Flux RSS
108538 documents trouvés, affichage des résultats 431 à 440.
< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(15/03/2012 10:08:06)
Une distribution Linux proposée par les Anonymous (MAJ)
Le collectif Anonymous, qui regroupe différentes communautés de hackers se présentant comme des défenseurs du droit à la liberté d'expression sur Internet, lancent leur propre distribution Linux. Cet Anonymous-OS Live repose sur Ubuntu 11.10 et utilise l'interface MATE.
Lancée dans un but éducatif selon le blog de Tumblr, elle intègre de nombreuses applications pour rechercher des failles sur des sites web (Sql Poison), simuler des attaques DDoS (Ddosim), casser des mots de passe (John the Ripper), naviguer anonymement, ou encore protéger ses données et mots de passe. Mais certains membres du collectif de hackers ont déjà pris leur distance avec cette initiative et appellent à la prudence. Cette distribution Linux pourrait être piégée pour traquer les sympathisants d'Anonymous.
Anonymous OS est disponible gratuitement en téléchargement direct ou via BitTorrent, à vos risques et périls.
La France en retard dans l'adoption des moyens de paiement dématérialisés européens
Dans le dernier numéro du mensuel « La lettre du trésorier » publié par l'association française des trésoriers d'entreprise, Gilbert Labbé (président de la commission SEPA) et Richard Cordero (délégué général) s'émeuvent du retard pris dans la migration des entreprises vers le SEPA. Rappelons qu'il s'agit de remplacer des moyens de paiement dématérialisés nationaux (comme le prélèvement ou le virement) par des moyens de paiement européens dans le cadre du Single Euro Payments Area (SEPA, aire unique de paiement en Europe).
Trois nouveaux instruments de paiement apparaissent : le SCT (SEPA Credit Transfer qui remplace le virement), le SDD (SEPA Direct Debit qui remplace le prélèvement) et le SCP (SEPA Card Payment qui remplace le paiement électronique ou par carte bancaire). Ces nouveaux instruments impliquent l'usage de nouvelles procédures (métier comme techniques), de nouveaux protocoles de transferts d'informations et donc des modifications dans tous les logiciels opérant des mouvements de fonds (commerce, paye, etc.). Outre la forme (le format XML ISO 20022 a été retenu), le fond des messages change : le BIC et l'IBAN remplacent, par exemple, le traditionnel RIB. Une mise à jour du contenu des bases de données est donc impérative.
Or, au 1er février 2014, le SCT et le SDD seront obligatoires et, le 1er février 2016, les derniers produits strictement nationaux disparaîtront (comme le TIP et le télé-règlement en France). Les chantiers sont donc urgents, tout devant être achevé dans moins de deux ans.
Le SEPA reste à ce jour peu utilisé
Selon la dernière enquête sur la bascule SEPA réalisée par l'AFTE, seulement 4 entreprises sur 10 sont aptes à réaliser certains paiements SEPA. Parmi celles-là, moins de la moitié sont capables de remplacer la majorité des paiements dématérialisés par des procédures SEPA. Dans 4 cas sur 10, les non-utilisateurs des moyens de paiement SEPA ignorent quand ces moyens seront disponibles pour eux, la majorité déclarant que les outils nécessaires sont encore en cours de développement.
12% des répondants estiment pourtant que plus de 10 applications sont concernées, 31% entre 4 et 10 et 57% entre 1 et 3. (...)
La Fondation Cigref publie les résultats de 2 études
Le Cigref (Club Informatique des Grandes Entreprises Françaises) a créé une Fondation scientifique en 2008 et a débuté ses travaux en 2009 autour de cinq axes (stratégie, sociétal, organisationnel, régulation et technique). « Le Cigref a un rôle ici et maintenant ; la Fondation vise, elle, à éclairer le chemin vers demain (2020) et ailleurs » a rappelé Jean-François Pépin, délégué général du Cigref le 14 mars 2012. Ce jour, la Fondation Cigref a présenté publiquement les résultats de deux programmes de recherche internationaux.
Le premier, réalisé avec le professeur Francis Pereira de la Marshall School of Business de l'université de Californie du Sud, concernait les modèles d'affaire face au défi du numérique. Le second a été réalisé par Marie-Hélène Delmond et Alain Keravel, professeurs à HEC, ainsi que Fabien Coelho et Robert Mahl de Mines-Paritech, et concernait la coproduction de valeur en lien avec les systèmes d'information.
Un monde de plus en plus perturbé
Francis Pereira a ainsi rappelé que l'émergence du digital a entraîné trois bouleversements dans le business : la vélocité (accélération de tout), la turbulence (interactions variables au sein d'un écosystème économique) et les nouvelles architectures de services comme de technique. D'ici 2020, trois changements majeurs sont attendus : la primauté de l'expérience client pour guider ses choix d'achats, la co-création de valeur (bottom-up, open-innovation...) et l'expérimentation continue (informations circulant en permanence).
Il en résulte un fort impact sur les modèles économiques à base d'usage. L'innovation ne repose pas nécessairement sur l'innovation technique. Intégrer un accéléromètre bon marché dans une chaussure de sport et le relier à une application iPhone est juste un assemblage. C'est pourtant la nouvelle création de valeur de Nike avec son produit Nike+.
Marie-Hélène Delmond et Alain Keravel ont, pour leur part, rappelé combien les évolution du monde hiérarchique ou linéaire (fournisseur-producteur-distributeur-client) vers le monde en réseau évolutif transforme tout. Le client devient partenaire, tout comme le fournisseur voire le concurrent. Transformer les relations au sein d'un réseau peut être créateur de valeur pour telle ou telle composante voire pour toutes. Ainsi, Rexel comme Salesfroce ont su créer des outils qui permettent à leurs clients de devenir fournisseurs ou à leurs fournisseurs de devenir leurs clients, en se situant au coeur de nouvelles relations et de nouvelles propositions de valeur. Ces entreprises deviennent ainsi incontournables pour chaque autre composante du réseau alors que le maintien des anciennes relations les mettait à la merci de la concurrence. (...)
Selon KPMG, l'Internet mobile est devenu une banalité
L'accès Internet mobile est de moins en moins marginal pour les consommateurs. L'étude menée par KPMG dans 31 pays dont la France montre une nette progression de ce type d'accès : 8% des consommateurs privilégient aujourd'hui leur mobile pour surfer, y compris sur des sites de e-commerce, contre moins de 1% en 2008.
L'usage mobile concerne désormais beaucoup de consommateurs : 14% suivent l'actualité sur leur terminal mobile (mais uniquement sur des sites gratuits dans la très grande majorité des cas), 7% y font des achats... KPMG souligne que ces actions ne concernaient pas même 1% des consommateurs en 2008.
Les services bancaires mobiles ont le vent en poupe
Côté finances, la monétique mobile et les services bancaires mobiles sont très demandés. 66% des répondants voudraient payer avec leur mobile. 52% ont eu accès à des informations bancaires les six derniers mois sur leur mobile contre 19% en 2008. Cependant, en France, la banque mobile semble être moins séduisante : 30% des Français seraient prêts à payer avec leur mobile et 52% ignorent si leur banque dispose d'un site web ou d'une application pour mobile (contre 38% au niveau mondial).
Les achats en ligne continuent de progresser mais les clients sont de plus en plus tentés d'utiliser leur smartphone pour bénéficier de promotions via des QR codes : 20% au niveau mondial, 15% en France. De la même façon, l'influence des avis de consommateurs via les blogs, les réseaux sociaux, etc. reste très forte. La confiance est un facteur essentiel du succès d'un e-commerçant. La confidentialité des données préoccupait 87% des consommateurs en 2008 contre 90% aujourd'hui. Les modes de paiement se doivent d'être ceux d'établissements reconnus et sécurisés voire dédiés tels que Paypal.
Enfin, les consommateurs ne restent fidèles à leur opérateur téléphonique qu'en regard de trois critères majeurs : qualité du réseau (80%), qualité de service (78%) et prix (77%). (...)
Lexmark renforce ses services d'impression gérés avec Brainware
Le fournisseur de solutions d'impression Lexmark vient de racheter pour 148 millions de dollars l'entreprise BDGB et sa filiale américaine Brainware. Cette dernière est spécialisée dans la dématérialisation de documents et la capture de données avec la plateforme Brainware Distiller, ainsi que dans les solutions de recherche d'entreprise avec Globalbrain. Cette acquisition vient renforcer les services d'impression gérés de Lexmark. Elle intégrera Perceptive Software, division indépendante de Lexmark qui développe notamment les logiciels de gestion de contenus d'entreprise ImageNow et les outils de gestion de processus métiers Perceptive BPM.
Brainware indique que ses logiciels sont utilisés par plus de 2 000 entreprises dans les secteurs de la santé, de l'industrie, des services financiers, de la distribution d'énergie et des nouvelles technologies. L'éditeur était déjà partenaire de Perceptive Software. (...)
Oracle Linux se cale sur la version 3.0 du kernel et supporte Btrfs
Oracle a mis à jour le noyau de sa distribution Linux pour prendre en compte les dernières avancées du système d'exploitation Open Source. La version 2 d'Unbreakable Enterprise Kernel est basée sur la version 3.0 du kernel Linux de référence livrée en juillet 2011. « De nombreuses améliorations viennent du kernel principal », souligne Sergio Leunissen, vice-président responsable du développement de l'offre Linux chez Oracle. « Nous effectuons de nombreux tests sur ce kernel en mettant en oeuvre des traitements exigeants qui correspondent aux besoins de notre base de clients ».
Avec cette mise à jour, la distribution offrira un support complet du système de fichiers Btrfs ('ButterFS'), développé par Oracle et qui doit aider les entreprises à gérer d'importants volumes de données. Elle mettra aussi en oeuvre les plus récentes avancées du kernel : meilleure gestion de la mémoire et de la virtualisation. Linux 3.0 a été la première version du kernel à supporter Btrfs qui gère jusqu'à 16 exabytes de données dans un même espace de nom (namespace). Il permet de sauvegarder automatiquement les données et de faire du backup RAID sans contrôleurs externes. Il est aussi plus optimisé pour les disques SSD que pour les disques classiques. Sergio Leunissen le voit déjà comme le système de gestion de fichiers par défaut pour Linux.
Deux technologies en bêta : DTrace et Linux Containers
Concernant l'utilisation de la mémoire, le kernel Linux peut maintenant organiser automatiquement les blocs de mémoire en segments plus grands ce qui, en retour, réduit le nombre de traitement nécessaires à sa gestion. Cette version est aussi la première dotée d'un support intégré pour l'hyperviseur Xen, ce qui devrait augmenter les performances des hôtes virtuels qui l'utilisent.
Deux autres technologies prévues pour de prochaines versions vont également pouvoir être testées par les administrateurs qui anticipent l'étape suivante, mais elles ne sont pas encore prêtes pour une mise en production. L'une d'elles est un module DTrace intégré. Cet outil trace dynamiquement les threads d'un programme qui s'exécute. Disponible depuis longtemps sur le système d'exploitation Solaris (ex Sun Systems), l'outil de debugging très apprécié a été convoité par les développeurs Linux qui espéraient depuis longtemps une version pour l'OS Open Source.
Autre emprunt à Solaris présenté en bêta, la technologie Linux Containers. Comme Solaris Containers, elle permet à différents déploiements Linux de fonctionner séparément, dans un mode virtualisé peu gourmand, sur le même kernel. L'administrateur peut définir le nombre de ressources que chaque déploiement virtualisé ou container peut utiliser.
Le mois dernier déjà, Suse sortait SLES
La mise à jour, basée sur Linux 3.0.16, peut être installée sur la version 5 ou 6 d'Oracle Linux qui, lui-même, repose sur la distribution RHEL (Red Hat Enterprise Linux). Cette version du kernel apporte aux applications les mêmes fonctionnalités que RHEL. Oracle maintient aussi une version de son kernel qui est 100% compatible avec le propre kernel de Red Hat.
L'éditeur de Redwood Shores n'est pas le seul à mettre à jour sa distribution Linux avec la plus récente version du kernel principal. Le mois dernier, Suse l'a fait avec SLES (Suse Linux Enterprise Server) qui tire lui aussi avantage de nombreuses fonctionnalités de Linux 3.0.
Mozilla a commencé le développement de Firefox pour Windows 8
Selon un ingénieur de Mozilla, le développement d'une version tactile de Firefox pour Windows 8 a bel et bien commencé. Celui-ci a également révélé quelques détails intéressants au sujet de la navigation web sous Windows 8. Une version POC (Proof of Concept) de Firefox pour Windows 8 devrait être opérationnelle avant l'été, la version bêta étant prévue pour la seconde moitié de l'année 2012, selon la feuille de route établie par Mozilla pour Firefox.
