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(09/06/2009 17:52:20)

Satyam publie ses premiers résultats non trafiqués, mais non audités

Avec cinq mois de retard, Satyam a présenté aujourd'hui ses résultats financiers pour le quatrième trimestre, clos en décembre dernier. Le chiffre d'affaires s'élève à 22,94 milliards de roupies (481,6 M$) et le bénéfice net à 1,81 milliard de roupies (38 M$). Ces chiffres (non audités) ont été calculés par le service de gestion interne qui a précisé à la bourse de Mumbai « que des erreurs pourraient s'y être glissées ». En dépit de ces incertitudes, cette publication confirme que que les résultats de la SSII indienne sont loin d'être flamboyants. Les revenus sont en baisse de 2,6% et le bénéfice net s'écroule puisqu'il atteignait les 4,3 milliards de roupies au dernier trimestre 2007. Dans son rapport, Satyam détaille également les résultats de janvier (CA de 6,5 milliards de roupies et bénéfice de 40 millions) et de février (CA de 6,5 milliards roupies et bénéfice de 520 millions). Entre décembre 2008 et février 2009, la SSII a licencié près de 3800 personnes, ce qui porte ses effectifs actuels à 41 622 salariés. Satyam est plongée dans le scandale depuis que Ramalinga Raju, fondateur et ex-PDG de la SSII, a révélé que les résultats financiers de la société étaient trafiqués depuis des années. Dans une lettre de démission présentée au conseil d'administration de l'entreprise, il précise que le chiffre d'affaires du trimestre clos le 30 septembre ne s'établit pas à 27 milliards de roupies mais à seulement 21,12 milliards. Le bénéfice opérationnel, quant à lui, est divisé par dix dans la réalité : il passe de 6,5 milliards de roupies à seulement 610 millions. Suite à ces révélations, plusieurs membres de l'équipe dirigeante ont fini en prison. Malgré ses déboires, la SSII a réussi à trouver un repreneur, l'Indien Tech Mahindra, en avril dernier. (...)

(09/06/2009 15:53:19)

Indice Monster : baisse de 16% des offres d'emploi dans l'informatique en mai

L'indice mensuel publié par le site de recrutement en ligne Monster a enregistré une baisse générale de 14 points entre le mois d'avril et le mois de mai. Sur les douze derniers mois, le volume des offres d'emploi mises en ligne a chuté de 56 points (ce qui correspond à une baisse de 35%). L'informatique fait partie des secteurs les plus fortement touchés par cet effondrement. L'indice, stabilisé à 100 depuis le début de l'année, perd 16 points pour atteindre 84, son niveau le plus bas depuis sa création en janvier 2005. Dans la filière R&D, les recrutements sont également en baisse : l'indice perd 15 points en un mois et 63 points en un an. Même chute drastique pour le secteur de l'ingénierie (-59 points). Les professions intellectuelles et scientifiques, les emplois non qualifiés ainsi que les techniciens et les professions intermédiaires font partie des catégories socioprofessionnelles les plus touchées, contrairement aux métiers de l'artisanat. D'un point de vue géographique, aucune région n'est épargnée. L'Ile-de-France accuse la baisse la plus radicale, avec un indice divisé par deux en un an (75 points contre 141 en mai 2008). Les autres régions perdent en moyenne 20 points en l'espace d'une année. La baisse est générale en Europe (-7 points entre mai et avril), mais c'est la France qui détient le record de la dégringolade la plus conséquente. Pour la première fois, Monster note un net recul de la demande dans le secteur public (défense, éducation, collectivités...), habituellement gros pourvoyeur d'offres d'emploi dans l'informatique. Catherine Reichert, directrice du marketing Europe du Sud chez Monster souligne en outre que « les entreprises sont frileuses, fragilisées par la crise économique. Même si la reprise ne saurait tarder, il faudra du temps avant qu'elles ne reprennent confiance et qu'on puisse observer un redémarrage de l'emploi. » (...)

