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(14/05/2012 10:30:57)
Dématérialisation des documents et iPad pour les élus de la ville d'Herblay
La commune d'Herblay est une petite ville du Parisis, dans le Val d'Oise, avec 26 300 habitants. Pour transmettre tous les documents de délibération aux 35 conseillers municipaux, cette ville réalisait plus de 200 000 photocopies par an. Afin de réduire cette effroyable consommation de papier, avec les lourdeurs et coûts induits, la ville a décidé de doter ses élus de tablettes, en l'occurrence des iPad d'Apple, reliées par un abonnement 3G d'Orange à un stockage dématérialisé des dossiers nécessaires aux délibérations. Ce dernier est géré par la Kbox de Qualigraf.
Outre les économies réalisées, le système choisi permet aux élus de travailler sur les dossiers beaucoup plus facilement, y compris dans les transports en commun, sans avoir à transporter des kilos de papier. L'ergonomie de la solution a permis une bonne acceptabilité, y compris chez les plus réticents. Les élus participent aux coûts par le biais d'un prélèvement mensuel de 15 euros sur leurs indemnités. Le coût du projet n'a pas été communiqué. (...)
Bing renforce sa recherche sur les réseaux sociaux avec l'aide de Facebook et Twitter
L'initiative de Microsoft pour doper les fonctions sociales de Bing devrait déboucher sur une réelle opportunité de surpasser Google dans les fonctions de recherche, selon les analystes. La mise à jour de Bing présentée le jeudi 11 mai, permet désormais d'inclure les commentaires, les « Likes » et les activités des utilisateurs postés sur les réseaux sociaux à succès, Facebook et Twitter. Patrick Moorhead, analyste chez Moor Insights & Strategy, est d'accord avec l'affirmation de Microsoft selon laquelle cette évolution « est la plus significative depuis le lancement de Bing, il y a 3 ans. »
Pour Patrick Moorhead, « Cette restructuration de Bing est une révolution dans la recherche, et le changement le plus important depuis des années. » L'analyste ajoute « Bing pourrait révolutionner la recherche sociale en puisant dans les fonctions de Facebook et de twitter. Au contraire de Google, Bing et Microsoft ne sont pas en lice pour créer leur propre média social. Dès lors, ils peuvent accéder à ce qui se fait de mieux en matière de média social, tels que Facebook ou twitter. »
Une barre d'actions spéciale réseaux sociaux
L'interface revue de Bing, qui devrait passer en phase de béta test public prochainement, offre aux utilisateurs une barre d'actions qui se focalise sur les personnes présentes dans les réseaux sociaux de l'utilisateur, sur leurs opinions et les recherches qu'ils ont menées, déclare Microsoft. Par exemple, un utilisateur peut rechercher un vendeur de vélos local. En même temps que les résultats habituels de recherche, il y aura « ce que les personnes que vous connaissez et qui ont peut-être la réponse » dans la barre sociale qui fournira la liste des vendeurs de vélos que vos amis ont aimés ou commentés.
Cette barre sociale est également conçue afin que les utilisateurs puissent poser des questions à leurs amis sur leurs sujets de requête, et ces amis peuvent répondre soit via Bing ou par Facebook, termine Microsoft.
« Cela devrait inciter les consommateurs à essayer Bing » pense Brad Shimmin, analyste chez Current Analysis. Zeus Kerravala, de ZK Research, estime pour sa part que Microsoft prend la bonne direction en étoffant le contexte social de son moteur de recherche. « Il fallait que Bing réalise quelque chose de différent [que ce qui existe déjà] » dit-il. « La recherche sociale va être au coeur de la compétition dans les années qui viennent. Bing vient de jouer. A Google de répondre."