Autrement dit, l'éditeur n'est pas encore prêt à proposer une version test aux utilisateurs. « À l'heure actuelle, la version Firefox pour Windows 8 est très basique. On peut juste lancer l'application, mais celle-ci n'a pas de capacités réelles de navigation », écrit Brian Bondy, ingénieur pour la plate-forme Firefox, dans un billet de blog.
Les navigateurs desktop avec des fonctionnalités Metro
Quand il sera fin prêt, Firefox pour Windows 8 pourra rejoindre les applications d'un nouveau genre : celui des navigateurs desktop compatibles Metro. Fondamentalement, cela signifie qu'il suffira d'installer Firefox une seule fois pour qu'il fonctionne comme une application classique sur un ordinateur de bureau ou avec des capacités tactiles dans l'interface Metro. Brian Bondy pense que Mozilla va offrir une version Metro puissante de Firefox, au moins « équivalente à la version de bureau classique ».
Cependant, il faudra s'habituer un peu à la prise en main pour utiliser les navigateurs Metro sous Windows 8. En effet, selon un document publié par Microsoft, il sera nécessaire de désigner l'application comme navigateur par défaut dans les préférences Système pour profiter de l'interface Metro. Plus explicitement, si Internet Explorer 10 (IE 10) est défini comme navigateur par défaut dans Windows 8, il sera toujours possible de lancer n'importe quel navigateur dans l'interface de bureau classique de Windows. De même, il sera tout à fait possible de faire tourner simulténement IE10 et Firefox en version desktop sous Windows 8.
Par contre, sous l'interface Metro, seul le navigateur par défaut - ici IE10 - pourra être ouvert pour se connecter à Internet, sauf à modifier ce choix dans les préférences Système et en désignant Firefox comme navigateur par défaut dans le Panneau de configuration. Il sera aussi possible d'effectuer ce changement lors de l'installation de Firefox. Mais, a contrario, IE10 deviendra inaccessible pour une navigation dans l'interface Metro. Ce mode de fonctionnement pourrait évoluer d'ici la disponibilité de Windows 8, mais dans l'état actuel, un seul navigateur désigné par défaut peut tourner dans l'interface Metro. Evidemment, cela n'a pas vraiment d'importance pour l'instant, puisque IE10 est le seul navigateur à pouvoir tourner sous Metro dans la preview grand public de Windows 8.
Firefox sur Windows Store ?
On ne sait pas très bien si Firefox pour Windows 8 sera proposé dans la boutique en ligne de Windows où Microsoft vend les applications Metro, mais selon Brian Bondy il sera toujours possible de télécharger Firefox pour Windows 8 depuis le site Web de Mozilla. On ne sait pas non plus si Firefox pour Metro supportera des plugins comme Flash notamment. En réponse à une question d'utilisateur posée sur le blog, l'ingénieur de Mozilla a déclaré qu'il n'était pas sûr que Firefox supporte le plugin d'Adobe. Au mois de septembre, Microsoft a annoncé que la version IE 10 pour Metro serait autant que possible « sans plug-in » et compatible HTML5. Cela ne permet pas de savoir si la décision de Microsoft aura une incidence sur la manière dont fonctionne le navigateur concurrent dans l'interface Metro de Windows 8. Brian Bondy n'a pas pu dire non plus si Firefox pour Windows 8 pourrait tourner sur des tablettes à base de processeur ARM.
La version Firefox pour Windows 8 est encore trop jeune pour répondre à toutes ces questions, mais les réponses devraient venir dans les prochains mois, notamment dès que Mozilla pourra livrer une version test publique de son navigateur. Seule certitude pour les fans de Firefox qui envisagent de passer à Windows 8 : ils pourront faire tourner leur navigateur favori dans la prochaine version de l'OS de Microsoft.
Yahoo poursuit Facebook pour violation de brevets
Yahoo reproche à Facebook d'avoir copié un ensemble de technologies qu'il a inventées et lui intente un procès en l'accusant d'enfreindre dix brevets. « Le modèle de réseau social de Facebook, qui permet aux utilisateurs de créer des profils pour, entre autres choses, se connecter à d'autres personnes ou entreprises, est basé sur une technologie de réseau social brevetée par Yahoo », a écrit le spécialiste de la recherche en ligne, dans un document adressé hier à un tribunal californien.
Les brevets en question concernent des technologies portant sur la personnalisation de site, la publicité, la confidentialité, le réseau social et les communications intégrées au sein d'un réseau social. Le dossier déposé par Yahoo au tribunal décrit plusieurs fonctionnalités qui, affirme-t-il, exploite ces technologies. Le fil d'actualité de Facebook, qui représente la principale façon de suivre ses amis, enfreint les brevets de personnalisation de Yahoo, selon ce dernier. De même, la façon dont Facebook gère la confidentialité enfreint un brevet de Yahoo portant dans ce domaine.
Facebook se dit surpris et déçu
Le groupe dirigé par Scott Thompson ne précise pas s'il a proposé à Facebook de licencier ces technologies, mais on se souvient qu'il avait, le mois dernier, menacé d'intenter une action contre la société de Mark Zuckerberg si un accord n'était pas trouvé.
Hier, Facebook s'est déclaré surpris par la démarche et déçu qu'un partenaire commercial de longue date comme Yahoo, qui a substantiellement bénéficié de leur association, ait décidé de recourir aux tribunaux. « Nous avons appris la décision de Yahoo par les médias », affirme Facebook en ajoutant qu'il se défendrait avec énergie contre ces actions jugées « déroutantes ».
Ce n'est sans doute pas une coïncidence que Yahoo attaque maintenant, au moment où Facebook se prépare à entrer en bourse. « Je pense qu'ils vont essayer d'utiliser l'introduction en bourse comme moyen de pression pour trouver un accord plutôt qu'aller au procès », estime Greg Sterling, analyste chez Sterling Market Intelligence. La stratégie fait écho à la décision de Yahoo d'attaquer Google juste avant que le groupe de Larry Page ait déposé son dossier d'introduction en bourse. Il l'avait accusé de violer des brevets contrôlés par sa filiale Overture. On avait alors estimé que Google avait réglé le différend pour ne pas être engagé dans une action en justice au moment de son entrée en bourse.
Un simple paiement de royalties ne suffira pas
Dans le cas de Facebook, Yahoo avance qu'un simple paiement de royalties ne suffira pas. Il estime que le préjudice subi ne peut pas être uniquement compensé de cette façon, ont indiqué ses avocats. « L'utilisation des technologies brevetées de Yahoo ont augmenté les revenus de Facebook et ses parts de marché parce qu'il n'a pas eu à récupérer le temps et les coûts engagés dans leur développement ».
Même si ce procès peut ressembler à un changement de stratégie de la part de Yahoo, ce n'est sans doute pas le cas, considère l'analyste Greg Sterling. « On aurait tendance à penser que Yahoo se résigne à ne plus pouvoir rivaliser avec les autres et qu'il essaie de récupérer de l'argent à travers des procès en violation de brevets parce qu'il ne peut pas générer de revenus avec la publicité ». Mais l'analyste pense que Yahoo essaie seulement de profiter de la prochaine entrée en bourse de Facebook pour récupérer un peu d'argent.
Le Trojan Duqu partiellement écrit dans un langage mystérieux
Le mystère autour du Trojan Duqu (de type Stuxnet) s'est renforcé depuis que l'on a appris que sa charge d'attaque aurait été écrite dans un langage de programmation que l'on n'arrive pas à identifier. Les experts de Kaspersky Labs ont maintenant découvert une grande partie de la structure interne du programme. Celle-ci est presqu'entièrement écrite en C++, de façon assez conventionnelle. Pourtant, en creusant le fichier Payload.dll, l'équipe a trouvé une portion de code, qu'elle a appelée 'Duqu Framework' et qui défie ses analyses. Elle est destinée à une communication furtive avec les serveurs de commande et de contrôle (C&Cs) du Trojan. Il s'agit d'un langage orienté objet d'une grande sophistication pour autant que les experts de Kaspersky ont pu en juger.
« Le mystérieux langage de programmation n'est pas du C++, ni de l'Objective C, pas plus que du Java, du Python, de l'Ada, du Lua ou l'un des nombreux autres langages que nous avons examinés », a expliqué Igor Soumenkov, l'un des ingénieurs du Kaspersky Lab, sur Securelist.
Payload.dll semble être un élément important du programme. Selon l'éditeur russe, il est utilisé pour recevoir des instructions venant de serveurs distants mais aussi pour transmettre des données volées. Et il peut opérer de façon totalement indépendante du reste du programme. C'est important pour diffuser le Trojan à d'autres ordinateurs sous Windows.