(09/06/2009 14:33:52)

Le marché mondial des services IT a progressé de 8,2% en 2008, selon Gartner

D'après Gartner, le marché mondial des services informatiques a généré un chiffre d'affaires de 806 Md$ en 2008, en hausse de 8,2% par rapport à 2007. Une croissance en léger retrait par rapport aux prévisions du cabinet de consultants qui tablait sur 9,5% et également en dessous des 11% effectivement réalisés en 2007. Gartner fractionne l'année en deux périodes distinctes. Durant les six à huit premiers mois, le marché des services a continué sur la lancée amorcée en 2007. Les SSII ont ensuite été rattrapées par la récession économique et son lot de restrictions budgétaires, comme le prédisait déjà le cabinet en octobre dernier, tablant sur un tassement général des dépenses IT. L'administration informatique et la gestion des processus sont les deux segments qui enregistrent la moins bonne progression. Un fait surprenant selon Gartner, qui précise que les périodes de récession sont en général propices à l'externalisation. Kathryn Hale explique que la crise a eu un effet anesthésiant sur les DSI. Ceux-ci hésitent à investir dans des projets sur le long terme, comme le offshore par exemple, même si de telles démarches ont la réputation de permettre des économies. HP grimpe à la seconde place grâce au rachat d'EDS Ensemble, les cinq premiers acteurs du marché génèrent 19,6% du chiffre d'affaires des services IT. Quelque 360 sociétés se partagent les 80,4% restants. IBM conserve sa place de leader avec 7,3% (58,9 Md$) devant HP, qui s'octroie la deuxième place grâce au rachat d'EDS en mai 2008, pour un montant de 13,9 Md$. L'an dernier, ce même classement plaçait EDS en seconde position et HP en 5e place. Viennent ensuite Accenture (2,9% des parts de marché), Fujitsu (2,5%) et CSC (2,1%), dans le même ordre que l'année dernière. Gartner observe en outre un net recul des SSII indiennes, rapidement touchées par la récession mondiale en raison de leur positionnement sur le secteur bancaire et financier. Leur croissance est passée de 39,6% à 12,9% en l'espace d'un an. (...)

(04/06/2009 17:44:47)

Gartner encourage les entreprises IT à potasser l'après-crise

Les entreprises IT et les DSI devraient d'ores et déjà commencer à préparer la sortie de la crise s'ils veulent éviter de se faire doubler par la concurrence, selon Gartner. Le cabinet d'études admet qu'il est impossible de faire des projections solides sur la date à laquelle le marché renouera avec la croissance, mais il estime que lorsque ce moment arrivera, il sera trop tard pour les entreprises qui ne l'auront pas anticipé. Gartner fixe le 1er juillet comme date butoir pour parachever les préparatifs de reprise économique. Gartner explique que de nombreuses sociétés ont réduit leurs effectifs et font travailler les salariés restants à plein régime. Le jour où le marché repartira, il leur sera impossible de répondre à la demande. Le cabinet encourage également les entreprises à profiter de cette période pour revoir leurs priorités. Les DSI devraient voir leur rôle renforcé, car le système d'information n'est plus vu uniquement comme une source de coût, mais également comme un moyen de réaliser des économies. Mark Raskino, analyste chez Gartner, reste optimiste : « il est peu probable que l'économie retourne à son ancien modèle, basé sur le crédit bon marché. Les entreprises devraient se retourner massivement vers les TIC pour se restructurer face à de nouvelles réalités économiques. » La récession économique mondiale a durement frappé le secteur IT. Selon Gartner, son impact serait pire que celui de l'éclatement de la bulle Internet. Les dépenses informatiques des entreprises ne devraient pas dépasser les 3,2 Md$ cette année, contre 3,3 Md$ en 2008, soit une baisse de 3,8%, contre 2,1% en 2001. C'est le matériel qui sera le plus touché, avec une chute de 15% des dépenses en 2009, (-12% pour les PC). Les services reculeront 'seulement' de 1,7%. (...)

(03/06/2009 17:29:45)

La réduction des coûts chez Atos passe par le recrutement... de stagiaires

Atos Origin a présenté hier son plan Jeunes Talents 2009. La SSII prévoit d'embaucher 3 500 personnes, dont 700 en France, d'ici à la fin de l'année. Pour la moitié, Atos recherche des jeunes diplômés, y compris des personnes qui font leur entrée dans la vie active. Le plan comprend un deuxième volet, qui concerne les offres de stage. Atos en propose 800 (dont 500 en France), soit deux fois plus que l'année dernière. Elles sont accessibles aux étudiants de première et deuxième année d'école de commerce et d'ingénieur ou en licence. « Avec ces stages, nous voulons non seulement apporter une première expérience professionnelle aux jeunes, mais également les conforter dans l'idée qu'ils ont fait le bon choix en choisissant une filière informatique », justifie Jean-Marie Simon, DRH du groupe. Pour Mondher Hamida, secrétaire général du Specis Unsa (syndicat professionnel d'études, de conseil, d'ingénierie, d'informatique et de services), « il n'y a rien de nouveau dans cette annonce, Atos a toujours fait appel à de jeunes diplômés et à des stagiaires et ce pour une simple raison, bénéficier de compétences dans les nouvelles technologies (Web 2.0, J2EE, Java, .Net...) à moindre coût ». Ce qui est nouveau en revanche, selon le syndicaliste, c'est la volonté d'Atos de communiquer à ce sujet et de dynamiser des synergies auparavant éparpillées dans les différentes branches du groupe. « Le mot d'ordre est clair, il s'agit d'améliorer la marge de la société avant la fin du mois, et ce quels que soient les moyens employés, poursuit le Mondher Hamida. Syndicats comme salariés observent avec inquiétude ces mouvements qui laissent présager une grosse opération financière au courant de l'été. » De leur côté, les salariés d'Atos ne relâchent pas la mobilisation. Les organisations syndicales CFDT, CFE-CGT, CGT et Specis Unsa se sont récemment regroupées sous une même bannière, baptisée « SOS Atos ». L'intersyndicale fustige la politique de réduction des coûts entamée il y a quelques mois par la SSII. Selon elle, « la nouvelle direction voudrait faire payer [aux salariés] toute la facture : ses erreurs et la crise ». Le plan, qui s'est accéléré avec l'arrivée de Thierry Breton à la tête de la SSII en novembre dernier, prévoit un gel des salaires, une multiplication des licenciements, une gestion partiale des congés, une nouvelle annulation du plan de formation, des modifications du remboursement des frais de déplacement ainsi que le regroupement de plusieurs sites parisiens au sein d'une même entité. Mondher Hamida dénonce au passage certaines pratiques d'Atos, qui n'hésiterait pas à placer des ingénieurs en inter-contrat « un peu n'importe où, comme des pions, quitte à faire office de livreurs de matériel dans les mairies. » Pour manifester leur mécontentement, les salariés d'Atos ont organisé une première journée de manifestation le 26 mai dernier. Selon les syndicats, à moyen terme, c'est la désertification pure et simple qui menace Atos. (...)

(03/06/2009 16:16:18)

Les Français réclament l'entrée des TIC dans la santé

Selon une étude menée par TNS Sofres pour le Conseil national de l'ordre des médecins, 91% des Français sont favorables à l'utilisation des nouvelles technologies dans le secteur de la santé. Etonnamment, les médecins manifestent un enthousiasme plus mesuré. Ils sont 68% à estimer que la mise en place du dossier médical informatisé leur sera réellement utile dans l'exercice de leur métier, et 62% à juger pertinent le déploiement d'une messagerie professionnelle sécurisée. Parmi les avantages du développement des TIC dans la santé, les médecins citent en priorité l'amélioration de la coopération entre professionnels (48%), la centralisation des informations médicales des patients et l'accélération des échanges entre médecins (38%). C'est essentiellement la transparence qui motive les attentes des patients dans l'Hexagone. Ils souhaitent pouvoir consulter les informations échangées entre médecins à leur sujet (75%) et savoir qui a eu accès à leur dossier médical (78%). En ce qui concerne la carte vitale, la confiance est de rigueur puisque 85% des personnes interrogées ne voient pas d'inconvénient à ce qu'elle donne accès à l'ensemble de leurs informations médicales. Les 15% restants n'y sont pas formellement opposés mais préfèrent donner leur accord au préalable. S'ils plébiscitent l'entrée des TIC dans la santé, les Français devront néanmoins faire preuve de patience. Le chantier du dossier médical personnel a pris beaucoup de retard , comme l'a souligné la Cour des comptes en février dernier, dénonçant l'immobilité des groupements d'intérêt public (GIP) créés en 2005 pour mettre en oeuvre le DMP. Depuis, le gouvernement a décidé de fusionner les trois principaux GIP au sein d'une même entité, l'Asip (Agence des systèmes d'information partagés de santé), dirigée par Michel Gagneux et chargée de redynamiser le DMP. « Cette consolidation permettra d'améliorer le pilotage du projet qui, jusqu'à présent, était éparpillé entre diverses institutions qui, au mieux, ne communiquaient pas, et au pire entraient légèrement en concurrence », explique Yannick Motel, délégué général du Lesiss, un groupement d'industriels des systèmes d'information sanitaires et sociaux. Il souligne également « la logique de concertation de l'Asip, qui tient compte des avis de tous les acteurs : patients, praticiens et industriels. » (...)

(02/06/2009 16:24:17)

La SSII Phoceis investit 2% de son chiffre d'affaires dans le microcrédit

La SSII lilloise Phoceis, spécialisé dans l'intégration d'ERP et la création de site de e-commerce, a décidé d'investir 2% de son chiffre d'affaires (qui s'élève à 200 000 €) dans des projets de microcrédit. Phoceis passe par une plateforme en ligne, Kiva.org, qui sert d'intermédiaire entre les prêteurs et les associations sur le terrain. Kiva se charge également de contacter les porteurs de projets, d'établir un protocole de prêt et d'assurer le recouvrement, mais Phoceis reste libre de choisir les projets qu'elle souhaite soutenir. « La plupart des micro-entreprises que nous finançons sont situées en Afrique. Tous les projets ont pour vocation de développer l'économie locale, mais si nous pouvons participer à un projet informatique, nous n'hésitons pas à le sélectionner », explique Julien Saumande, fondateur et directeur de Phoceis. La SSII a par exemple participé à la création d'un cybercafé au Sénégal. La cinquième édition de la semaine du microcrédit se déroule justement dans toute la France en ce moment (du 2 au 6 juin). Organisée par l'Adie (association pour le droit à l'initiative économique, fondée par Maria Nowak en 1989), cette manifestation a pour vocation de faire connaître le principe du microcrédit auprès du grand public, notamment auprès des créateurs et développeurs d'entreprise n'ayant pas accès au crédit bancaire traditionnel (RMIstes, chômeurs, travailleurs indépendants, salariés précaires...). En 2008, l'Adie a permis le micro-financement de 12 824 projets pour un montant de près de 40 M€. L'association est soutenue par les pouvoirs publics, des banques ainsi que des entreprises, notamment dans le secteur IT, par Microsoft, Logica ou encore HP. (...)

(02/06/2009 12:48:08)

Annuels : démembré, Arès atteint avec peine les 90 M€ de CA

Arès a publié un chiffre d'affaires en retrait de 9% (90,2 M€ contre 99,1 M€ en 2008). Si on prend en compte l'ancien périmètre du groupe, le CA s'écroule littéralement : il aurait du atteindre 329,1 M€ si Arès ne s'était pas, peu à peu, défait de certaines activités au cours des derniers mois. Le groupe s'est successivement débarrassé de SIS Ile-de-France (cédé à SCC), de SIS Régions (revendu en juillet 2008 à la SSII bordelaise Cheops Technology), d'Adequat (repris par D.FI), du pôle RMS (réseau, mobilité, sécurité) ainsi que de la société Databail. Ces différentes opérations ont valu à Arès un redressement judiciaire, entériné par le Tribunal de commerce d'Evry il y a deux mois seulement, après une longue période d'observation. Ces reventes ont provoqué une réduction drastique de la masse salariale d'Arès. En un an, elle est passée de 2 000 à 1 100 salariés. Par secteurs d'activités, c'est le pôle ITS (IT Services) qui permet à Arès d'engranger 68% de ses revenus. Vient ensuite le pôle SIT, qui distribue les solutions Autodesk (20% du chiffre d'affaires). La division ISA (Intégration de solutions applicatives) génère 12% du CA. Elle est chargée de distribuer et d'intégrer la gamme Arcole, une suite de progiciels (paie/RH) qu'Arès a lui-même développée mais qu'il a revendue à l'éditeur De Gamma pour 6 M€ en avril 2008. Pour 2010, le groupe entend mener à terme son redressement judiciaire et se concentrer sur des activités à valeur ajoutée, comme les services managés ou le PLM (gestion du cycle de vie du produit), et renforcer sa présence dans le secteur public, parapublic, la santé et le social. (...)

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