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(23/02/2012 14:53:00)
Gestion des RH : SAP expose sa stratégie après le rachat de SuccessFactors
Une semaine après le rachat effectif de SuccessFactors, SAP vient de détailler sa feuille de route pour ses logiciels de gestion des ressources humaines (RH). En décembre dernier, le groupe allemand avait proposé d'acquérir l'éditeur américain pour un montant de 3,4 milliards de dollars. La transaction s'est concrétisée la semaine dernière. Sans surprise, on apprend que, pour l'instant, SuccessFactors continuera à fonctionner comme une filiale indépendante de SAP, dirigée par son actuel PDG, Lars Dalgaard. Dans le même temps, le dirigeant supervisera aussi la stratégie cloud de SAP dans son ensemble.
Désormais, l'offre de gestion des RH mise en avant dans le cloud sera Employee Central, de SuccessFactors. Une application socle servant de référentiel pour la gestion des collaborateurs, dans laquelle SAP a l'intention d'investir de façon marquée, affirme l'éditeur dans un communiqué. Le groupe allemand continuera néanmoins à vendre sa solution actuelle, SAP ERP HCM (Human capital management), pour laquelle il assure prévoir des investissements significatifs en termes de fonctionnalités, d'expérience utilisateur, de mobilité et de capacités à exploiter la technologie in-memory.
Les logiciels de SuccessFactors seront intégrés à HANA
Pour les applications de gestion des talents, qui couvrent des domaines tels que le recrutement, la gestion de la rémunération et la formation, ce sont, là encore, des produits de SuccessFactors qui seront mis en avant. Sa solution de gestion de la formation comprend notamment des outils intégrés aux réseaux sociaux. L'offre de SuccessFactors comprend aussi des fonctions de gestion de la performance des collaborateurs (avec des outils permettant aux managers de motiver leurs équipes et de prendre rapidement des actions correctives, par exemple). Néanmoins, les modules de gestion des talents de l'offre actuelle de SAP continueront à bénéficier d'innovations ciblées sur les dix prochaines années.
HANA, la plateforme de traitement en mémoire, n'est pas oubliée dans le panorama. C'est même une priorité clé pour SAP de l'intégrer avec les logiciels de SuccessFactors, affirme l'éditeur, afin d'améliorer les fonctions analytiques et d'accélérer les temps de traitement. Même si, pour l'instant, les offres RH de SAP et de SuccessFactors poursuivent un parcours indépendant, une intégration entre les deux portefeuilles de produits est néanmoins programmée. Il est également prévu de développer davantage de liens avec des solutions complémentaires émanant d'éditeurs partenaires. SAP a l'intention de détailler davantage sa stratégie cloud et ses feuilles de route sur ses produits HCM à l'occasion d'un événement programmé avant sa prochaine conférence Sapphire Now.
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Les orientations qui viennent d'être annoncées n'ont pas surpris Paul Hamerman, analyste de Forrester Research. Il considère en particulier que SAP doit avoir une offre RH dans le cloud face à un concurrent américain comme Workday qui a gagné d'importants contrats avec son application de HCM dans le cloud. A propos du produit Employee Central, l'analyste estime que SuccessFactors a réalisé un logiciel intéressant mais qu'il reste encore à le compléter. « Il faut lui ajouter des localisations par pays ». Alors que, de son côté, l'offre sur site de SAP est la solution RH qui propose du support réglementaire le plus large. Cela pourrait prendre quelques années à SAP et SuccessFactors pour amener Employee Central à ce niveau. C'est un gros travail, souligne l'analyste.
Choisir son premier système RH dans le cloud
Mais la gestion des RH dans le cloud est également un marché en forte croissance. « La majorité des clients utilisant des solutions installées sur site ne bougeront pas, mais il va y avoir une attrition significative au cours des prochaines années », fait-il remarquer. « Au moins 10% vont migrer vers des offres cloud et SAP doit être en mesure de proposer des solutions sur ce terrain ». Il faut aussi pouvoir proposer ces offres à des entreprises qui se développent et se tournent vers le cloud pour choisir leur premier système de gestion des RH.
Au début de ce mois, Oracle a lui aussi fait un pas significatif sur ce marché en rachetant Taleo, spécialisé sur les outils de RH dans le cloud. Mais il a déboursé presque deux fois moins que SAP pour cette acquisition. « SAP a payé plus cher, mais ils ont eu également récupéré davantage en termes d'actifs », en particulier sur la partie gestion des talents, considère Paul Hamerman en expliquant qu'Oracle a racheté d'abord une solution de recrutement et qu'il ne tirera peut-être pas autant de bénéfices des autres actifs acquis.
La bêta de Microsoft Windows 8 Server très orientée stockage
On en sait un peu plus sur la version bêta de Windows 8 Server de Microosoft qui sera disponibles prochainement. Des responsables du projet ont indiqué que l'OS serait très orienté vers le stockage. Ainsi, les prochaines fonctionnalités de partage de fichiers (via SMB 2.2) donneront la possibilité à une infrastructure de serveurs virtualisés d'utiliser un mode de stockage partagé de type JBOD (Just Brunch of disk, une alternative au mode RAID) via des cartes réseaux compatibles avec l'interface RDMA (Remote Direct Memory Access). À ce jour, Microsoft a qualifié la carte réseau 10 GbE d'Intel et celles de Mellanox Technologies en 10 GbE et InfiniBand. RDMA permet aux serveurs, à travers des cartes réseaux dédiés, d'accéder à la mémoire d'autres serveurs sans passer par le système d'exploitation et d'offrir un débit très élevé et de faibles latences pour les clusters de serveurs.
Jim Pinkerton, un architecte en charge des technologies File Server chez Microsoft, a comparé la capacité à utiliser RDMA sur Ethernet ou InfiniBand à celle du protocole Fiber Channel pour le stockage où la carte réseau décharge le CPU du serveur de la gestion du trafic. SMB 2.2 (le protocole de partage de fichier) dispose d'une fonctionnalité multi-canal qui gère l'utilisation de plusieurs interfaces réseau physiques. Par exemple, Microsoft a testé l'exécution d'une base de données SQL sur 4 liens 10 GbE. Jim Pinkerton explique que les débits ont atteint 6,5 Gbt/s totale ou 280 000 E / S par seconde.
Un outil de migration de données
Windows Server 8, qui remplacera Windows Server 2008 R2, mettra également en vedette Live Migration, un outil qui permet aux administrateurs de déplacer des copies de machines virtuelles d'un serveur de stockage à un autre sans arrêter la VM. Cette fonction pourrait être utilisée pour transférer des données lors d'un remplacement d'un disque défectueux ou d'un changement de baies de stockage par exemple. Un autre usage pourrait être la mise à jour du SAN ou tout simplement la migration des données d'une plate-forme de stockage à une autre.
Jim Pinkerton souligne aussi que Live Migration va réduire le temps d'arrêt des machines lors de l'intégration des mises à jour de sécurité issues des Patch Tuesday de Microsoft. La fonctionnalité permettra aux administrateurs de migrer des machines virtuelles et les applications sur un autre serveur, de mettre à niveau le serveur d'origine, puis de replacer les applications et les VM.
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En outre, les opérations de Windows tels que Check Disk ou Check Sum peuvent être utilisés pour préremplir une liste d'erreurs sur les données - au sein d'une base de données, par exemple - sans avoir à débrancher un serveur ou une application, ajoute l'architecte. Windows Server 8 proposera des snapshot sur les données pour créer une liste des erreurs qui pourra être ensuite utilisée pour traiter et corriger les données en mode déconnecté. « Le temps pour éxecuter Check Disk aujourd'hui est proportionnel au nombre de fichiers dans un système de stockage. Donc, si vous voulez vérifier 100 millions de fichiers, vous devez prendre l'ensemble du cluster hors ligne pour le vérifier et cela prendrait des heures ou des jours » constate Jim Pinkerton et d'indiquer qu'avec Windows Server 8 « cette opération pourra se mesurer en secondes. »
Un concurrent de plus dans le stockage
Des outils de gestion supplémentaires seront mis à disposition des administrateurs. Ils seront capables de surveiller jusqu'à 200 disques durs ou SSD, de créer des pools de ressources de stockage (LUN) et de les partager entre les serveurs. La déduplication des données, le thin provisionning (allocation dynamique des ressources) seront des fonctionnalités implantées nativement dans Windows Server 8. « Vous pouvez nous considérer comme un nouvel entrant sur le marché du stockage en entreprise » prévient SW Worth, responsable de programme chez Microsoft. « Le chemin que nous empruntons est l'accès aux fichiers et vous n'avez donc pas besoin de spécialistes du stockage pour administrer vos environnements. Nous sommes capables par exemple de paramétrer au mieux les performances des SSD » explique Jim Pinkerton en faisant référence à la technique de short-strocking (lire une seule partie du disque) sur des disques durs FC, qui améliore la performance mais en réduit la quantité d'espace utilisée.
