Flux RSS

SSII

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

1477 documents trouvés, affichage des résultats 551 à 560.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(15/01/2010 17:10:28)

Pour 2010, Atos Origin mise sur le cloud et l'informatique verte

« Certains de nos clients pensent déjà à l'après crise et nous interrogent sur les solutions qui leur permettront d'assurer la croissance de demain » a expliqué Thierry Breton, le PDG d'Atos Origin. « Et pour faire face aux indispensables ruptures auxquels nos clients devront faire face cette année, nous allons leur proposer une série de quatre nouvelles offres en 2010 » poursuit l'ex-ministre des Finances. Premières annonces hier, jeudi 14 janvier, avec Atos Sphere, une plate-forme cloud reposant sur le savoir- faire et les ressources internes (45 datacenters répartis dans le monde dont 8 globaux notamment à Aubervilliers ou Hong Kong), et Ambition Zéro Carbone, combinant conseil en développement durable et services pour optimiser les infrastructures. Suivront dans l'année la présentation des offres applicatives packagées (Smart Utilities), de l'ECM et de la Collaboration, puis du Context aware Computing (les applications mobiles tenant compte du contexte, à savoir la localisation, les ressources et les personnes disponibles), et enfin du Social Computing (le développement des réseaux sociaux dans et en dehors des entreprises). Réduire le coût de son système d'information avec un cloud Dans le domaine du cloud computing, Atos Origin exploite le savoir-faire issu de l'acquisition de Wordline pour proposer des services à la demande facturés à l'usage. « Les technologies mises en place dans le domaine du cloud vont nous permettre de proposer de nouvelles approches à nos clients avec à la clef des économies substantielles puisque l'investissement sera beaucoup moins lourd qu'avec une infrastructure classique » a précisé Thierry Breton. « Évolutivité, paiement à l'usage, expertise technologique, souplesse de mise en oeuvre... le cloud n'est pas une vague comme les autres. Nous changeons de modèles économique et technologique ». Une bibliothèque avec une centaine de modules applicatifs accompagne l'offre Sphere qui ambitionne de fournir des plates-formes fonctionnelles dans des environnements hétérogènes. Et ce, dans un domaine privé ou public. « Bien souvent nos clients commencent par nous demander un cloud privé avant d'accepter de mutualiser certaines ressources pour réduire les coûts » poursuit le PDG d'Atos Origin. Parallèlement, Atos étudie également la mise en place de services spécifiques à destination des grosses PME comme la gestion de postes clients, la migration de données ou encore des tests de non-régression (par exemple avec SAP). « Des services hier inaccessibles financièrement aux PME en raison des investissements qu'ils impliquent » a précisé Thierry Breton. [[page]] Interrogé lors de cette conférence de presse sur la récente union sacrée de Microsoft et de HP autour du cloud, le PDG d'Atos Origin a élégamment botté en touche en expliquant que « cette annonce de Microsoft et de HP pour simplifier la mise en place de cloud reste une offre propriétaire. Nous sommes partenaires de Microsoft et nous proposons aujourd'hui notre propre cloud (...) avec des services de gestion et de migration reposant sur VMware. Nous sommes bien placés pour offrir la solution la plus riche à nos clients ». Arnaud Ruffat, président d'Atos Origin France précise encore que « la multiplication des solutions est une bonne chose, mais que la question de l'interopérabilité reste très importante. Attention aux solutions verrouillées. Si un client nous le demande pourquoi pas, mais nous nous efforçons toujours de bien évaluer les besoins pour proposer la meilleure solution». Face aux solutions d'Amazon, de Google ou de Microsoft, Atos Origin met en avant son expertise en terme d'intégration pour assurer la sécurité, la qualité de service, la conformité et la gestion des incidents. Et pour répondre aux contraintes géographiques concernant l'hébergement de données sensibles, Atos peut compter sur ses datacenters régionaux disséminés à travers le monde. Enfin comme avec ses contrats d'infogérance, Atos s'engage à compenser les émissions carbones liées aux prestations green cloud fournies à ses clients. Pour une informatique plus verte La compensation de l'empreinte carbone informatique est d'ailleurs le deuxième cheval de bataille d'Atos Origin avec le programme Ambition Zéro Carbone. Une cinquantaine d'experts, relayés par des consultants généralistes suivront la quinzaine de projets Green IT en cours. Plusieurs outils sont proposés aux entreprises : mesure de la consommation énergétique, amélioration des infrastructures, diagnostic carbone et enfin réduction et compensation de ce maudit CO2. Partenaire infrastructures des Jeux Olympiques de Vancouver, Atos Origin développe par exemple une architecture pauvre en carbone et s'engage à compenser les émissions de CO2 avec des projets environnementaux (plantations d'arbres, éoliennes...). Une démarche pro-active qui peut être appliquée à tous les nouveaux projets informatiques ou simplement adaptée à des infrastructures existantes. (...)

(15/01/2010 10:38:45)

Les petites SSII ressentent la crise plus tardivement, selon le 3SCI

Au quatrième trimestre 2009, les adhérents du 3SCI (sur 350 adhérents, 100 forment le panel de référence) ont ressenti la crise plus fortement que lors des enquêtes précédentes. Le syndicat des sociétés de service et des conseils en informatique s'est créé en 1985 pour aider les PME de l'informatique à développer une activité pérenne. « La crise arrive six ou neuf mois plus tard que pour nos confrères des grandes SSII ou grands éditeurs », analyse Olivier Bouderand, secrétaire général du syndicat. 48% des sociétés du 3SCI interrogées ont observé une baisse du chiffre d'affaires au quatrième trimestre. 50% enregistrent une baisse de 5 à 10%, 31% de plus de 20%, 19% ont noté moins de 5% de baisse. La crise leur semble devoir durer au moins une année de plus. 39% disent entre 12 et 24 mois, 11% plus de 24 mois. « A partir du 3ème trimestre, les sociétés de notre taille ont littéralement 'pris une claque', alors qu'en début d'année, elles semblaient tirer leur épingle du jeu », explique le secrétaire général du 3SCI. Ce décalage n'a pas fini de faire sentir ses effets. Notamment sur les encours. 80 à 90% des TPE ou petites PME membres du syndicat ont un exercice qui se termine fin décembre, les bilans vont paraître dans les six mois à venir. C'est à partir de ces bilans que fournisseurs et banquiers décideront des encours. Donc en fonction de l'année 2009, sans tenir compte de la reprise du début 2010 s'il y a effectivement reprise. Les encours risquent de se réduire au vu des bilans 2009 dégradés Le même phénomène s'est produit début 2009. Les bilans de l'exercice 2008, arrêtés fin 2008 publiés début 2009, largement positifs, ont servi à décider des encours au deuxième trimestre 2009. Ces encours sont restés corrects alors que la situation se dégradait. Début 2010, les encours risquent de se réduire au vu des bilans 2009 dégradés, alors que la reprise sera probablement au rendez-vous. Autre décalage, les grossistes et les grands fournisseurs ont souvent évité de livrer leurs nouveaux matériels fin 2009. Ils préféraient vendre leurs stocks pour alléger les bilans, finir de les « nettoyer » après avoir réduit tous les frais de structure possible. Les petits acteurs du marché ont dû se plier ou attendre ce début 2010 afin d'être approvisionnés. De manière plus générale, la crise n'affecte pas tous les secteurs de la même manière. Le carnet de commandes par exemple a stagné pour 28% des répondants, augmenté pour 37%, diminué pour 35%. Des contrastes dus aux différences de gestion entre membres du syndicat. Il est quand même plus facile de réduire ses frais et sa structure quand on est petit, avec une vitesse de réaction plus grande. De même, une fois la crise passée, les petits seront peut-être plus profitables rapidement. Les résultats commerciaux sont la principale préoccupation [[page]] Les résultats commerciaux sont la principale préoccupation Reste « le grand sujet », l'éternelle question (crise ou pas crise) : quelles sont les relations avec les banquiers ? Pour 76% des répondants, elles sont restées bonnes, pour 9% elles se sont dégradées, 1% disent « beaucoup dégradées », 1% également « fortement dégradées ». Les encours sont restées les mêmes à 71%, ont diminué pour 19% des répondants ce qui n'est pas anodin. Les répondants se sont prononcés au deuxième semestre, là encore le décalage n'est pas enregistré, les banques se prononceront ce début d'année. Les finances n'obsèdent pas les personnes interrogées, la priorité absolue des répondants va aux résultats commerciaux. C'est très net dans les réponses. « Le problème le plus épineux » ? Pour 57% des répondants c'est « le manque de commandes et de chiffre d'affaires ». La trésorerie est à 13%. D'ailleurs, cette trésorerie est dûe pour 60% des répondants au « rallongement des délais de paiement des clients ». Encore le commercial. 20% des adhérents interrogés font remonter les difficultés de trésorerie aux encours des banques, 20% également aux encours des fournisseurs. Logiquement, la mesure la plus importante pour affronter la crise c'est : « augmenter l'activité commerciale » pour 50% des interrogés, « trouver de nouveaux débouchés » pour 34% d'entre eux. La trésorerie n'est qu'à 4%. Là encore le décalage est sensible entre l'opinion des adhérents du 3SCI et celle de leurs partenaires, banquiers par exemple. « Nous fonctionnons avec une logique de terrain, d'abord les ventes, ensuite la trésorerie. Pour nous TPE, la trésorerie c'est bien le résultat de l'action commerciale », note Olivier Bouderand. (...)

