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Urbanisation et SOA
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(11/06/2007 17:42:46)
IBM lance une OPA amicale sur Telelogic
IBM veut racheter Telelogic, éditeur suédois d'outils d'analyse et de gestion du développement logiciel. IBM propose 21 couronnes suédoises par action - soit un bonus d'environ 21% par rapport au cours de Bourse du 31 mai dernier - ce qui valorise la transaction à 5,2 milliards de couronnes suédoises (557 ME). L'offre, qui courra tout le mois de juillet, a été approuvée par le conseil d'administration de Telelogic. « L'acquisition de Telelogic aidera nos clients à piloter des processus de développement efficaces, qui sont vitaux pour la livraison des produits », explique dans un communiqué Danny Sabbah, le directeur général de Rational, la branche architecture logicielle d'IBM. De fait, avec l'acquisition de Rational en décembre 2002, IBM a constitué une gamme répondant aux besoins de divers intervenants d'un projet, du développeur à l'architecte, le tout relié à une offre méthodologique (RUP, Rational unified process). Un leader sur le marché des outils pour architectes Toutefois, le créneau sur lequel se battent désormais Borland, Mercury, Serena ou Telelogic est celui de l'encadrement du développement : gérer les portefeuilles de projets, les ressources, hiérarchiser les demandes, suivre les évolutions, bref, faire en sorte que les projets s'achèvent à temps et sans dépassement de budget. On retrouve là les segments du PPM (Project portfolio management) et de l'ALM (Application lifecycle management). Telelogic est également présent sur le segment du BPM (où il côtoie déjà IBM) et sur celui des outils pour architectes. Sur ce marché, Telelogic se mesure à des acteurs comme IDS Scheer, Troux Technologies, Proforma, ou encore Mega International, tous cités dans le carré des leaders du quadrant Gartner publié début 2006 (Enterprise architecture tools). Telelogic occupe la place la plus enviée de ce quadrant - en haut à droite - grâce au rachat de Popkin Software, éditeur de System Architect, effectué au printemps 2005. Telelogic apportera donc à IBM des produits dans un domaine où Rational est absent, ainsi que son expertise des clients de petite et moyenne taille. Si les actionnaires approuvent la transaction, Telelogic sera intégré à la division Rational d'IBM, a fait logiquement savoir IBM. Qui assure que son intention est de préserver les produits, les 1100 employés et les 8000 clients de l'éditeur. (...)
(01/06/2007 17:20:44)Software AG retient le nom WebMethods pour sa gamme SOA
Le rachat de WebMethods par Software AG est officialisé, pour 546 M$. L'éditeur allemand a donc donné quelques détails sur la suite des événements. Tout d'abord, la gamme middleware SOA (Architectures orientées service) de Software AG, Crossvision, va abandonner son nom au profit de celui de WebMethods. Ensuite, Software AG cessera de revendre la solution de BPM (Business process management, gestion des processus métier) de Fujitsu, dans la mesure où WebMethods dispose d'un outil de ce type. L'éditeur s'engage néanmoins à assurer le support du produit pendant cinq ans. Peter Kürpick, responsable de la R&D de Software AG, espère pouvoir fusionner les outils de gouvernance SOA (Centrasite chez Software AG, et l'offre d'Infravio chez WebMethods) d'ici à la fin de l'année. Les autres gammes sont complémentaires et il n'y aura donc pas besoin de migrer d'un produit à l'autre, a promis Peter Kürpick. (...)
(31/05/2007 18:03:13)Après Dubaï, IBM inaugure un second centre mondial d'expertise SOA sur la Côte d'Azur
« Dans les deux ans à venir, 50% des projets de transformation des systèmes d'information qu'assisteront les équipes d'IBM Global Business Services au niveau mondial vont reposer sur une approche SOA», avance Philippe Hedde, directeur général de cette entité GBS pour IBM France, reprenant en cela les propos de l'état-major de la société. C'est dire l'importance que prend, à ses yeux, le choix de la compagnie de fixer en France l'un des deux centres d'expertise servant de tête de pont pour les opérations sur ce terrain. Et pas seulement pour l'Europe. A La Gaude, dans l'arrière-pays niçois, la vitrine et les « démos » sont prêtes. De même que les équipes d'architectes, habituées (depuis la transformation d'une partie du centre de R&D en « e-business Solution Center » qui date de 2000) à recevoir les équipes projets d'entreprises du monde entier (80% d'Europe, 10% Amérique du Nord, 10% Asie) pour des prototypages de projets mêlant problématiques d'infrastructures et d'applicatifs. De l'avis des troupes françaises, pour l'heure, la reprise des investissements pour la refonte des systèmes d'information ou le lancement de projets ex-nihilo SOA en est encore à ses frémissements : moins de 10% des projets accompagnés et des revenus d'IBM GBS de ce côté-ci de l'Atlantique. Sachant que, selon une étude auprès des dirigeants de 250 entreprises (IBM Global CEO Survey, 2006), pour 56% des directions informatiques, le manque de compétences est l'inhibiteur numéro 1 dans l'adoption d'une démarche SOA, le fonctionnement de ce centre d'expertise mondial mise sur la complicité implicite entre entreprises clientes, pionnières de la démarche SOA, et les experts des diverses entités d'IBM (IBM GBS, pour le conseil et les études, IBM GTS pour les aspects techniques, infrastructures, outsourcing, maintenance, IBM Software pour l'expertise autour des technologies revampées SOA) mais aussi, le cas échéant, avec les fournisseurs et intégrateurs partenaires. Et l'exemplarité de certains projets d'ores et déjà bouclés (dans le domaine bancaire) ou en préparation (dans le secteur santé) permet d'exploiter une certaine verticalisation des démos et de l'offre de services (par secteur d'activité, par métier, donc par brique de services, de web services, pour certains avec « appliances » à l'appui). Pour l'heure, la demande se situe surtout en termes de mise au point de feuille de route avec les équipes projets. Par quoi commencer, dès lors que l'on s'intéresse à l'apport de l'orienté services? Avec un petit semestre de recul, Jean-Michel Corrieu, responsable du centre SOA de la Gaude depuis janvier 2007, constate que cette demande est plus avancée dans les secteurs de l'assurance (en quête d'agilité pour la mise sur le marché de nouveaux produits), dans le domaine de l'énergie (systèmes d'information dans les coulisses des réseaux de transport intelligents), chez certains grands industriels (automobile, aéronautique avec l'extension du PLM, gestion du cycle de vie du produit), mais aussi face à des problématiques plus génériques (contrôle de l'usurpation d'identité, par exemple). Pour Olivier Chaffard Luçon, directeur de l'entité IBM Software France, le mouvement est bel et bien lancé, avec une croissance (au niveau mondial) de 42% assurée autour des produits revus et « taggés SOA », soit trois fois plus forte que la progression des revenus logiciels de la société. « Pour le volet services et infrastructures, ce qui relève d'IBM GTS ou des intégrateurs, la percée de l'approche SOA est plus difficile à mesurer, sachant qu'un projet SOA s'appuyant sur un existant n'implique pas forcément rupture », explique Olivier Bérard, architecte senior de IBM GTS. Quoi qu'il en soit, pour le centre de La Gaude, l'accompagnement proposé aux équipes des entreprises clientes se concrétise en trois étapes : une journée de « briefing » (débroussaillage de la question) avec des experts ; un atelier de préparation de la feuille de route (un ou deux jours), un atelier de prototypage (Business Pilot) de 3 à 4 jours. Les trois étapes rapprochant, à divers degrés mais systématiquement, les aspects fonctionnels (et les représentants des métiers concernés) et les aspects techniques (évaluation de la prise de risque). (...)
(22/05/2007 17:54:01)L'offre d'administration de HP pour les SOA en ordre de marche
Un mois après la clôture définitive du rachat de Mercury, HP a totalement repris à son compte la stratégie BTO (Business technology optimization). Et le prouve, en annonçant sa déclinaison pour les architectures orientées services (SOA) : un ensemble d'outils et de services destinés à évaluer son degré de maturité, à accompagner la définition des besoins, à effectuer les tests et enfin à superviser la production. En résumé, le concept de BTO vise à améliorer l'efficacité des directions informatiques au service des directions métiers. Il se décline en 9 « centres d'excellence » mis au point par Mercury, qui visent l'un à garantir les performances, l'autre la gestion de projet, etc. L'offre HP pour les SOA s'appuie sur ses outils déjà existants, adaptés spécifiquement pour les SOA : HP reprend d'ailleurs les « centres d'excellence » en leur ajoutant le suffixe « for SOA ». Ce faisant, HP fait la jonction avec les outils Systinet - un ancien partenaire qui avait été racheté par Mercury - dont le référentiel sert à gérer le cycle de vie des services Web, et avec SOA Manager, son outil de gestion des services Web hérité du rachat de Talking Blocks en 2003. Pour l'évaluation de son degré de maturité face aux SOA, HP a ouvert au public un questionnaire en ligne. Des données ont déjà été fournies par IDC, ce qui donne la possibilité de se comparer à d'autres entreprises de son secteur ou de sa taille. Le 6e éditeur de logiciels, avec un CA de 2,4 Md$ L'annonce, effectuée hier, a été relayée aujourd'hui à Paris lors des premières « assises du BTO » organisées par HP France, qui ont rassemblé quelque 500 personnes, clients et partenaires. A la suite des acquisitions de Peregrine et de Mercury, HP tient à faire savoir qu'il est devenu un acteur qui compte dans le logiciel, et plus seulement à cause de son offre de supervision Openview. « Ce n'est pas une lubie, HP est un éditeur à part entière, a insisté Christophe Bouchardeau, le patron de la division Software de HP France. Nous étions moins de 20 personnes il y a deux ans, nous sommes 110 aujourd'hui. [...] Et nous avons une croissance organique de plus de 30%. » Un peu plus tôt lors de cette journée, Michel Isnard, vice-président Europe du sud, avait lui aussi tenu à rappeler quelques chiffres, indiquant que HP est « le sixième éditeur de logiciels dans le monde », avec un chiffre d'affaires de 2,4 Md$. Environ la moitié du CA serait réalisée en Europe, où HP dispose de plusieurs centres de compétence. Luc Vogeleer, responsable du centre de compétences SOA de Sophia-Antipolis, racontait ainsi en privé qu'il accueille régulièrement des équipes souhaitant démontrer à leur DSI le bien-fondé d'une architecture orientée services. (...)
(22/05/2007 17:00:25)Salesforce promet des architectures orientées services en ligne
Salesforce s'intéresse aux SOA (architectures orientées services). Le champion des applications en ligne de gestion de la relation client vient (GRC) d'annoncer Salesforce SOA, censé permettre la création d'applications composites depuis des offres hébergées (Saas, software as a service). Certes, Apex, l'environnement de développement promis par Salesforce, ne sera pas disponible en-dehors d'une version bêta avant décembre prochain. Mais, d'ici là, on pourra donc imaginer tous les avantages à développer des Services Web pour évoluer vers cette architecture orientée services intégrant des applications en ligne. Si le projet Salesforce SOA, encore dans les limbes, a le mérite de présenter une approche élégante pour l'intégration entre les vieux applicatifs et les offres de Salesforce, il est difficile de voir ce qu'il y a de vraiment nouveau dans cette annonce ; Salesforce a déjà quasiment tout dit sur Apex. René Bonvanie, vice-président marketing senior et responsable de l'offre AppExchange, explique que « la nouvelle technologie est la possibilité pour Apex d'appeler et de coordonner des services Web ». On serait donc en face d'un outil de mash-up géant (le mash-up consistant dans le mélange de services hétérogènes). Un accord avec Skype, et bientôt un avec Google ? Par ailleurs, la semaine dernière, SalesForce avait annoncé l'intégration du logiciel de VoIP Skype, via sa plateforme AppExchange, à ses applicatifs de GRC. SalesForce, qui revendique 575 applications pour sa plateforme AppExchange, précise qu'elles peuvent toutes intégrer Skype. Enfin, le Wall Street, dont les sources sont toujours de premier ordre, annonce des négociations entre Salesforce et Google. L'éditeur pourrait ajouter à son offre une partie des Google Apps, cette suite en ligne gratuite d'outils de productivité individuelle que Google propose aussi à des entreprises et, désormais à des partenaires. Commercialisés de pair avec les services de GRC de SalesForce, des outils comme la messagerie gmail constitueraient un ensemble applicatif intéressant face aux offres de Microsoft. (...)
(07/05/2007 16:20:53)Micro Focus avale son rival Acucorp sur le marché Cobol
La concentration dans le secteur du logiciel touche aussi le monde Cobol : Micro Focus, dopé par ses bons résultats, vient d'annoncer l'acquisition d'Acucorp, pour 40,7 M$. Acucorp édite plusieurs logiciels pour les développeurs Cobol, notamment un atelier de développement graphique permettant de créer des applications Web, une machine virtuelle pour déployer du Cobol « sur plus de 600 environnements », et plusieurs outils d'accès aux données. Micro Focus propose déjà des outils comparables et ne cache pas, dans sa lettre d'intention, qu'il lui faudra procéder à une restructuration (l'éditeur annonce une charge de 8 M$ pour son prochain exercice fiscal). Micro Focus semble donc plus intéressé par les 4000 clients revendiqués par Acucorp. Le communiqué de Micro Focus dit en effet que « l'acquisition procure à Micro Focus l'opportunité d'étendre son rayon d'action au marché des petites et moyennes entreprises ». Sachant que Micro Focus s'enorgueillit de son côté de compter parmi ses clients 70 des grands comptes 'Global 100'. Micro Focus a terminé l'année, le 30 avril, sur un chiffre d'affaires d'environ 170 M$ (contre 143,7 M$ en 2006) - en comptant les revenus de Hal Knowledge Solutions, éditeur d'une solution de gestion du portefeuille applicatif, acquis en novembre dernier pour 3,5 M$. Au 31 décembre dernier, les actifs d'Acucorp étaient estimés 13,1 M$. (...)
(04/05/2007 16:58:08)Services Web : Microsoft et IBM soumettent WS-Federation à l'Oasis
Polémique autour des standards de gestion d'identité. Microsoft et IBM ont décidé de soumettre à l'Oasis, WS-Federation, leur propre norme définissant le partage des identités entre services Web. Une initiative qui vient empiéter sur les terres de SAML, autre standard de fédération des identités déjà approuvé par l'Oasis, et surtout rejeté par Microsoft en 2005. L'Oasis (Organization for the advancement of structured information standards) a ainsi annoncé la création d'un comité technique qui guidera les spécifications WS-Federation 1.1 vers la standardisation. Développé en 2002 par Microsoft et IBM, WS-Federation repose sur d'autres aprotocoles WS-*, notamment le standard WS-Trust et WS-Transfer, non normalisé pour l'heure. C'est notamment sur ce dernier point qu'ont jailli les critiques. Pour certains, WS-Federation repose sur des protocoles qui ne sont pas des standards. Rappelons que SAML 2.0 a, quant à lui, été ratifié en 2005 et est notamment supporté par la Liberty Alliance. Ce qui, pour certains, représente un gage de maturité évident. "Dans cette perspective, il apparaît qu'il en résulterait une duplication malheureuse des fonctionnalités de SAML, avec en plus pour l'utilisateur, la complexité et les coûts à assumer", commente un supporter de SAML dans un document remis à l'Oasis. De son côté, un porte-parole de l'Oasis a déclaré à nos confrères d'IDG News Service qu'il existait de nombreux exemples de chevauchement de standards dans les services Web. Et de citer UDDI (Universal description, discovery and Intergration), en doublon avec Electronic Business XML, deux annuaires concurrents de services Web. Reste à déterminer, si toutefois WS-Federation était approuvé par l'Oasis, quel standard choisir. Pour Marc Goodner, responsable Microsoft qui siègera au sein du comité technique, un des avantages du protocole Microsoft est justement qu'il appartient à la famille WS-*, mais également qu'il repose sur WS-Trust. Et ajoute que le comité ne se penchera pas sur ce problème de doublon. En janvier 2007, la Liberty Alliance et Microsoft ont décidé de rendre intéropérables leurs normes respectives - ID-WSF pour le premier, WS-Federation pour le second- gérant la gestion des identités. Les deux sociétés estimant finalement que ces deux normes étaient complémentaires. (...)
(25/04/2007 08:58:14)Un packaging unifié pour l'offre SOA de Red Hat
Dans la foulée du rachat des actifs de Metamatrix (voir ci-dessous), Red Hat a annoncé le lancement d'un nouveau packaging pour les offres de sa division middleware JBoss. L'éditeur explique vouloir passer d'un modèle « à la carte » (en français dans le texte) à une offre de type solution pour les SOA (architectures orientées services) intégrant plusieurs produits : le serveur d'applications Java JBoss AS, le gestionnaire de persistance des objets Hibernate et le cadre applicatif Seam destiné à simplifier le développement. Le tout dans un téléchargement unique, avec des mises à jour unifiées délivrées automatiquement et des modèles de paiement par souscription élaborés pour l'occasion : un abonnement standard d'un an, avec un support téléphonique aux heures ouvrables et un contrat de niveau de service (SLA) de 4 heures, pour 4 500 dollars, ou bien un abonnement premium, avec un support 24x7 et un SLA d'une heure, pour 6 750 dollars. Les deux sont valables pour des serveurs au maximum quadri-processeurs. Pour les versions jusqu'à 32 CPU, les négociations tarifaires se font en direct. Red Hat a déjà décliné son offre pour les portails (avec des tarifs standard et premium de respectivement 9 000 et 13 550 dollars), et devrait le faire prochainement pour la gestion des processus métier. JBoss.org devient le laboratoire à idées Ce nouveau packaging de l'offre Entreprise s'accompagne d'un autre changement : JBoss.org devient en quelque sorte le laboratoire à idées où seront testées les innovations avant un transfert vers l'offre professionnelle. Sur le même modèle utilisé par Red Hat pour sa distribution Linux Entreprise et l'offre pour la communauté, Fedora. (...)
(24/04/2007 17:54:33)Red Hat oriente l'offre JBoss vers les SOA avec Metamatrix
Red Hat a conclu un accord pour racheter les actifs de Metamatrix, éditeur d'une solution d'intégration et de gestion des données. L'offre Metamatrix sera immédiatement injectée dans la plateforme middleware de Red Hat, dont une version remaniée, JBoss Enterprise Application Platform, sera annoncée ce soir. Avant une évolution en profondeur, JBoss Enterprise SOA Platform, annoncée pour la fin de l'année. Metamatrix se classe régulièrement dans les tableaux des offres d'EII (Enterprise information integration) et de MDM (Master data management) réalisés par la presse ou les analystes. Le but des logiciels du premier segment est de fournir une vue unifiée des données en temps réel. Les logiciels du second segment servent de référentiel, en apportant une couche sémantique, afin que toutes les applications fassent bien référence aux mêmes données. Dans tous les cas, il s'agit de couches essentielles pour une offre SOA (architectures orientées services), qui doit intégrer processus, services et données. Metamatrix était partenaire de SAP qui complétait ainsi son middleware Netweaver, avant que l'éditeur allemand ne rachète Callixa fin 2005. (...)
(17/04/2007 16:34:19)Oracle lance AIA, son offre d'applications composites
Oracle s'est officiellement lancé sur la voie des applications composites. L'éditeur a annoncé AIA (Application integration architecture) à la conférence utilisateurs Collaborate '07, à Las Vegas. Le principe d'AIA est de fournir des processus prêts à l'emploi sous forme de packs, s'appuyant à la fois sur l'offre progicielle d'Oracle et sur son middleware Fusion. C'est donc très proche de ce que SAP propose depuis longtemps avec ses xApps (ou Cross Apps) : relier divers modules fonctionnels, à l'aide notamment d'un outil de gestion des processus métier (BPM) et d'un bus de services (ESB) afin de construire des applications dites composites, collant davantage aux besoins des clients. « Cela a la même ambition, confirme Lionel Dubreuil, responsable marketing techno pour les applications chez Oracle France. Sauf que pour nous, les applications composites peuvent s'appuyer sur notre offre, celle de nos partenaires mais aussi sur toutes les applications que nous avons rachetées. » Lionel Dubreuil explique par ailleurs qu'AIA s'inscrit dans la stratégie d'évolution des produits qu'Oracle avait déjà annoncée. De fait, avec toutes ces technologies à intégrer (Oracle a procédé à plus de 20 Md$ d'acquisitions en un peu plus de deux ans), seule l'option SOA (architecture orientée services) est valable : exposer des fonctionnalités en tant que services, et orchestrer ces derniers à l'aide d'un outil de BPM. L'effort d'intégration qu'Oracle doit réaliser se situant alors au niveau de la définition des objets métier des applications. A partir du moment où les différentes applications partagent un vocabulaire XML, il est possible de recourir à un référentiel commun et d'assembler les services reposant sur ces objets. Oracle souligne que les clients comme les partenaires peuvent ainsi réaliser leurs propres applications composites, tout reposant sur des standards. De même, le recours à XML permet de mettre à jour les applications tout en conservant la personnalisation des objets métier. Dans sa présentation aux Etats-Unis, Oracle a même employé la notion de « sustainable integration » (intégration durable). Oracle veut faire d'AIA une opportunité pour les partenaires Un pack AIA fournit les outils nécessaires à la réalisation et à la personnalisation de l'intégration d'un processus métier. Une licence AIA comprend notamment l'outil Aris pour la modélisation des processus métier, et un droit d'utilisation de la SOA Suite. Néanmoins, rares seront les clients qui n'ont aucun élément middleware en interne. « Un client qui aurait déjà fait un choix tiers pourra utiliser son produit, mais ne bénéficiera pas du côté 'prêt à l'emploi', commente Lionel Bubreuil. Nous avons déjà des clients qui utilisent notre offre BPEL [le moteur d'exécution des processus métier, NDLR] avec un autre ESB. » Il est cependant légitime de penser qu'il sera plus simple d'utiliser le moteur BPEL d'Oracle avec un ESB tiers, plutôt que l'inverse. Les packs AIA pourront aussi être utilisés pour se connecter à des services fournis par des applications non-Oracle. Un appel du pied d'Oracle envers les éditeurs et SSII, appelées à constituer, comme pour SAP, un écosystème. « Les partenaires pourront développer leurs propres objets, venant en complément de l'offre Oracle ou s'y substituant, explique Lionel Dubreuil. Par exemple pour intégrer du Salesforce à la place de Siebel OnDemand ou du back-office SAP à la place du nôtre. » Les deux premiers packs livrés sont justement des processus reliant le progiciel E-Business Suite d'Oracle à son offre de gestion de la relation client Siebel CRM. Les suivants viendront entre autres compléter l'intégration de Siebel avec ses offres de facturation et de gestion de la distribution, mais aussi avec des modules de l'offre JDEdwards EnterpriseOne. (...)
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