Enfin, Microsoft prévoit d'améliorer la fonctionnalité contrôle des listes d'accès (ALC) spécifiant aux utilisateurs qui peut lire et écrire des documents en fonction de leur division métier ou de la criticité des données. Jim Pinkerton souligne que Windows Server 8 aidera les entreprises avec le classement des documents à se mettre en conformité avec les différentes réglementations.
Trimestriels HP : des profits en chute de 44%
Les bénéfices de Hewlett-Packard accusent une forte baisse au premier trimestre de cette année, les consommateurs ayant réduit leurs dépenses en ordinateurs PC et en imprimantes, comme l'a annoncé HP mercredi. « Les bénéfices du Personal Systems Group de HP, qui commercialise des PC et des stations de travail, ont diminué de 15% par rapport à l'an dernier, atteignant 8,9 milliards de dollars » a indiqué HP. Les ventes au consommateur ont chuté de 24% par rapport à l'année dernière, tandis que les ventes de PC d'entreprise ont chuté de 15%. Le groupe Imaging et Printing d'HP fait aussi piètre figure. Ses revenus ont reculé de 7% pour atteindre 6,3 milliards de dollars, comme l'a précisé le constructeur. Les ventes grand public ont été aussi le plus durement touchées.
HP tente de se relancer après une année difficile au cours de laquelle l'entreprise a envisagé de se séparer de sa division PC, avant de changer d'avis. Le constructeur a aussi fait une incursion malheureuse sur le marché des tablettes, et a été obligé à renoncer à ce secteur au bout de quelques mois. Dans un communiqué, la présidente et CEO Meg Whitman a estimé que « HP avait atteint ses objectifs de rentabilité propre pour le trimestre et avait pris les mesures nécessaires pour améliorer leur application. » Celle-ci a pris la tête de HP en septembre dernier après l'éviction de Leo Apotheker par le conseil d'administration après moins d'une année passée à la tête de l'entreprise. Pour HP, c'était le premier trimestre complet sous la direction de l'ancienne PDG d'eBay.
Un CA de 30 milliards
« Pour le trimestre, clôturé au 31 janvier, les revenus ont atteint 30 milliards de dollars, en baisse de 7% par rapport à l'an dernier, » a déclaré HP. Le bénéfice net était de 1,5 milliard de dollars, en baisse de 44%, ce qui correspond à un bénéfice par action de 0,73 dollar. Avant charges non récurrentes, le bénéfice de HP aurait été de 0,92 dollar par action, soit mieux que les 0,87 dollar attendus par les analystes, selon un sondage réalisé par Thomson Reuters, et conformément à des prévisions précédentes sur HP.
Le département des services qui représente une autre grosse activité du constructeur, a vu ses bénéfices augmenter de1% seulement à 8,6 milliards de dollars. Les revenus provenant du stockage d'entreprise et des serveurs ont chuté de 10%, alors que les recettes « logiciels » ont augmenté de 10%. Pour le second trimestre en cours, HP table sur un bénéfice avant charges non récurrentes de 0,88 à 0,91 dollar par action, soit légèrement en dessous des prévisions des analystes. L'entreprise a maintenu inchangé son objectif pour l'année complète, prévoyant au moins 4.00 dollars par action.
(...)(23/02/2012 12:00:01)Microsoft porte plainte contre Motorola auprès de l'UE
Microsoft a déposé une plainte formelle auprès de la Commission européenne contre Motorola Mobility pour abus sur les brevets essentiels. Mercredi, Dave Heiner, directeur juridique adjoint de Microsoft, a déclaré sur son blog que Motorola essayait de bloquer la vente de PC sous Windows, la console de jeux Xbox et d'autres produits de la société. Il y a une semaine à peine, Apple a déposé une plainte similaire contre Motorola Mobility.
Les accusations tournent toutes autour des accords sur les licences de brevets essentiels, ces brevets nécessaires aux entreprises pour créer des produits compatibles avec des standards définis par l'industrie, comme c'est le cas pour la 3G, le GSM ou la norme vidéo H.264 par exemple. Parce qu'ils sont essentiels pour tous les acteurs du marché, les organismes de normalisation obligent les détenteurs de ces brevets à concéder des licences Frand (Fair Reasonable and Non-Discriminatory) aux tierces parties intéressées, c'est-à-dire à des conditions équitables, raisonnables et non discriminatoires. La Commission européenne tient également à un strict respect de ces principes.
Des brevets nécessaires pour travailler avec les standards
Motorola, qui détient un grand nombre de brevets essentiels, dont le codec H.264, avait promis de les céder sous les termes des licences Frand. Cependant, selon Dave Heiner, le constructeur n'a pas tenu sa promesse. « Motorola est en train d'essayer d'utiliser ses brevets essentiels pour tuer la vidéo sur le web, et Google, le nouveau propriétaire de Motorola, ne semble pas prêt à changer de cap. Microsoft est prêt à payer un prix juste et raisonnable pour l'usage de la propriété intellectuelle d'autrui. Malheureusement, Motorola refuse l'accès à ses brevets à un prix proche d'une limite raisonnable, » a-t-il déclaré. La semaine dernière, les régulateurs européens ont donné le feu vert au rachat de Motorola Mobility par Google, lequel va ainsi prendre le contrôle d'environ 17 000 brevets dans le domaine des smartphones, plus des brevets essentiels.
En approuvant la fusion, le Commissaire européen à la Concurrence, Joaquín Almunia, a prévenu que la Commission « surveillerait de près le comportement de tous les acteurs du marché dans ce secteur, en particulier en ce qui concerne l'utilisation de plus en plus stratégique des brevets. » Celui-ci a même laissé entendre qu'il était prêt, pour faire respecter les règles, à utiliser toutes les mesures disponibles, y compris des amendes pouvant atteindre jusqu'à 10% du chiffre d'affaires d'une entreprise au niveau mondial. « L'accès aux processus de standardisation doit être équitable et transparent, et les entreprises propriétaires ne doivent pas en profiter pour imposer leurs technologies. Mais cela ne suffit pas. Nous devons également veiller à ce que, quand ces entreprises détiennent des brevets essentiels, elles donnent un accès effectif à ces technologies à des conditions équitables, raisonnables et non discriminatoires , » a déclaré M. Almunia.
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Selon l'expert en brevets Florian Mueller, « si tous les propriétaires de brevets essentiels se comportaient comme Motorola, cette industrie serait dans le chaos, et totalement paralysée. L'importance des brevets essentiels ne tient pas à leurs prouesses techniques. La plupart du temps, ils ne sont pas particulièrement novateurs. Mais ils sont tout simplement indispensables, parce qu'ils permettent de se conformer à des standards incontournables. » L'expert se dit par ailleurs « très préoccupé par un phénomène nouveau et croissant : des abus commis par des entreprises comme Samsung et Motorola en matière de licences Frand, lesquelles engagent des procédures en Allemagne, uniquement parce qu'elles sont sûres d'y trouver de meilleures conditions pour gagner dans des affaires de brevets essentiels, ce qui ne serait pas le cas aux États-Unis par exemple. » L'expert, parfois engagé par des entreprises comme Microsoft, a souvent rédigé des rapports et de nombreux articles sur la bataille de brevets opposant des entreprises technologiques de pointe.
La Commission n'a pas dit si elle allait lancer une enquête officielle suite à la plainte de Microsoft. Mais, avec des plaintes très médiatisées et un commissaire à la concurrence très déterminé à faire respecter le cadre des licences Frand pour les brevets essentiels, il semble probable que la procédure formelle aura des suites.
(...)(23/02/2012 11:23:05)Une faille critique de pcAnywhere publiée par un chercheur
Un code malveillant capable d'exploiter une vulnérabilité identifiée récemment dans le logiciel de contrôle de PC à distance pcAnywhere a été publié sur Internet. L'exploit expose les utilisateurs du produit de Symantec à d'éventuelles attaques susceptibles de perturber le fonctionnement du logiciel.
