Flux RSS
SSII
1477 documents trouvés, affichage des résultats 651 à 660.
< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(28/05/2009 18:25:31)
HP va externaliser sa production européenne de serveurs
Pour réduire les coûts, HP envisage d'externaliser sa production européenne de systèmes de stockage et de serveurs d'entreprise. Le constructeur compte transférer sa production actuellement située en Allemagne et en Ecosse vers un partenaire tchèque pour optimiser ses coûts de structure. HP avance par ailleurs dans ses plans de réduction d'effectifs sur le Vieux-Continent. Après des mois de discussions avec ses représentants du personnel, il vient de proposer un plan de restructuration à son 'European Works Council'. Ce plan concerne 5 700 des 80 000 employés par le groupe en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. Annette Nachbar, porte-parole d'HP, a précisé que ces suppressions de postes, étalées sur deux ans, affecteraient toutes les activités, toutes les fonctions et tous les pays. Elle a ajouté que, pour l'instant, la répartition par pays et par division n'était pas encore faite. HP doit encore discuter avec les représentants du personnel pour se conformer aux législations en vigueur dans certains pays. Ces discussions devraient démarrer fin juin et le détail des suppressions de postes sera communiqué au cours des semaines suivantes. Dans le courant de l'année prochaine, HP supprimera quelque 6 000 postes, soit 2% de ses effectifs dans le monde. Malgré une chute de son chiffre d'affaires de 3% au deuxième trimestre 2009 (clôture 30 avril), à 27,4 Md$, l'entreprise reste rentable (avec un bénéfice de 1,7Md$). (...)
(12/05/2009 17:27:07)Logica mise sur le sport pour draguer les jeunes talents
Entre 3 000 et 4 000 étudiants sont attendus samedi 16 mai au Stade Charléty (Paris 13e) pour la première édition du Challenge du monde des grandes écoles, un événement coorganisé par Logica. Ce type de manifestation sportive n'est pas une première pour la SSII. Le Challenge prend en réalité le relais du tournoi de football initié par Unilog il y a neuf ans. Témoin du climat économique difficile, le groupe Anglo-néerlandais mutualise ses ressources avec quatre grandes entreprises françaises (Axa, GDF Suez, Lagardère et la Société Générale) en organisant un événement « certes conjoint, mais unique en France », affirme Fabrice Losson, directeur recrutement et responsabilités d'entreprise chez Logica. Quelque 36 bus en provenance de Marseille, Lille, Lyon ou encore Nancy ont été affrétés pour l'occasion. Une remise de prix (d'un montant de plus de 20 000 €) récompensera les meilleures écoles parmi les 64 participantes (300 ont postulé pour participer à cette journée). Logica espère pérenniser cet événement dans les années à venir, voire lui donner une dimension européenne. Logica victime de la pénurie de profils spécialisés Compétitions sportives, rencontres métiers et tables rondes rythmeront la journée. Les débats s'articuleront autour de quatre grands thèmes comme l'intégration des minorités dans le monde du travail. Cette discussion sera co-animée par Alain Séguy, directeur « mission emploi handicap » chez Logica, un pôle créé il y a deux ans. Les autres tables rondes évoqueront la responsabilité sociale de l'entreprise, la problématique du premier emploi et la conciliation entre performance individuelle et succès collectif dans l'univers du sport et du business. Les cinq partenaires de l'événement disposeront chacun d'un stand où ils pourront accueillir les étudiants et leur faire passer des « speed-entretiens ». D'après Logica, de nombreux anciens des écoles se sont inscrits pour participer à cette journée, ce qui permettra à la SSII de mettre à jour sa base de données RH. Comme d'autres sociétés de services informatiques, Logica se plaint de la difficulté de recruter certains profils ainsi que de la baisse du turn-over, un phénomène sur lequel la SSII tablait pour renouveler régulièrement ses effectifs. « En temps de crise, les salariés sont figés dans un attentisme craintif et n'osent plus changer d'employeur. Certaines expertises, déjà rarissimes sur le marché, sont quasiment impossibles à dénicher », déplore Fabrice Losson. Logica n'est pourtant pas totalement étranger à cette cristallisation. En 2008, le groupe est parvenu bon an mal an à maintenir ses résultats dans le vert en freinant ses recrutements en France et en gonflant ses équipes de support offshore au Maroc. Elle a également supprimé 1 300 emplois en Europe au cours de l'année. (...)
(30/04/2009 17:23:26)Le marché du test va croître de 10% par an jusqu'en 2012, selon PAC
Le marché du test applicatif a progressé de 17% en France en 2008, pour atteindre 600 millions d'euros en 2008, selon l'évaluation du cabinet d'études Pierre Audoin Consultants. D'ici à 2012, les perspectives de croissance du secteur sont en outre estimées à 10% par an. La progression sera tirée par les activités liées à l'externalisation, pour lesquelles PAC prévoit une hausse de 24% en 2009 (+30% en 2008). « Ce marché englobe l'ensemble de la sous-traitance en services effectuée autour du testing et de la qualification du système d'information [QSI] », explique Arnold Aumasson, senior consultant pour PAC France et auteur de l'étude. Cela comprend le conseil, l'intégration et la réalisation [assistance technique, forfait], ainsi que l'externalisation qui inclut la tierce recette applicative. Tests de charge et de performance, tests de non régression et fonctionnels Les services couvrent trois catégories de tests, rappelle Arnold Aumasson. D'abord, les tests de charge et de performance qui permettent de vérifier « que le système supporte une activité intense sur une longue période, sans dégradations des performances et des ressources applicatives ». Ensuite, les tests de non régression destinés à « vérifier que la nouvelle version d'un logiciel fonctionne de la même manière que la version précédente et que les évolutions n'amènent pas de mauvais fonctionnement ». Enfin, les services fournis comprennent aussi les tests fonctionnels qui servent à vérifier la conformité aux spécifications fonctionnelles et aux besoins des utilisateurs. « Certains types de tests restent exclus du périmètre car ils sont liés au développement, précise l'analyste de PAC. C'est le cas des tests unitaires et d'assemblage qui restent du ressort de l'équipe de développement et ne peuvent pas être confiés à une équipe tierce. » Le test est devenu une filière à part entière [[page]] Selon Arnold Aumasson, la démarche de test est de plus en plus indépendante du processus de développement d'applications et le marché est en complète structuration. Il y a quelques années, le test était la variable d'ajustement du développement. Mais avec la criticité croissante des systèmes d'information, la donne a changé. « En cas de dysfonctionnement, l'entreprise sait qu'une interruption du système d'information peut lui être préjudiciable tant en termes de gestion, que de relation client et d'image, rappelle l'analyste. Le test permet de limiter ces impacts. Les entreprises se sont donc structurées pour faire du test une filière à part entière au sein de laquelle on propose maintenant des plans de carrière. C'est devenu un métier. » Dans cette perspective, il entrevoit donc un réservoir de croissance énorme dans ce secteur. « De plus en plus souvent, pour des questions de pilotage des ressources, ou bien en dehors des périodes de développement, l'entreprise sous-traite les tests à des acteurs qui ont élaboré des méthodologies sur lesquelles ils ont capitalisées. A fortiori maintenant que l'activité est mieux comprise. » D'un point vue sectoriel, l'étude constate que les secteurs bancaire et télécoms représentent à eux deux la moitié du marché. Les banques, par ailleurs « au ralenti dans leurs investissements IT devraient afficher des dépenses en hausse de 9% par an en moyenne entre 2008 et 2012 », prévoit l'analyste de PAC. Des offres packagées, du conseil à l'externalisation [[page]] Pour répondre à la demande, les SSII ont élaboré des offres packagées qui démarrent en amont avec le conseil et vont jusqu'à l'accompagnement des entreprises dans l'externalisation de l'activité en France ou vers des pays à bas coût, décrit l'étude de PAC. Des prestataires de services plutôt bien perçus par leurs clients. Sur 300 responsables informatiques interrogés en début d'année par PAC, 87% se sont déclarés satisfaits de leurs fournisseurs. Parmi les principaux représentants du marché figurent des acteurs comme Cap Gemini, Atos, Sopra, Logica ou Steria. Il s'agit toutefois d'un secteur disparate sur lequel on trouve plusieurs catégories d'intervenants, précise l'analyste de PAC. En dehors des acteurs qu'il qualifie de généralistes, il distingue des « industriels » qui ont « des capacités de centres de services en France et qui peuvent donc proposer des coûts agressifs à des clients matures ». Parallèlement, il existe aussi des spécialistes qui se positionnent plutôt en amont du projet. « On est alors plus proche des métiers du conseil, avec des clients moins matures ». Il cite des sociétés telles que Map (division d'Altran), Optium, Oresys ou Acial, notamment. Enfin, on voit aussi une nouvelle catégorie de spécialistes à bas coûts : « Typiquement, les SSII indiennes qui souhaitent entrer sur le marché français », complète Arnold Aumasson. (...)
(30/04/2009 13:12:51)Bruxelles créé un consortium avec PAC pour promouvoir le logiciel en Europe
Parmi treize candidats, c'est Pierre Audoin Consultants que la Commission européenne a sélectionné pour diriger un consortium de promotion du logiciel et des services en Europe. Montant du contrat : 424 600 € sur quinze mois. Cette entité compte trois autres acteurs dont l'Idate (France), l'Institut Fraunhofer ISI (le CNRS allemand) et London Economics (Grande-Bretagne). Elle travaillera de concert avec la direction INFSO (Information society and media) de la Commission européenne afin de déterminer quel était l'impact économique et social de l'industrie et des services en Europe. « Jusqu'à présent, Bruxelles s'est essentiellement penché sur les problématiques liées aux télécoms, car il s'agit d'une industrie plus importante en termes de chiffre d'affaires et de salariés », déplore Frédéric Giron, directeur des études chez PAC. Mais Viviane Reding, Commissaire à la société de l'information, s'intéresse désormais au monde du logiciel car son impact est important en termes d'usage. Les dernières analyses concernant le marché des logiciels sont par ailleurs plutôt pessimistes. Une étude publiée par PAC en mars dernier prévoyait en effet un net ralentissement de la croissance du secteur pour 2009 : de 5 % en 2008 (210 Md€) elle devrait passer à 1%, voire 0% cette année. Le consortium espère ramener ce chiffre à 3% dans les cinq années à venir. Consciente de l'enjeu, Viviane Reding a commencé par étudier une série de recommandations rédigées par le Syntec Informatique en novembre 2008. Elle a également rencontré différents acteurs du monde du logiciel (éditeurs, SSII, syndicats...) La création d'un consortium s'est alors imposée, et Bruxelles a lancé un appel d'offres, remporté par PAC. Ce groupement sera chargé d'établir une cartographie des acteurs européens et de définir un ensemble de réglementations et de scénarios pour encourager la croissance de l'industrie logiciel européenne. « Un premier rapport sera remis à Viviane Reding en juin prochain, et les résultats de ce projet, qui durera environ quinze mois, seront présentés à la Commission européenne lors d'un atelier en juin 2010 », explique Frédéric Giron. Une soixantaine d'échanges individuels sont prévus avec quatre types d'acteurs clés du logiciel : les éditeurs (vente de licence et maintenance, y compris dans le domaine des jeux vidéos), les sociétés de services associées (SSII), les nouveaux services (SaaS, externalisation, cloud, machine-to-machine) et les sites de publicité en ligne (comme Google). Les associations professionnelles du secteur, les pouvoirs publics, les acteurs du capital-risque ainsi que les utilisateurs finaux prendront également part à ces entretiens. Enfin, le consortium a décidé de s'attaquer à tout ce qui pouvait entraver le développement de ce secteur en Europe : faciliter les financements, encourager la R&D et évangéliser les PME sur les gains qu'elles peuvent réaliser en étant correctement équipées. (...)
(27/04/2009 18:41:25)Syntec : les négociations sur le chômage partiel échouent
La réunion qui se déroulait le 22 avril entre les fédérations patronales du Syntec informatique (syndicat des sociétés d'ingénierie et de services informatiques) et les organisations syndicales CFDT et CGT au sujet de l'extension du droit à la mise au chômage partiel a tourné court. Les syndicats se sont essentiellement battus pour la filière automobile, un secteur qui compte 4 000 prestataires de services actuellement au chômage partiel. Le Syntec quant à lui souhaitait une extension de ce droit à l'ensemble des branches, dont l'informatique. Après trois interruptions de séance, les organisations syndicales ont tout bonnement quitté la table des négociations. « Pour masquer ses divisions, le patronat a préféré demander une ouverture à tout va du dispositif sur l'ensemble de la branche et avait une logique de mise en oeuvre extensive du chômage partiel (cadres au forfait heure ou jour en dehors d'une fermeture totale de l'établissement) », ont indiqué la CFDT et la CGT dans un communiqué commun. Selon eux, le Syntec « revenait très en arrière » et avançait « des propositions insuffisantes sur l'indemnisation des salariés ». Le chômage partiel doit rester une mesure collective, selon le Munci De son côté, Syntec informatique dénonce le manque d'ouverture des organisations syndicales qui ont refusé d'étendre le champ des accords à tous les domaines de la branche touchés par la crise économique actuelle, soit 700 000 salariés. « Le champ d'application de l'accord de branche ne saurait se limiter à la seule filière automobile comme le demandent les organisations syndicales des salariés. Nos entreprises ne sont pas attachées à telle ou telle filière, mais travaillent dans le secteur des services, ont déclaré la fédération Syntec et le CICF (Chambre de l'ingénierie et du conseil de France) dans un courrier adressé aux organisations syndicales. Si nous souhaitons anticiper les effets de la crise, il est nécessaire de ne pas cantonner le périmètre à une seule filière mais de l'élargir à tous les secteurs. » Un avis que la CFDT et la CGT ne partagent pas, craignant un accord revu à la baisse. En plus d'exiger l'extension du droit à la mise au chômage partiel à l'informatique, le Syntec souhaite revoir les conditions d'autorisation de ce dispositif. Normalement applicable uniquement en cas de fermeture de l'établissement, d'un site ou d'un pôle, le Syntec souhaiterait l'étendre aux cadres payés au forfait heures ou jours. Le Munci est partagé quant aux revendications des syndicats. « Que ce soit en termes de maintien intégral de la rémunération ou de droit à la formation, les syndicats ont peut-être placé la barre un peu trop haut, d'où l'échec des négociations », estime Régis Granarolo, président du Munci. Néanmoins, dit-il, « le chômage partiel doit rester une mesure générale, applicable en cas de crise grave et pas seulement parce qu'une SSII voit son activité baisser suite à la perte d'un gros client. Les sociétés informatiques doivent continuer à recourir en priorité à l'inter-contrat. » Prudent, le Munci prévient également que si cette mesure de chômage partiel finissait par s'appliquer à des cas individuels, elle ne devrait pas être autorisée avant d'avoir franchi le cap des 4 à 6 mois d'inter-contrat. Dans le courrier adressé aux organisations syndicales, le Syntec les invite à « reprendre le dialogue social », sans indiquer de date précise. (...)
(24/04/2009 17:27:35)Annuels Micropole-Univers : la SSII se renforce sur l'ERP avec Isartis
La SSII française Micropole-Univers vient de publier de bons résultats annuels malgré la conjoncture économique difficile. Le chiffre d'affaires s'établit à 62,4 M€, en hausse de 18%, et le bénéfice net grimpe de 59% à 2,7 M€. Le résultat opérationnel courant gagne quant à lui 34%, à 4,3 M€. Christian Poyau, co-fondateur et PDG de la SSII, tient par ailleurs à souligner que la société est sortie de l'endettement et dispose désormais de 12,5 M€ de cash. En juin 2008, la vente de Cross Systems (spécialisé dans les solutions e-business) lui a rapporté 2,5 M€. Des périodes d'intercontrats plus fréquentes Micropole-Univers a profité de la publication de ses résultats annuels pour annoncer le rachat d'Isartis, un cabinet de conseil et d'intégration de produits SAP (finance, logistique, ressources humaines avec une spécialisation dans les solutions de gestion industrielle) qui réalise un chiffre d'affaires annuel de 3,5 M€ avec une trentaine de collaborateurs. Cette opération lui permet d'étoffer son offre de services autour des progiciels de gestion intégrés (ERP), mise en place en novembre 2007 avec le rachat d'Apsalys, un intégrateur spécialisé dans les solutions Qualiac. Ce rachat permet aussi à Micropole-Univers de se renforcer à l'international puisqu'Isartis y réalise 20% de ses prestations. « Les projets ERP se réalisent en général sur le long terme (un ou deux ans) ce qui nous permet de combiner des activités ayant des cycles de vie variés et de limiter les période d'inactivité », précise Christian Poyau. La SSII a en effet du affronter cette année des périodes d'intercontrats plus fréquentes et plus intenses (de l'ordre de 5%). Décisionnel, e-business et master data management [[page]] Le pôle ERP de Micropole-Univers génère actuellement entre 7 et 8% du chiffre d'affaires total. La SSII souhaite voir passer ce chiffre à 10%. Pour le reste, l'activité de la société est essentiellement positionné dans le décisionnel (50%) et l'e-business (30%), un secteur qui a connu une croissance de 17%, porté par des projets de MDM (Master data management, gestion des données de référence). Pour 2009, les prévisions de la SSII restent optimistes mais prudentes. Micropole-Univers espère réaliser un chiffre d'affaires à trois chiffres mais sa direction a conscience qu'elle devra jongler avec deux problématiques : la pression sur les prix qui entrave les efforts des SSII pour se sortir de la crise, ainsi que le décalage de certains projets par les clients. Pour traverser cette période d'incertitude, Micropole-Univers a gelé les salaires de ses employés et mise sur des marchés de niche. « Nous ne cherchons pas à nous attaquer à de gros clients, mais plutôt à privilégier des projets pointus dans des secteurs comme la santé, le service public ou les ressources humaines », détaille le PDG de Micropole-Univers. A cet effet, la SSII multiplie les partenariats avec des sociétés comme Tibco, Twinsoft (mashups en entreprise), Selligent (CRM) ou encore Broadvision (personnalisation de sites de e-commerce). En 2009, la SSII prévoit également de procéder à une acquisition à l'étranger, voire plusieurs, par exemple en Suisse, en Allemagne, en Grande-Bretagne ou au Benelux. (...)
< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |