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SSII
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(03/04/2009 18:35:42)
Solutions Linux : Sous le logiciel libre, le développement durable
Le salon Solutions Linux a fermé ses portes hier, jeudi 2 avril. Les allées étaient un peu plus clairsemées que les premiers jours, selon les exposants. Mais ces derniers étaient néanmoins plutôt satisfaits. Ainsi Wallix, spécialiste de la sécurité, a-t-il vu passer sur son stand davantage de visiteurs professionnels avec de vrais projets en tête que les années précédentes. De son côté, Marc Saboureau, directeur d'agence pour l'éditeur Makina Corpus a croisé nombre de SSLL (Société de service en logiciel libre) intéressées par son offre. Peu d'exposants affichaient leur intérêt pour le green IT sous quelque forme que ce soit. Une exception avec l'intégrateur SuperMicro qui se targuait sur un pan entier de son stand de construire des solutions de datacenters économes en énergie. Reste à savoir si cela traduit un total désintérêt de la communauté ou, au contraire, s'il s'agit d'une deuxième nature qu'il est inutile de revendiquer davantage. Marc Saboureau affirme lui qu'il existe « une logique pour les gens du libre à se porter vers ces thématiques. » Il évoque en particulier ses employés recrutés depuis 2006 (l'entreprise est passée de 2 à 40 personnes entre 2006 et 2007). Le Green IT donne encore plus de sens à leur métier. Les SIG libres au service du développement durable Sans qu'il en fasse un étendard, Makina Corpus, spécialisé en particulier dans les applications autour des SIG, répond en effet aux besoins liés au développement durable pour un bon nombre d'entreprises. Il travaille aussi avec les institutions idoines comme le Meeddat (Ministère de l'Ecologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire) et l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) pour certains sites de communication. Il a développé le portail consommer-responsable.com destiné à identifier et localiser les services responsables à Nantes et à Angers ou encore le site de coivoiturage Bison vert. Mais il s'attaque aussi à des projets plus complexes, par exemple avec Safe Med, système de traçabilité des navires dans le bassin méditerranéen. A partir de données récoltées par une organisation spécialisée, les divers bâtiments sont ainsi identifiés et localisés. (...)
(02/04/2009 16:55:26)Forrester Group anticipe désormais une baisse de l'IT aux Etats-Unis
La crise se creuse. Forrester Research vient, une nouvelle fois, de réviser à la baisse ses prévisions sur le marché américain de l'IT. Alors qu'il prévoyait encore en décembre dernier une hausse de 1,6% en monnaie courante du marché américain en 2009, il anticipe désormais une baisse de 3,1%. Le Gartner Group a aussi révisé, à -3,8% ses prévisions. A titre indicatif, Forrester rappelle que, en septembre 2008, juste avant l'implosion des marchés financiers spéculatifs, il tablait sur une année 2009 en hausse de plus de 6%. Parallèlement, les prévisions pour le PNB américain n'ont pas cessé d'être revues à la baisse. Sous le choc d'une récession de 6% au quatrième trimestre 2008 et d'une ampleur similaire à craindre pour le premier trimestre 2009, l'année devrait se solder par un recul de 2,2%. Forrester souligne que la dimension financière de la crise a des conséquences directes sur les capacités d'emprunt des entreprises qui trouvent face à elles des prêteurs eux-mêmes en mal de liquidités. Le cabinet a clairement identifié un coup d'arrêt brutal sur les investissements IT au quatrième trimestre 2008. Cette situation devrait encore perdurer jusqu'à la fin du premier semestre, avec un léger mieux au troisième trimestre, mais qui sera toujours en récession par rapport à l'an dernier. En revanche, il anticipe une nette reprise au quatrième trimestre. Lorsque Forrester entre dans le détail des coupes budgétaires, il confirme que les plus sombres se feront sur les achats de matériels, les investissements en équipement réseau, en logiciel et en services étant moins durement touchés. A la fin 2009, seule l'externalisation aura connu une croissance en cours d'année (+2,1%). (...)