C'est Johnathan Norman, directeur de recherche en sécurité chez Alert Logic, lequel vend des solutions de sécurité pour les réseaux, qui a publié ce code sur Pastebin vendredi. Manifestement, le code peut être utilisé pour faire planter une fonction importante de pcAnywhere appelée awhost32. Selon le chercheur, « la mise en déni de service (DoS) n'est pas persistante, parce que le processus awhost32 est redémarré automatiquement. » Cela signifie que les attaquants éventuels doivent exécuter l'exploit en boucle pour créer des perturbations durables.
Jonathan Norman affirme avoir identifié un certain nombre d'autres vulnérabilités dans pcAnywhere quand il a été amené à enquêter sur un problème plus grave d'exécution de code à distance, une faille que Symantec a corrigé le mois dernier. « Je ne sais pas encore ce que je vais faire de toutes ces vulnérabilités, » a déclaré Jonathan Norman dans un blog, vendredi.
Même les versions mises à jour sont concernées
Selon le chercheur, l'exploit rendu public est actif, y compris contre les versions entièrement mises à jour de pcAnywhere. « Symantec a été informé de la publication de ce code et examine le problème, » a déclaré un porte-parole de Symantec par mail. Mais l'entreprise de sécurité ne peut pour l'instant fournir plus d'information sur la question.
La divulgation de ces vulnérabilités intervient après que des pirates liés au groupe d'hacktivistes Anonymous ont livré le code source de pcAnywhere sur Internet au début du mois. Début janvier, suite au vol du code source de pcAnywhere, Symantec avait recommandé aux utilisateurs de ne plus utiliser l'application, jusqu'à la disponibilité de correctifs destinés à résoudre des problèmes liés à plusieurs vulnérabilités présentes dans le produit. Un peu plus tard, l'entreprise avait livré, après avoir publié plusieurs correctifs successifs, une version propre et entièrement restaurée de pcAnywhere.
Cependant, la divulgation du code source expose davantage le produit et peut, en théorie, permettre la découverte d'autres vulnérabilités. Déjà, un chercheur anonyme a analysé les fichiers et les documents rendus publics par la fuite. Selon ses conclusions publiées par l'Institut InfoSec, l'application n'aurait pas beaucoup évolué au fil des années. Selon lui, la version actuelle a été probablement développée sur la base de l'ancien code, au lieu d'être réécrite.
(...)(23/02/2012 10:40:01)Le cloud n'a séduit que 17% des PME européennes
Premier constat de l'étude, les petites PME (moins de 100 postes) sont fortement dépendantes de leur équipement IT. Deux tiers d'entre elles l'affirment. 5% seulement des dirigeants interrogés se verraient fonctionner sans technologie. Pourtant, si elles veulent croître, elles doivent développer leur infrastructure IT. Le cloud computing est une réponse. Mais son adoption est loin d'être établie dans ce segment d'entreprises.
17% seulement de ces PME ont une infrastructure basée sur le cloud, elles ont investi dans des serveurs et du stockage. Aller plus loin, nécessite de résoudre les questions de sécurité et de confidentialité. Ces entreprises devraient adopter des solutions hybrides dans les années à venir, avec du cloud pour certains développements, mais en gardant leur infrastructure classique.
Et la France ?
En France, 12% des petites PME utilisent actuellement du cloud, 23% ont un projet à trois ans. A contrario, 22% d'entre elles n'ont aucune intention de migrer vers du cloud dans un avenir proche. 26% des sociétés française (dans ce segment) utilisent un serveur unique, 29% en possèdent entre 2 et 4. 14% des petites PME française n'ont pas de serveur du tout.
Dernière notation pour la France, la dépense informatique moyenne est de 29 000 euros, alors que la moyenne des pays étudiés se situe à 35 000 euros. D'après l'étude, 11% des petites PME en Europe dépensent plus de 100 000 euros pour leur IT par an, 17% entre 40 et 100 000, 26% de 10 à 40 000, 17% de 5 à 10 000, 29% moins de 5 000 euros.
La fonction IT est assurée d'abord par les patrons de l'entreprise, 58% des réponses, 85% pour les entreprises de moins de 24 salariés. Les DSI, dans 42% des cas, et les DAF dans 10% des cas, décident des investissements IT pour les sociétés au-delà de 25 salariés. En deça, c'est 12% de DSI et 2% les DAF.
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Le serveur est l'élément critique de toute infrastructure informatique. Ils sont souvent gérés au sein même de l'entreprise, malgré l'arrivée du modèle alternatif du cloud computing. 85% des petites PME utilisent des serveurs, 64% plus d'un, en moyenne c'est six par entreprise de cette taille sur les pays étudiés. Dans les PME de 24 salariés au plus, 37% n'ont pas du tout de serveur, elles ne sont que 4% pour les sociétés entre 25 et 100 salariés.
Serveur quand tu nous tiens
Ces serveurs sont d'abord utilisés pour une fonction de sauvegarde, 7% des réponses ; de fichier centralisé, 67% ; l'impression et la messagerie électronique, 62% ; l'hébergement de banques de données, 59% ; le site internet d'entreprise, 44% ; l'exécution de logiciels de groupe, 36%. C'est donc un mélange des différents types d'applications courantes d'une entreprise, commente l'étude. Autre élément, ces sociétés n'ont pas toujours la possibilité d'implanter un espace dédié, c'est le cas de 77% des entreprises de 24 salariés au plus, elles ne sont que 20% entre 25 et 100 employés.
Là encore, les entreprises françaises semblent en retrait. Elles ne sont que 48% à utiliser leurs serveurs comme référentiel central (82% en Grande-Bretagne, 66% au Bénélux, 73% en Suisse), 22% s'en servent pour supporter des applications en France (55% en Grande-Bretagne, 36% au Bénélux). Les petites PME françaises ont également plus vulnérables aux questions de contrôle de la température dans leurs salles informatiques.
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Dernier élément fort de l'étude, l'importance des données stockées par ces entreprises. 63% des petites PME européennes stockent plus d'un téraoctet de données sur le serveur, un tiers plus de deux téra. Elles doivent pourtant stocker des volumes importants : données clients, messages électroniques, données fournisseurs, fichiers de facturation. Le respect des règlementations, la nécessité de dégager un avantage concurrentiel ne peuvent qu'augmenter ces volumes de données à stocker. A condition que les petites PME puissent y accéder en toute sécurité. Un double défi.
63% des petites PME stockent plus d'un téra
En toute logique estime l'étude, ces éléments doivent favoriser l'adoption du cloud computing. Mais 2% seulement des petites PME européennes ont migré toutes leurs applications et 17% une partie. 58% l'ont fait pour le stockage de fichiers, 52% pour la sauvegarde de données, 44% pour la messagerie électronique. 85% d'entre elles se montrent inquiètes face au cloud, 28% pour des raisons de sécurité, 20% pour la confidentialité, 14% pour la performance, 12% pour la disponibilité.
Quant aux avantages, 44% des entreprises interrogées font ressortir la baisse des coûts, 21% la moindre dépendance face à l'assistance interne ou externe.
(*) Etude réalisée par le cabinet Vanson Bournes auprès de 1150 dirigeants d'entreprises d' Allemagne, Belgique, France, Grande-Bretagne, Hollande, Suisse. Seules les entreprises de moins de 100 salariés pouvaient répondre, un tiers d'entre elles avaient moins de 25 salariés.
Combien coûte un poste de travail en entreprise ?
A cette question classique, RES Software apporte une réponse basée sur une étude d'IDC (réalisée à la demande de RES). En moyenne dans les entreprises européennes, un poste de travail revient chaque année entre 205 et 240 euros. 50% des frais viennent du personnel interne, 15 à 20% du personnel externe, 35% des licences logicielles. Cette somme atteint les 300 euros par utilisateur quand l'entreprise se montre peu économe. Cette possibilité de réaliser des économies est donc un angle intéressant pour des acteurs comme RES.