(...)(14/05/2012 09:52:50)Payer pour mettre ses posts en avant sur Facebook
Selon la BBC, Facebook teste une fonction de promotion de "posts" payante en Nouvelle Zélande. Cette fonction permet aux utilisateurs de mettre en valeur leurs posts à condition de payer. Ainsi leur contenu sera plus visible de leurs amis. Les prix demandés allaient de 25 pences à 1,25 £. Les paiements pouvant s'effectuer par carte de credit ou par paypal. Un porte parole de Facebook confirme le test en cours, en indiquant que Facebook teste en permanence de nouvelles possibilités. Tenter de faire payer les utilisateurs est un réflexe naturel pour Facebook à l'heure où il prépare son entrée en bourse et où la croissance de ses revenus n'est pas à la hauteur de la croissance de son nombre d'utilisateurs. Reste que sur la page d'entrée du site, le slogan "C'est gratuit (et ça le restera toujours)" perd en crédibilité. (...)
(14/05/2012 09:49:22)Plan social attendu chez SFR : 500 postes concernés
L'onde de choc créée par l'arrivée de Free Mobile avec ses offres d'abonnements attractives poursuit ses effets dévastateurs dans l'écosystème des télécoms mobiles hexagonaux. Vendredi 12 mai, l'agitation médiatique est montée d'un cran autour d'un plan de licenciements allant jusqu'à 500 postes chez SFR. Syndicats et direction de l'opérateur dialoguent par presse interposée. Les syndicats évoquent jusqu'à 500 licenciements tandis que la direction répond plan d'adaptation. Les comptes du premier trimestre de SFR seront publiés lundi 14 mai.
Déjà en mars, Damien Bornerand de la CGT avait indiqué que la DRH de SFR envisageait que le recours aux prestataires - plus de 3 700 équivalent temps pleins en 2011 - allait être revu à la baisse et que des coupes franches dans les budgets des différentes directions étaient attendues.
Et il y a quelques jours, Bloomberg indiquait que Vivendi avait débuté un audit de SFR en avril. Cet audit pouvait aboutir à la suppression de centaines de postes dans le marketing et l'administratif. Ceci afin de compenser une plongée des revenus qui devrait atteindre 570 millions d'euros. Bloomberg citant Damien Bornerand de la CGT indiquait que 200, 500 voire plus, postes pourraient être supprimés. SFR emploie environ 10 000 personnes.
Mozy, spécialiste de la sauvegarde en ligne, part à la conquête des entreprises françaises
Depuis deux ans, le marché de la sauvegarde en ligne a connu de profondes évolutions avec l'arrivée de nombreux acteurs sur le marché : la start-up BackBlaze que nous avons visitée en mars 2011 à San Mateo, mais encore CrashPlan, Carbonite, Norton Online Backup et Mozy. A l'occasion du lancement en France de Mozy Enterprise, nous avons rencontré Claire Galbois-Alcaix , responsable marketing Europe de Mozy.
Lancée en 2006, la start-up Mozy, spécialisée dans la sauvegarde en ligne, est entrée dans le giron d'EMC en 2007. La société venait répondre à un besoin simple et bien identifié : l'archivage des données. Un élément essentiel pour prévenir une catastrophe (vol de matériel, incendie, panne...). Pourtant, près d'un tiers des ordinateurs ne sont jamais sauvegardés, selon les 2 257 utilisateurs qui ont répondu à un sondage récent menée par Harris Interactive pour BackBlaze. L'enquête arrive à la conclusion lamentable que seuls 7% des utilisateurs archivent quotidiennement leurs données informatiques.
En lieu et place de la technique traditionnelle qui consiste à stocker ses sauvegardes sur un disque dur externe, un recours de plus en plus populaire consiste à utiliser un service en ligne qui enregistre les données sur des serveurs distants. Il n'est pas nécessaire d'installer de matériel supplémentaire. Il faut juste un agent système, et les sauvegardes démarrent automatiquement lorsque l'ordinateur est inactif ou en fonction d'un horaire prédéfini. Pionnier dans ce domaine, Mozy propose une solution pour les particuliers, « Home », une autre pour les PME, « Pro » et une dernière pour les grands comptes, « Enterprise ». Lancée en 2010 aux Etats-Unis, cette dernière arrive aujourd'hui en France. L'offre repose sur plusieurs datacenters en Europe pour assurer la réplication multiple nous a indiqué Claire Galbois-Alcaix, mais il a été impossible de savoir dans quels pays se trouvent ces centres. L'information serait réservée aux clients... Quoiqu'il en soit, Mozy annonce héberger 90 Po de données (avec la réplication) et revendique 80 000 entreprises clientes dans le monde (20% en Europe).
Pour la sauvegarde primaire, les données peuvent transiter sur un lien IP - avec un cryptage SSL - ou arriver chez Mozy stockées sur un disque dur externe. Pour alléger le volume des données à conserver en ligne, la société fait bien sûr appel à des algorithmes de déduplication et de compression. Mais à la différence de certains concurrents - qui font appel il est vrai à des appliances (i365, Arkeia ou Symantec) - les données ne sont pas dédupliquées à la source. La restauration des données (jusqu'à 90 jours) peut se faire en ligne ou grâce à un disque dur expédié via un transporteur. Pour le cryptage des données, la société propose aux utilisateurs un mot de passe personnel ou géré par Mozy. Principale différence, en cas de perte de la clef personnelle, il sera impossible de récupérer facilement les données chiffrées. Nouveauté intéressante, la fonction Slash - encore en version bêta -permet de partager un fichier avec plusieurs utilisateurs grâce à un simple lien HTML, comme le propose depuis peu DropBox. Et en cas de modification du fichier, la synchronisation est assurée avec le fichier conservé en ligne. Claire Galbois-Alcaix ne pouvait toutefois pas nous indiquer si la version finale de cette fonction sera proposée en standard ou en option aux utilisateurs de Mozy. Autre bémol, l'impossibilité de sauvegarder des machines virtuelles. Curieux quand on sait que VMware est une filiale de la maison mère de Mozy, la bien nommée EMC.
Dernier point d'importance, les tarifs de cette solution. Mozy arrive avec des prix compétitifs : à partir de 9,99 euros par mois et par serveur ou NAS avec 50 Go de données pour la version « Enterprise », et 7,99 euros par mois et par ordinateur avec 10 Go pour la « Pro ». Mais, ici, la principale différence entre les deux solutions n'est pas la quantité de données sauvegardées mais la console d'administration en ligne réservée à la version « Enterprise ». Signalons qu'une application gratuite pour les terminaux mobiles iOS et Android est également disponible avec 2 Go de données. Il est bien sûr possible de se connecter aux versions « Pro » et « Enterprise » avec son login et son password.
Un dernier mot pour finir sur le programme partenaires. Avec l'arrivée de sa solution « Enterprise », Mozy lance une campagne de recrutement pour étendre son réseau de partenaires qualifiés.
(...)(11/05/2012 14:12:13)Procès Google/Oracle : un nouveau jury devra se prononcer sur « l'usage équitable » de Java
Oracle subit une petite défaite dans son procès contre Google. En effet, le juge qui supervise le procès a rejeté sa demande concernant un des éléments de défense clef de Google dans l'affaire qui oppose les parties au sujet de la violation du droit d'auteur de Java dans Android. En début de semaine, le jury a bien reconnu que Google avait violé les droits d'auteur d'Oracle sur les API Java, mais n'a pas réussi à trancher la question importante de « l'usage équitable », puisque, selon le droit américain, la reconnaissance d'un « fair use » permet dans certaines circonstances de se soustraire au copyright.
Le jury ayant buté sur cette question, Oracle avait demandé au juge William Alsup d'exclure cet élément de la défense présentée par Google et de le considérer comme invalide. Dans ce genre d'affaire, le juge a en effet le pouvoir, après avoir pris connaissance de tous les éléments de preuves avancés par les parties, de décider qu'il ne revient pas au jury de trancher la question. Mercredi, le jour même du procès, le juge Alsup avait statué pour dire qu'il rejetait la requête d'Oracle. « Je ne pense pas qu'il serait juste de répondre favorablement à la demande d'Oracle », avait-il déclaré. Cela ne signifie pas que Google n'a plus à répondre de la violation du droit d'auteur qui lui est reprochée, mais que la question de « l'usage équitable » sera probablement laissée à l'appréciation d'un autre jury. Il faut donc s'attendre à un nouveau procès partiel sur cette question.
Les revendications d'Oracle considérées comme significatives
Le juge Alsup avait rendu sa décision sur le champ après avoir entendu pendant deux heures les arguments âprement défendus par les avocats de Google et d'Oracle. Les débats ont aussi concerné une question plus importante et plus globale du procès, à savoir si les API de Java tombaient ou non sous le droit du copyright aux États-Unis. Le juge a dit qu'il «travaillait dur sur la question » et qu'il n'avait pas encore pris de décision à ce sujet. Sur deux points mineurs, le juge est allé plutôt dans le sens d'Oracle. Ainsi, Google lui avait demandé de reconsidérer la conclusion du jury qui reconnaissait sa responsabilité en matière d'infraction au droit d'auteur pour avoir copié neuf lignes de code Java connues sous la dénomination de fonction rangeCheck, et d'avoir copié la documentation qui accompagne les API Java. Mais le juge avait rejeté les deux requêtes, considérant que le jury était parvenu à ces décisions sur la base d'éléments raisonnables.
Alors que le juge Alsup a tranché lundi sur la suite à donner au verdict partiel concernant la violation du droit d'auteur, le jury est déjà concentré sur la prochaine étape du procès, celle qui doit apprécier la validité des revendications d'Oracle en matière de brevets. Mercredi matin, les jurés ont entendu les témoins sur les questions relatives aux brevets, notamment, Andy Rubin le patron d'Android chez Google, d'autres ingénieurs, et des experts recrutés par Oracle. Le procès ne se prononcera que sur la propriété de deux brevets, dont l'un vient à expiration à la fin de l'année. Mais les revendications d'Oracle en matière de droits d'auteur sont considérées comme plus significatives.
Oracle a porté plainte contre Google en 2010, l'accusant de violer dans l'OS Android des brevets et des droits d'auteur qu'elle détient sur Java. Google affirme avoir construit Android en utilisant du code Java public et avoir développé une version « propre » de la machine virtuelle Java de Sun. Le procès est compliqué et doit répondre à plusieurs questions qui souvent se chevauchent. En marge de ses dépositions faites mercredi, Google a demandé la nuit dernière l'annulation de la procédure au motif que, selon le géant de l'Internet, les questions de contrefaçon et « d'usage équitable » sont indissociables et doivent être examinées ensemble par un seul et unique jury. Donc, le juge Alsup devra encore se prononcer sur cette motion, même s'il a fait tout ce qu'il pouvait pour éviter un nouveau procès. « L'idée même d'envisager un autre procès ne m'enchante guère, mais s'il faut en arriver là, je m'y résoudrai », a-t-il déclaré.
(...)(11/05/2012 13:51:44)
EMC rachète la start-up XtremIO, spécialisée dans les baies flash
Selon l'entreprise américaine de logiciels et de systèmes de stockage, la solution de stockage flash NAND extensible de XtremIO est toute désignée pour compléter « la gamme de systèmes flash et de logiciels d'EMC ». « XtremIO apporte à EMC une technologie étonnante et une équipe fantastique qui a déjà conquis ses premiers clients et les meilleurs penseurs de l'industrie », a déclaré dans un communiqué Pat Gelsinger, président et directeur opérationnel d'EMC. « Nous pensons que, lorsqu'elle sera introduite sur le marché, la technologie de XtremIO aura un impact énorme, car elle va permettre à nos clients de tirer parti des avantages uniques des systèmes de stockage tout-flash pour leurs applications les plus exigeantes ». La transaction, d'un montant de 430 millions de dollars, a été payée cash. Le mois dernier, un rapport avait évalué le montant de la vente autour de 400 - 450 millions de dollars.
EMC a opté pour une feuille de route très active en matière de mémoire flash, une stratégie engagée depuis plusieurs années déjà, quand elle a commencé à intégrer des disques SSD à ses baies de stockage. Plus récemment, l'entreprise de Boston a commencé à vendre des cartes flash PCIe pour serveur - pour concurrencer Fusion-io, et a déjà annoncé des baies entièrement équipées de mémoire flash pour ce trimestre. Cette baie, qui porte le nom de «Project Thunder », contiendra 15 To ou plus de mémoire de stockage flash NAND sur carte PCIe. Les appliances seront reliées à des fermes de serveurs via le protocole réseau InfiniBand. Selon EMC, elles seront équipées de 5, 10 ou 15 cartes PCIe. « Je pense que personne ne pourra contester le fait que la mémoire flash a transformé le paysage du stockage», a déclaré Dave Farmer, le porte-parole d'EMC. « Nous avons identifié, bien avant nos concurrents, l'impact que cela aurait dans l'industrie et nous nous sommes engagés à fond dans cette direction », a-t-il ajouté. EMC propose déjà des versions tout-flash de ses baies haut de gamme VMax et milieu de gamme VNX.
De nombreuses start-ups préparent des baies 100% flash
Dave Farmer, qui voit le produit de XtremIO comme « une architecture », a refusé de donner plus de détails sur la façon dont la technologie serait utilisée dans des domaines pas encore couverts par les propres produits d'EMC. L'entreprise israélienne basée à Herzliya a, depuis sa fondation en 2009, levé 25 millions de dollars en capital-risque. Elle est en concurrence avec d'autres fabricants de baies 100% flash comme Texas Memory Systems (TMS), Violin Memory, Nimbus Data, Pure Storage et Whiptail. Ce dernier vient d'ailleurs d'annoncer en début de semaine sa première baie modulaire 100% flash. Selon la description que XtremIO fait de son produit, la baie tout-flash adopte un design en cluster « scale-out », et il est possible de lui ajouter des capacités et des performances supplémentaires si nécessaire. Celle-ci ne présente aucun point de défaillance. Dave Farmer n'a pas expliqué pourquoi EMC avait préféré XtremIO à d'autres entreprises américaines concurrentes.
Toutes les baies de stockage 100% flash coûtent chers, que ce soit les systèmes haute performance construits pour les applications nécessitant un débit élevé, comme les bases de données relationnelles, l'analyse Big Data, les grosses infrastructures de bureaux virtuels ou les opérations impliquant de lourdes charges de travail, comme les sauvegardes. « Le marché de la mémoire flash reste relativement réduit comparé à celui du disque dur qui rapporte des milliards de dollars », a déclaré Henry Baltazar, analyste du 451 Research Group. Les baies flash peuvent offrir de très bonnes performances, occupent un espace relativement modeste, consomment proportionnellement peu d'énergie et demandent peu de refroidissement, « des éléments qui devraient également entrer en ligne de compte », selon l'analyste.
Mais, même avec l'utilisation intensive de la déduplication et de la compression de données, les experts ne pensent pas pour autant que les baies à mémoire flash vont remplacer de sitôt, voire jamais, celles avec disques durs. « À ce stade, les baies flash sont trop coûteuses dans de nombreuses situations, comme les NAS et le stockage de données non structurées », a estimé Henry Baltazar. Cependant, « la demande en stockage haute performance pour la virtualisation et les bases de données augmente rapidement, et peut contribuer à rendre les baies flash plus populaires ».
(...)(11/05/2012 12:36:36)T-Systems et SAP renforcent leur collaboration sur le support
T-Systems et SAP renforcent leur collaboration. Basée sur des «Service Level Agreements» conclues par les deux entreprises, cette collaboration renforcée doit donner lieu à une offre de support élargie. La nouvelle offre nommée «Premium Access for SAP Solutions» se base sur la méthode Run SAP pour l'exploitation des solutions SAP. Concrètement, des équipes communes d'experts sont formées pour analyser et remédier aux pannes critiques, sous la forme d'un support accessible au niveau mondial, 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. Avec ces nouveaux services, T-Systems élargit le support aux clients qui jusqu'à présent utilisaient les services SAP Enterprise Support ou le SAP Product Support for Large Enterprises.
ICTjournal.ch
Qui sont les patrons de sociétés IT les mieux payés aux États-Unis ?
En 2011, Tim Cook, CEO d'Apple, monte sur la plus haute place du Podium avec une rémunération globale de 378 millions de dollars. Il détrône Larry Ellison, le médiatique patron d'Oracle qui jusqu'à présent avait toujours été le dirigeant le mieux payé. L'année dernière, ce dernier a même été légèrement moins rémunéré - avec 77,6 millions de dollars - que l'un de ses proches, Mike Hurd, président d'Oracle qui a reçu 78,4 millions, et ancien patron de HP.
