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SSII
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(23/04/2009 16:04:54)
Trimestriels IBM : le chiffre d'affaires baisse mais la rentabilité progresse
Les résultats, en baisse, du premier trimestre d'IBM ont été quelque peu éclipsés par l'annonce du rachat de Sun par Oracle, ce dernier renforçant ainsi sa concurrence directe avec Big Blue. Deux semaines plus tôt, Sun aurait refusé une offre d'acquisition d'IBM jugée trop basse. Sans confirmer cette rumeur, Mark Loughridge, directeur financier d'IBM, a indiqué disposer d'une trésorerie suffisante (12,3 Md$) pour toute opportunité d'acquisition significative qui pourrait se présenter. Le fournisseur cherche à réaliser des investissements susceptibles d'enrichir ses solutions destinées au cloud computing, notamment. Sur les trois premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires d'IBM recule de 11%, à 21,7 Md$, et son bénéfice net de 1%, à 2,3 Md$, par rapport au premier trimestre 2008. Toutefois, le bénéfice par action progresse de 4% à 1,70 dollar, soit légèrement au-dessus de ce qu'avaient prévu les analystes (1,66 dollar). Et la marge brute augmente de 1,9 point à 43,4%, grâce à une rentabilité améliorée obtenue sur les services et les logiciels. Malgré les revenus en baisse, des prévisions de profits inchangées pour 2009 Toutes les divisions d'IBM accusent une baisse de revenus sur le trimestre écoulé, en grande partie causée par la variation de taux de change, souligne IBM. L'activité Services voit son chiffre d'affaires diminuer de 10% (seulement 2% après correction des taux de change), réparti entre Global Technology Services (8,8 Md$) et Global Business Services (4,4 Md$). L'activité Logiciels a décru de 6% (+2% après ajustement des taux de change), à 4,5 Md$. Les revenus issus des solutions middleware (WebSphere, Information Management, Tivoli, Lotus, Rational) baissent de 5% (+4% après correction des taux de change) à 3,6 Md$. Quant au chiffre d'affaires de la division Systems & Technology, il baisse de 23% sur le trimestre, à 3,2 Md$. Enfin, l'activité de financement, Global Financing, enregistre une diminution de 9%, à 578 M$. En dépit de ces résultats mitigés, Big Blue maintient ses estimations de profits sur l'année 2009, établis à 9,20 $ par action, et déclare être en avance sur ses objectifs à plus long terme, à savoir dépasser les 10 à 11 dollars par action pour l'année suivante. Si Mark Loughridge, le directeur financier, se déclare confiant sur ce point, c'est en raison des mesures engagées par IBM en 2008 pour améliorer sa productivité et réduire ses dépenses. Ces efforts ont commencé à payer. « Une grande partie de nos restructurations a été conduite avant la fin de l'année, notamment aux Etats-Unis, mais les améliorations que nous allons en retirer sont encore devant nous », a-t-il déclaré. (...)
(22/04/2009 17:53:46)Annuels Wipro : les revenus dans le vert, les embauches dans le rouge
Contrairement à certains de ses compatriotes indiens embourbés dans les scandales financiers (comme Satyam) ou en proie à la crise économique, Wipro a publié hier des résultats annuels plutôt satisfaisants. Le chiffre d'affaires grimpe de 29% à près de 5 Md$ et le bénéfice net s'établit à 677 M$, en hausse de 7% par rapport à l'année précédente. La troisième SSII indienne profite notamment de la dépréciation de la roupie par rapport au dollar. Dans le détail, les services rapportent 75% des revenus à Wipro, en hausse de 31% avec 110 clients de plus que l'année dernière. La division produits et logiciels enregistre pour sa part une croissance de 36%. Cette activité représente 13% des revenus de Wipro, soit près de 680 M$. La croissance de Wipro ne semble donc pas affectée par la privation de contrats avec la Banque mondiale dont elle a été frappée en janvier dernier, comme Satyam. Wipro avait commenté cette sanction en minimisant son impact sur son activité étant donné que le volume d'affaires avec la Banque mondiale n'était « pas significatif ». Wipro, qui emploie actuellement 97 800 salariés, dont plus des trois-quarts dans les services IT et le reste dans le BPO (externalisation des processus métier), a toutefois annoncé qu'elle allait ralentir ses recrutements. Au cours du dernier trimestre de l'année, elle a embauché 845 personnes contre près de 2300 un an plus tôt. Elle prévoit également de geler les salaires, voire même de les diminuer. (...)