Duqu, sans doute écrit par des équipes séparées
« Compte-tenu de la taille du projet Duqu, il est possible que la création du Framework Duqu ait été réalisée par une équipe totalement différente de celle qui a conçu les pilotes et écrit le code d'infection », a indiqué de son côté Alexander Gostev, expert de Kaspersky. « En considérant le niveau de personnalisation très élevé et la particularité avec laquelle le langage a été créé, il est également possible qu'il ait été fait non seulement pour empêcher des intervenants extérieurs de comprendre l'opération de cyberespionnage et les interactions avec les C&Cs, mais aussi pour le tenir à l'écart des autres équipes Duqu chargées d'écrire les autres parties du programme malveillant. »
Duqu a été découvert par les chercheurs en sécurité de l'Université de Budapest en septembre dernier. Son origine, sa conception et ses visées importent parce qu'il est plausible qu'il soit lié au malware Stuxnet que l'on soupçonne d'avoir été créé pour interrompre les systèmes SCADA (Supervisory Control And Data Acquisition) connectés au programme d'enrichissement nucléaire iranien.
Les connexions entre les deux malwares sont discutables, mais étranges, si l'on tient compte tenu du fait qu'ils utilisent des éléments communs. Ce qui est clair, c'est que Duqu est suffisamment sophistiqué pour résulter du travail d'une équipe compétente et bien équipée qui essaie de brouiller les pistes. En cela, ils ont en partie échoué. Plus un logiciel est sophistiqué, plus sa structure et sa conception apparaissent inhabituelle, plus il attire l'attention sur lui et éveille les soupçons. Kaspersky fait maintenant appel aux programmeurs pour l'aider à identifier le langage de programmation utilisé pour créer le framework Duqu.
Les entreprises plutôt satisfaites de leur ERP, selon un rapport de Panorama
Entre janvier et décembre 2011, le cabinet de conseil américain Panorama Consulting Solutions a recueilli les témoignages de 246 entreprises ayant mené un projet d'ERP dans 64 pays (un peu moins d'un tiers des répondants se situaient en Amérique du Nord*). De façon classique, ce sont principalement des modules de comptabilité/finances, de gestion des ventes/commandes/stocks et de paie/RH qui ont été installés. S'y ajoutent des modules de CRM, de gestion d'entrepôt, de production et de planification avancée.
Si la majorité des entreprises ayant répondu à l'enquête (81%) s'est déclarée globalement satisfaite de la solution ERP choisie, le niveau de satisfaction se réduit dès lors que les questions se précisent. « Les entreprises se font à elles-mêmes un grand tort si elles croient que la sélection du logiciel est la partie la plus difficile et que toutes les capacités du produit pourront être exploitées rapidement dès lors qu'elles ont effectué le bon choix », rappelle Panorama Software. « Le fait est que la plupart des ERP sont solidement conçus et personnalisables et qu'ils peuvent être ajustés pour s'adapter à la plupart des activités. C'est au moment de la mise en oeuvre que les taux de satisfaction commencent à baisser ». Près de 60% des répondants se disent satisfaits (ou très satisfaits) de la mise en oeuvre du fournisseur, ainsi que des fonctionnalités et de la facilité d'utilisation. En revanche, ils ne sont que 40% à le dire pour la documentation fournie par le vendeur et pas davantage à être satisfaits de la flexibilité avec laquelle les changements peuvent s'effectuer dans le logiciel.
Une gestion du changement toujours difficile
Plus de 40% des répondants ont indiqué qu'ils avaient dû modifier leurs processus métiers pour s'adapter aux fonctionnalités de l'ERP, contre 27% ayant personnalisé l'ERP pour qu'il se conforme à leurs processus. Panorama montre que, lorsque certains processus métiers constituent un facteur différentiant pour l'entreprise, c'est le logiciel qu'il faut pouvoir adapter pour protéger cet avantage compétitif.
Le rapport du cabinet montre également que la gestion du changement reste un point délicat. Selon les réponses collectées, 63% des entreprises ont rencontré des difficultés dans ce domaine, jugeant cette étape difficile (48%), voire très difficile (15%). Panorama rappelle que ces questions doivent être soulevées très tôt dans le déroulement du projet pour limiter les dépassements de coût et de délais et prévenir les échecs de mise en oeuvre. Le cabinet souligne la nécessité de mettre à plat les processus métiers et d'identifier les domaines qui vont être modifiés afin d'éliminer les imprévus. Ce « blueprint » aide les entreprises à déterminer quels sont les rôles qui seront modifiés et à quel moment communiquer auprès des salariés concernés.
