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(14/02/2012 17:21:38)
LibreOffice arrive dans sa version 3.5
LibreOffice évolue et la Document Foundation vient de publier la version définitive 3.5 de la suite bureautique Open Source, après la Release Candidate du mois de décembre 2011. Près de 80 développeurs ont travaillé sur le projet concurrent d'Open Office. Les améliorations apportées concernent les différents programmes de la suite. Ainsi, Writer, le traitement de texte, voit son correcteur orthographique amélioré, de même que certaines fonctionnalités typographiques comme les pieds de page, en-tête et saut de page. Le programme comprendra aussi une fenêtre interactive de comptage des mots en temps réel. Sur les solutions de création de présentation et de dessin Impress/Draw, l'importation des images des PPT et PPTX (PowerPoint) a été optimisée. Les développeurs ont aussi intégré une palette de couleurs pour réaliser des dessins directement dans les documents ODF. De son côté Calc, le tableur peut gérer maintenant jusqu'à 10 000 feuilles et facilite l'importation de fichier Excel. Enfin la base de données, Base, intègre nativement les pilotes pour PostgreSQL.
Pour télécharger LibreOffice 3.5, cliquez ici
(...)(14/02/2012 17:23:45)Cinq étapes pour se préparer au traitement des big data
Manipuler de larges volumes de données n'est pas une nouveauté pour les départements informatiques, mais derrière le battage fait sur la question, les big data diffèrent vraiment du datawarehouse, du datamining et de l'analyse décisionnelle qui les ont précédées, souligne Beth Stackpole, de Computerworld, dans un article publié cette semaine.
Les données sont générées de plus en plus vite, la plupart étant désormais récupérées sous leur forme brute. Les blogs, les réseaux sociaux, les outils de localisation, de même que les informations remontées des capteurs et sondes diverses, créent un nouvel univers de données non structurées. Si celles-ci sont rapidement capturées, gérées et analysées, elles peuvent aider les entreprises à découvrir des faits et des modèles qu'elles n'avaient pas été capables de reconnaître jusque-là. « Nous avons recueilli beaucoup de données pendant longtemps », relate ainsi Paul Gustafson, directeur des programmes technologiques du Leading Edge Forum de CSC. Archivées, elles étaient modélisées autour des processus métiers, mais elles ne l'étaient pas comme un ensemble de connaissances plus large pour l'entreprise, pouvant être reliées entre elles. L'informatique se trouve à l'avant-garde de cette révolution. Les responsables IT devraient commencer à préparer leur entreprise pour cette transformation, estiment des analystes tels que Mark Beyer, de Gartner. Voici cinq actions à entreprendre pour en poser les fondations.
1 - Faire l'inventaire de ses données.
Toutes les entreprises, ou à peu près, ont accès à un flux régulier de données non structurées, que celles-ci proviennent des médias sociaux, ou de capteurs surveillant une usine, par exemple. Cela ne signifie pas qu'elles doivent toutes les sauvegarder et les exploiter. Cet afflux soudain a suscité un besoin artificiel d'essayer de comprendre toutes ces données, remarque Neil Raden, un analyste de Constellation Research. Ce souci a pu être provoqué par des consultants ou fournisseurs soucieux de promouvoir leurs solutions. « Il y a une certaine pression de la part de ceux qui commercialisent la technologie », observe Neil Raden. Sans urgence, une première étape pourrait consister à inventorier quelles données sont créées en interne et déterminer quelles sont les sources externes, s'il y en a, qui pourraient apporter des informations complémentaires sur l'activité de l'entreprise, explique l'analyste de Constellation Research.
Une fois cet état des lieux engagé, les équipes informatiques devraient entreprendre des projets très ciblés qui pourraient être utilisés pour montrer quels résultats on peut obtenir, plutôt que d'opter pour des projets en mode big-bang. Mieux vaut éviter de dépenser plusieurs millions de dollars pour déterminer si un projet vaut la peine d'être mené, souligne Neil Raden.
2 - Donner la priorité aux métiers
Aligner l'IT avec les métiers est indispensable dans le cas d'un chantier aussi important que peut l'être le traitement des big data. Les premières occasions de traiter ces volumes se sont trouvées hors du périmètre de la IT. Par exemple dans des départements marketing qui ont décidé de récolter les flux des médias sociaux pour gagner en visibilité sur les besoins des clients et les tendances en matière d'achats. Si c'est effectivement du côté business que l'on devrait identifier l'intérêt de ces analyses, c'est à la IT que revient de prendre en charge la fédération et le partage des données et de mettre en oeuvre la stratégie big data. Pour Dave Patton, analyste chez PricewaterhouseCoopers, ce n'est pas une démarche que la IT peut faire seule de son côté. « Il sera difficile d'en faire une success story si le projet n'est pas aligné sur les objectifs business ».
3 - Réévaluer l'infrastructure[[page]]
3 - Réévaluer l'infrastructure
Dans la plupart des entreprises, les projets big data vont demander des changements importants. D'une part sur les infrastructures serveurs et de stockage, d'autre part sur la gestion des données, si l'on en croit Mark Beyer, du cabinet Gartner, ainsi que d'autres experts. Les responsables informatiques doivent se préparer à étendre leurs systèmes pour qu'ils supportent des bases en perpétuelle expansion, recevant données structurées et non structurées. Cela signifie qu'il faut trouver la meilleure approche pour rendre les systèmes à la fois extensibles et évolutifs et qu'il faut élaborer une feuille de route pour intégrer tous les systèmes disparates qui vont alimenter l'effort d'analyse des big data.
« Actuellement, les entreprises ont souvent des systèmes disparates et séparés pour gérer la paie, les relations clients, le marketing », indique Anjul Bhambhri, vice-président, responsable des produits big data chez IBM. Les CIO ont besoin de mettre en place une stratégie pour les faire converger. « Il faut pouvoir poser des questions qui traversent tous ces systèmes pour obtenir des réponses », précise le VP d'IBM.
4 - Etudier les technologies associées
Evidemment, le monde des big data apporte sa liste d'acronymes et de technologies. Les outils en Open Source sont ceux qui retiennent le plus l'attention. On met au crédit des Hadoop, MapReduce et NoSQL d'avoir aidé les géants du web que sont Google et Facebook à naviguer à travers leurs réservoirs de big data. La plupart de ces technologies, même si elles sont désormais disponibles sous une forme commerciale, sont encore assez immatures et requièrent pour s'en servir des compétences très spécifiques. Parmi les autres technologies importantes dans le monde des big data figurent l'analytique in-database pour être au plus près des données, les bases exploitant le stockage en colonnes et les appliances de datawarehouse. Les équipes IT vont devoir comprendre ces nouveaux outils pour pouvoir faire des choix avertis en matière de big data.
5 - Préparer ses équipes
Qu'elles aient besoin d'experts Hadoop ou de spécialistes des données (data scientists), les départements IT manquent sévèrement des talents nécessaires pour aller plus loin avec les big data. Les compétences en matière d'analytique sont peut-être les plus cruciales et c'est là que se trouvent les manques les plus importants.
McKinsey prévoit que, pour les seuls Etats-Unis, on aura besoin d'ici 2018 de 140 000 à 190 000 experts supplémentaires spécialisés dans les méthodes statistiques et l'analyse de données. Parmi les postes les plus demandés se trouvera la fonction de plus en plus médiatisée de « data scientist ». En outre, McKinsey s'attend à des demandes à la fois du côté métier et technique pour quelque 1,5 million de managers à l'aise avec les données, disposant d'une formation reconnue dans l'analyse prédictive et les statistiques.
Pour quelques entreprises, particulièrement celles qui se trouvent dans les zones les moins peuplées, trouver des compétences sera l'un des aspects les plus délicats des projets de big data. Pour une structure de taille moyenne, ce sera un défi de constituer une équipe et de faire en sorte qu'elle suive le rythme en constante évolution de cet environnement, estime Rick Cowan, CIO de True Textiles, un fabricant américain de tissu situé dans le Maine. Pour y faire face, il a commencé à reconvertir des développeurs et des spécialistes des bases de données pour les faire progresser sur les analyses avancées.
