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(06/01/2010 12:19:44)

Selon IDC, la Chine sera bientôt un acteur majeur de l'offshore

Selon une étude d'IDC, le Global Delivery Index 2009, parue mi-décembre 2009, Shanghai et Pékin deviennent plus attractifs que Bangalore et Delhi pour des prestations informatiques en offshore. Plusieurs raisons entrent en ligne de compte. Les donneurs d'ordre, remarque IDC, veulent à la fois atténuer les nouveaux risques apparus (par exemple le terrorisme) et faire face aux nouvelles pressions économiques nées de la crise. Les attentas à Mumbai et Djakarta, les épidémies de grippe H1 N1 rendent l'Inde moins attractive car plus risquée. Les donneurs d'ordre souhaitent ainsi diversifier leurs destinations et cherchent des alternatives à l'Inde. Ces donneurs d'ordre ont également besoin de capacités supplémentaires, pour des plans de continuité d'activité ou des plans de reprise après sinistre, ils veulent donc s'implanter sur plusieurs régions. Ce n'est donc pas forcément la Chine au détriment de l'Inde, mais en complément de celle-ci. Les villes qui comprennent cette mutation, investissent dans les universités, les infrastructures, les compétences linguistiques. Les villes chinoises, aidées par leur gouvernement semblent bien armées. Inversement, « les villes indiennes semblent glisser vers une spécialisation sur les coûts faibles, sans perspective à plus long terme dans les services à valeur ajoutée, elles se mettent à la traîne de la concurrence mondiale «, note Suchitra Narayan, auteur de l'étude. Un "top 10" bientôt bouleversé D'autres villes se livrent à une compétition dans le nearshore asiatique. C'est le cas de Brisbane en Australie ou de Kuala Lampur en Malaisie. Pour cette dernière, le gouvernement a mis au point le Multimedia Super Corridor, un programme d'incitation aux investissements étrangers, bâti à coup d'incitations fiscales et de dumping salarial (par rapport à Singapour). D'ici 2013, prévoit IDC le « top 10 » des destinations informatique en offshore devrait se modifier, Bengalore perdant des places au profit des villes chinoises Shenzhen et Chengdu. Le recours à l'offshore sera moins une décision liée aux coûts que dépendant de facteurs plus nombreux : compétences, stabilité politique et coûts. (...)

(29/12/2009 13:37:57)

Monty Widenius lance une pétition pour « sauver MySQL »

« Sauvez MySQL ! » C'est un appel au monde entier que lance Monty Widenius. Le père de MySQL a en effet mis en place un site appelant les internautes à signer une pétition, dont une première version sera remise dès le 4 janvier prochain aux autorités de régulation de l'Union européenne. Plusieurs pages, traduites en français, expliquent pourquoi la base Open Source, et partant ses utilisateurs, auraient à souffrir si l'UE autorisait en l'état l'acquisition de Sun par Oracle. Michael 'Monty' Widenius prend d'ailleurs largement le temps de répondre à l'argument numéro un de Larry Ellison, le patron d'Oracle, qui soutient que puisque MySQL est Open Source, il n'y a aucune inquiétude à avoir. Chacun est libre de créer un 'fork' (une version dérivée), reconnaît le développeur et homme d'affaires finlandais, mais il ne pourrait bénéficier du nom (Monty Widenius a d'ailleurs lui-même repris le code de MySQL dans MariaDB) et donc de la notoriété de la marque, et serait condamné à gagner sa vie sur les services, alors que MySQL proposait aussi des outils associés vendus sous licence propriétaire. C'est pourquoi, explique-t-il, personne n'a concurrencé MySQL avec un 'fork', et pourquoi Sun a dépensé un milliard de dollars pour racheter un éditeur Open Source. « MySQL doit être cédé à une tierce partie ou publié sous licence Apache » A l'inverse, dit-il, une licence plus permissive que la GPL, telle qu'une licence Apache, permettrait vraiment à l'écosystème de se maintenir. On peut bien sûr objecter à Monty Widenius qu'il a lui-même choisi la GPL au départ. Mais les circonstances ont changé, dans la mesure où Oracle réalise la majeure partie de ses astronomiques bénéfices avec sa base de données. Quel intérêt aurait-il à promouvoir MySQL, interrogeait Monty Widenius dans un entretien publié le mois dernier sur LeMondeInformatique.fr. La pétition laisse les gens libres de choisir une ou plusieurs options permettant d'assurer un meilleur avenir à MySQL. Trois propositions sont formulées : « MySQL doit être cédé à une partie tierce appropriée qui pourra continuer son développement sous les termes de la GPL », ou « Oracle doit s'engager à permettre une exception de linkage pour les logiciels qui utilisent MySQL avec des librairies clientes (pour tous les langages de programmation), pour les greffons et libmysqld. MySQL en lui même reste sous licence GPL », ou encore « Oracle doit publier toutes les versions précédentes et futures de MySQL (jusqu'en décembre 2012) sous la licence Apache Software License 2.0 ou une licence permissive similaire afin que les développeurs de logiciels et de versions dérivées (forks) puissent avoir une flexibilité concernant leur code ». (...)

(28/12/2009 14:18:20)

Les développeurs réclament à Microsoft un Azure moins cher, facturé à la minute

A quelques jours du lancement officiel d'Azure, l'offre de cloud de Microsoft ouvrant le 1er janvier, des voix de plus en plus nombreuses se font entendre pour réclamer à Microsoft une offre d'entrée de gamme, à bas prix, voire gratuite, permettant aux étudiants et développeurs individuels d'utiliser le service pour de petits projets. Mike Wickstrand, qui supervise l'établissement de la feuille de route d'Azure, a ouvert il y a un mois un site permettant de suggérer des idées de futures améliorations et de commenter et voter sur ces idées. La proposition remportant le plus de votes (1 239 voix au 28 décembre 2009) avait été formulée par Mike Wickstrand lui-même : « Faire en sorte que ce soit moins cher d'exécuter mon très petit service sur Windows Azure ». Juste derrière, vient, avec 656 votes, « prolonger l'offre gratuite pour les développeurs ». Microsoft avait bien indiqué que le mois de janvier compterait pour une période d'essai gratuite, afin d'inciter le plus grand nombre à tester son service. Toutefois, cela implique de réaliser des développements spécifiques, qui ne pourront tourner que sur Azure. Et malgré les promesses d'une facturation à l'usage, les tarifs ne sont pas très attractifs ; comme le souligne un développeur individuel, Microsoft ne compte pas le temps de consommation de CPU, mais bien le nombre d'heures où un service tourne, quelle que soit son activité. Prohibitif pour nombre de petits projets. Surtout qu'en face, chez Google, on propose une utilisation gratuite d'AppEngine jusqu'à un seuil relativement élevé de connexions. Une facturation d'Azure arrondie à l'heure supérieure Dans le même ordre d'idées, Joannes Vermorel, fondateur de Lokad, demande à être facturé à la minute, plutôt qu'à l'heure. Cette start-up française, récemment promue au sein de BizSpark One (qui rassemble les start-up les plus prometteuses du programme Microsoft BizSpark), recourt en effet à Azure pour effectuer des calculs statistiques complexes. Joannes Vermorel écrit : « Ce que j'aime le plus avec le cloud computing (et ce dont mon activité a le plus besoin) est la capacité de régler au plus fin la puissance informatique disponible pour répondre exactement à la demande. A cet égard, je serais encore plus intéressé si Azure me laissait ajuster le nombre d'instances de façon beaucoup plus précise, c'est-à-dire de façon à être facturé à la minute et non à l'heure. Au lieu de ça, lorsque j'ai un processus qui prend 1h15, je me retrouve à devoir payer pour deux heures. Je préférerais vraiment payer pour 1h15 dans la mesure où j'ai fait l'effort d'optimiser mon processus de façon à ce qu'il ne prenne que 1h15 et non 1h55. » Parmi les autres propositions, on peut aussi noter la demande - pourtant assez basique - de gestion des envois de courriels (489 votes), la création d'un environnement bêta pour tester la version 4 de .Net (298 votes), ou encore le support de Smooth Streaming (diffusion de vidéo s'adaptant automatiquement au débit, 147 votes). (...)

(17/12/2009 14:39:50)

En finalisant l'intégration de Perot Systems, Dell restructure sa division services

Suite à l'acquisition Perot Systems pour 3,9 milliards de dollars début novembre, Dell a restructuré ses activités pour créer Dell Services, un pool de services dédiés qui vise une clientèle d'entreprises de taille moyenne. Avec cette fusion, le texan prévoit d'économiser environ 300 millions de dollars de dépenses annuelles. La nouvelle entité, qui a mis en commun les infrastructures de Dell et de Perot Systems, repose sur une armée de près de 42.000 personnes. La direction n'a pas précisé si certains employés de l'une ou l'autre des deux sociétés seraient licenciés, mais elle a cependant évoqué la possibilité d'affecter certains personnels des services techniques en interne à des postes orientés clientèle. "Dès l'accord de fusion signé (c'était le 21 septembre), des équipes ont été formées et ont développé une stratégie conjointe pour les ventes, le marketing et la prestation des services" indique Peter Altabef, président de cette nouvelle entité et ancien CEO de Perot Systems. Selon la direction, le démarrage a été fulgurant. "Il n'y a pas eu beaucoup de tension ni de problèmes de hiérarchie entre les personnes. Le 3 novembre, la réorganisation était effectuée," a déclaré Peter Altabef. En interne, les anciens employés de Perot Systems ont pu disposer d'une adresse mail Dell le jour où l'acquisition a été finalisée. "Dell est devenu un des leaders dans le domaine des technologies de l'information du fait de sa forte capacité à proposer des solutions sur mesure dans ce domaine. Aujourd'hui, nous voulons faire la même chose dans les services, en travaillant à la simplification des usages et en offrant un support plus efficace,» a expliqué Peter Altabef. L'ancien président de Perot a également confié à la presse spécialisée et aux analystes que la nouvelle structure visera principalement les entreprises de taille moyenne. Ce marché qui constituait déjà la base clientèle principale des deux entreprises avant acquisition pourrait générer des contrats de service de 20 à 50 millions de dollars en valeur. Pour Peter Altabef, "les petites et moyennes entreprises ont été mal accompagnées par les organisations de services." Dell Services pense pouvoir offrir un rapport coût-efficacité plus intéressant et une approche "plug-n-play" mieux adaptée que celle apportée par les fournisseurs traditionnels de ce secteur. Dell prévoit notamment d'augmenter l'automatisation, d'offrir des services à géométrie variable, de réaliser l'exécution de tâches à distance, de trouver des solutions de locations moins coûteuses, tout en maintenant les normes utilisées. [[page]] «Beaucoup de clients du marché intermédiaire ne sont pas intéressés à faire du business avec les très grosses entreprises de sous-traitance, parce qu'ils se sentent perdus," a commenté Steve Schuckenbrock, président du secteur Grande entreprise chez Dell. "Les entreprises de sous-traitance vont continuer à traiter d'énormes contrats et à faire valoir les milliards de dollars qu'ils peuvent rapporter. Dell Services veut se consacrer aux contrats de services qui peuvent atteindre jusqu'à 50 millions de dollars, avec des termes allant de trois à six ans." Ce sont des contrats de garantie, de support technique, mais aussi de gestion des outils techniques, des contrats d'affaires, de l'IT et du conseil aux entreprises, ainsi que du développement d'applicatifs, de la maintenance et du test. "Les domaines des lesquels la synergie de clientèle a été la plus importante sont l'administration américaine et celui des soins et de la santé," a déclaré Paul Bell, président des opérations du Secteur public chez Dell. Pour ce qui est de l'administration, notre souci sera "d'élargir la gamme et la quantité de services que nous pouvons offrir à ces grands comptes, avec lesquels nous entretenons déjà des liens depuis longtemps», a précisé Paul Bell. Dell affectera 120 à 130 millions de dollars de coûts liés à l'acquisition de Perot Systems à son quatrième trimestre fiscal, lequel se termine le 29 janvier, puis environ 20 millions à 25 millions de dollars par trimestre tout au long de l'exercice 2011. Pour balayer les doutes de certains analystes qui se demandent si les "milliers de clients" de Dell ne sont pas des utilisateurs finaux plutôt que des gestionnaires de programme à la recherche de contrats de service, Steve Schuckenbrock a fait savoir que les équipes de Dell sont déjà en contact avec "un nombre élevé de d'entreprises." (...)

(14/12/2009 17:12:37)

Grand emprunt : 4,5 Mds d'euros pour le numérique

Le rapport Rocard/Juppé avait suggéré 4 milliards d'euros pour le numérique. Ce sont 4,5 milliards qui lui seront finalement consacrés. La rallonge de 500 M€ est attribuée au développement des usages et des contenus innovants qui récolte 2,5 Md€. Deux autres milliards contribueront à équiper la France en infrastructures propres à déployer le très haut débit (correspondant à des débits d'environ 100 Mb/s avec un minimum de 50 Mb/s), soit un investissement équivalent à ce que proposaient les deux anciens premiers ministres.

Ces sommes vont être investies dans un fonds national pour la société numérique, établissement public qui relèvera du Premier ministre, via le secrétariat d'Etat chargé de l'Economie numérique. Plusieurs autres ministères seront associés à la gouvernance de ce fonds, parmi lesquels, en particulier, l'Industrie, l'Aménagement du territoire, la Culture et la Santé.

750 M€ pour numériser le patrimoine culturel

Comme à son habitude, Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'état chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique, a très vite propagé ces informations sur Twitter ce matin, dans le sillage de la conférence sur l'emprunt national donnée par Nicolas Sarkozy, président de la République. NKM a précisé un peu plus tard, par communiqué, que l'essor des usages et des contenus passerait, notamment, par la numérisation du patrimoine culturel, à laquelle 750 M€ seront dévolus, et par la réalisation d'infrastructures numériques 'en nuage', plus couramment nommées 'cloud computing'. Il est prévu que ces initiatives s'appuient sur des partenariats public-privé comme le réclamaient notamment les opérateurs. Le fonds servira aussi à financer, sous formes d'avances remboursables, des projets de recherche (associant là aussi public et privé) portant sur l'e-santé et sur les réseaux intelligents pour le transport et l'énergie.

Dans le cadre du déploiement du très haut débit, une partie des 2 Md€ sera réservée à des prêts ou garanties d'emprunt aux opérateurs, ainsi qu'à des subventions aux projets de couverture dans les zones peu denses (prenant appui sur les collectivités locales). Il est également prévu de bâtir un partenariat public/privé pour déployer un satellite qui doit apporter ce service d'ici 5 ans à 750 000 foyers en zone rurale.

19 Md€ pour l'enseignement supérieur, la formation et la recherche

Le numérique arrive en cinquième place derrière les quatre autres priorités de l'emprunt national : l'enseignement supérieur et la formation, qui se voient attribuer une enveloppe de 11 Md€, la recherche (8 Md€), les filières industrielles et les PME (6,5 Md€) et le développement durable (5 Md€). Au total, le montant de l'emprunt atteint 35 Md€, ce qui correspondrait à 1,8% du PIB estimé pour 2010 dans le projet de loi de finances.
Pour le financer, l'Etat fera appel au marché à hauteur de 22 Md€ par l'intermédiaire de l'Agence France Trésor. Les 13 Md€ restants viendront du remboursement des fonds propres prêtés par l'Etat aux banques lors de la crise financière, montant 'sanctuarisé' à la Banque de France.

Une dotation de 5 Md€ répartie entre 10 campus

Le financement attribué à l'enseignement supérieur doit doter 5 à 10 campus d'excellence. L'opération Campus bénéficiera de 5 Md€ répartis entre dix projets de remise aux normes à Aix/Marseille, Bordeaux, Condorcet (Paris Aubervilliers), Grenoble, Lyon, Montpellier, Paris, Saclay, Strasbourg et Toulouse. Les signatures de contrats de partenariats public-privé devraient intervenir d'ici un an, précise l'Elysée. Les premiers travaux devraient commencer dans la foulée. Saclay, qualifié de plus important campus scientifique et technologique européen, est particulièrement mis en avant. Le réseau de recherche Digiteo qui s'y est installé, a récemment fait un bilan. Il regroupe 1 300 chercheurs permanents et 500 doctorants et a co-financé 50 projets depuis sa création, en 2006.

Entre 2001 et 2005, l'investissement dans les technologies numériques aurait contribué à 60% de la croissance française, selon le dossier publié ce matin par l'Elysée sur les priorités de l'emprunt national. L'effort est resté cependant bien en deça des investissements réalisés dans les pays « les plus avancés de l'OCDE », et aurait conduit à un manque à gagner de 300 000 emplois sur les 800 000 recensés dans le secteur. (...)

(11/12/2009 12:17:25)

La crise pénalise davantage les grandes SSII

En moyenne, les SSII françaises ont connu une baisse de 1,5% de leur chiffre d'affaires au second semestre. Pour les 20 premières, cette baisse d'activité est encore plus marquée, avec - 3 %. Les petites SSII ont une activité étale d'une année à l'autre. « Cet écart entre grandes et petites SSII, s'observe depuis le deuxième trimestre » nous explique Franck Nassah, consulting manager chez IDC France, qui a dirigé cet indicateur. Au 1er trimestre 2009, les SSII ont livré leurs clients en fonction des commandes reçues au 4ème trimestre 2008. Ces commandes étaient à un niveau élevé. La crise ne s'est donc pas fait sentir sur le début de l'année. Ensuite, à partir du deuxième trimestre 2009 et au troisième, la crise a eu des effets très contraignants. Particulièrement pour les grandes SSII, victimes des politiques des grands comptes qui ont, soit annulé ou repoussé des projets, soit imposé des réductions de tarifs draconiennes. Les petites SSII facturent moins d'intégration Les dix SSII les plus importantes réalisant 50% du marché des logiciels et services, l'impact est pour elles très fort. Cap Gemini annonce une chute de 9% de son CA au troisième trimestre 2009, Atos est au même niveau, -9%, Groupe Stéria affiche -9,1%, GFI Informatique baisse de 6,3%. Les petites SSII régionales en revanche travaillent en vendant des soft « plug and play », donc avec moins d'intégration, moins de discussions et de négociations avec des directions informatiques, elles traverseraient mieux la crise, du moins sans baisse spectaculaire. Dans son indicateur, IDC France affine son analyse en suivant douze segments de marché : conseil en management, conseil informatique, services réseaux, intégration, développement logiciels, infogérance applicative, hébergement, infogérance systèmes distribués, infogérance infrastructure et solution, support et déploiement matériel, support et déploiement logiciels, formation. Selon Franck Nassah, deux secteurs, le consulting et l'intégration, sont fortement touchés par la crise. L'infogérance et la TMA, avec des contrats pluri-annuels semblent à l'inverse sortir la tête de l'eau. (...)

(09/12/2009 13:38:27)

Cinq associations territoriales en TIC créent une Charte de bonnes pratiques

Cinq associations territoriales axées sur les TIC se fédèrent : Loire-Numérique (sur le département de la Loire), RhoneAlley (sur les départements de la Drôme et de l'Ardèche), le pôle e-business sud-aquitain Adour, le PEBA (dans les Pyrénées Atlantique), Franche-Comté Interactive (dans la région du même nom) et le réSeau des Professionnels du Numérique, le SPN (en Poitou Charentes). Elles représentent 450 entreprises adhérentes, SSII, VARs, intégrateurs, cabinets conseils. Ces cinq associations ont signé entre elles une convention de partenariat afin de travailler sur des projets communs. Elles le font dans le cadre de France Clusters, qui regroupe une centaine de clusters économiques. D'autres associations territoriales de TIC pourraient les rejoindre, à condition d'être membre de France Clusters et de rassembler des prestataires (et non pas des utilisateurs ou des DSI). Clarifier les relations entre clients et prestataires de proximité Le premier chantier est celui des « bonnes pratiques ». Loire Numérique a déjà rédigé une Charte des bonnes pratiques en 2006. « L'idée remonte à 2002, après la crise, nous avons ressenti la nécessité de travailler sur ces sujets », souligne Brigitte Marandon, de Loire Numérique, l'association qui a piloté ce projet de regroupement. La Charte porte sur les pratiques commerciales. Elle comprend des règles et des conseils pour rédiger un cahier des charges, apporter une proposition, établir une commande, suivre le projet et le réaliser, facturer. Chaque point est rédigé de manière à clarifier les relations entre les clients et les prestataires et éviter à ces derniers toute tentation d'exagération. Cette Charte va être enrichie dans le cadre du groupe de travail des cinq clusters TIC. But de l'opération : développer une démarche de qualité parmi les prestataires TIC de proximité, ces TPE et PME qui couvrent la France, les valoriser et leur permettre d'en retirer un avantage compétitif. (...)

(07/12/2009 16:33:51)

Les pôles de compétitivité franciliens conjuguent leurs forces d'innovation

Organisé par les sept pôles de compétitivité franciliens, le Paris Région Innovation Tour (PRIT) offre chaque automne une plongée sur les start-up de la région. Une cinquantaine de projets, soutenus par System@tic, Advancity, ASTech, Cap Digital, Finance Innovation, Medicen ou Mov'eo, ont ainsi été présentés lundi 30 novembre dernier, à la Cité des Sciences de la Villette. Ils étaient regroupés en quatre domaines sur l'espace d'exposition : la santé, la mobilité et les transports, la ville durable et, enfin, les TIC et la vie numérique, secteur d'activité qui regroupe 24 000 entreprises dans la région et sur lequel l'Ile-de-France constitue le premier cluster européen. Certaines réalisations, comme la montre verte/City Pulse, de la Fing, ou le robot touriste, de Gostai, ou encore Issy3D, de Navidis, avaient été montrées lors de la manifestation Futur en Seine, organisée début juin par Cap Digital. Programmé à l'aide d'un langage spécifique (Urbi), le robot touriste ne se borne pas à visiter des musées. Parmi ses applications figurent aussi la télésurveillance et les déplacements en milieu hostile. En juin, Navidis avait proposé l'application Urbadeus pour enrichir en temps réel une maquette 3D d'Issy-les-Moulineaux en lui ajoutant sons, images et commentaires, saisis in-situ à partir d'un mobile. Plus récemment, sa technologie de cartographie interactive s'est illustrée sur la table Surface, de Microsoft, en autorisant une lecture simultanée des données sur différentes zones. Parmi les projets portés par Cap Digital, Terra Numerica prévoit l'exploitation en 3D de territoires urbains de grandes dimensions, à partir d'Internet, d'un terminal mobile ou de dispositifs de réalité augmentée. L'Inria collabore à un projet de transport urbain automatisé A la Cité des Sciences, le 30 novembre, les yeux du visiteur se portaient dès l'entrée de l'exposition sur la carrosserie blanche d'un véhicule électrique de deux à quatre places mis au point par Induct. Destiné à circuler en ville, ce modèle de 395 kg, éco-responsable et éco-conçu, offre une autonomie de 120 km. Avec l'Inria, Induct a par ailleurs mis au point la navette Up&Go (illustration ci-dessus), un véhicule de huit places prévu pour un transport collectif automatisé sur de courtes distances. Cette navette va être expérimentée à La Rochelle à partir de fin mars 2010, pour une durée de neuf mois, sur un parcours de 1,5 km entre le débarcadère et une gare de bus. « C'est une première en Europe, précise Serge Ricardo, ingénieur d'études et de recherche en robotique automobile chez Induct. Nous voulons sortir des boucles de projets de recherche et mener une phase d'expérimentation de longue durée pour montrer que la technologie est au point. » Une autre mise en situation doit se faire prochainement, sur le site du CEA de Grenoble. De son côté, l'Inria déroulait sur son stand une vidéo montrant un petit véhicule électrique qui, sans conducteur, détecte et évite les obstacles sur la route, et peut échanger des informations avec ses congénères ou avec un central. Mises à disposition en ville, ces voiturettes pourraient être reconduites en file d'une station d'accueil à l'autre. 65 clusters européens à la Cité des Sciences [[page]] 65 clusters européens à la Cité des Sciences Le Paris Region Innovation Tour constitue aussi un rendez-vous annuel pour les clusters européens. Ceux-ci, à l'instar des pôles de compétitivité français, regroupent par région les entreprises et laboratoires de recherche travaillant autour d'un thème commun. 65 d'entre eux étaient représentés à la Cité des Sciences, venant principalement d'Allemagne, de Belgique, d'Espagne, du Royaume Uni et des Pays-Bas, mais aussi des pays de l'Est, de Scandinavie et d'Israël. Une quinzaine ont pu disposer de trois minutes, pendant le « Talk and Walk », pour exposer aux 800 participants présents leur champ d'action. Parmi eux l'Autrichien Virtual Vehicle qui se consacre aux simulations automobiles, le Catalan bdigital impliqué sur les sujets de e-santé, de mobilité et de sécurité, ou encore le Belge DSP Valley, investi sur les technologies embarquées. Ce dernier a engagé pendant l'événement un partenariat avec System@tic (qui a aussi noué contact avec le cluster vietnamien Imagine.IT). Trois pôles associés autour du thème TIC et ville durable Au fil des différentes tables rondes de la matinée, les échanges entre pôles et clusters européens se sont succédé, montrant l'intérêt d'associer les complémentarités autour d'une vision commune, de partager les bonnes pratiques et de ne pas rédévelopper des outils qui existent déjà. Le pôle Mov'eo, qui se consacre aux moyens de transport « sûrs pour l'homme et son environnement », a notamment présenté sa collaboration avec le cluster suédois Safer dans le domaine de la sécurité. L'après-midi a été consacrée à la ville de demain et à la nécessité d'y intégrer rapidement les innovations technologiques. Sur ce terrain, les pôles Advancity, System@tic et Cap Digital ont associé leurs écosystèmes autour du thème « TIC et ville durable » et créé un groupe de réflexion d'une cinquantaine d'acteurs. Un premier appel à propositions, en juillet dernier, a débouché sur 43 projets éligibles répartis entre les trois pôles. On y trouve, par exemple, le projet Wite qui vise à promouvoir des modalités de travail plus respectueuses de l'environnement par un usage plus intensif des TIC. Un deuxième appel sera lancé le 19 janvier prochain. Des ambassadeurs entre pôles européens [[page]] Des ambassadeurs entre pôles européens En milieu d'après-midi, Christian Estrosi, ministre délégué chargé de l'Industrie, est venu rappeler que le gouvernement avait décidé de labelliser de nouveaux pôles « là où des manques évidents apparaissent », comme les écotechnologies, par exemple. Evoquant l'enveloppe budgétaire consacrée à la politique des pôles de compétitivité et aux projets sélectionnés, il a insisté sur le fait que, chaque année, l'intégralité des autorisations d'engagement était consommée. Pour développer la dimension internationale des pôles et favoriser les échanges entre clusters, le ministre a rappelé que le gouvernement avait lancé un appel à projets, clos le 18 septembre dernier, pour la mise en place d'Ambassadeurs des pôles. Christian Estrosi a par ailleurs proposé de créer un label « Inter-pôle » pour fédérer les pôles travaillant sur les mêmes thèmes et estimé qu'il fallait encourager les adossements entre pôles pour permettre aux plus petits d'atteindre une taille critique. Enfin, le ministre a souhaité que la France puisse lancer cinq clusters de taille mondiale à partir des pôles existants pour en faire « de véritables campus de l'innovation, à l'image de ceux existant aux Etats-Unis, au Japon, en Corée ou même en Suède ». Prix de l'innovation à Wobe, hotspot personnel, et à Kwaga, gestion intelligente des courriels A l'issue de la journée, la Ville de Paris a décerné ses Grands Prix de l'innovation 2009 qui viennent récompenser des projets contribuant au développement qualitatif de Paris. Dans la catégorie Numérique, le jury a distingué le produit Wobe, de la société Plugnsurf, un hotspot personnel pour la connexion de terminaux mobiles. Et dans la catégorie des services innovants, le trophée a été décerné à la start-up Kwaga qui a développé un service en ligne de gestion intelligente des courriels. Cette société avait déjà été remarquée par le programme Seedcamp et participé à son édition londonienne (relatée sur notre blog expert par son fondateur Philippe Laval). (...)

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