«Il faut un argument financier solide pour que les entreprises se décident à changer de processus et à investir dans de nouvelles technologies explique ainsi Giorgio Nebuloni, analyste senior d'IDC EMEA. Or, concernant les postes clients, l'automatisation des tâches répétitives promet des potentiels d'économies considérables, tant en frais opérationnels que de gestion. Si les entreprises EMEA sont de plus en plus sensibles aux avantages de la virtualisation des postes client, la plupart peinent encore à faire la distinction entre les différentes technologies proposées. Et quand bien même la virtualisation peut aider à résoudre certaines des problématiques les plus pressantes liées à la gestion des postes de travail, la tâche suppose de prendre en compte une multitude de facteurs et n'en reste pas moins complexe »,
Annuels Dell : hausse du CA de 1% seulement
Dell publie ses résultats annuels 2012 (la société clos son exercice annuel 2012 au 31 janvier 2012). Le chiffre d'affaires (CA) se monte à 62,1 milliards de dollars, en hausse de 1%. Le bénéfice est de 3,4 milliards de dollars, en hausse de 33%. Des résultats décevants que Michael Dell a relativisés en soulignant que la société opérait un changement, dépendant moins des PC et orientant ses clients vers les datacenters (avec le stockage, les serveurs, les services).
Dell inquiète les analystes en prévoyant un 1er trimestre 2013 en recul.
Le directeur financier, Brian Gladden, a expliqué que la pénurie de disques durs était responsable de la baisse au 4ème trimestre fiscal 2012. "Pour le premier trimestre, et conformément à ce que vous avez entendu d'autres acteurs, on voit encore une certaine incertitude dans le disque dur. Nous nous attendons à d'autres difficultés, mais moindres qu'au quatrième trimestre. "
(...)
MWC 2012 : ZTE présente 3 smartphones
« Le ZTE Mimosa X franchit une nouvelle étape dans le secteur de l'informatique mobileé », selon Michael Rayfield, de Nvidia. « C'est la première fois que les deux processeurs Nvidia Tegra et Icera font tourner un smartphone. Le Mimosa X offre l'excellente performance et la longue autonomie sur batterie qui ont fait la réputation de Tegra, dans un smartphone à destination du grand public. »
Le Mimosa X tournera sous la dernière version du système d'exploitation Android, Ice Cream Sandwich, et sera doté d'un écran capacitif TFT qHD (960 x 540 pixel), d'un capteur photo de 5 MP à l'arrière, et d'un autre de 0.3 MP à l'avant, ainsi que du son Dolby et de la compatibilité DLNA.
ZTE a beau vanter les performances du Mimosa X, son smartphone aura de la concurrence au Mobile World Congress, où l'on attend une foule de téléphones quadri-coeur plus puissants sous Ice Cream Sandwich (Android 4.0), notamment, selon la rumeur, le Huawei Ascend D1 Q et le HTC One X (alias Edge ou Endeavor).
Deux smartphones 4G
ZTE présentera deux autres smartphones compatibles avec les réseaux LTE sous Ice Cream Sandwich au Mobile World Congress, le PF200 et le N910.Le premier embarque un écran tactile qHD de 4,3 pouces, un processeur de 1,2 GHz, un capteur photo de 8 MP à l'arrière, la compatibilité DLNA et NFC. Le N910 sera doté d'un processeur de 1,5 GHz, d'un écran WVGA (800 x 480), d'un capteur photo de 5 MP à l'arrière et d'un capteur vidéo en 1080p à l'avant pour passer des appels en vidéo, et il est également compatible DLNA.
Le Mimosa X est attendu pour le deuxième trimestre 2012, mais son prix reste un secret. Les prix et les dates de commercialisation du PF200 et du N910 n'ont pas encore été annoncés.
Jean-Yves Lefèvre arrive à la tête d'Axians
Jean-Yves Lefèvre prend la direction d'Axians, qui est une marque de Vinci Energies (et non pas une filiale). Il doit développer les activités actuelles, sans exclure de croissance externe. Axians a réalisé 260 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2010, en étant certifié Cisco Gold, Alcatel Premium, Gold Aastra, Gold HP Specialist.
Jean-Yves Lefèvre, 59 ans, vient de rejoindre Axians, il était depuis 2005 directeur du département infrastructures et collectivités de Cegelec Paris (filiale de Vinci Energies depuis 2009). Auparavant, il avait évolué chez Spie, Cofratel (groupe France Télécom), ETS, AOIP. Jean-Yves Lefèvre succède comme directeur de la marque Axians à Gilles Vivat, devenu directeur général du pole sécurité incendie froid et fabrication de Vinci Energies. (...)
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