Les directions des départements IT vont devoir elles-mêmes se transformer pour exceller dans ce nouveau monde. Les managers IT du futur combineront des compétences sur l'analyse de données et les processus métiers, estime Mark Beyer, de Gartner. « Les CIO ont eu l'habitude de gérer des infrastructures à partir des prescriptions des métiers, par opposition à un CIO qui serait capable d'identifier une opportunité et par conséquent de pousser vers une utilisation innovante de l'information », explique-t-il. C'est la transformation qui devra se produire.
Citrix optimise CloudStack pour XenServer 6
Le spécialiste des solutions de virtualisation a lancé la version 3 de CloudStack. Il s'agit d'une plateforme Open Source de conception, gestion et de mise à disposition de services clouds que Citrix a acquis lors du rachat de Cloud.com. Elle se définit comme multi-hyperviseur (KVM, VMware, Oracle VM) , mais cette version a été optimisée pour XenServer 6. CloudStack 3 assure aussi une meilleure intégration des appliances de NetScaler pour la partie réseau, mais également avec les équipements F5, Cisco et Juniper, indique Citrix.
Un catalogue de services réseaux intégrés
CloudStack donne aux utilisateurs les moyens de créer des services réseaux dans différents environnements clouds, avec une allocation dynamique des ressources réseaux sans avoir besoin de paramétrer les équipements. Ainsi, la plate-forme pourra, par exemple, changer les règles d'équilibrage de charge ou lancer de nouvelles instances de machines virtuelles dans un cloud multitenant. CloudStack annonce qu'il a fédéré une cinquantaine de fournisseurs sur la création d'un catalogue de services réseaux intégrés. CloudStack prend en charge aussi la technologie de stockage d'objets, Swift, d'OpenStack pour gérer les données statiques qui sont stockées sur le long terme.
Enfin, l'interface utilisateur a été revue pour la rendre plus accessible aux utilisateurs moins aguerris sur le plan technique.
Apple dépose des brevets sur la visualisation 3D pour les iPhone et iPad
Les iPhone et IPad pourraient bientôt intégrer une interface utilisateur interactive en 3D utilisant des capteurs de mouvement et de la reconnaissance faciale. La demande de brevet attribuée à Apple semble indiquer que la firme travaille bien sur une interface en trois dimensions. Le site web de The Register a trouvé, sur la demande de brevets, un schéma qui peut être visionné sur le portail Free Patents Online depuis la fin de la semaine dernière.
« En s'appuyant sur divers indices stables provenant de l'accéléromètre, du gyroscope et d'autres instruments qui rendent compte des mouvements en temps réel, il est possible de dessiner des courbes sur le terminal pour fournir un modèle 3D de référence », peut-on lire dans le résumé du brevet.
« Une fois que ce cadre continu de référence est connu, la position des yeux d'un utilisateur peut être déduite ou calculée directement à l'aide de la caméra placé à l'avant du terminal. Avec ces éléments, il est possible d'afficher des représentations d'objets 3D réalistes et de les faire interagir avec les utilisateurs. »
Elargir les différentes parties de l'écran
Cela signifie qu'un équipement sera capable de projeter une image en trois dimensions en déterminant a quel endroit les yeux de l'utilisateur se posent sur le terminal, pour qu'il puisse envoyer une image à l'oeil gauche et une image différente à l'oeil droit, donnant ainsi une l'impression de profondeur. La Nintendo 3DS utilise un système similaire.
Cependant, la technologie proposée par Apple est légèrement plus complexe que celle utilisée par Nintendo, en raison des capteurs de mouvement. En effet, l'accéléromètre et le gyroscope aident à détecter le mouvement des yeux et des mains et permettent d'élargir les différentes parties de l'écran telles que les icônes lorsque l'on les regarde.
La demande de brevet d'Apple a été déposée en avril 2010 par Mark Zimmer, Geoff Stahl, David Hayward et Frank Doepke et elle a été validée la semaine dernière.
Bien que l'application la plus évidente de cette technologie est susceptible d'être intégrée dans les terminaux mobiles, le brevet mentionne également des baladeurs, des téléviseurs, des consoles de jeux, et également des PC portables et de bureau.
(...)
Mozilla va adapter Firefox à l'interface Metro de Windows 8
C'est le premier éditeur de navigateur, concurrent de Microsoft, à s'engager publiquement à sortir une version pour l'interface Metro de Windows 8. Microsoft avait déclaré qu'il livrerait son navigateur Internet Explorer 10 (IE10) en version desktop classique et pour Metro en même temps que Windows 8 et Windows sur ARM (WOA). Metro, c'est le nom que Microsoft donne à son interface tactile située au coeur des prochains OS. Pour ce qui est de Windows 8, le futur OS pourra exécuter Metro et des applications Windows classiques 32 et 64-bits. Mais en ce qui concerne sa déclinaison sur ARM, ce système sera uniquement capable de faire tourner des applications tierces conçues spécifiquement pour Metro.
Dans la mise à jour de sa feuille de route 2012 publiée dimanche dernier, Mozilla a déclaré qu'il allait élaborer une version test de Firefox sur Metro. Cette démonstration de faisabilité est une étape importante sur la voie d'un prototype pleinement fonctionnel. « Ce n'est pas une version alpha ou bêta. Elle doit démontrer le bon fonctionnement de Firefox sous Windows 8 dans l'interface Metro, » a écrit Asa Dotzler, directeur produit de Firefox, dans un article sur la feuille de route. Actuellement, Mozilla prévoit d'effectuer cette évaluation au cours du second trimestre 2012. Les versions alpha et bêta du navigateur devraient se succéder entre juillet et décembre. « La version alpha va permettre de tester la phase d'installation et les fonctionnalités de base de la navigation, et la version bêta comportera toutes les fonctionnalités d'une future version 1.0, » a ajouté le directeur produit.
Utiliser le maximum de code existant
Dans un document de planification plus détaillée, Mozilla précise certains objectifs spécifiques concernant l'exécution de Firefox dans l'interface Metro. L'éditeur indique par exemple qu'il s'appuiera sur les bibliothèques existantes de Gecko, le moteur du navigateur Firefox, dans Windows 32-bits pour ne pas avoir à porter la plus grosse partie du code de son navigateur vers l'API WinRT. Cette dernière est le « Runtime Windows », le modèle de programmation dont Microsoft fait la promotion pour inciter à développer des applications Metro pour Windows 8. « Firefox sur Metro fonctionnera en mode plein écran avec une barre de menus Appbar contenant tous les contrôles de navigation courants (page précédente, recharger la page, etc,), la barre de recherche AwesomeBar, et des sortes d'onglets, » détaille le document.
Si les hypothèses de Mozilla sont correctes - c'est à dire qu'il pourra faire tourner Firefox sur Windows 8 dans Metro par l'intermédiaire des bibliothèques Gecko actuelles - son prochain navigateur ne fonctionnera que sous Windows 8, et non sous Windows On Arm. Mozilla a déjà consacré un nombre considérable de ressources pour adapter Firefox à Android. L'éditeur a aussi évoqué la création d'un système d'exploitation propriétaire basé sur le Web, du nom de « Boot to Gecko, » pour tablettes et smartphones. L'éditeur a précisé qu'il aurait une meilleure idée du travail à accomplir pour créer son Firefox pour Windows 8 quand Microsoft aura livré la version Consumer Preview de son OS, soit le 29 février. Quant à la firme de Redmond, elle a fait savoir que « les applications pour Metro ne seront distribuées que via son Windows Store. »
Un Ubuntu pro pour les postes de travail
Jane Silber, CEO de Canonical a annoncé une version professionnelle d'Ubuntu dédié aux postes de travail. Disponible dès maintenant, cette distribution repose sur Ubuntu 11.10 aussi appelé « Oneiric Ocelot ». Elle se présente sous forme d'un pack intitulé Ubuntu Remix Business Desktop. « La version Remix vise les administrations et les entreprises. Elles pourront utiliser Ubuntu comme OS pour leurs postes de travail, » a déclaré Jane Silber. Essentiellement, cette version d'Ubuntu Linux a été adaptée à un usage professionnel et offre des applications préconfigurées couramment utilisées dans ces environnements. Du coup, elle peut être déployée directement ou utilisée comme base pour une personnalisation plus avancée.
« L'édition Ubuntu Business Desktop Remix contient tous les logiciels nécessaires pour être intégrée dans un environnement informatique existant, mais allégée des jeux, des applications de réseaux sociaux et de partage de fichiers, des outils de développement et d'administrateur système, et d'autres logiciels dont les entreprises n'ont généralement pas besoin, » a expliqué la CEO de Canonical dans un blog. Par contre, on trouve dans cette première édition des applications comme VMware View, le plugin Flash d'Adobe, et l'OpenJDK 6 JRE (Java Runtine Environment) nécessaire pour l'exécution de programme Java.
« Rien de secret dans ce mix spécial »
« Tous les logiciels de l'édition Ubuntu Business Desktop Remix sont en fait déjà accessibles à tous les utilisateurs et téléchargeables sur l'Ubuntu Software Center, » comme l'a fait remarquer le fondateur de Canonical, Mark Shuttleworth, dans un autre billet de blog. « Ce mix spécial n'a rien de secret, » a-t-il ajouté. « Nous avons déjà une version professionnelle de très bonne qualité, appelée LTS, qui évolue à son rythme, et nous l'aimons comme elle est. »
D'ailleurs, la prochaine version 12.04 d'Ubuntu Linux aussi appelée « Precise Pangolin », est attendue pour le mois d'avril et devrait susciter l'intérêt des utilisateurs professionnels. « Cette version bénéficiera d'un support total pendant les cinq années à venir, » a précisé Canonical. Dans son genre, Ubuntu Business Remix Desktop est tout simplement « un pack adapté pour ceux qui pourraient en apprécier la commodité, » a déclaré Mark Shuttleworth.
L'enregistrement est requis
La seule chose qui peut sembler un peu étrange à ceux qui ont l'habitude de télécharger et d'utiliser le logiciel gratuit et Open Source, c'est qu'il faut s'enregistrer pour télécharger la version Remix d'Ubuntu. Canonical a créé une page particulière sur son site pour accéder à cette version. « La raison vient de ce que certaines applications incluses dans le pack, comme VMware View, font l'objet d'une licence exclusive, et nécessitent un Contrat de Licence Utilisateur Final (CLUF), » a souligné le fondateur de Canonical.
Dans tous les cas, Canonical aimerait avoir un retour de la part de ceux qui téléchargent ce pack, mais également faire passer des informations sur ses services de déploiement et ses solutions de management, notamment son outil de gestion Landscape pour les déploiements à grande échelle.
Google/Motorola Mobility : UE et Etats-Unis valident le rachat
Les autorités de régulation européennes ont donné à Google le feu vert pour le rachat de Motorola Mobility. Le ministère américain de la justice (DOJ) vient également d'approuver cette acquisition. Google attend encore l'accord de la Chine, d'Israël et de Taïwan avant que le rachat puisse définitivement s'effectuer. Une enquête du Canada est également en cours.
En août 2011, Google a proposé de racheter Motorola Mobility pour un montant de 12,5 milliards de dollars. Une transaction par laquelle il se retrouverait à la tête de près de 17 000 brevets relatifs aux smartphones. L'enquête de la Commission européenne a conclu que cela ne changerait pas la situation du marché de façon significative en ce qui concerne les systèmes d'exploitation et les brevets pour ces terminaux mobiles.
Le DOJ estime lui aussi que l'acquisition de Motorola Mobility par Google ne devrait pas provoquer de changements majeurs dans l'industrie mobile. L'historique de Motorola Mobility montre que la société a cherché à capitaliser sur sa propriété intellectuelle et s'est engagé dans des querelles prolongées avec Apple, Microsoft et d'autres et que son rapprochement avec Google ne devrait pas modifier sensiblement cette politique. La dynamique actuelle des marchés ne devrait donc pas en être affectée.
Donner accès aux brevets standards essentiels
Certains brevets essentiels, portant sur la 3G ou le GSM (Global System for Mobile Communications), sont requis pour que les smartphones fonctionnent selon les standards industriels. Parce qu'ils sont cruciaux pour tous les acteurs du marché, les organismes de mise en place des standards demandent à ceux qui les possèdent d'en accorder la licence à tout tiers sur la base de conditions équitables, raisonnables et non discriminatoires (FRAND : fair, reasonable and non-discriminatory).
En approuvant la fusion entre les deux acteurs, Joaquin Almunia, le commissaire européen chargé de la concurrence, a prévenu que la Commission continuerait à regarder de près le comportement de tous les acteurs du marché dans le secteur, particulièrement l'utilisation de plus en plus stratégique des brevets. Intervenant à Paris vendredi dernier, il a aussi indiqué qu'il était prêt à recourir à toutes les mesures disponibles, telles que des amendes allant jusqu'à 10% du chiffre d'affaires d'une société, pour appliquer les règles. La Commission est déjà engagée dans une enquête officielle sur Samsung Electronics pour abus de brevets essentiels dans sa bataille contre Apple.
Le DOJ accepte le rachat de brevets par Apple, Microsoft et RIM
Les processus de standardisation doivent être justes et transparents, de façon à ce qu'ils ne soient pas entre les mains de sociétés établies qui entendraient imposer leurs technologies, a rappelé Joaquin Almunia. « Mais cela ne suffit pas. Nous devons aussi nous assurer que, lorsqu'elles détiennent des brevets standards essentiels, les entreprises y donnent accès de façon équitable, raisonnables et non discriminatoires ». Google s'est bien engagé à concéder en ces termes des licences des brevets qu'il a acquis. Toutefois, dans une lettre à quinze organismes de standardisation, il a également énuméré des cas d'exception.
L'expert en brevets Florian Mueller estime que cette lettre ne change rien. Pour lui, Google dit en fait qu'il fera exactement ce que Motorola fait déjà. L'annonce de l'approbation intervient alors que les tenants du marché mobile que sont Apple, Google et Samsung luttent pour sa domination multipliant les procès pour violation de brevets. L'OS Android de Google domine le marché mobile avec une part de marché de 38% contre 27% pour Apple.
Hier, le ministère américain de la justice a également approuvé les offres faites par Apple, Microsoft et Research in Motion (RIM) pour acquérir certains brevets de Nortel Networks, de même que l'acquisition par Apple de certains brevets de Novell.
Les iPad d'Apple confisqués en Chine pour contrefaçon
En Chine, des officiels du régime ont commencé à retirer des iPad des rayons des magasins. En effet, la firme américaine est actuellement en litige avec la société Proview (originaire de Taïwan), qui avait fait enregistrer la marque «IPAD» en 2001. Apple a depuis racheté les droits sur ce nom de marque, mais l'entreprise taïawanaise estime que l'accord signé exclut le marché chinois, ce que conteste Apple.
Un premier tribunal a donné raison à Proview en décembre 2011, et Apple attend désormais le verdict de la procédure d'appel. Dans l'attente d'un verdict, l'iPad n'est pas censé être vendu, un phénomène qui pourrait coûter des parts de marché à Apple s'il se prolonge. En outre, si la firme américaine venait à perdre cet appel, racheter les droits du nom de la marque pour la Chine pourrait lui coûter cher.
ICTjournal.ch
Apple va procéder à l'audit de ses usines chinoises
Apple a annoncé aujourd'hui avoir mandaté un organisme externe afin de procéder à un examen des conditions de travail imposées aux employés de certains de ses fournisseurs. Les experts se rendront notamment dans les fabriques de Foxconn à Shenzhen et Chengdu, en Chine.
Pour rappel, Apple avait été fortement critiquée après le suicide de plusieurs employés dans les usines de Foxconn, qui serait dus aux mauvaises conditions de travail qui leur étaient imposées. « Nous estimons que tous les travailleurs ont droit à un environnement de travail sûr et équitable, raison pour laquelle nous avons demandé à la Fair Labor Association d'auditer nos principaux fournisseurs», a indiqué le nouveau CEO d'Apple, Tim Cook, dans un communiqué. « Ces inspections sont une première dans le monde de l'électronique, en termes d'envergure et de portée, et nous sommes reconnaissants à FLA d'avoir accepté d'identifier les usines auditées dans son rapport ».
Dans le cadre de cet audit, la FLA sera amenée à interviewer des milliers d'employés au sujet de leurs conditions de travail et de vie. Les fournisseurs d'Apple se sont engagés à coopérer pleinement avec la FLA, qui publiera ses premières observations et recommandations sur le site www.fairlabor.org au mois de mars.
Délais de paiement : Etat et collectivités locales à la peine malgré Chorus et Helios
Le système d'information Chorus, basé sur SAP, continue doucement de se mettre en place dans les administrations d'Etat. Au fil de l'entrée dans les moeurs de Chorus, les délais de paiement des fournisseurs de l'Etat observés par la Banque de France s'améliorent. Mais la situation est encore loin de l'idéal visé. Le nouveau système de gestion budgétaire est en effet associé à une refonte globale des procédures. Et ces modifications perturbent considérablement la chaîne de paiement.
Selon le rapport annuel 2011 de l'Observatoire des délais de paiement, le temps moyen des administrations d'Etat ont continué de dériver l'an passé : 36 jours en moyenne contre 27 jours en 2010. Mais ce délai est en général d'autant plus long que l'implémentation de Chorus dans l'administration concernée est récente. Il dépasse les 40 jours pour les bascules effectuées en janvier 2011 contre un peu plus de 30 jours pour les administrations ayant basculé en janvier 2010. Si on excepte le cas particulier de la Défense, le délai de paiement moyen passe même dans ce dernier cas à 25 jours.
La Défense Nationale reste le mauvais élève
La Défense préoccupe particulièrement l'Observatoire des délais de paiement : le secteur des fournisseurs de l'Etat y comprend en effet de nombreuses PME très fragiles, sur des marchés de niche dont l'Etat est quasiment le seul client, et ayant des obligations de forts investissements technologiques. La réorganisation des circuits administratifs de la chaîne de paiement est particulièrement importante au sein de ce ministère traditionnellement très décentralisé.
Les délais de paiement sont passés dans ce ministère de 69 jours en 2010 à 49 jours en 2011. Les retards accumulés commencent à être absorbés mais ce traitement de la masse des retards est en lui-même problématique.
Les collectivités locales meilleures élèves que l'Etat
Les collectivités locales, pour leur part, sont de meilleures élèves que l'Etat sur le sujet des délais de paiement. Il est vrai que le programme Helios, la nouvelle gestion comptable des collectivités, est plus ancien que Chorus et n'a pas provoqué de refontes importantes des procédures. Mais le score des collectivités et établissements locaux empire. Légalement, ils ont 20 jours pour que l'ordonnateur transfère l'ordre de paiement au Trésor Public (la DGFiP). Cette administration a alors 10 jours pour payer effectivement.
Le délai moyen de paiement des collectivités locales et établissements publics locaux a été de 26 jours en 2011. Mais il n'était que de 25 jours en 2010. La dégradation est générale, sauf sur les petits établissements de santé (29,9 contre 30,1). Cette catégorie est d'ailleurs le plus mauvais élève (36,7 en 2010 et 38,5 en 2011 pour les grands ; 30,1 en 2010 et 29,9 en 2010 pour les petits), suivis des Régions (28,6 en 2010 et 31,2 en 2011). L'Observatoire mentionne que le basculement dans le système Helios a été effectué en 2010 dans les établissements de santé et que 2011 est donc leur premier exercice entier avec ce nouveau système.
Globalement, les nouvelles procédures et systèmes d'information mis en oeuvre au sein des administrations d'Etat ou locales restent à l'origine de dérives importantes des délais de paiement lors de leur mise en place avant qu'une amélioration soit constatée.
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