Le sponsoring des dirigeants reste primordial
Le soutien de la direction au projet reste primordial. Selon Panorama, 29% des répondants à l'enquête menée ont indiqué qu'ils n'avaient pas bénéficié de l'engagement de cadres dirigeants. Une situation qui augmente sensiblement les risques d'échec. A l'inverse, un fort sponsoring de la direction, une modélisation adaptée (blueprint) et un plan de formation ciblé des utilisateurs contribuera à minimiser les difficultés pendant la mise en oeuvre. Pour cette dernière, 34% des entreprises disent avoir choisi un « big bang » (la mise en production de l'ERP se fait d'un seul coup à l'échelle de l'entreprise ou de plusieurs départements), tandis que 24% ont choisi une approche par modules, 13% par zones géographiques et 10% par départements de l'entreprise. Les 20% restants ont misé sur une approche hybride.
[[page]]
Le rapport de Panorama indique par ailleurs que 57% des entreprises ont supprimé totalement l'accès à l'ancien système de gestion après la bascule tandis que 43% ont maintenu un accès parallèle après la mise en production. Le cabinet fait remarquer que la seconde solution peut créer des problèmes de résistance au changement.
La mise en place d'un ERP est un projet coûteux. Il est donc important d'en comprendre les bénéfices financiers et les délais dans lesquels ils seront obtenus. Si les gains potentiels n'ont pas été identifiés, il sera difficile de mesurer l'impact financier global. Panorama Consulting souligne l'intérêt d'établir un retour sur investissement. Les deux bénéfices le plus souvent cités par les répondants avec la mise en place de l'ERP concernent la disponibilité de l'information (75%) et l'interaction améliorée à travers l'entreprise (60%). Ils évoquent aussi une meilleure interaction avec les clients (35%) et les fournisseurs (23%), une réduction des dépenses opérationnelles (35%) et des coûts de la IT (31%). Dans l'ensemble, 50% des entreprises sondées disent avoir réalisé plus de la moitié des bénéfices prévus et 44% moins de la moitié (dont 17% en ayant réalisé moins de 30%).
Un budget respecté pour 33% des répondants
Le budget a été respecté pour 33% des répondants et dépassé pour 56% (de plus de 50% pour 6% d'entre eux), généralement en raison de l'extension du périmètre initial du projet. C'est une amélioration par rapport à l'enquête « 2011 ERP Report » faisant apparaître un dépassement pour 74% des projets en 2010, note le cabinet de consultants. En 2011, 10% des répondants disent par ailleurs n'avoir pas atteint le budget planifié. En général, les dépassements tournent autour de 2 millions de dollars pour des projets atteignant en moyenne 10,5 millions de dollars. Un investissement recouvré par 70% des répondants, en un à cinq ans, ou au-delà selon les cas. En revanche, près de 30% disant n'avoir pas récupéré les coûts du projet ERP. Une situation liée à l'analyse de rentabilité, estime Panorama. Ces entreprises ne sont pas en mesure d'identifier où et quand elles vont récupérer leur investissement si elles n'ont pas identifié les gains de productivité dès le départ. Cela peut aussi être la conséquence d'attentes irréalistes compte tenu des délais et du budget impartis.
Côté délais, justement, 38% des répondants déclarent avoir été dans les temps et 8% plus rapides que prévus. Les autres ont dépassé leurs prévisions de délais de 25% à plus de 50%.
Pour plus de la moitié des entreprises, les ERP ont été installés sur site (on-premise). Pour 21% il s'est agi d'infogérance traditionnelle. Mais 16% ont tout de même misé sur une solution en SaaS (software as a service). Près de 40% des répondants ont ajouté à l'entreprise des développements réalisés par des tierces-parties (éditeurs indépendants, VAR...). Enfin, pour 21% des entreprises, l'ERP a été fortement personnalisé. Mais pour la majorité (70%), il l'a été assez peu et pas du tout pour 11%.
(*) Les entreprises ayant répondu à Panorama évoluent dans surtout dans l'industrie, les services, le BTP, les transports, la communication, le commerce de gros, la finance, l'assurance et le secteur immobilier.
< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |