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(24/04/2012 15:55:34)

HDS pousse le stockage unifié avec ses baies HUS 100

Avec sa gamme HUS 100, Hitachi Data Systems lance une solution de stockage unifiée de moyenne gamme similaire aux plates-formes EMC VNX et NetApp FAS, qui gèrent dans un système unique les données en mode fichiers, blocs et objets. Concomitamment, HDS a annoncé une mise à niveau de son application d'administration Command Suite pour offrir une vue globale de toutes les plates-formes de stockage HDS, y compris la plate-forme Hitachi Virtual Storage, Hitachi Adaptable Modular Storage (AMS) et son système Hitachi Unified Storage (HUS) . « Nous voulons fournir à nos clients une vision unifiée du stockage, quelle que soit la taille de l'entreprise, pour stocker de multiplex types de données avec plus de souplesse et de flexibilité », a déclaré Bob Plumridge, CTO EMEA chez HDS, lors d'une conférence de presse à Munich.

Concurrente des lignes de produits EMC VNX et NetApp Fabric Attached NetApp (FAS), la gamme de baies HUS est en partie issue de l'intégration des technologies de la société américaine BlueArc, rachetée à l'automne dernier. HDS utilise par exemple le système de fichiers SiliconFS de BlueArc. SiliconFS fournit une seule console unifiée de gestion du stockage qui permet aux applications d'accéder directement aux données via les protocoles CIFS, NFS et iSCSI . « Face à VNX et FAS, nous poussons une solution plus flexible », souligne M. Plumridge.
Le Japonais commercialise trois modèles HUS avec différentes capacités. Le HUS 150 a une capacité maximale de 3 pétaoctets avec un maximum de 960 disques. Le HUS 130 peut contenir jusqu'à 756 To et le HUS 110 360To. Mais toujours selon le CTO Europe de HDS, un modèle d'entrée de gamme, concurrent du VNXe d'EMC, n'est pas exclu.

Des baies plus véloces

Comparés à leur prédécesseur de milieu de gamme, la ligne AMS, les HUS vont jusqu'à trois fois plus vite pour la lecture et l'écriture séquentielles et offrent deux fois plus de capacité utile. Ces baies peuvent par exemple prendre jusqu'à 1 024 copies instantanées par système de fichiers et jusqu'à 100 000 par volume en mode blocs. Elles peuvent également créer des volumes plus importants. Un dossier sur un système HUS peut atteindre 256 To contre 100 To sur une solution AMS.

Via la plate-forme Hitachi Content (HCP), HUS prend également en charge les données en mode objets - les données stockées avec des métadonnées consultables - grâce à un système de fichiers qui ajoute automatiquement des métadonnées pour chaque fichier et permet la hiérarchisation et la migration automatisée, une réplication plus rapide sur le WAN et une amélioration de la fonction recherche. Avec HCP, HUS intègre aussi un magasin d'objets virtualisés avec des métadonnées personnalisées et grâce à l'algorithme Dynamic Provisioning de Hitachi - un outil d'allocation dynamique des ressources - élimine la sur-allocation et optimise la disponibilité du stockage pour les applications.

HUS assure également le transfert des données - fichiers et blocs - entre les différents niveaux de stockage, tels que les SSD et les disques durs SAS et SATA, afin de garantir les meilleures performances pour les données vitales. 

Le prix de la ligne de HUS commence à  22 745 dollars (avec 2 To). Pour cela, un acheteur obtient une baie qui gère seule les données au niveau bloc, mais il peut ajouter un contrôleur NAS pour supporter les services fichiers. Le prix de départ pour un système unifié - avec l'accès aux données en mode fichiers et blocs - démarre à 52 000 dollars. Cela couvre le matériel de base, les logiciels, l'installation et 36 mois de maintenance logicielle.

(...)

(24/04/2012 14:16:34)

EMC chercherait à acquérir XtremIO, spécialiste des baies de stockage flash

EMC serait, selon le journal économique israélien Globe, en négociation pour acquérir une start-up basée à San Jose et nommée XtremIO. Elle est spécialisée dans la création de baies de stockage flash. Selon le magazine, EMC serait proche d'un accord pour un montant compris entre 400 et 450 millions de dollars. Des dirigeants d'EMC, dont le CEO Joe Tucci, se sont rendus en Israël où XtremIO a son activité de développement. Toujours selon le journal économique, des responsables de VMware sont également impliqués dans les pourparlers.

EMC dispose d'une feuille de route agressive sur la mémoire flash qui a commencé il y a plusieurs années avec l'intégration des SSD au sein des baies de stockage. Plus récemment, le constructeur a proposé des cartes PCIe Flash pour les serveurs. Il a également indiqué vouloir fournir ce trimestre une baie entièrement flash, connue sous le nom de code « Thunder Project ». Cet équipement contiendra 15 To ou plus de stockage flash Nand basé sur PCIe. Ces appliances seront reliées aux fermes de serveurs via le protocole réseau Infiniband. Elles pourront contenir 5, 10 ou 15 cartes PCIe.

Des dirigeants qui se connaissent

XtremIO a développé une baie entièrement flash de faible consommation énergétique comprenant du thin provisionning, de la déduplication en temps réel de données primaires et la protection des données de bas niveau. La jeune start-up a levé 25 millions de dollars lors de deux tours de financement auprès de capitaux-risqueurs. Elle est en concurrence avec des acteurs comme Texas Memory System, Violin Memory et Nimbus Data

Les dirigeants de XtremIO ne sont pas étrangers à EMC. En effet, la jeune pousse a été fondée en 2009 par Shuki Bruck, qui avait créé la société Rainfinity, vendue à EMC en 2005 pour 100 millions de dollars. Le CTO de XtremIO, Robin Ben, était l'ancien directeur de la R&D de VMware. Enfin, l'autre co-fondateur de la start-up est Aryeh Margi, qui a commencé chez M-Systems, société israélienne, qui avait construit un module de mémoire flash embarqué, baptisé DiskOnChip. M-Systems a été racheté en 2006 par SanDisk. (...)

(24/04/2012 11:10:44)

Partager ses fichiers Dropbox avec un lien HTML

Hier, Dropbox, le service hébergé de synchronisation de fichiers, a mis à jour son application desktop, mobile et web. Désormais, l'utilisateur peut partager avec n'importe quelle personne tout fichier ou tout dossier stocké dans son dossier de synchronisation par l'intermédiaire d'un lien accessible via le Web. Pour ce faire, les fichiers et les dossiers partagés utilisent un système hébergé de prévisualisation qui permet de consulter, de faire défiler, d'entendre, de voir les fichiers - images, vidéos, et documents - sans application externe, ou tout simplement de les télécharger.

C'est un changement important pour Dropbox, qui avait jusque-là axé sa stratégie presque exclusivement sur l'ouverture de compte pour bénéficier de la synchronisation ou du travail collaboratif via les dossiers partagés. Cette évolution permet aux personnes qui n'ont pas de compte Dropbox de visualiser et de télécharger des fichiers stockés par le service. Du coup, Dropbox se trouve en concurrence avec des sites spécialisés dans les transferts de fichiers, comme Pando, TransferBigFiles et YouSendIt.

Simplifier le partage des dossiers et des fichiers

Auparavant, il était déjà possible de partager des fichiers (mais pas des dossiers) préalablement placés dans le dossier Public, lui-même situé dans le dossier de synchronisation par défaut. Le raccourci Contrôle-clic sur un fichier faisait apparaître un menu Dropbox dans lequel l'utilisateur pouvait copier le lien public. Mais « la plupart des utilisateurs ignoraient l'existence de cette fonction, car pour y accéder, il fallait passer par un dossier spécial », a déclaré un responsable de Dropbox. L'affichage du lien public donnait également lieu à des actions incohérentes. Par exemple, selon le type de fichier (souvent les fichiers audio ou vidéo), certains navigateurs Internet essayaient de charger et d'afficher l'intégralité du fichier, rechignaient à le télécharger (dans le cas où il n'y avait pas de support en ligne), ou le téléchargeaient immédiatement.

Le nouveau mode de fonctionnement de Dropbox rend possible le partage contextuel de n'importe quel fichier (via le menu Récupérer le Lien) stocké n'importe où dans le dossier de synchronisation et permet aussi le partage des dossiers. Les versions mobiles et Web de Dropbox ont également été mises à jour pour permettre le partage de n'importe quel objet en cliquant ou en tapant sur l'icône de création de lien (en forme de maillon). Les fichiers partagés et les dossiers peuvent être visualisés dans un navigateur Web via l'URL enregistrée, mais les objets liés peuvent être aussi téléchargés. Enfin, avec un compte gratuit ou payant, les fichiers peuvent être copiés dans le dossier Dropbox du visiteur. Autre nouvelle fonctionnalité, les liens partagés peuvent être désactivés à tout moment. L'interface ressemble un peu à celle du service hébergé CloudApp, qui permet de partager des éléments par glisser-déposer.

Une fonction de partage attendue par les utilisateurs

Le co-fondateur de Dropbox, Drew Houston, a déclaré que l'objectif était de rendre la fonction de partage de fichiers publics plus évidente pour les utilisateurs et aussi d'étendre la fonctionnalité à ceux qui n'avaient pas de comptes pour utiliser le service. « Nous avons voulu proposer une expérience très simple à mettre en oeuvre », a-t-il déclaré. « L'utilisateur peut partager de très gros fichiers et pas seulement des fichiers uniques et de petite taille. Et aussi des groupes entiers de fichiers». Selon lui, cette nouvelle fonction était très demandée par les utilisateurs.

La nouvelle approche a nécessité le développement d'une très bonne application de visualisation, comme l'a précisé l'entreprise, capable d'afficher le contenu de toutes sortes de formats de fichiers (y compris des fichiers natifs Photoshop) et de documents, de permettre le feuilletage de plusieurs pages au format PDF, de fichiers Word, et d'autres documents (la prévisualisation de documents au format RTF sera bientôt ajoutée). Un dossier d'images peut être visionné comme une galerie de photos.

Dropbox partage les fichiers via un lien HTML
Dropbox a mis à jour ses versions desktop, mobile et web. 
(crédit image : Dropbox, montage LMI)
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La vidéo que l'utilisateur place dans son dossier Dropbox est convertie dans un format qui permet au destinataire de la visionner en streaming dès qu'il a téléchargé le fichier. L'aperçu supporte le défilement rapide, c'est à dire que le destinataire peut naviguer à volonté dans la timeline, du moins pour les portions déjà chargées de la vidéo. La preview de la vidéo pèse généralement beaucoup moins lourd que l'original et elle est donc plus rapide à télécharger. Dropbox n'a pas encore communiqué la liste complète des formats de fichiers et les types de médias supportés, mais l'entreprise a confirmé que la vidéo H.264 était totalement prise en charge dans le format source.

Dropbox réserve toujours le partage de dossiers collaboratifs aux possesseurs de comptes. Dans ce cas, les participants sont invités à partager un dossier, lequel est répliqué à l'identique sur tous les ordinateurs synchronisés et sur toutes machines enregistrées au nom de la personne qui partage le dossier. Cependant, la mise à jour ajoute une option de lecture seule pour les dossiers partagés, qui empêche les suppressions, les ajouts et les modifications.

Course aux Go avec Google

Le service offre 2 Go de stockage gratuit. Ensuite, le tarif est de 10 dollars par tranche de 50 Go et par mois. Une rumeur laissait entendre que Google augmenterait la capacité de son service de stockage en ligne. C'est chose faite depuis ce matin : Google Documents passe en effet de 1 Go à 5 Go.

Dropbox teste actuellement une option pour automatiser l'importation de photos à chaque fois qu'un appareil photo ou un mobile est connecté via USB, ou qu'une carte mémoire d'appareil photo est insérée dans un lecteur connecté à un ordinateur. Au fur et à mesure des essais, Dropbox a augmenté la taille du stockage gratuit de 3 Go (soit un total de 5 Go) pour être sûr que les bêta-testeurs aient assez de place pour sauvegarder leurs images et leurs vidéos. Dropbox a indiqué qu'elle communiquerait bientôt sur cette fonctionnalité qui doit passer de la version bêta à la phase de production.
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(23/04/2012 16:33:14)

13 puces Intel Ivy Bridge 4 coeurs attendues cette semaine (MAJ)

Les processeurs Ivy Bridge d'Intel sont attendus cette semaine et promettent d'apporter des améliorations significatives au niveau des performances et de la consommation d'énergie, de prendre en charge l'interface USB 3.0, le tout dans une enveloppe plus compacte que celle des actuelles puces Sandy Bridge. La première vague de puces Ivy Bridge rassemblera 13 processeurs quad-core conçus principalement pour les ordinateurs de bureau et les PC portables. Les processeurs dual-core, destinés aux ultrabooks, aux tablettes hybrides comme le concept Intel Cove Point, et à d'autres types de terminaux mobiles sortiront un "plus tard ce printemps," selon un article de la BBC.

Des transistors 3D sur des puces plus petites


Les prévisions la BBC sont en phase avec  les annonces d'Intel de mercredi dernier qui indiquaient que les premières puces Ivy Bridge ne seraient pas destinées aux ultrabooks. Ces processeurs seront les premiers gravés en 22 nanomètres, contre 32 nm pour les plus volumineux Sandy Bridge. Pour vous donner une idée du travail accompli avec le passage au 22nm, Intel précise qu'il serait possible de déposer 100 millions de transistors en 22 nanomètres sur la tête d'une épingle (environ 0,05 pouces de diamètre, soit 1,27 mm).

Les transistors utilisés dans les processeurs Ivy Bridge diffèrent également de ceux utilisés dans les précédentes puces d'Intel puisqu'elles reposent sur la technologie Tri-gate. En effet, le transistor sMOS (Metal Oxyde Semiconductor) planar classique à deux dimensions est remplacé par un mince aileron en trois dimensions qui sort verticalement du substrat de silicium. Le fondeur a précédemment indiqué que ces nouveaux transistors permettront à ses puces d'être jusqu'à 37% plus rapide que les processeurs précédents. Toutefois, la BBC cite un vice-président d'Intel, Kirk Saugen, qui prétend que les premières puces Ivy Bridge vont améliorer les performances et l'efficacité énergétique de 20% par rapport à Sandy Bridge.

Les ultrabooks Ivy Bridge pas avant juin

Les partenaires d'Intel travailleraient sur plus de 300 produits mobiles, selon M. Saugen, et plus de 270 appareils de bureau différents (y compris de nombreux PC tout-en-un) exploitant la micro-architecture Ivy Bridge. C'est une bonne nouvelle pour les fans de Mac, qui espèrent retrouver rapidement cette génération de puces dans les tout-en-un iMac pour commencer, puis les prochains MacBook Pro. Les serveurs de la firme à la pomme équipés de processeurs Xeon Ivy Bridge sont également attendus avant l'été. Les premières annonces sur les postes de travail Windows reposants sur des processeurs Ivy Bridge, sont donc attendues cette semaine, mais les livraisons en volume de puces aux constructeurs d'ordinateurs portables ne commenceraient qu'en juin. Soit largement avant la rentrée scolaire de septembre, une période propice aux ventes de PC portables.

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(23/04/2012 15:00:23)

Que vont devenir les 28 Po de données Megaupload ?

Les avocats de Megaupload et du gouvernement des États-Unis se réuniront avec un magistrat américain en Virginie pour travailler sur une résolution commune sur l'avenir des 28 pétaoctets de données de la société spécialisée dans le stockage de fichiers a déclaré Ira P. Rothken, un des avocats qui défend les dirigeants de la firme. Si cela échoue, il reviendra à un juge de la cour fédérale de prendre une décision.

Le site a été fermé le 19 janvier dernier après que des accusations d'infraction au droit d'auteur aient été déposées contre deux sociétés et sept personnes, notamment Kim Schmitz. La compagnie Carpathia Hosting, qui fournit les serveurs et les systèmes de stockage nécessaire à l'hébergement de la plate-forme Megaupload, aimerait être payée pour assurer la conservation des données des utilisateurs. Elle réclame 9 000 dollars par jour en frais de fonctionnement.

Pour assurer la préservation de ces données, Megaupload a cherché à récupérer des fonds gelés sur ses comptes bancaires sur demande du gouvernement américain. La firme avait conclu un accord d'un montant d'un million de dollars avec Carpathia Hostting pour acheter des serveurs. Une somme payable après le procès, mais le gouvernement des États-Unis s'y est opposé.

Quid des données légales des utilisateurs

Le groupe des droits numériques Electronic Frontier Foundation (EFF) a déposé un recours auprès du tribunal au nom des utilisateurs du service de stockage en ligne  qui n'ont pas contrevenu au droit d'auteur et qui ont perdu l'accès à leurs données. Le EFF a demandé à la cour une procédure pour aider ces utilisateurs à récupérer leurs fichiers.

Une autre question va également être soulevée devant le tribunal, a déclaré l'avocat. La société Megaupload, qui est inculpée dans l'acte d'accusation, n'a jamais été citée à comparaitre ce qui est pourtant nécessaire avant qu'une entreprise arrive devant les tribunaux, a dit M. Rothken.

Selon la loi américaine, des assignations pénales peuvent être délivrées à des personnes qui sont en dehors des États-Unis, mais pas à des entreprises, a déclaré l'avocat. Megaupload est basée à Hong Kong, et non pas aux États-Unis, a poursuivi M. Rothken. Un recours sur ce point a été déposé auprès de la cour, a-t-il indiqué. La question a été brièvement abordée au cours d'une audience le 13 avril dernier, lorsque le juge Liam O'Grady a ordonné aux parties une médiation. M. O'Grady a déclaré que le problème sera soulevé lors d'une « autre audience. »

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(23/04/2012 12:32:47)

Microsoft détaille les spécificités de Windows 8 Enterprise

En fin de semaine dernière, Microsoft a fait la démonstration de fonctionnalités propres à la version Enterprise de Windows 8. Parmi les trois futures éditions à venir de l'OS de l'éditeur, c'est la seule qui est exclusivement réservée aux entreprises clientes de Microsoft. En effet, Windows 8 Enterprise sera uniquement accessible aux sociétés qui ont des accords de licence régis par le programme de maintenance Software Assurance de Microsoft. Ce programme permet aux entreprises de bénéficier de mises à jour pour un produit donné pendant toute la durée du contrat. Globalement, l'assurance logicielle représente un surcoût de 23% à 29% environ par rapport au prix de la licence d'un produit desktop par année couverte.

Mercredi dernier, Erwin Visser, directeur senior de Windows, avait présenté dans un blog les fonctionnalités spécifiques à la version Enterprise de Win 8 , notamment celle dénommée « Windows to Go », qui permet aux administrateurs des services informatiques de graver l'image d'un PC interne sur une clé USB. La fonctionnalité, qui avait été dévoilée au mois de septembre dernier, sera accessible sur tout PC et autres terminaux tournant sous Windows 7 ou Windows 8. Microsoft a encore fait l'éloge de cette fonction, insistant sur le fait qu'elle permettait aux salariés travaillant à l'extérieur de l'entreprise d'accéder de façon sécurisée à leurs documents professionnels depuis des périphériques personnels ou partagés. Pour Microsoft, c'est aussi une bonne solution pour encadrer les salariés qui utilisent leur ordinateur personnel dans leur activité professionnelle et leur permettre de se connecter au réseau de l'entreprise en toute sécurité. « Windows to Go » permettrait ainsi de résoudre d'éventuels problèmes de sécurité sur des machines potentiellement moins sûres, qui ont aussi plus de chance d'être infectées par des logiciels malveillants.

Une licence supplémentaire pour les PC personnels

À l'automne, Microsoft avait refusé de dire si « Windows to Go » serait réservé exclusivement à la version Entreprise et si elle ferait l'objet d'un coût supplémentaire. Vendredi dernier, Erwin Visser a précisé que « Windows to Go » - et plusieurs autres fonctionnalités qu'il a mentionnées - seraient « exclusivement accessibles aux clients de Windows 8 Enterprise ». Celui-ci a également indiqué qu'il faudrait acquérir « une nouvelle licence d'accompagnement » au cas où les salariés apportaient leur ordinateur personnel dans l'entreprise pour l'utiliser avec « Windows to Go ». Selon Paul DeGroot, fondateur de Pica Communication, et spécialiste réputé, au fait de toutes les questions de licences, parfois complexes, concernant Microsoft, «  l'éditeur n'a pas encore fixé le prix de cette licence complémentaire ».

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Parmi les autres fonctionnalités réservées à Windows 8 Enterprise, le directeur senior de Windows a cité DirectAccess, qui permet aux salariés d'accéder à distance aux ressources de l'entreprise sans recours à un réseau privé virtuel (VPN) ou encore l'installation d'applications Metro développées par l'entreprise, de façon à permettre aux administrateurs de contrôler ce qui se passe sur les machines des salariés et éviter qu'ils téléchargent des applications grand public dans le Windows Store. Plusieurs fonctionnalités mentionnées par Erwin Visser, comme DirectAccess, AppLocker et BranchCache, ne sont pas nouvelles, et ont été simplement mises à jour dans Windows 8.

À l'inverse, Microsoft a également élargi à Windows 8 Pro certaines fonctionnalités jusque-là réservées exclusivement à la version Enterprise de Windows 7. En particulier, les fonctions de cryptage de disque BitLocker et BitLocker To Go.

D'une façon générale, Windows 8 Enterprise est équivalent à Windows 8 Pro. C'est la version la plus riche que Microsoft va lancer plus tard cette année et comprend de nombreuses fonctionnalités exclusives.

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(23/04/2012 12:10:11)

Le FBI saisit un serveur d'anonymisation

Le serveur, saisi mercredi dernier, était hébergé dans un centre de calcul situé à New York, et partagé par Riseup Networks et May First/People Link. Ces deux entreprises passent par le FAI European Counter Network pour fournir des services à des associations militantes. Le serveur était équipé d'un programme de re-routage anonyme du nom de Mixmaster, qui acheminait les e-mails via des serveurs anonymes de son réseau, après avoir effacé les données de routage contenues dans les mails, susceptibles d'être utilisées pour remonter à leur source. L'application, qui a pour objectif de protéger l'identité des personnes, ne conserve ni les logs ni d'autres informations permettant d'identifier l'origine des messages.

Le FBI, qui enquêtait depuis plus de deux mois sur de multiples menaces d'attentat adressées à l'Université de Pittsburgh, avait obtenu un mandat de perquisition qui a permis la saisie du serveur. Jusque-là, aucune bombe n'a été découverte. Le serveur en question gérait aussi 300 comptes de messagerie, hébergeait des sites web et des listes de courrier électronique de groupes féministes, de groupes de défense des droits des homosexuels, de centres communautaires et autres associations. Selon Riseup Networks, « aucun d'eux n'est impliqué dans ces menaces ». La saisie de ce serveur « est une punition extrajudiciaire et une attaque contre la liberté d'expression et contre l'anonymat de l'Internet. Elle sert de prétexte pour faire peur aux autres fournisseurs de services de messagerie anonyme ou de services de re-routage de mails », a déclaré Riseup Networks dans un communiqué.

L'entreprise reconnaît que l'application Mixmaster a peut-être détourné de son usage, mais que, si c'était le cas, le nombre d'abus est très réduit. Selon le groupe, les cybercriminels ont déjà beaucoup de solutions pour préserver leur anonymat, par exemple en piratant des ordinateurs ou en volant des téléphones portables. « Alors qu'il ne dispose d'aucune autre preuve, le FBI a besoin de montrer qu'il fait des progrès dans cette affaire. La saisie du serveur est un prétexte pour faire-valoir que l'agence prend effectivement des mesures, » a déclaré Riseup. Pour l'instant, le FBI n'a pu être joint par notre correspondant d'IDG NS  pour commentaires. (...)

(23/04/2012 11:51:33)

Werner Vogels, CTO d'Amazon, dénonce le verrouillage des fournisseurs de cloud

« Les fournisseurs [de cloud] devraient être sous pression 24h/24», a expliqué Werner Vogels, CTO d'Amazon.com, lors de l'Amazon Web Services Summit  à New York le 19 avril dernier, dans une allocution retransmise en direct. Les clients devaient avoir le choix de quitter Amazon quand ils le veulent. « Si nous ne sommes pas en mesure de vous offrir une bonne qualité de services, vous devriez avoir le choix d'aller voir ailleurs. Vous, consommateurs de services, devriez être tout à fait libre. C'est le coeur de notre philosophie ».

Le CTO d'Amazon évoquait spécifiquement le modèle de tarification « pay-as-you-go » de l'entreprise qui permet au consommateur de payer à hauteur des services qu'il utilise. Mais, selon plusieurs clients, AWS, et les fournisseurs de cloud en général, ne les laissent pas partir aussi facilement. Bien sûr, les systèmes peuvent être activés ou désactivés selon ses besoins, mais ce n'est pas si simple de migrer ses données du Simple Storage Service (S3) d'AWS. « La communauté du cloud pense que les données pèsent lourd, et que, une fois qu'elles sont déposées chez un fournisseur, il très difficile de les déplacer», explique Dan Koffler, fondateur de Hybrid Cloud Gateway, un service qui aide les clients à connecter leur environnement informatique sur site à des vendeurs de cloud publics comme AWS. Selon Dan Koffler, « ce n'est pas nécessairement difficile de sortir ses données du S3, mais cela peut coûter plus cher que de les mettre ».

Un frein au développement du cloud

Les préoccupations soulevées par le lock-in exercé par les vendeurs sont « un obstacle majeur à l'adoption du cloud », estime encore le fondateur d'Hybrid Cloud Gateway. C'est même la plus grande préoccupation des clients quand ils réfléchissent à la mise en oeuvre d'une stratégie cloud », a-t-il ajouté. « AWS n'est ni mieux, ni pire que les autres fournisseurs de clouds publics avec lesquels nous travaillons - que ce soit Terremark, Rackspace ou GoGrid Cloud Hosting. Ils ont tous les mêmes défauts », explique-t-il. « C'est à peu près la même chose chez chacun d'eux. C'est juste à l'image du business modèle du cloud d'entreprise. Les fournisseurs veulent que leur système soit adopté par les clients et ils veulent garder leurs clients, » explique-t-il encore.

Selon Rena Lunak, une porte-parole d'AWS, le fournisseur « s'engage à laisser aux clients choix et flexibilité ». Elle affirme que les clients « ne veulent pas se laisser enfermer dans un système d'exploitation ou dans un langage de programmation particulier et qu'ils veulent pouvoir transférer leurs compétences existantes dans le cloud ». Celle-ci explique encore que ça coûte plus cher de migrer ses données vers le système S3 que de les en retirer, à cause des multiples couches de redondance que le fournisseur met en place pour la sauvegarde des données. Enfin, selon elle, les clients sont libres d'ajouter ou de supprimer des données de S3 comme ils le souhaitent, et que ces modifications comptent pour une petite part dans la facture d'un client.

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Certains clients ont trouvé le moyen de contourner le verrouillage des vendeurs. Jorge Escobar, vice-président de l'ingénierie de Order Groove, un site d'e-commerce basé sur le SaaS. Order Groove permet aux revendeurs d'offrir des services de souscription et de s'abonner à des programmes d'achats récurrents. Celui-ci explique que l'offre utilise le système middleware en place, ce qui protège la société du lock-in. Grâce au middleware, Order Groove sépare les services cloud de back-end de la couche applicative en front-end. « Le mapping objet-relationnel, ou « Object-relational Mappoing - ORM », est facilement disponibles, et le plus souvent, gratuitement », dit-il, et permet de créer des correspondances entre la base de données et les objets de nombreux langages de programmation. « Je ne sais pas comment les ORM sont utilisés en général, mais je sais que si on ne les a pas, c'est l'impasse. Il faut alors pouvoir consacrer beaucoup de longues nuits et de week-ends pour passer le code au peigne fin et retirer toutes les références à son ancien système », explique-t-il.

Certains services professionnels proposent de réaliser ce travail pour le compte des entreprises. Comme Informatica, par exemple, qui vend des services d'intégration de données. Elle prépare les données pour faciliter leur migration d'un environnement sur site vers un environnement cloud. L'entreprise a développé des « passerelles », essentiellement des applications qui permettent des connexions entre des applications très utilisées sur site et des services clouds populaires.

Juan Carlos Soto, vice-président senior et directeur général de la division cloud de l'entreprise, affirme que si les clients sont préoccupés par le verrouillage des fournisseurs de IaaS, ils sont encore plus préoccupés par le lock-in des fournisseurs de SaaS. « Dans un environnement IaaS, les données peuvent être simplement retirées du cloud », a-t-il déclaré. Mais avec le SaaS, un grand nombre de données, qui représentent une forte plus-value en temps de travail, sont intégrées dans l'application. « Il est important que l'entreprise s'assure qu'elle dispose des bons outils pour toujours conserver l'accès à ces données. Après tout, elles lui appartiennent, » a déclaré Juan Carlos Soto. Si un client utilise un système de gestion de la relation client (Customer Relationship Management - CRM) ou un système de gestion des ressources humaines (Human Resource Management - HCM) dans son offre cloud, il est probable qu'il transmette beaucoup de données vers le cloud. Le client doit s'assurer que le fournisseur SaaS ou IaaS permet la restitution de ces données et que cette clause figure explicitement dans le contrat de niveau de service (Service Level Agreement - SLA) conclu entre les parties.

 

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(23/04/2012 11:17:32)

Gmail s'étoffe légérement

Gmail est le dernier produit Google en date à faire peau neuve pour devenir plus social. Le partage de vidéos et d'images reçues par les utilisateurs de la messagerie peut désormais être effectué facilement sur leurs flux Google+. La firme de Mountain View explique les nouvelles fonctionnalités dans un billet publié sur son compte Gmail Google+. (...)

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