(22/04/2009 17:05:37)Les investissements IT en France ne reprendront pas avant 2011
Au mois d'août 2008, IDC France prévoyait 1,5% de croissance des budgets informatiques des entreprises françaises pour 2009. Un chiffre révisé au mois de novembre suivant. En plein déclenchement de la crise, la prévision tombait de 1,5 à 0,2% de croissance. Cette fois, le cabinet annonce -0,05%. La tendance est passée dans le rouge. « Plus de 50% des entreprises interrogées ne voient pas de sortie de crise avant fin 2010, nous explique Stéphane Krawczyk, consultant senior auteur de l'étude. Jusqu'alors on espérait que cette échéance serait plus rapprochée ». Elément fort de l'étude, l'informatique est le deuxième poste de dépense affecté dans les entreprises. Quand on sabre dans les budgets, à 50% c'est dans les frais généraux, mais derrière, dans 35% des cas, la hache tombe sur l'informatique. A égalité avec les transports et les déplacements. Manifestement, certains budgets informatiques sont faciles à remettre en cause, essentiellement les renouvellements de matériels. Mais ce n'est qu'une solution à court terme, rapidement les parcs à renouveler devront l'être sous peine de toucher au système d'information lui-même. Une hypothèse à vérifier dans les prochains baromètres. Actuellement, les entreprises ont deux armes principales pour réduire leurs budgets informatiques : repousser des projets ou des renouvellements de contrats ou de parcs, ou bien entamer la renégociation à la baisse des contrats. L'étude montre également une répartition des entreprises en trois catégories d'inégale importance. 45% des entreprises déclarent ne pas modifier leurs budgets informatiques 2009 par rapport à ceux de 2008. 35% envisagent une baisse comprise entre 5 et 10% (39% de ces 35% prévoyant une baisse de plus de 10% de leurs budgets). 22% conservent un relatif optimisme et envisagent des budgets en hausse (39% de ces 22% envisagent même une croissance de plus de 10%). Les projets d'investissements phares de 2009 seraient : les applications métiers, les logiciels de sécurité, la refonte des architectures télécoms. Les plus touchées sont également les applications métiers et les architectures télécoms, mais aussi la BI et les applications collaboratives. Comment les fournisseurs vont-ils recevoir ces chiffres ? On peut noter qu'au 1er trimestre, tous se sont efforcés de souligner que les reports de budgets, fréquents, ne signifiaient pas des annulations. La tendance montrée par IDC pourrait les inciter à relativiser leur optimisme. Chaque trimestre, le baromètre d'IDC France permettra en tout cas de mesurer le moral des DSI et de donner une idée de celui de leurs prestataires. (*) C'est le « baromètre entreprise France », basé sur l'interview de 400 entreprises, réalisée pour cette édition en février et mars. Des entreprises de trois tailles : 100 à 200 salariés, 200 à 500, 500 et +. (...)
(17/04/2009 12:28:28)Valtech Technology aide les entreprises à adopter le cloud
Valtech Technology étoffe ses activités en lançant une offre de conseil, d'intégration et de mesure du retour sur investissement (ROI) pour les entreprises qui décident de se lancer dans le cloud computing. Pour la SSII, il s'agit d'un prolongement logique de ses autres activités menées dans les domaines des architectures orientée services (SOA) ou des méthodes agiles. « Les problématiques et les enjeux du cloud sont similaires à ceux de la SOA, explique Pascal Ognibène, directeur technique chez Valtech. Le cloud contribue à lever des freins à la mise en production itérative de projets réalisés en cycles courts ». Valtech procède en deux étapes. Une vingtaine de consultants « urbanistes » aident les clients à établir une cartographie de leur système d'information afin d'identifier les données et les applications susceptibles d'être « envoyées dans le nuage » avant de procéder à l'intégration. « Il n'est pas pertinent, voire dangereux, de tout externaliser dans le cloud », précise Pascal Ognibène. En dehors d'Amazon, qui possède en Europe une ferme de serveurs consacrée au cloud, la plupart des données sont en effet hébergées aux Etats-Unis, ce qui peut entraîner des soucis techniques (rupture d'un câble, lenteur des échanges de données si le trafic est trop important) et légaux (certaines informations ne doivent pas quitter l'Union Européenne). Pour vaincre les dernières réticences des entreprises, Valtech leur propose d'évaluer avec précision les économies qu'elles peuvent réaliser (électricité, bande passante, infrastructure, flexibilité des ressources...). En décembre dernier, Valtech a également présenté une offre de tierce recette applicative déjà opérationnelle en Grande-Bretagne, en Allemagne et en Inde mais qui n'existait pas en France. Valtech Technology emploie 1 200 personnes dans le monde (dont 300 en France) et a réalisé un chiffre d'affaires de 100,6 M€ en 2008 dont 39 M€ en France. (...)
(15/04/2009 15:31:16)Annuels Infosys : la SSII sanctionne le manque de performance de ses salariés
La récession économique commence à faire sérieusement mal aux SSII indiennes. Infosys vient de publier des résultats annuels qui restent dans le vert mais sont nettement moins impressionnants que ceux affichés les années précédentes. Le chiffre d'affaires progresse de 11,7 % (à 4,66 Md$), contre 35% en 2008 et 44% en 2007. La progression du bénéfice net est également divisée par trois (+10,1%, contre 36% l'année dernière et 53% en 2007). La situation ne devrait pas s'améliorer : les clients reportent certains contrats et interrompent même des projets déjà en cours de réalisation. Pour l'exercice entamé, la SSII table d'ores et déjà sur une baisse de son chiffre d'affaires de l'ordre de 3,1% à 6,7% (entre 4,35 Md$ et 4,52 Md$). Le premier trimestre devrait être particulièrement difficile, avec un recul du CA de 8,2%.
Infosys embauche encore mais punit les moins bons élèves.
Infosys, qui en novembre dernier étaittrès optimiste sur le nombre d'embauches à venir, revoit ses prévisions légèrement à la baisse : de 25 000 recrutements prévus, elle passe à 18 000. Parmi ces nouvelles recrues, 16 000 proviendront directement des universités et seront formées par la SSII de manière à pouvoir être placées chez les clients dès la reprise du marché. Et attention aux faux pas : pour traverser la crise, Infosys gèle les salaires et n'hésite pas à renvoyer les salariés qu'elle estime peu performants. « Notre tolérance au manque de compétitivité est désormais nulle », a lancé Mohandas Pai, DRH de la SSII. 2100 salariés en ont déjà fait les frais : ils ont tout bonnement pris la porte pour flagrant délit de manque de rentabilité. Pour devancer d'éventuelles critiques, Mahandas Pai se défend : « cela aurait pu être pire, l'évaluation initiale prévoyait [le licenciement] de 6000 personnes ! ». La société a recruté 13 663 personnes cette année contre 18 946 un an plus tôt, ce qui porte son effectif global à 104 850 salariés. (...)
Malgré ses déboires, Satyam trouve un repreneur en Inde
C'est finalement l'Indien Tech Mahindra qui va racheter son compatriote Satyam, pour un montant de 581 M$. La quatrième SSII indienne a été mise en vente par le gouvernement le 9 mars dernier, suite aux scandales qui ont entaché sa réputation et bouleversé son organisation (publication de résultats trafiqués, arrestation de dirigeants, bannissement de la liste des prestataires IT de la Banque mondiale...). Le conseil d'administration de Satyam a donc accepté hier la proposition de Venturbay Consultant Private Limited (filiale de Tech Mahindra), jugée la plus intéressante. Deux autres concurrents étaient en lice, l'Indien Larsen & Toubro (qui possède 12% de Satyam) et l'investisseur américain Wilbur Ross. Un moment intéressé par le rachat de Satyam, IBM s'est finalement retiré de la liste des acquéreurs potentiels. Objectif de Satyam : éviter une hémorragie de sa clientèle « Nous espérons que [ce rachat] insufflera à nos clients une plus grande confiance et qu'ils continueront à être satisfaits par la qualité des prestations de service de Satyam. Cet événement devrait dissiper les inquiétudes de tous les intervenants, Satyam s'engageant dans le renouveau grâce à une meilleure gouvernance », a commenté avec optimisme Kiran Karnik, président du conseil d'administration de la société. Il faut dire que depuis que Satyam rencontre des déboires, plusieurs clients se sont déjà mis à la recherche d'un autre fournisseur de services. Satyam souhaite également éviter le départ de ses salariés (48 000 actuellement) vers d'autres SSII indiennes. La transaction se réalisera en deux phases, comme le stipulait l'appel d'offre lancé par le gouvernement indien il y a un mois. Dans un premier temps, Tech Mahindra se portera acquéreur de 31% du capital de Satyam, ce qui représente 354 M$. Il devra ensuite proposer aux actionnaires une offre d'achat de 20% de parts supplémentaires, au même tarif que celui de la première phase. Montant de la facture totale : un peu plus de 580 M$, ce qui réévalue Satyam à 1,1 Md$. Pour Tech Mahindra, co-entreprise entre le Britannique BT Group et l'Indien Mahindra Mahindra créée il y a 20 ans, cette opération est une occasion de diversifier ses activités (automobile et matériel agricole) et d'élargir son portefeuille de clientèle. « Les deux entreprises n'ont quasiment pas de clients en commun », a précisé Vineet Nayyar, vice-président et DG de Tech Mahindra. Satyam réalise 75% de son chiffre d'affaires aux Etats-Unis alors que Tech Mahindra est essentiellement positionné en Europe. Le directeur général a toutefois précisé qu'il était prématuré d'évoquer une éventuelle fusion entre les deux entreprises. De son côté l'enquête du Bureau central d'investigation indien (CBI) se poursuit. Neuf personnes (donc quatre appartenant à la famille Raju, ex-dirigeants de Satyam) sont actuellement derrière les barreaux pour plusieurs infractions dont la fraude, la falsification de comptes ou encore la destruction de preuves. Déjà épais, le dossier d'accusation pourrait encore s'alourdir, selon le CBI. (...)
(10/04/2009 12:11:34)Affectées par la baisse des prix, les SSII auront du mal à surmonter la crise
Le cabinet Precepta (groupe Xerfi) observe le secteur des logiciels et services sur vingt ans. De 1989 à 2008, ce marché aura progressé de 257%, passant de 12 à 42 Md€ de chiffre d'affaires. L'informatisation massive des entreprises, puis le tryptique des réformes du millénaire (passage à l'an 2000, à l'euro et aux 35 heures) ont tiré la profession. Et le secteur a gagné en maturité, notamment avec la dernière crise, celle de 2001. Il espère rééditer cet exploit avec le marasme économique actuel, mais Precepta met en garde contre la facilité de ce raisonnement. Petit rappel, en 2004, en sortant de la crise précédente, les SSII ont gagné quelques avantages. Leurs différents métiers (conseil, assistance, infogérance) évoluent depuis à peu près au même rythme, sans grande cassure. Et la croissance du secteur est régulièrement plus forte que celle du PIB. Une pression tarifaire très violente En revanche, la pression tarifaire s'est installée durablement dans le paysage. « Une pression très violente » comme la qualifie Ludovic Mélot, directeur d'études chez Précepta. Les SSII ont surmonté la crise des années 2000-2001, mais sans obtenir de hausse de leurs prestations. « Ce qui est contraire à toutes les lois économiques », observe-t-il. Explication ? Les SSII ont peut être du mal à légitimer leurs offres. C'est désormais une donnée constante. Les SSII qui ont industrialisé leurs prestations et délocalisé en offshore après la crise de 2001, pourront-elles aller encore plus loin cette fois-ci ? C'est la question centrale posée par Précepta. En fait, l'essentiel des gains de productivité réalisés par les SSII se font au profit de leurs clients. Ces derniers imposent leur jeu car ils ont très bien compris la manière de référencer, de conduire des politiques d'achat et de négocier les contrats. « Le client a une très bonne connaissance du système des coûts des SSII » souligne Ludovic Mélot. (*) Le cabinet Précepta publie une étude sur « Le marché des services informatiques, quelles stratégies pour surmonter la crise sans hypothéquer l'avenir ? » Une étude différente de celles des cabinets du secteur, orientées sur l'analyse annuelle et la prévision chiffrée. Précepta dissèque le marché et son environnement et veut livrer une étude de réflexion sur le moyen terme. (...)
(08/04/2009 14:32:21)Les autorités indiennes inculpent neuf anciens salariés de Satyam
L'enquête concernant le scandale financier qui éclabousse Satyam a conduit hier le Bureau central d'investigation indien (CBI) à inculper neuf anciens employés de Satyam. Parmi eux on retrouve Ramalinga Raju, fondateur et ancien président de la quatrième SSII indienne, son frère Rama Raju, ex-PDG, et Vadlamani Srinavas, l'ancien directeur financier. Ils sont derrière les barreaux depuis le mois de janvier dernier. Deux autres membres de la famille Raju sont également impliqués dans cette affaire. Les plaintes ont été déposées au tribunal d'Hyderabad, où se situe le siège de Satyam. Plusieurs chefs d'inculpation sont détaillés dans un dossier de 65 000 pages, constitué en 45 jours : conspiration, fraude, contrefaçon, falsification des comptes, utilisation de faux ou encore destruction de preuves. Lakshmi Narayana, en charge de l'enquête, a déclaré que d'autres charges pourraient venir compléter le dossier. Depuis la fin de l'année 2008, Satyam a du faire face à une succession de bourrasques. Le 16 décembre, la SSII annonçait qu'elle souhaitait se diversifier dans la construction avant de faire marche arrière face à la réprobation des investisseurs et des analystes. Deux nouveaux coups de massue ont ensuite atteint la SSII : la Banque mondiale a décidé de bannir Satyam de la liste de ses prestataires jusqu'en septembre 2016, et quelques jours après ce sont les frères Raju qui ont avoué avoir artificiellement gonflé les bilans de la société, avant de démissionner. Ils auraient également créé quelque 10 000 emplois fictifs. La SSII est passée sous le contrôle du gouvernement et a mis 25% de ses actions en vente. IBM serait en lice pour les racheter, selon la presse indienne. Les accusés ont été placés en détention jusqu'au 15 avril prochain, tandis que l'enquête se poursuit. Un porte-parole de Satyam a indiqué que la SSII comptait coopérer avec les enquêteurs mais s'est refusé à tout commentaire concernant les accusations. (...)
(06/04/2009 17:40:47)Télécom Paristech récompense les patrons d'Eutelsat, de Dibcom et de Gemalto
Comme chaque année, Télécom Paristech et son association d'anciens élèves ont récompensé trois entrepreneurs dans le cadre de leur Prix des technologies de l'information. Les personnalités sélectionnées oeuvrent dans le domaine des TIC depuis longtemps et ont en général marqué le secteur de leur empreinte, d'une façon ou d'une autre. Pour l'édition 2009, c'est Giuliano Berreta, PDG d'Eutelsat Communications, qui obtient le titre de promoteur de la société de l'information. Sa personnalité, son soutien à l'innovation mais aussi la couverture en haut débit de zones inaccessibles ont amené le jury à lui décerner ce prix. Dans son discours de remerciements, il a fièrement annoncé la mise en orbite la semaine dernière du satellite W2A qui servira entre autres à la télévision mobile par satellite. Un sujet sur lequel un autre des lauréats travaille. Yannick Levy, prix du créateur d'entreprise, est le PDG et fondateur de Dibcom, fabricant de circuits intégrés de haute performance sans usine (fabless), se concentre ainsi en particulier sur la télévision numérique. Après la TNT (Télévision numérique terrestre), ses prochains projets le conduisent à court terme vers la TMP (Télévision numérique personnelle). « Nous espérons qu'elle va trouver son modèle économique », a déclaré Yannick Levy avant d'ajouter, à propos du scepticisme qui accueille l'idée aujourd'hui, « j'ai l'impression de revivre l'époque de l'arrivée de la TNT ». Enfin, il rejoint donc Giuliano Berreta en évoquant l'aube de la télévision mobile par satellite. Un jury aux méthodes volontairement souples Pour terminer, parce que l'entreprise qu'il dirige est « devenue un symbole français » et parce qu'il a mené à bien la fusion entre Gemplus et Axalto, le prix du manager d'entreprise a été remis à Olivier Piou, DG de Gemalto. ll a rappelé que l'entreprise, spécialiste français de la sécurité sur carte à puces, comptait plusieurs milliards de ses produits de par le monde. « Nous passons très bien à travers la crise, a insisté le lauréat, expliquant que les années difficiles de la société étaient plutôt derrière elle. Le monde devient numérique et sans fil, et ce n'est pas la crise qui va changer ça. Il ne faut pas avoir peur, il faut changer. » Comme l'a précisé le président du jury, Jean-Michel Hubert, président délégué du Comité stratégique pour le numérique, la sélection est réalisée selon une méthode des plus simples. Aucune candidature spontanée ni présélection n'entre en jeu. Les membres du jury se réunissent tout simplement et échangent autour de noms de personnalités qui leur semblent éligibles avant de s'accorder sur un trio. «C'est une méthode qui peut apparaître souple, voire artisanale, a conclu Jean-Michel Hubert, mais nous travaillons avec la diversité des experts qui composent le jury. » (...)
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