(13/01/2010 09:31:09)

Forrester contredit les prévisions 2010 d'IDC

«Tout est en place pour un rebond dans la dépense IT en 2010 » lance le patron de l'étude Andrew Bartels, qui prévoit même 6 à 7 années de croissance continue. Andrew Bartels est bien conscient que sa prévision contredit celle des autres cabinets, particulièrement celle d'IDC parue il y a trois jours, pourtant, il persiste et signe. Dans son blog, il donne trois raisons principales à son optimisme. D'abord, la croissance économique sera modeste mais réelle dans tous les pays industrialisés avec une croissance du PIB de 2 à 4%, la Chine et l'Inde étant plus performantes que l'Europe, les Etats-Unis et le Japon. On devrait donc s'attendre à une croissance équivalente, au minimum comprise entre 2 et 4%, dans l'IT. En fait, ces chiffres seront dépassés. Le différentiel monétaire qui pénalisait le dollar devait se réduire, l'économie américaine devenant à nouveau une économie refuge et une économie dynamique. Les Etats-Unis et son dollar devaient ainsi entraîner l'ensemble de l'industrie mondiale au-delà de 4%, c'est le deuxième facteur. Les Etats-Unis reprendront leur marche en avant Surtout, un nouveau cycle d'innovation devrait se former et permettre aux secteurs IT de réaliser une croissance double de la croissance globale moyenne. Les gouvernements, observe le cabinet, consentent de gros investissements pour stimuler l'IT et les entreprises sont sensibilisées aux nouvelles avancées : cloud, stockage, communications unifiées. Cet essor du à l'innovation devrait se produire dans les pays que Forrester nomme les « Douze Tech » : États-Unis, Australie, Canada, Danemark, Finlande, Israël, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Singapour, Suède, Suisse et Royaume-Uni. Les « douze » conjugués au pays naturellement dynamiques, comme la Chine et l'Inde vont porter la croissance de la dépense IT à un niveau record. Derrière ces trois facteurs principaux, croissance générale, dollar, innovation, Andrew Bartels affine d'autres prédictions pour 2010. D'abord sa conviction que les Etats-Unis ressortiront plus forts encore de la crise que ce soit du fait de leur capacité d'innovation ou de fait du redressement du dollar. L'Europe sera pénalisée par cette monnaie. La Chine et l'Inde « auront la douceur » de surpasser le Japon et la Corée. [[page]] Les DSI affichent pour le moment des budgets très prudents, mais, selon Andrew Bartels, la dépense réelle sera beaucoup plus forte. Les DSI, selon le cabinet, obtiendront de leurs présidents des dépenses plus élevées que prévu. Il y va de la croissance de l'entreprise. Les grands comptes feront beaucoup mieux que les PME (trop dépendantes de leurs banques). Autre facteur de retournement : beaucoup de secteurs ont vu leurs dépenses retardées et non pas annulées note Andrew Bartels. C'est le cas dans le stockage, les ERP, le CRM. Ils vont se reprendre en 2010. D'autres secteurs vont amorcer une croissance forte, et pour plusieurs années : les téléphones intelligents, les systèmes embarqués, les solutions verticales, les ERP. Ceux que Forrester appelle les fournisseurs « larges » en tireront profit : IBM, Cisco, Oracle, et peut être Microsoft et SAP, voire GE ou Siemens. Par secteur d'activité, selon Forrester, les matériels devraient progresser de 8,2%, les équipements télécoms de 7,6%, les logiciels de 9,7%, le conseil de 6,8%, l'outsourcing de 7,%. Par région, Forrester prévoit une croissance forte en Europe de l'ouest et centrale : +11,2%. L'Asie-Pacifique devrait progresser de 7,8%, l'Amérique latine de 7,7, l'Europe de l'Est le Moyen Orient et l'Afrique de 2,4%. En revanche, le Brésil, la Russie et d'autres pays émergents devraient marquer le pas. (...)

