présenter des retours d'expérience et proposer quelques scénarios de mise en oeuvre. Et puis, essayer de comprendre les services de l'Enterprise Support [le contrat de maintenance avancée], dont certains sont liés à Solution Manager. »

Un outil d'analyse du réseau social pour l'USF

Un peu plus tôt dans la matinée, Jean Leroux a montré comment le club utilisateurs pouvait lui-même tirer parti de la dynamique des réseaux sociaux. L'USF a posé les premières pierres d'un outil qu'il aimerait mettre à la disposition de ses adhérents à l'automne prochain, à l'occasion de sa convention annuelle. Il a commencé à mettre en place, sur son site web, l'application SNA (Social network analyser), développée par le centre d'innovation de SAP BusinessObjects.
Exemple d'écran de l'application Social Network Analyzer
Celle-ci fait apparaître les liens et les échanges établis au sein d'une communauté. Déjà déployée en interne par l'éditeur allemand, elle a aussi été retenue dans le cadre d'un projet mené par la Ville d'Antibes. Depuis plusieurs mois, il est possible de télécharger librement ce logiciel (sur http://sna-demo.ondemand.com/), encore sous forme de prototype, pour en découvrir les fonctions et imaginer des mises en oeuvre concrètes.

Sur le Printemps de l'USF, Jean Leroux a présenté trois cas d'usage appliqués aux données du club, ce dernier regroupant 2 348 membres représentant 411 sociétés. Des fonctions de BI permettent d'abord d'explorer les commissions à la recherche d'adhérents spécialisés sur un secteur d'activité. Utilisé comme un moteur de recherche, l'outil peut aussi servir à récupérer des informations sur un thème précis (par exemple, les montées de version). Enfin, Jean Leroux a illustré l'aspect réseau social de SNA. « Cela devrait nous permettre de tirer profit des technologies au service d'une communauté, a conclu le président en soulignant que « sans la co-innovation » [chère à SAP], le club n'aurait pas pu démarrer ce projet (réalisé, précise-t-il, par un étudiant effectuant son stage Epita). (...)

(29/03/2010 12:41:09)

Dépenses SOA : +24% entre 2008 et 2013, selon IDC

« Certains sur le marché prétendent que c'en est fini de la SOA. Rien n'est plus faux », a rectifié Ruediger Spies, vice-président d'IDC Central Europe pour les applications d'entreprise, lors de la conférence « SOA and Beyond » (SOA et au-delà) organisée la semaine dernière à Londres par le cabinet d'études. Pour le consultant, l'intérêt qui se manifeste en ce moment autour du cloud computing constitue notamment un catalyseur pour investir dans les architectures orientées services. Selon lui, entre 2008 et 2013, les dépenses SOA auront augmenté de 24% dans la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique), de 23,2% en Asie/Pacifique et de 24,7% sur le continent américain. C'est cette troisième région qui tirera la croissance, a précisé le consultant d'IDC, en expliquant que l'augmentation serait moindre en Europe où les entreprises disposent d'une meilleure architecture informatique qu'aux Etats-Unis, mieux intégrée.

Les projets SOA exigent de bien comprendre les besoins métiers

Ruediger Spies a rappelé que le succès des architectures orientées services impliquait pour l'entreprise de construire une vision à long terme. « Ce sont des projets dont la durée de vie dépasse celle des ERP, qui courent sur douze ou treize ans », rappelle l'analyste. Il recommande aussi que les architectes SOA définissent une valeur métier qui permette aux opérationnels de comprendre en quoi elles contribuent à améliorer les performances de l'entreprise. « Il s'agit avant tout d'intégration [entre applications]. Le responsable du projet doit comprendre les besoins des métiers. Il ne faut pas choisir un jeune diplômé qui vient juste de sortir de l'école, mais s'appuyer sur quelqu'un qui sera reconnu à la fois par les utilisateurs métiers et par les équipes informatiques », insiste Ruediger Spies.

L'analyste explique aussi qu'un projet SOA correctement défini fournira les bases pour les stratégies de BPM (gestion des processus métiers) qui, selon lui, sont très proches du cloud computing. Ce dernier, estime-t-il, ne constitue qu'une option supplémentaire lorsqu'une entreprise doit choisir une solution informatique ou remplacer ses systèmes en place. Et Ruediger Spies d'insister : si vous avez mis en place convenablement votre architecture orientée services, vous aurez votre feuille de route pour élaborer vos architectures de processus et d'information et la façon dont elles doivent se combiner. »

(...)

(25/03/2010 16:51:04)

EclipseCon 2010 : Red Hat dope sa plateforme SOA et ses outils de développement

Cette semaine s'est tenue en Californie l'édition 2010 de la conférence EclipseCon, organisée par la fondation Eclipse, du 22 au 25 mars, à Santa Clara. L'équipe middleware de Red Hat y a annoncé l'évolution de sa plateforme JBoss Enterprise SOA. La version 5.0 bénéficie notamment de la mise à jour du bus de services d'entreprise (ESB) et d'un nouveau moteur de règles pouvant être géré par JBoss Enterprise BRMS.

L'éditeur a également fait évoluer son ensemble d'outils JBoss Developer Studio destiné au développement rapide d'applications et de services interactifs. La v.3.0 de cette offre est bâtie sur la dernière version d'Eclipse 3.5 et inclut de nouvelles fonctions pour construire des services d'intégration avancés. Ces outils de développement supportent l'ensemble des plateformes JBoss Enterprise (Application, SOA, Portal, Data Services...).

Red Hat a aussi profité d'EclipseCon 2010 pour annoncer la disponibilité générale de JBoss Enterprise Web Platform. Il s'agit du troisième composant de sa stratégie JBoss Open Choice qui vise à offrir un choix de serveurs d'applications Java adaptés aux différents besoins des entreprises. Cette troisième offre a été conçue pour supporter les applications Java légères, alors que les deux autres déjà disponibles sont respectivement destinées aux applications Java EE hautement transactionnelles (JBoss Enterprise Application Platform) ou, au contraire,  aux transactions pouvant se contenter d'un serveur Apache Tomcat (JBoss Enterprise Web Server).

(...)

(04/03/2010 16:54:19)

Avec NaturalOne, Software AG livre un IDE basé sur Eclipse

L'éditeur Software AG fait évoluer son univers de développement avec des outils basés sur Eclipse, en espérant attirer au-delà de son cercle de fidèles. Il lorgne en particulier du côté des spécialistes de Java. Son environnement intégré NaturalOne doit faciliter la modernisation les applications existantes conçues avec Natural, un langage que l'éditeur allemand a mis sur le marché il y a 35 ans maintenant. Ces outils s'adressent aussi aux familiers de Cobol. Le nouvel IDE peut être utilisé pour développer des applications qui tourneront sur mainframes ou sur des plateformes Unix, Linux et Windows. NaturalOne, en conjonction avec des bases de données Adabas, DB2 et Oracle, notamment. Il servira aussi à générer des services Web à partir d'objets Natural, pour les exploiter dans des environnements orientés services. Enfin, il permet de construire des interfaces utilisateurs web riches, en utilisant la technologie Ajax. L'éditeur allemand dispose d'une base installée importante sous Natural, principalement en Europe, en particulier dans les services financiers, l'administration et les compagnies aériennes. Les développeurs Natural expérimentés devraient gagner 30% dans la mise à disposition des applications, assure Software AG, en promettant aussi des temps de maintenance divisés par deux. L'IDE comprend un environnement d'exécution local pour le test d'application. Ces nouveaux outils peuvent être téléchargés pour une évaluation gratuite. La version commerciale revient à 3270 euros pour un utilisateur nommé (la maintenance s'élève à 20% du prix de la licence). (...)

(01/03/2010 12:59:53)

SOA : IDS Scheer dope les revenus de Software AG

Dans deux semaines, l'Allemand Software AG (2e éditeur outre-Rhin derrière SAP) réunira ses clients français à Paris, le 16 mars prochain, pour sa conférence utilisateurs annuelle, Business Innovation Forum. Avec le rachat de son compatriote IDS Scheer, en août 2009, il possède désormais Aris, plateforme d'analyse et d'optimisation des processus métiers. Celle-ci vient s'ajouter à sa solution de gouvernance SOA (CentraSite) et aux logiciels de BPM, de BAM et d'intégration qu'il a acquis en 2007 avec l'Américain webMethods. « Si jusque-là, nous nous placions davantage au niveau de l'exécution, avec IDS Scheer, notre objectif est de nous situer en amont du projet et de nous rapprocher du métier », souligne Frédéric Fuchs, directeur France et Italie de Software AG, en rappelant que sa société cible les grandes entreprises qui exploitent plusieurs ERP, notamment à la suite de fusions ou d'acquisitions. De gros projets sur l'offre webMethods au 4e trimestre Sur l'exercice fiscal 2009, la contribution d'IDS Scheer a déjà permis à Software AG de stabiliser, ou presque, le niveau de ses ventes de licences par rapport à l'an dernier, à 270 millions d'euros (272 M€ en 2008). Alors que sur ses deux autres activités, webMethods et ETS, seuls les revenus de maintenance ont augmenté (+16% au total sur l'ensemble de l'exercice). ETS, Enterprise transaction systems, couvre l'offre historique, la base de données Adabas et l'environnement de développement Natural. En 2009, l'activité traditionnelle autour des mainframes a décrû. En revanche, au quatrième trimestre, l'éditeur a signé plusieurs gros projets sur l'offre webMethods, notamment avec DHL et la Standard Chartered Bank de Singapour. Lors de la présentation des résultats, le PDG Karl-Heinz Streibich a indiqué que le nombre de contrats de plus de 100 000 euros portant sur webMethods avaient grimpé au 4e trimestre, de même que leur valeur moyenne. Néanmoins, ce sont les services professionnels, au premier plan chez IDS Scheer (avec un effectif de 2 000 consultants), qui ont tiré la progression de Software AG en 2009. Ils lui ont permis d'afficher une hausse de 18% sur son chiffre d'affaires global, à 847,4 millions d'euros. Le fournisseur d'Aris réalise 75% de ses revenus avec les services et 25% avec les produits. Alors que chez Software AG, la proportion est exactement inverse. « Nous avons clairement une stratégie 'éditeur', rappelle Frédéric Fuchs, le DG France et Italie. Nous laissons nos partenaires prendre les projets. C'est un élément différentiateur vis-à-vis de nos concurrents Oracle et IBM qui, eux, les prennent ». Enfin, en 2009, le résultat d'exploitation de l'exercice a augmenté de 21% à 218,2 millions d'euros, ce qui correspond à une marge opérationnelle de 25,8% (25% en 2008). Le bénéfice net atteint 140,8 M€ (+22%). Au 31 décembre, la société comptait 6 013 salariés dans le monde. En 2010, Software AG table sur une belle progression de son chiffre d'affaires : entre +25 et +30%, avec une hausse de 10 à 15% sur les produits et de 8 à 12% sur le bénéfice net. Pour y parvenir, l'éditeur compte en partie sur l'offre Aris, encore peu implantée aux Etats-Unis. A l'inverse, l'offre SOA de webMethods sera poussée vers les clients d'IDS Scheer, avec l'aide des partenaires. Des projets démarrent désormais avec la gouvernance SOA En France, parmi les chantiers importants signés en 2009, Frédéric Fuchs cite la refonte du système d'information de la CNAV sur quatre ans pour permettre le calcul de la retraite avant 50 ans (un projet qui requiert d'intégrer les données de sociétés liées à ce calcul). La filiale française a gagné des clients tels que Malakoff Mederic, groupe paritaire de protection sociale, le Ministère de l'Education et le Ministère de l'Agriculture. Pour Software AG et ses offres de SOA (architectures orientées services), le secteur social et l'administration restent parmi les plus porteurs en 2010, avec les compagnies d'assurance et la finance, en raison notamment du rapprochement entre banques, explique Frédéric Fuchs. « Il y aura des besoins de services réutilisables ». [[page]] Sur ce terrain, le directeur général évoque aussi la modernisation des applications sur mainframe qu'il faut rendre « plus agiles ». Il rappelle que Software AG figure parmi les chefs de file de la gouvernance SOA avec CentraSite, « tant sur la partie repository, où l'on conserve l'ensemble des services, que sur la partie orchestration. Nous avons une solution de gouvernance complète dans laquelle nous avons intégré nos deux solutions, celle de Software AG et celle de webMethods ». Une offre indépendante des plateformes, souligne-t-il. « Dans ce domaine, notre plus grand client au niveau mondial est France Télécom. Poussés par la concurrence, les opérateurs télécoms ont été les premiers à avoir besoin d'agilité. Maintenant, ce sont les compagnies d'assurance. » Le dirigeant confirme par ailleurs qu'il y a aujourd'hui des entreprises qui démarrent par la gouvernance SOA. « Auparavant, elles commençaient avec l'ESB (Entreprise service bus), montaient vers le BPM, puis le BAM, pour s'apercevoir ensuite qu'il fallait gouverner ces services. Désormais, on nous pose d'emblée des questions sur la gouvernance ; c'est nouveau. Les DSI savent qu'elles en ont absolument besoin. Beaucoup de choses sont actuellement poussées par les métiers. D'où l'importance, avec la gouvernance, de partir vers le haut, les métiers et les besoins, pour que chacun ne réinvente pas dans son silo », pointe Frédéric Fuchs. Il précise qu'il ne s'agit pas forcément de chantiers de grande envergure. « Il peut y avoir des projets bien définis sur des processus, par exemple sur la gestion de la chaîne logistique ». Le 16 mars prochain, sur sa conférence utilisateurs, outre ses clients EDF et RCI Banque qui viendront témoigner de leur utilisation des outils webMethods, Software AG a invité Michel Serres pour parler des enjeux des nouvelles technologies face aux bouleversements de la société, et des impacts sur l'évolution de l'homme. Ce n'est pas la première fois que le philosophe se déplace pour un rendez-vous IT. En juillet 2008, notamment, il avait ouvert la première édition de l'Université des SI (USI 2008), organisée par Octo Technology. (...)

(18/02/2010 16:09:14)

Modernisation des applications mainframe : Metrixware rachète Scort

L'éditeur français Metrixware, spécialisé sur les solutions de gouvernance IT et de gestion du portefeuille applicatif, vient de racheter l'éditeur Scort et ses outils d'intégration des applications mainframe dans les architectures SOA, J2EE et .Net. Ensemble, les deux sociétés franciliennes réunissent une centaine de collaborateurs et tablent sur un chiffre d'affaires prévisionnel de 8 M€ en 2010. Les logiciels de Scort (Mainframe Integrator, Presentation Server, Enterprise Studio) permettent notamment de récupérer les logiques métiers des applications mainframe pour les exposer sous forme de services. Ils vont venir renforcer la solution System Code de Metrixware. Celle-ci apporte aux projets de modernisation du patrimoine applicatif des outils de cartographie, de tableaux de bord applicatifs et de diagnostic de la qualité des applications. Metrixware et Scort recensent leurs principaux clients dans les secteurs de la banque/assurance (AGF, Axa, Allianz, Banque de France, BNP Paribas, Generali...) et de la distribution d'énergie (EDF, Gaz de France, GasNatural). Scort, qui compte parmi ses utilisateurs la compagnie aérienne Iberia, a ouvert une filiale en Espagne. (...)

(09/02/2010 12:22:16)

Gouvernance SOA : Oracle rachète le spécialiste AmberPoint

Voilà déjà plusieurs mois que les analystes, Gartner en particulier, prévoyaient le rachat de l'éditeur AmberPoint, l'un des premiers à s'être spécialisé sur les solutions de gouvernance SOA (architecture orientée service). C'est Oracle qui se décide. La société de Larry Ellison, qui vient par ailleurs d'engager le processus d'intégration de Sun, a décidé d'ajouter à son offre Fusion Middleware, déjà bien fournie, l'offre de cette société californienne dirigée par John Hubinger et créée en 2001. Ce ne sont pas les premiers produits de gouvernance SOA qu'elle acquiert. En septembre 2008, Oracle avait mis la main sur ClearApp et ses solutions conçues pour gérer les performances des applications composites dans les architectures orientées services.

Les logiciels d'AmberPoint, présentés par leur acquéreur comme « très complémentaires » aux solutions dont il dispose déjà, vont donc s'ajouter au catalogue composé de la SOA Suite, de SOA Governance et d'Oracle Enterprise Manager. Elles permettront d'augmenter encore le contrôle et la gestion des performances des applications sensibles. Le rachat de la société devrait être effectif à la fin de ce premier semestre. Le montant de la transaction n'a pas été précisé. (...)

(01/02/2010 16:47:36)

Forrester : les architectes français en pointe sur la transformation des entreprises

« Une nouvelle génération d'architectes est en train d'émerger, de plus en plus impliquée dans les objectifs stratégiques de l'entreprise. » Et les architectes français ont pris de l'avance sur ce terrain de la « business architecture » (ou architecture métier). Le constat tiré par Forrester, lors d'une table ronde organisée en fin de semaine dernière, est plutôt encourageant pour ce métier qui a souvent du mal à trouver ses marques, entre des équipes projet qui veulent pouvoir avancer comme elles le souhaitent, et des directions métier qui ne comprennent pas forcément leur rôle. Pour Henry Peyret, analyste chez Forrester, le modèle organisationnel des entreprises est en train d'évoluer, et les architectes sont appelés à devenir un rouage essentiel de cette évolution. Selon le cabinet, nous entrons dans l'ère du « smart computing », qui fait suite aux trois premières phases : informatique centralisée, informatique personnelle et informatique en réseau. Dans l'ère Smart computing, des flots de données sont produits par des capteurs, les événements sont filtrés et analysés en fonction de règles métier, déclenchant le cas échéant d'autres événements ou actions, et le tout est consigné à des fins d'audit. Cette nouvelle façon de faire circuler l'information impose une évolution des systèmes d'information, mais aussi de l'organisation des entreprises elles-mêmes. A condition de bien se positionner sur le créneau de la « business architecture », les architectes ont une belle carte à jouer, estime Henry Peyret. Néanmoins, prévient-il, il faudra qu'ils fassent connaître et accepter leur rôle. L'enquête annuelle Forrester sur l'architecture d'entreprise, réalisée en septembre-octobre dernier auprès de 416 informaticiens professionnels de grandes entreprises (et connaissant le domaine de l'architecture), montre un déficit de reconnaissance de la part des directions métier. En France, l'architecture d'entreprise serait quelque chose d'inconnu pour la moitié d'entre elles. Seulement 13% disent l'accepter et 13% lui apporter un support actif. En revanche, le soutien du management est manifeste : 56% des directions informatiques soutiendraient les architectes. Chez Bouygues Telecom, un budget pour nettoyer le SI Le rapport difficile avec les directions métier est probablement lié au rôle de gardien des standards que l'architecte peut endosser, lorsqu'il s'agit de faire en sorte qu'un projet s'inscrive dans l'orthodoxie des investissements déjà réalisés et des plateformes et technologies en place. Vincent Brenet, architecte en chef chez Bouygues Telecom, a apporté lors de la table ronde une réponse à ce problème : les architectes acceptent qu'il y ait des exceptions, afin de ne pas freiner les projets, mais disposent en contrepartie d'un budget pour procéder à un nettoyage régulier du système d'information. « En obtenant de la part de la direction générale un budget consacré à la simplification du SI, les architectes de Bouygues Telecom concourent à l'agilité requise par les directions métier. Le SI peut être considéré comme un actif de l'entreprise, dont la gestion patrimoniale par les architectes doit garantir la pérennité et l'alignement permanent avec les enjeux business et l'environnement concurrentiel. » Un budget pour aider les projets métier à respecter les standards architecturaux [[page]] Pour rendre viable cette gestion des exceptions, « il faut que les architectes soient plus transparents sur les points de synchronisation possibles », prévient Henry Peyret. Une partie du budget alloué par la direction générale peut également servir à co-financer les projets métier, afin que ces derniers se conforment précisément aux règles d'architecture et respectent les standards. « Le système d'information est un patrimoine, explique l'analyste. Et comme tel, il doit être entretenu. Sinon, tout tombe en ruines. » Et s'il est complexe d'obtenir un budget avec cette métaphore sur le patrimoine architectural, on peut aisément démontrer, selon Vincent Brenet et Henry Peyret, que la simplification s'inscrit dans une tendance au « Lean », déjà comprise et acceptée par les directions métier, et procure une plus grande agilité. Concilier les exigences des métiers et la viabilité à long terme du SI Ce rôle de conciliateur entre les exigences fluctuantes du métier et la nécessité de préserver la viabilité à long terme du SI est plus répandu en France que dans le reste du monde, révèle l'étude de Forrester. Probablement une conséquence de l'expérience acquise en France avec le concept d'urbanisme. Christophe Longépé, président du Clud Urba-EA, constate en effet que « les entreprises françaises deviennent vraiment matures en matière d'architecture d'entreprise. Désormais, les architectes, qui étaient surtout cantonnés à de l'architecture de projets, participent au pilotage de la transformation de l'entreprise, en rendant compte au management (DSI ou DG) ». Ces nouveaux architectes d'entreprise devront faire en sorte « non pas d'aligner le SI sur le métier, car ça signifierait qu'il est toujours en retard, mais plutôt de chercher à synchroniser les deux », explique Henry Peyret. « L'architecte d'entreprise aura un rôle clé, pour proposer, et éventuellement maîtriser les risques. » C'est en tout cas une belle voie de reconversion pour des gens qui ont des années de maison, et une vision à la fois technique et métier de leur entreprise. (...)

(29/01/2010 16:10:11)

Microsoft AppFabric et Velocity en action chez JM Bruneau

C'est l'un des premiers déploiements d'AppFabric en France ; et pour cause, l'offre middleware de Microsoft n'est pas encore officiellement disponible. La société de conseils Expertime, spécialisée dans les technologies Microsoft, a en effet préconisé cette solution lors de la refonte du système d'information du vépéciste JM Bruneau. Elle interviendra d'ailleurs à ce sujet lors des Techdays (conférence utilisateurs Microsoft France, du 8 au 10 février à Paris). Fournisseur de mobilier et matériel de bureau, JM Bruneau propose plus de 15 000 références à 900 000 clients, pour un chiffre d'affaires dépassant les 300 M€. Le commerce électronique prenant une place de plus en plus importante, JM Bruneau voulait industrialiser ses processus métier - en permettant notamment une livraison directe depuis le fournisseur jusqu'au client sans passer par du stock - et augmenter le taux d'achats parmi ses visiteurs : le vépéciste compte aujourd'hui 1,5 million de commandes par an, pour 2,5 millions d'interactions enregistrées chaque année sur son site. Le DSI, André Etchemendy, a voulu profiter de cette refonte pour « urbaniser les domaines fonctionnels », en s'attachant à « bien modéliser les processus en amont » et appliquer les préceptes des architectures orientées services (SOA) : « Les domaines fonctionnels exposent leurs services métier à travers de WCF [Windows communication framework, le protocole d'échange interapplicatif de Microsoft], et tous les échanges se font via le bus. » La liaison avec les applicatifs, Microsoft et autres, s'effectue au travers de Biztalk Server. Une administration unifiée des technologies WCF et WWF Les technologies Microsoft ont donc été choisies à la fois pour exposer les services, orchestrer les échanges et présenter les écrans (avec WPF, Windows Presentation Framework). « Il y a un an, nous aurions sans doute été voir des technologies tierces, explique Philippe Lacroix, directeur technique d'Expertime. Mais nous sommes entrés dans le programme TAP de Microsoft. » En vertu de ce programme, quelques partenaires peuvent utiliser en amont les technologies de Microsoft et bénéficier du soutien de l'éditeur. Pour Philippe Lacroix, Windows Server AppFabric tombait à point nommé pour ce type de projet. Avec ce logiciel serveur, Microsoft fédère en effet ses outils middleware pour présenter un véritable serveur d'applications (nom de code Dublin) doublé d'outils de communication interapplicative (WCF), de workflow (WWF, Windows Workflow Foundation) et d'administration « Une réponse largement suffisante pour le démarrage d'un projet SOA » [[page]] « Les SOA exigent de la fiabilité, des capacités d'administration, etc., et AppFabric permet de pérenniser ce choix », indique le directeur technique d'Expertime. Car, dit-il, « AppFabric donne la capacité de suivre le déploiement et l'exploitation ». Jusqu'à présent, il fallait recourir à des solutions tierces, type Amberpoint, au ticket d'entrée bien plus élevé. « Bien sûr, on ne dispose pas de toutes les fonctionnalités d'un Amberpoint, mais il s'agit d'une réponse très intéressante en termes de coût et de couverture fonctionnelle. Cela suffit largement pour le démarrage d'un projet SOA. » Le pré-requis d'AppFabric est d'installer la version 4.0 de .Net (dont la disponibilité générale sera annoncée en même temps que l'atelier Visual Studio 2010, d'ici quelques semaines). Mais « la migration se fait facilement », selon Philippe Lacroix. « Il a juste fallu réaliser quelques aménagements, modifier des espaces de nommage. » Les débuts de Velocity, système de cache distribué Avec .Net 4 et AppFabric vient aussi Velocity, le système de cache distribué que Microsoft élabore depuis plus de deux ans. Pour Philippe Lacroix, dont les équipes suivent le produit depuis sa genèse dans l'équipe SQL Server, il s'agit d'une immense avancée. « .Net disposait d'un système de cache client. Là, il s'agit d'un vrai système de cache à haute disponibilité, avec toutes les avancées que vous pouvez attendre en matière de clustering et d'équilibrage de charge. » La mise en oeuvre est assez simple, explique encore Philippe Lacroix, puisqu'il suffit de déployer Windows Server en lui attribuant ce rôle de cache distribué. Velocity répartit alors les données dans les mémoires vives des noeuds du cluster, tout en offrant une vue unifiée aux applications. Un moteur SQL permet par ailleurs de libérer de la mémoire en assurant la persistance des données sur disque dur. Philippe Lacroix n'attend désormais qu'une chose : la sortie officielle des produits, qui marquera leur stabilisation. Et à l'avenir, espère-t-il tout de même, « encore un peu de simplification ». (...)

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