(02/04/2009 16:54:12)Gartner table sur une baisse des dépenses IT de 3,8% en 2009
A peu de chose près, tous les segments du marché mondial des technologies de l'information devraient subir les effets négatifs du ralentissement de l'économie mondiale. Selon Gartner, les ventes cumulées de matériels, de logiciels et de services (dont les services télécoms) devrait ainsi baisser de 3,8% à 3200 Md$ durant l'année en cours. Avec un recul attendu de 14,9% pour un chiffre d'affaires de 381 Md$, les ventes de matériels devraient être les plus touchées. Le recul des revenus du marché des services devrait se situer quant à lui à 1,7% pour 809 Md$. Dans le même temps, le secteur des télécoms devrait accuser une décroissance de 2,9% à 1950 Md$. En comparaison, le secteur des logiciels tire son épingle du jeu avec une hausse en valeur prévisionnelle de 0,3% à 221 Md$. « La situation sera pire qu'en 2001 où le recul du marché mondial des technologies de l'information avait atteint 2,1% suite à l'éclatement de la bulle internet », conclut Richard Gordon, le vice-Président de la Recherche chez Gartner. (...)
(02/04/2009 15:00:58)Annuels SQLI : forte croissance externe mais - 40% sur le bénéfice net
SQLI vient de publier des résultats annuels contrastés : le chiffre d'affaires de la SSII s'établit à 157 M€, en hausse de 36,1% par rapport à 2007, et de 11% si l'on s'en tient à la croissance organique. Mais le résultat net chute de plus de 40%, à 3,15 M€ contre 5,30 M€ un an plus tôt. SQLI explique ce ralentissement par trois facteurs. Le premier est conjoncturel, à savoir la crise financière. La société a tenté d'en limiter les effets en gelant l'ambitieux plan d'embauches annoncé au début de l'année, et ce dès le mois de septembre 2008. La SSII a par ailleurs dû remanier la direction de son agence principale, située à Paris. Elle est désormais chapeautée par Philippe Fuhr et Carine Calvet. Elle a également dû faire face aux répercussions engendrées par les cinq acquisitions réalisées au courant de l'année 2007. Néanmoins, la SSII s'estime satisfaite de ses résultats qui « correspondent globalement au plan de croissance trisannuel établi en 2005 », explique Nicolas Rebours, directeur administratif et financier de la société. Ce plan prévoyait un triplement du chiffre d'affaires, qui s'établissait alors à 40 M€, ainsi qu'une marge opérationnelle de l'ordre de 10 M€. « Ce deuxième objectif n'est pas atteint en raison d'un quatrième trimestre 2008 affecté par une conjoncture économique plus difficile que prévue », justifie Nicolas Rebours. La croissance externe se poursuit avec le rachat de Naga Conseil Ce léger repli ne semble d'ailleurs pas affecter les ambitions de croissance externes de SQLI puisque la SSII a annoncé dans la foulée l'acquisition de Naga Conseil (20 collaborateurs), pour un montant total de 1,4 M€ (700 000 € en numéraire et 700 000 € en complémentaire si Naga Conseil atteint un chiffre d'affaires de 3 M€ et une marge opérationnel de 13,5% en 2009). Ce rachat permet à SQLI de renforcer son pôle consacré à l'offre ERP de SAP, qui a vu le jour il y a trois ans avec les rachats successifs de Clear Value puis d'EoZen. Cette entité compte 250 experts en France, en Suisse et au Benelux (sur 2 000 salariés au total). Il sera dirigé par Robert Nguyen, fondateur et dirigeant de Naga Conseil. (...)
(01/04/2009 17:41:18)Fin du redressement judiciaire pour Arès
Arès est sorti du redressement judiciaire deux jours avant la fin de l'exercice fiscal le plus mouvementé de son existence. Cette issue a notamment été trouvée grâce à une réduction de la dette proche de 75% et donne de l'air au groupe et à ses 1 100 salariés. Arès doit maintenant démontrer qu'il peut développer une activité profitable et convaincre de nouveaux partenaires financiers. Explications. Le Tribunal de commerce d'Evry a donné son accord le 30 mars 2009 pour qu'Arès sorte du redressement judiciaire dans lequel elle l'avait placé le 21 juillet 2008. « Je ne peux qu'être heureuse qu'Arès sorte de cette situation de redressement judiciaire, qui handicapait notamment nos chances de succès dans le cadre des appels d'offres du secteur public », insiste Nina Chibchib, déléguée syndicale centrale CFDT chez Arès. De son côté, Michel Berjamin, PDG d'Arès, déclare dans un communiqué de presse : « Nous sommes heureux d'avoir pu obtenir, après beaucoup d'efforts, un plan de continuation qui intègre, notamment, le maintien des emplois, point auquel nous étions particulièrement attachés, et une réduction significative de notre dette ». Les difficultés rencontrées par Arès depuis le printemps 2008, marquées par des cessions d'actifs, le placement en redressement judiciaire et les tensions internes liées aux licenciements, débouche paradoxalement sur un rapprochement des points de vue entre la direction et les représentants syndicaux. « J'ai vu beaucoup trop de collègues partir de la société et j'estime que le plan de redressement a été très bien mené : je ne vais pas dire le contraire uniquement pour le plaisir de contredire la direction », explique Nina Chibchib. De fait, malgré la cession d'une bonne part de ses activités, Arès continue d'employer plus de 1 100 salariés (900 dans les services IT, 100 pour l'intégration et la maintenance logicielle autour des solutions Arcole et 100 sur les produits d'Autodesk ou de PTC). Une décision motivée par des abandons de créances Concrètement, il semble que la décision du Tribunal de Commerce est d'abord motivée par les abandons de créances totaux ou partiels consentis au groupe, plus que par des perspectives d'un retour à « bonne fortune ». Il ne fait aucun doute que le gouvernement, directement ou de façon diffuse, fait pression sur les tribunaux de commerce pour qu'ils soient plus cléments qu'à l'accoutumée. « Il est clair que le contexte économique rend plus vrai que jamais l'adage qui dit que « un tiens vaut mieux que deux tu l'auras », ce qui explique que 94% de nos créanciers ont accepté de ne percevoir que 25% de leur dû, commente Michel Berjamin, PDG d'Arès. Encore faut-il noter que nous avons dû prouver au tribunal que nous serions en mesure de payer les sommes en question fin mai ». A quand le retour à l'équilibre ? La réduction de la dette et la sortie du redressement judiciaire sont des victoires, mais Arès va rapidement être sommé de démontrer que le groupe peut être rentable. Dans ce domaine, il lui est plus que jamais difficile de prendre des engagements, sachant que les prévisions sur la croissance du marché des services informatiques sont chaque jour revue à la baisse (à ce jour, les dernières projections du cabinet Pierre Audoin Consultants misent sur une progression comprise entre 0 et 1%). « La continuation est bonne nouvelle qui permet à la direction de regagner une partie de la confiance qui avait été perdue, mais la nécessité de trouver un ou plusieurs investisseurs reste toujours aussi forte, sachant que cette recherche est particulièrement difficile aujourd'hui », estime Nina Chibchib. « Trouver de nouveaux partenaires est un objectif, mais pas un impératif immédiat, estime pour sa part Michel Berjamin, car la plupart de nos actionnaires, dont le premier, participera à notre prochaine augmentation de capital et nous pouvons travailler sur cette base ». Pour Arès, qui entame ce 1er avril son exercice fiscal 2009/2010, les prochaines échéances sont l'approbation des comptes le 10 avril et la « recotation » du titre à la fin du mois. (...)
(01/04/2009 17:33:17)Le Syntec Informatique peu optimiste et déçu par les mesures gouvernementales
En 2008, le marché des logiciels et services en France a représenté 42 Md d'euros avec une augmentation de 5,5% pour une fourchette de prévision située entre 5 et 7%. Les éditeurs (désormais la moitié des adhérents du Syntec Informatique) comptent pour 29% du marché. L'industrie est le secteur le plus représenté avec 35% des ventes et ce sont, dans l'ordre, les métiers de l'infogérance avec 22% de parts de marché, du conseil en technologie avec 19% et de l'ingénierie informatique aussi avec 19%, qui mènent le bal. En 2009, le secteur devrait afficher une croissance nulle cette année, mais avec des évolutions très différentes d'une activité à l'autre. L'édition logicielle comme le conseil devraient chacun montrer une croissance de 1% en 2009. Contraste, l'embarqué devrait s'envoler de 5% et, a contrario, les logiciels applicatifs chuter de 1%. Avec les projets de green IT et d'intelligence ambiante, entre autres, l'embarqué est en vogue, au point qu'il peine à trouver des compétences. Dans le service, quand l'infogérance d'infrastructure et l'infogérance applicative augmentent respectivement de 5% et 6%, le conseil plonge de 5%. « Dans ce cas, l'écart entre les activités qui marchent et celles qui ne marchent pas est de 10 points ! C'est du jamais vu », s'étonne Jean Mounet. Pour le logiciel, le Syntec reconnaît aussi une forte croissance du SaaS sans donner de chiffres précis. Le modèle a un fort succès dans le monde du transport par exemple ou dans les secteurs à forte population mobile, mais beaucoup moins dans d'autres. L'offshore, quant à lui, ne devrait pas bouger, les entreprises étant en proie à deux désirs contradictoires : réduire les coûts et maintenir l'emploi en interne. Pression sur les prix et cycles de décision ralentis En observant le marché par secteur d'activité, là encore, le contraste est fort. Les fournisseurs d'énergie et le secteur public représentent 5% de plus que l'an dernier. La finance, pourtant malmenée, augmente de 2%. L'industrie est globalement en chute de 3% mais il faut descendre en granularité pour expliquer ces chiffres. Si l'automobile diminue ses achats, la pharmacie, elle, les accroît. Dans son enquête annuelle conduite auprès de ses adhérents, le syndicat a constaté une diminution de la confiance pour deux raisons principales. Pour commencer, la pression sur les prix est plus forte que jamais. « Quand on fait pression sur des PME innovantes de 100 personnes pour qu'elles baissent leurs prix de 20%, on dépasse les limites », s'insurge Jean Mounet. Selon le Syntec, 63% des prestataires anticipent une baisse des prix pour 2009 alors que les éditeurs ne sont que 8% du même avis. Dans le logiciel, c'est sur le volume de vente que la crise a l'impact le plus fort, alors que dans les services, c'est sur les prix qu'elle pèse. Deuxième explication de la baisse de moral des acteurs du marché, des cycles de décision ralentis. « Peu de projets sont annulés, insiste le président du Syntec, et le pipeline d'affaires reste très dense. Mais ça ne débouche pas rapidement sur une signature. » Les entreprises sont à la recherche de ROI (Retours sur investissement) plus rapides. Et le Syntec prévient : « la pression sur les marges peut avoir des conséquences sur l'emploi, l'investissement et l'innovation. » Une certaine impatience vis à vis du gouvernement [[page]] En ce qui concerne le recrutement, le Syntec Informatique envisage 2009 avec « grande prudence » et mise sur une stabilisation des salaires. Tout en se défendant de vouloir masquer une augmentation des inter-contrats, le syndicat en profite pour interpeller le gouvernement sur la difficulté d'appliquer, en ces temps difficiles, le dispositif du chômage à la population de cadres qui constitue la majorité de ses effectifs. Il propose par ailleurs deux mesures sur la réduction du nombre de jours travaillés sans obligation de fermeture d'entreprise et la réduction de l'horaire collectif par service ou unité de travail. Enfin, le syndicat compte bien se battre pour le respect de la LME (Loi de modernisation de l'économie) qui impose en particulier un paiement à 45 ou 60 jours des PME. Certains grands groupes contourneraient la loi en exigeant des factures trimestrielles. En outre, le Syntec fait part d'une certaine impatience, pour ne pas dire irritation, vis à vis du gouvernement. Pas de concrétisation, ni de financement du plan France Numérique 2012, pas de TIC dans le plan de relance, pas de priorité donnée aux usages, pas d'accélération des chantiers publics... Si le plan Besson reste effectivement en suspens, le Premier ministre a néanmoins demandé à la secrétaire d'Etat à l'Economie Numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet de travailler sur les TIC dans le plan de relance. Le Syntec s'insurge aussi d'un rapport green IT qui ne pointerait que la consommation électrique excessive des PC. Etonnant. Le rapport de 100 pages remis mi-mars à Jean-Louis Borloo rappelle certes l'impact environnemental des TIC, mais il explique aussi comment les TIC peuvent aider tous les autres secteurs à réduire leur empreinte carbone. (...)
(27/03/2009 17:15:40)Très faible croissance des logiciels et services en 2009, selon PAC
Pour 2009, la croissance du marché des logiciels et services en France est évalué entre 0 et 1% par le cabinet Pierre Audoin Consultants (PAC). Par comparaison, en 2008, cette croissance était de 5% pour les logiciels (applicatifs, outils et infrastructures) et de 6% sur les services informatiques (maintenance, matériel, conseil, intégration et systèmes, infogérance et TMA). L'année en cours devrait donc marquer un net recul de l'activité des logiciels et services. Le « ralentissement s'accélère, mais il n'y a pas de rupture totale », nous explique Frédéric Giron, directeur des études chez PAC. « On observe surtout des "retards à l'allumage" entre les appels d'offres et les contrats signés, mais peu de projets annulés ». Sur les marchés du secteur public et des « utilities », on devrait tirer leur épingle du jeu. Sur des secteurs comme la banque, l'assurance ou les télécoms, la croissance se situerait entre 0 et 2% de croissance. « Il y aura toujours des volumes, mais beaucoup de pression sur les prix, donc un marché qui va baisser en valeur ». Les petites SSII vont souffrir Deux grandes activités seront principalement touchées : la vente de licence pour les éditeurs et la régie pour les SSII. Toutefois, ces deux catégories d'acteurs ne seront pas impactées de la même manière. Les éditeurs d'ERP (progiciels de gestion intégrés), par exemple, le seront sur la vente de licence, mais pas sur celle de services autour de la licence. Les SSII ne verront pas leurs activités d'externalisation se ralentir, que ce soit la tierce maintenance applicative, l'infogérance d'applications ou l'infogérance d'infrastructures. Cela dit, les différents acteurs ne partiront pas sur un pied d'égalité. Les sociétés de taille plus modeste devraient souffrir davantage. Elles seront victimes des phénomènes de sous-traitance. Beaucoup de grandes SSII sous-traitent en effet une partie de leurs contrats à des SSII de taille plus petite ou régionales. Ces dernières se verront et se voient déjà supprimer ces contrats, ce qui affectera leur exercice 2009. PAC se risque également à une prévision pour 2010 en annonçant des chiffres supérieurs à ceux de 2009, mais sans atteindre ceux de 2008 et 2007. (...)
(27/03/2009 16:11:20)Lille Métropole inaugure son pôle économique EuraTechnologies consacré aux TIC
C'est en grandes pompes que la communauté urbaine Lille Métropole et ses partenaires ont inauguré hier soir, jeudi 26 mars, le pôle économique EuraTechnologies consacré aux technologies de l'information et de la communication (TIC). Le projet, qui s'inscrit dans un projet urbain global de 150 000 m2, en réserve 20 000 au développement d'activités de recherche et d'enseignement supérieur liées aux TIC, et 22 000 à l'installation d'entreprises IT sur le site industriel Le Blan Lafont. C'est dans ce cadre, au sein des deux usines du textile superbement réhabilitées, qu'ont été conviées hier quelque 3 000 personnes parmi lesquelles se trouvaient notamment les anciens salariés des lieux.
Désormais, le pôle rassemble tout à la fois des jeunes pousses du secteur de l'IT et des acteurs emblématiques tels que Microsoft et Cap Gemini. Soixante-cinq entreprises y sont déjà installées : éditeurs de logiciels et fournisseurs de solutions réseaux et télécoms, mais aussi spécialistes du Web (concepteurs de sites, sociétés de référencement...) ou encore investies dans les contenus multimédias (cinéma, audiovisuel, musique, solutions de mobilité...). L'agence de développement Digiport y accompagne les créateurs d'entreprises dans la concrétisation de leurs projets TIC et un espace d'incubation soutient actuellement huit projets. EuraTechnologies accueille aussi des organismes de formation et de recherche, en particulier l'Ecole des hautes études d'ingénieur (HEI) et l'Inria (Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique), avec le projet EuraRFID, centre d'expertise technique et d'expérimentation constitué autour des technologies sans contact.
84 entreprises et 1 400 salariés en septembre 2009
1 100 personnes travaillent déjà sur le pôle. En septembre prochain, le site devrait compter 84 entreprises et 1 400 salariés. Les promoteurs du projet espèrent atteindre « à terme » les 6 000 à 8 000 emplois. EuraTechnologies a par ailleurs ouvert un bureau dans la Silicon Valley californienne et noué des accords de partenariat avec Silicon Valley Technopole, la structure de soutien aux entreprises européennes qui souhaitent s'implanter localement. Demain, samedi 28 mars, le site est ouvert au public de 10 à 18 h pour une journée « Portes ouvertes » au cours de laquelle seront présentées des démonstrations de nouvelles technologies appliquées aux usages quotidiens. Il sera également possible d'emprunter une navette fluviale électrique, mise à disposition par Transpole. (...)
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