(12/01/2010 12:40:23)

IBM crée une co-entreprise avec la SNCF

[mise à jour] La SNCF et IBM créent une co-entreprise pour optimiser l'achat de prestations et créer des centres de service pour les études et la production. Il s'agit de réorganiser la sous-traitance à la SNCF et les appels aux centres de services externes. Trois mille personnes travaillent à la DSI de la SNCF, dont mille prestataires. La co-entreprise concerne une partie de ces prestataires. Le rôle et les missions des DSI internes ne seraient pas modifiés. Les missions d'assistance technique ne sont pas concernées. Il ne s'agit pas de confier la production informatique à IBM mais de structurer des infogérances au sein de l'exploitation que les DSI internes continueront de piloter. IBM a précisé cet après-midi que la co-entreprise serait détenue à 51% par une société de SNCF-Participations et à 49% par IBM. Exclusivement consacrée aux activités de l'opérateur ferroviaire, elle aura pour mission de piloter et d'optimiser les activités sous-traitées d'études, de développement, de maintenance et d'exploitation des applications informatiques du groupe SNCF. Daniel Chaffraix met en place le partenariat IBM/SNCF L'objectif est "d'améliorer l'efficacité du service offert à nos clients voyageurs et chargeurs en nous appuyant sur les capacités d'innovation d'IBM" déclare Guillaume Pepy, président de la SNCF. Localisée en région parisienne, cette structure sera opérationnelle dès janvier 2010 et son président exécutif sera nommé par la SNCF. Daniel Chaffraix, le président d'IBM France, prend la direction de l'ensemble de la relation avec le groupe SNCF afin de mettre en place et suivre ce partenariat. Alain Bénichou lui succède à la tête d'IBM France . Il était précédemment General Manager Distribution, Travel & Transport sectors chez IBM. IBM est familier de la création de co-entreprise avec ses clients dans le domaine de l'IT. Big Blue avait déjà procédé de cette façon avec BNP Paribas ou Michelin. (...)

(12/01/2010 12:16:40)

Le Crédit Agricole externalise sa maintenance de proximité

Le groupe Crédit Agricole S.A. a décidé d'externaliser les « prestations de proximité » de son parc de 6000 postes de travail répartis sur ses sites de Saint-Quentin en Yvelines, Issy-Les-Moulineaux et Paris-Pasteur. Le contrat, remporté par la SSII APX, concerne aussi bien une infogérance classique de parc (installation, support, maintien en conditions opérationnelles, mise à jour de logiciels...) que des prestations complémentaires (déménagements, gestion de stocks...). De plus, le contrat inclut aussi des prestations dans la téléphonie et le réseau avec la gestion du brassage, la téléphonie mobile... Les trois sites sont gérées dans une démarche commune, avec une base de connaissance et un SI de gestion des flux physiques communs. Le contrat ne concerne que le groupe Crédit Agricole S.A. et en aucun cas les caisses régionales, qui sont des entités autonomes. (...)

(08/01/2010 16:04:09)

Après une année difficile, Syntec Informatique reste prudent

« 2010 sera une année de reprise progressive. Nous attendons encore un premier trimestre difficile, mais les choses iront mieux ensuite ». Lors de la présentation de ses voeux à la presse, Jean Mounet, président de Syntec Informatique, la chambre patronale des SSII et des éditeurs, a choisi la circonspection même si « les quinze derniers jours de l'année 2009 montraient des signes très concrets de reprises (...) Je préfère rester prudent pour annoncer de bonnes nouvelles lors de notre prochaine conférence de presse, le 1er avril prochain ». L'activité reste très forte après une descente aux enfers au troisième trimestre 2009. « Avec une baisse globale de 7 à 9 % du CA, la résistance a toutefois été bonne l'année dernière. (...) Si l'externalisation va rester un des moteurs de croissance en 2010, les nouvelles obligations en termes de régulation - financière notamment - vont obliger un grand nombre d'entreprises à transformer leur environnement informatique ». Optimiste, Jean Mounet attend également une reprise de l'activité avec de nombreux projets dans les services publics ou l'automobile avec le développement des solutions embarquées. Recrutements : les collaborateurs confirmés mieux placés que les jeunes diplômés en 2009 et 2010 Au chapitre emploi, Jean Mounet reconnaît que l'année 2009 a été particulièrement destructrice avec une création d'emploi nette négative : 16 à 18 000 collaborateurs ont été recrutés en 2009, alors que 20 à 25 000 embauches sont attendues en 2010. « Si 150 000 emplois ont été crées en 10 ans, 2009 n'a pas été au niveau des années précédentes « souligne le président de Syntec Informatique. Philippe Tavernier, président de la commission des Affaires Sociales et de la Formation, précise que « les jeunes diplômés font partie de la génération sacrifiée en 2009 et 2010. L'année passée, les recrutements ont essentiellement concerné des collaborateurs confirmés. Et quelquefois, le caractère et la capacité à s'adapter rapidement ont été préférés aux compétences ». Bien sûr la maitrise des langues, et pas seulement de l'anglais, reste un élément essentiel pour travailler sur des projets européens. Pour l'année 2010, Jean Mounet s'est inquiété des conséquences de la mise en place de la réforme de la taxe professionnelle lancée par Nicolas Sarkozy. « Fortement préjudiciable pour les PME (- de 100 salariés ou 7,6 millions de CA), cette taxe captera jusqu'à la moitié de la marge opérationnelle de ces sociétés ». Le second bémol pointé par le président de Syntec Informatique concerne la disparition probable du Conseil National du Numérique. « Malgré les initiatives de NKM (Nathalie Kosciusko-Morizet NDLR), on va vers la suppression du CNN alors que ce dernier semblait utile pour accompagner le développement de l'économie numérique ». Enfin, Syntec Informatique souhaiterait une simplification du statut des entreprises nouvellement créées avec la mise en place du JEC, Jeune Entreprise de Croissance en lieu et place des différents JEI (Jeune Entreprise Innovante), Gazelle et JEU (Jeune Entreprise Universitaire). Pour conclure, Jean Mounet n' a pas livré - comme l'an dernier - de scoop sur une initiative Green IT mais une information sur le lancement d'un observatoire des TIC pour mesurer plus précisément leurs impacts sur la croissance et l'emploi. Après le développement durable et la dématérialisation, le prochain livre "vert" de Syntec Informatique arrivera le 20 janvier prochain et sera consacré au télétravail et à ses dérivés. (...)

(08/01/2010 10:26:00)

Arès rebaptise son pôle SIT en Arès ID

Qui connaît le groupe Arès est familier du fait que l'entreprise a coutume de nommer ses différents pôles par des acronymes. C'était notamment le cas pour le pôle SIT (Système d'Information Techniques) qui vient d'être rebaptisé Arès Innovation et Design (Arès ID). Sur le fond, cette modification d'état civil n'entraîne pas de changement comparé au périmètre d'activité qui était celui du pôle SIT suite à la réorganisation d'Arès. Ainsi, Arès ID reste focalisé sur le négoce et l'intégration de progiciels dédiés à la CAO (ceux d'Autodesk et de PTC), au BIM (suivi de la conception d'un projet de construction, du génie civil à la gestion d'un patrimoine immobilier) et au PLM (gestion du cycle de vie des produits). La mise en oeuvre de projets ERP avait déjà été abandonnée suite à la mise en redressement judiciaire du groupe Arès. « La création de la marque Arès Innovation et Design va nous permettre de mettre en place une communication plus efficace à l'intention des clients », indique Christophe Perrin, le directeur d'Arès ID qui était déjà à la tête du pôle SIT. Mais cette décision revêt aussi un autre intérêt bien plus stratégique qu'un simple choix marketing. En effet, en dotant son pôle SIT d'une réelle identité de marque, Arès se met en position de mieux pouvoir la filialiser si le besoin s'en faisait sentir. Cette possibilité existe car alors qu'Arès a chamboulé ces derniers mois son organisation pour se recentrer sur une activité de SSII, le groupe a tout de même conservé le pôle SIT dont les 2/3 du chiffre d'affaires sont issus du négoce. Or, cet état de fait pourrait rendre la cartographie du groupe moins lisible pour d'éventuels investisseurs auxquels Arès pourraient alors apporter plus de clarté en filialisant Arès ID. L'hypothèse est d'autant plus plausible que les agences liées aux pôles SIT qui fonctionnaient jusqu'ici comme des business Unit à part entière ont été ramenées au rang d'agences commerciales soumises au décision d'une direction centralisée. Première étape avant une filialisation ? Si tant est qu'elle se réalise un jour, l'éventuelle filialisation de Arès ID n'empêche pas l'entité de travailler au développement de son activité. « Nous allons poursuivre la spécialisation de certains de nos 90 collaborateurs sur les aspects 3D de la CAO. Nous préparons également le lancement de services de formation autour de la conception assistée par ordinateur. Par ailleurs, nous allons attaquer la commercialisation d'Autocad qui permet d'adresser un marché bien plus vaste que les offres métiers », détaille Christophe Perrin. Ce dernier compte également reconstituer l'équipe grands compte de feu le pôle ITS. Notamment parce que ce profil de clients a eu tendance à prendre ses distances avec le groupe Arès au moment où celui-ci connaissait de grandes difficultés. Aux dires de Christophe Perrin, la reprise de parts de marché d'Arès ID est déjà sur la bonne voie. L'entité qui représente environ 20% des facturations de l'ensemble du groupe a vu son chiffre d'affaires progresser de 9% entre les premiers (3,2 M€) et deuxièmes trimestres de son exercice 2009-2010. (...)