Au global, lorsque l'on compare toutes les situations, les écarts s'expliquent plus ou moins, par la valeur dégagée pour les actionnaires. D'autres paramètres jouent tels que l'étendue du pouvoir du dirigeant dans l'entreprise et son statut (fondateur, CEO et président du conseil...), son ancienneté, ses performances précédentes et sa dynamique.
Il demeure toutefois étonnant de voir certains chanceux recevoir une rémunération au-dessus de celles de leurs homologues alors même que les bénéfices de leur société n'ont rien d'extraordinaire en comparaison des performances du secteur. Par exemple, les patrons de Red Hat ou de Akamai tirent particulièrement bien leur épingle du jeu tandis que le CEO de BMC devrait être jalousé par celui de CA Technologies. Quant à Marc Benioff de Salesforce, il se voit excessivement récompensé au vu des résultats de sa société.
Ci-dessous, vous trouverez ces dirigeants classés depuis la plus petite rémunération (1 dollar pour Larry Page de Google) jusqu'à la plus importante (378 millions de dollars pour Tim Cook d'Apple). Cette liste est issue du classement des 50 dirigeants les mieux payés réalisé par notre confrère Networkworld.
- Larry Page, CEO et co-fondateur de Google, émarge à 1 $ par an. Oui, un tout petit dollar de rémunération, tout compris. Ceci dit, en tant qu'actionnaire de la firme de Mountain View, Larry Page détient une fortune de 18,7 milliards de dollars. En 2011, la compagnie a connu une croissance de 29%, passant de 29,3 milliards à 37,9 milliards de chiffre d'affaires. Et les bénéfices sont passés de 8,5 à 9,7 milliards en 2011.
- Steve Ballmer, patron de Microsoft, a eu une petite augmentation de 2% pour sa rémunération. Il a touché 1,4 million de dollars en 2011. Ce qui incite sa société à déclarer qu'il est sous-payé par rapport à ses pairs. À sa propre demande, Steve Ballmer n'a reçu aucune action ni aucune stock option. Dans le même temps, l'éditeur a pourtant vu son chiffre d'affaires s'accroître de 12% et son bénéfice grimper de 23%. La firme a ainsi réalisé 69,9 milliards de revenus et 23,2 milliards de bénéfices.
- Paul Maritz, CEO de VMWare, se voit doté de 1,6 million de dollars, ce qui est la moitié de ce qu'il a touché en 2010. Pourtant, sa société dans le même temps a vu son chiffre d'affaires en croissance de 32% (3,8 milliards) et son bénéfice doubler à 724 millions de dollars.
- Jeff Bezos, patron d'Amazon, aura touché 1,7 million de dollars. C'est ce qu'il avait touché en 2010. Dans le même temps, Amazon a réalisé 48 milliards de dollars de chiffre d'affaires, une hausse de 41% comparé à 2010. Ceci dit, le bénéfice a plongé de 45% à 631 millions de dollars.
- Michaël Dell, CEO de Dell, a reçu un package de 3,4 millions de dollars. Il voit ainsi sa rémunération être multipliée par 4 par rapport à 2010. Dans le même temps, sa société a augmenté son chiffre d'affaires de 16% (61,5 milliards) et ses bénéfices ont quasi doublé (2,6 milliards).
- Jim Whitehurst, à la tête de Red Hat, a reçu 7,4 millions de dollars, soit une augmentation de 1%. Dans le même temps, sa société a vu son chiffre d'affaires croître de 22% (909 millions) et ses bénéfices ont augmenté de 23% (107 millions).
- John Mcadam, CEO de F5 Networks, a perçu 7,7 millions de dollars, en baisse de 13%. F5 a vu son chiffre d'affaires croître de 31% (1,2 milliard) et ses bénéfices ont augmenté de 60% (241 millions).
- Bill McCracken, CEO de CA Technologies, a vu sa rémunération doubler à 8 millions de dollars. L'éditeur a vu son chiffre d'affaires croître de 5% (4,4 milliards) et ses bénéfices ont augmenté de 8% (823 millions).
- Mark Templeton, patron de Citrix, avec 8,2 millions de dollars, accuse une baisse de 1%. On se demande pourquoi puisque l'éditeur a vu son chiffre d'affaires croître de 18% (2,2 milliards) et ses bénéfices ont augmenté de 29% (356 millions).
- Tom Georgens, CEO de NetApp, a reçu 8,3 millions de dollars en 2011 Le constructeur de solutions de stockage a vu son CA passé de 3,9 milliards en 2010 à 5,3 en 2011, soit un bond de 30%. Les bénéfices sont en hausse de 68%, 673 millions de dollars contre 400 millions.
- Enrique Salem, CEO de Symantec, subit une baisse de 6%, mais touche cependant 8,5 millions de dollars. Il est vrai que Symantec voit ses bénéfices plonger de 16% (597 millions) même si son chiffre d'affaires s'est élevé de 3% (6,2 milliards).
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- Kevin Johnson, le patron de Juniper, a reçu 10,7 millions de dollars, soit une augmentation de 7%. Dans le même temps, sa société a vu son chiffre d'affaires croître de 9% (4,4 milliards) mais ses bénéfices ont chuté de 31% (425 millions).
- Bob Beauchamp, CEO de BMC, voit ses revenus croître de 5% à 11,8 millions de dollars. L'éditeur a vu son chiffre d'affaires croître de 8% (2,1 milliards) et ses bénéfices ont augmenté de 12% (456 millions).
- Paul Sagan, CEO d'Akamai, voit ses revenus doubler à 11,9 millions de dollars. Le spécialiste du CDN a vu son chiffre d'affaires croître de 13% (1,2 milliard) et ses bénéfices ont augmenté de 18% (201 millions).
- John Chambers, patron de Cisco, a reçu 12,9 millions de dollars, soit une réduction de 32% en comparaison de 2010. L'équipementier a vu son chiffre d'affaires croître de 8% (43,2 milliards) mais ses bénéfices avaient chuté de 16% (6,5 milliards). Dans la période considérée, Cisco avait du licencier 12 000 collaborateurs.
- Joe Tucci, CEO d'EMC, a vu ses revenus baissés de 6% à 13,2 millions de dollars. Alors que le chiffre d'affaires de la compagnie a augmenté de 18% (de 17 à 20 milliards de dollars de 2010 à 2011) et les bénéfices de 32% (de 2 à 2,6 milliards de dollars).
- Meg Whitman, CEO de Hewlett-Packard, a reçu 16,5 millions de dollars en 2011 après six semaines d'exercice. Elle est en effet arrivée en septembre dernier à la tête de HP, après le limogeage brutal de Leo Apotheker.
- Paul Otellini, CEO d'Intel, a touché 17,5 millions de dollars de compensation, soit une hausse de 12% par rapport à l'année précédente. Le chiffre d'affaires est quant à lui passé de 43,6 à 54 milliards de dollars de 2010 à 2011 et les résultats de 11,5 à 12,9 milliards.
- Marc Benioff, CEO et fondateur de Salesforce.com, a plus que doublé son package à 20,8 millions de dollars. L'éditeur a vu son chiffre d'affaires croître de 27% (1,7 milliard) mais ses bénéfices ont pris une claque de -21% (64 millions).
- Sam Palmisano, président du conseil d'administration d'IBM, est resté stable à 31,8 millions de dollars. Big Blue a vu son chiffre d'affaires croître à 99,9 milliards et ses bénéfices ont grimpé à 14,8 milliards.
- Larry Ellison, patron d'Oracle, s'est octroyé 11% d'augmentation à 77,6 millions de dollars. Son salaire en lui-même ne s'élève qu'à 1 $. L'éditeur a vu son chiffre d'affaires croître de 33% (35,6 milliards). L'année précédente, Larry Ellison était le patron le mieux payé des sociétés de technologie.
- Tim Cook, CEO d'Apple, a reçu un package spécial de 378 millions de dollars, soit une rémunération multipliée par 6. On ne devient pas CEO d'Apple par hasard. La firme de Cupertino a vu son chiffre d'affaires croître de 66% (108,2 milliards) et ses bénéfices ont augmenté de 85% (14 milliards). Apple fait ainsi jeu égal avec IBM.
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