(07/01/2010 12:05:09)

En France, le BPO reste encore mal vu

Malgré la crise économique, le BPO ne décolle toujours pas en France. Cette crise est pourtant l'occasion pour les entreprises de réduire leurs coûts et de se concentrer sur leur coeur de métier. Des arguments rêvés en faveur de l'externalisation, en particulier en faveur du BPO. Les prestataires répètent d'ailleurs ces arguments en boucle. « Mais cette répétition ne me convainc pas, note Ludovic Melot, auteur d'une étude sur ce sujet pour le cabinet Précepta. Le BPO en France ne décolle toujours pas et ce, pour deux raisons principales : une résistance historique des entreprises et la peur des conséquences sociales ». Les exemples abondent. Celui récent d'Alcatel et de Wipro par exemple. Tollé syndical, grèves, pression de l'opinion et des politiques. Résultat : le contrat a exclu la France. Les filiales françaises des entreprises anglo-saxonnes en revanche passent facilement au BPO. Souvent avec des prestataires également anglo-saxons (par exemple Accenture ou Logica) Mais les grands comptes français restent toujours aussi réticents. L'externalisation totale fait peur en France. Precepta voir pourtant deux brèches se créer : le BPO spécialisé avec des acteurs également spécialisés et les Centres de services partagés. Pour le moment, cette externalisation spécialisée porte en France essentiellement sur les services de support marketing (centres d'appel) ou sur la paie. Les différentes estimations qui portent le BPO à 2 milliards d'euros en France en 2009 oublient d'ailleurs que 40% de ce chiffre est constitué par des centres d'appels (« cela n'a rien de déshonorant mais ne constitue pas vraiment une nouveauté commente Précepta). Des spécialistes viennent concurrencer les SSII, Precepta cite les cabinets d'audit ou d'expertise comptable, ceux de recrutement, les sociétés d'affacturage. [[page]] En revanche, la création de Centre de services partagés a convaincu selon Ludovic Melot la totalité du CAC 40 voire du SBF 120, donc des grandes entreprises françaises. Il s'agit d'entreprises qui gardent en interne une prestation mais la centralisent. Par exemple, la comptabilité ou la paie, dispersées dans des dizains de centres ou de filiales en France sont regroupées dans un seul centre. Avantages : une réduction des coûts, une meilleure visibilité, des grincements de dents moins forts. Mêmes si la mise en place prend du temps et coûte cher, ce type de prestation est plus facile en France qu'une externalisation totale ou même partielle. En fait, conclut Ludovic Melot, le BPO ne décolle pas en France parce que les prestataires sont mal adaptés. Les offres sont souvent des décalques d'offres présentées à l'international (les deux SSII qui ont le plus calqué leur modèle sur le modèle anglo saxon, Stéria et Cap ne sont pas parvenus à compenser ainsi la chute de leur division conseil et intégration). Les acteurs même français ne s'adaptent pas à la demande. Or, celle-ci est fondée sur des critères bien précis : la peur du risque social, la méfiance vis-à-vis des grands contrats globaux, la préférence pour une externalisation qualitative plutôt que quantitative, une barrière culturelle voire linguistique. Autant de critères qui vont à l'encontre des thèses de grands spécialistes mondiaux qui veulent des contrats globaux, une externalisation offshore, des contrats sur plusieurs années. La multiplication des CSP montre pourtant que les entreprises françaises sont prêtes pour ce type de démarche, mais pour le moment en interne ! Preuve que c'est moins le principe que l'offre qui est en cause. (...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >