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SSII
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(10/02/2010 11:45:55)
PAC change de tête
Le cabinet d'études, Pierre Audoin Consultants (PAC), spécialisé dans les logiciels et services, change de tête. Elisabeth de Maulde est remplacée à la présidence du directoire par Eric Isabey. Cette présidence inclut la présidence du groupe et la présidence de la filiale France. PAC a désormais des bureaux à Munich, Londres, Sao Paulo, New York, Bucarest et Singapour. Elisabeth de Maulde reste membre du directoire. Ce mouvement est justifié par le cabinet par « le besoin d'un nouveau management pour s'adapter à la situation ». Eric Isabey est un ancien DSI du groupe Arcelor puis de BNP Paribas Financial services. Dernièrement, il était CEO de Neuilly Gestion, filiale de BNP Paribas. Avant d'être DSI, il a occupé plusieurs fonctions commerciales chez GSI, Atos Origin et Siemens-SBS. Par ailleurs, Frédéric Giron, directeur de la filière IT Services de PAC, quitte cette direction pour rejoindre, en Inde, Springboard Research un autre cabinet d'étude, partenaire de PAC, mais évoluant sur toute l'Asie. Photo : Eric Isabey / © PAC (...)
(08/02/2010 17:12:00)Le marché des logiciels et services ne repartira doucement que mi-2010, selon PAC
« Doucement » : c'est le mot choisi par Pierre Audoin Consultants (PAC) pour qualifier la reprise dans les logiciels et services en 2010. Un diagnostic bien étayé, puisque l'étude est mondiale, tous les bureaux de PAC dans le monde y sont associés. Le cabinet prévoit une croissance de 0,9% dans les logiciels et de 1% dans les services entre 2009 et 2010, à l'échelle mondiale. Les chiffres ont été respectivement de -3,8% et de -2,2% entre 2008 et 2009, et de +5,5% et de +4,9% entre 2007 et 2008. La profession s'habituait à ces 4 à 5% de croissance annuelle. « Mais 2009 fut une année de décroissance relativement importante » commente Frédéric Giron, directeur de la filière IT Services de PAC (*), « 2010 ne permettra pas de retrouver la croissance passée, le secteur reprendra des couleurs, mais son environnement économique restera toujours difficile. Nous sommes donc sur un scénario de reprise douce pour le second semestre 2010. En 2011, on devrait commencer à se rapprocher des 4 à 5% de croissance passés ». PAC anticipe +5% pour les logiciels et +4,4% pour les services entre 2010 et 2011. La pression restera forte sur les prix A quelques variantes près, ces tendances sont valables pour tous les pays développés. La France ne connaît pas de situation vraiment différente. Elle a été plutôt moins touchée que les pays comparables en 2009, mais pour autant ne reprendra pas plus rapidement. Les phénomènes qui expliquent la crise de 2009, dans les logiciels et services, et qui ont fait souffrir les SSII et les éditeurs, vont se prolonger. PAC parle délicatement d'une « optimisation » des budgets des entreprises clientes. En clair : « la préoccupation principale des clients reste la maîtrise de leurs coûts. Tous les moyens sont bons pour diminuer l'enveloppe budgétaire. L'idée c'est de continuer les projets avec des budgets plus serrés, de faire autant, avec moins ». Cette pression sur les prix sera donc toujours aussi forte pour les prestataires. Elle s'accompagne d'une diminution par les clients du nombre de leurs partenaires, d'interventions des directions achats, de nouvelles procédures dans l'élaboration des contrats, de pression sur les taux journaliers. Bref, à client inventif devrait répondre des prestataires également plus innovants. Ils doivent se montrer plus industriels dans leurs processus et trouver de nouvelles attitudes en clientèle, souligne PAC. Autre conséquence, la consolidation pourrait s'intensifier dans le secteur, surtout parmi les SSII de taille moyenne. (*) Il quitte cette direction pour rejoindre en Inde, Springboard Research un autre cabinet d'étude, partenaire de PAC, mais évoluant sur toute l'Asie. (...)
(28/01/2010 12:35:07)Le Cebit joue la synergie avec la conférence utilisateurs SAP pour se stabiliser
La plupart des indicateurs laissent espérer une stabilisation du marché au premier trimestre, et une reprise des investissements ensuite. Une reprise anxieusement attendue par les fournisseurs, mais aussi par Deutsche Messe, organisateur du plus gros salon mondial d'informatique professionnelle, le Cebit de Hanovre. Bernd Heinolm, vice-président de l'événement annuel, a fait le déplacement à Paris pour présenter les grands thèmes du salon cette année, et rappeler que malgré la crise, le Cebit tient toujours debout. Il ne faut toutefois pas s'attendre à un Cebit plus important qu'en 2009, année où le salon avait atteint son plus bas niveau en nombre d'exposants depuis 10 ans : 4 300 exposants sur 195 500 m2, pour 362 500 visiteurs. D'ailleurs, Bernd Heinolm a admis que le carnet de réservation n'était pas encore rempli, alors que la manifestation démarre le 2 mars prochain. Le salon aura aussi un jour de moins, les exposants ayant demandé la suppression du dimanche final, avec son public plutôt familial et les importantes primes à payer aux salariés. Autre intérêt, a glissé Bernd Heinolm, les collaborateurs des entreprises exposant sur le salon auront le temps de rentrer chez eux et de retourner au travail le lundi matin. Le thème du Cebit 2010 : « Connected Worlds » Pour pallier cette désaffection des exposants et des visiteurs, le Cebit a décidé de s'ouvrir aux événements d'entreprise. SAP s'est ainsi laissé convaincre de tenir l'étape allemande de sa conférence clients World Tour à Hanovre, en même temps que le Cebit, dans l'espoir que cela dynamise le nombre de visiteurs de chacune des manifestations. D'autres actions sont entreprises pour susciter de l'intérêt dans une ville qui ne prête guère à l'amusement : des concerts seront donnés dans le cadre du thème Cebit Sounds, et des animations sont prévues au sein même de Hanovre, par le pays partenaire de cette édition, l'Espagne. Et comme en 2008, une course sera organisée dans le parc des expositions, le soir après la fermeture. Cette année, le tracé passera par tous les halls utilisés, soit 3,5 km, qu'il sera possible de parcourir 7 fois, pour les semi-marathoniens qui n'auront pas déjà été épuisés par leur journée. Du côté des thèmes, le Cebit conserve le Green IT, la « webciety » [société en réseau] ou encore la télémédecine des années précédentes, mais place cette édition sous le signe des « connected worlds ». Ces mondes connectés doivent montrer comment le rapprochement de technologies diverses peuvent créer de la valeur. Cebit Sounds, par exemple, exposera la chaîne de création de valeur de l'industrie musicale numérique. Sous le thème Connected living, un hall du Cebit associera les technologies domotiques (senseurs, capteurs, automates, équipements en réseau...). Les halls 6 et 7 accueilleront les technologies de capteurs RFID, d'identification, de géolocalisation, de transport intelligent... La liste des personnes invitées à s'exprimer sur scène montre également cet intérêt pour l'interconnexion et le Web 2.0, puisqu'aux côtés des intervenants de Microsoft, IBM ou Intel, le Cebit donnera la parole aux dirigeants de Linden Lab, Skype ou Flickr. (...)
(21/01/2010 17:34:11)Telindus se dote d'un département stockage et virtualisation
Il existe beaucoup de spécialistes du stockage et la virtualisation est presque devenue un phénomène de mode. L'intégrateur réseau Télindus installe pourtant une business unit dédiée à ces deux activités, mais « avec un positionnement inédit", nous explique Régis Béziat son responsable, "nous voulons faire le lien entre le datacenter et le réseau, les deux mondes étant jusqu'alors bien séparés : d'un côté les acteurs du datacenter, de l'autre celui des réseaux ». Le rapprochement se profile entre ces deux mondes, comme le montrent les initiatives de Cisco, le rachat de Foundry par Brocade, celui de 3Com par HP. Télindus prolonge cette recomposition du côté des intégrateurs réseau. Cette initiative concerne d'ailleurs l'ensemble du groupe Télindus et ses filiales. En France, la « bu » stockage et virtualisation compte 4 collaborateurs et en aura une dizaine en fin d'année. Elle puise dans les ressources des autres « bu ». En terme de références fournisseurs, cette « bu » s'appuie sur les produits de EMC, VMWare, Netapp, Brocade. D'autres sont à l'étude. (...)
(21/01/2010 10:41:05)Pour s'ouvrir aux télécoms, Acti rachète Aitika
Fidèle à sa politique de croissance externe, Acti rachète Aitika Télécom. L'an passé la société reprenait ProActive Partners (services informatiques et sécurité), en 2008 Burodev (multimédia) et NCTS (en Belgique), en 2006 Grennware (intégrateur) et LCS. Avec Aitika, Acti sort de l'informatique et de son métier de base, celui de SSII, pour s'ouvrir aux réseaux de télécommunications. Une petite acquisition, puisque Acti réalisait 52 millions d'euros (ME) de chiffre d'affaires (CA) en 2009, Aitika vise 1 ME pour 2010. Aitika est une société de conseil qui aide à bâtir des réseaux de télécommunications, fixes ou radio. Elle sera conservée en tant que filiale et peut être intégrée en 2011 dans les activités d'Acti. (...)
(20/01/2010 10:04:09)Les compétences sécurité d'Ipelium passent dans le giron d'Auxitec Technologies
Filiale spécialisée dans l'informatique du groupe Auxitec Ingénierie, la SSII Auxitec Technologies vient de prendre les commandes de l'intégrateur francilien Ipelium. En réalisant cette opération de croissance externe, l'acquéreur fait coup double. Il s'ouvre à de nouveaux types de clients et se dote dans le même temps de plus fortes compétences en sécurité informatique et en mobilité dont Ipelium s'est fait une spécialité. Doté d'un effectif d'une cinquantaine de personnes, Auxitec Technologies propose son savoir-faire en ingénierie des systèmes d'information, en déploiement de solutions et en conception et intégration de logiciels aux entreprises du secteur industriel. En 2009, cette approche lui a permis de dégager un chiffre d'affaires de 6 M€ à travers ses agences du Havre (siège social), de Lyon et de Paris. De taille plus modeste avec 2,5 M€ de revenus annuels environ, et une équipe de 15 personnes, Ipelium cible des entreprises évoluant dans des domaines d'activités plus variés tels que la finance, la distribution ou encore le secteur public. « Nous allons pouvoir proposer des prestations liées à la sécurité à nos clients historiques. En parallèle, ceux d'Ipelium auront accès à nos offres de services.», indique Phlippe Pourrain, le président d'Auxitec Technologies. Doubler le chiffre d'affaires d'Ipelium d'ici cinq ans Ipelium devrait en outre tirer profit de l'arrivée d'un groupe tel qu'Auxitec Technologies (60 M€ de CA annuel) dans son capital pour progresser sur le segment des grands comptes. Sa présence y était en effet peu remarquée. Il faut dire que les résultats financiers de la société n'étaient pas de nature à rassurer les grands donneurs d'ordre : réalisant un faible chiffre d'affaires, Ipelium est en outre une société dont la rentabilité est tantôt faiblement positive, tantôt faiblement négative. A titre d'exemple, son résultat net s'élevait à 20 000 € en 2008, soit moins de 1% de son chiffre d'affaires de l'époque. « Pour les cinq années à venir, notre objectif est de doubler les revenus d'Ipelium. Et d'ici deux ans, l'ensemble formé par cette société et Auxitec technologies devrait dégager 10 M€ de chiffres d'affaires », prévoit Philippe Pourrain. Pour ce dernier, la faible rentabilité d'Ipelium trouve notamment sa source dans des problèmes de gestion. L'intégration de nouveaux outils informatiques devrait contribuer à palier ces problèmes. Pour autant, Auxitec Technologies n'a pas retiré sa confiance à Denis Confuron, le gérant d'Ipelium. ce dernier reste dans l'entreprise en tant que responsable opérationnel. (...)
(19/01/2010 15:39:31)Voeux de NKM : l'action publique dispose de 2,5 Mds pour orienter les usages du numérique
Si l'actualité numérique de 2010 sera considérable, pour reprendre les propos de Nathalie Kosciusko-Morizet, les voeux de la Secrétaire d'Etat à la Prospective et au développement de l'Economie numérique, prononcés ce mardi midi à La Conciergerie, n'ont eux pas regorgé d'informations. De fait, le Premier ministre avait monopolisé l'attention la veille avec le lancement d'un plan pour le très haut débit, et le montant du Grand emprunt alloué au numérique était déjà connu depuis mi-décembre. Devant un parterre de politiciens, de journalistes, de blogueurs, de représentants des opérateurs et autres acteurs de l'économie numérique - une sorte de « biodiversité », a plaisanté la ministre, très attachée au développement durable - Nathalie Kosciusko-Morizet a d'abord tenu à rappeler que pour elle, « la technologie n'emporte pas de valeur morale en tant que telle, elle n'a rien de diabolique, rien d'angélique non plus ». Manière d'affirmer que pour sa part elle n'accuse pas Internet de tous les maux, mais qu'elle prend d'abord en compte les usages. On aura donc compris que, au grand dam des opposants à la loi Loppsi et au mouchard qu'il instituerait dans les PC (des mots qui n'ont bien sûr pas été évoqués), ces usages peuvent être criminels... et on imagine mal la secrétaire générale adjointe de l'UMP ne pas soutenir ce type de loi. L'essentiel du discours, par ailleurs relativement court, de Nathalie Kosciusko-Morizet a cependant porté sur la répartition de l'Emprunt national. Remerciant l'écosystème d'avoir appuyé son action en convainquant la commission Rocard-Juppé, elle s'est sincèrement réjouie : « Je ne boude pas mon plaisir, avoir les moyens de ses ambitions, c'est énorme. » Ce sont 4,5 Md€ qui seront en effet alloués au numérique, soit « plus de 15% du Grand emprunt ». Pour la secrétaire d'Etat, ce montant constitue « une reconnaissance en soi de l'importance du numérique ». La répartition de ce montant est également un motif de fierté. NKM, qui s'était plainte d'être chargée de l'Economie numérique alors qu'elle aurait préféré l'appellation Société numérique, y voit « une autre victoire ». « En plus des 2 milliards pour l'infrastructure, il y a 2,5 milliards pour les usages, les pratiques et les contenus dans un fonds pour la société numérique. » C'est, pour elle, « la reconnaissance que l'action publique ne doit pas se limiter aux tuyaux ». Nul doute que les adversaires d'Hadopi et de la Loppsi ne seront pas tout à fait d'accord. Et ils auront du mal à se faire entendre, car depuis que le montant est connu, a indiqué NKM, le secrétariat d'Etat est très courtisé. « On dit que l'argent rend les hommes sexy, il rend aussi les femmes sexy ! » (...)
(18/01/2010 14:59:30)Crescendo devient l'actionnaire majoritaire de Bull
L'assemblée générale convoquée par Bull a entériné l'acquisition de la SSII Amesys, annoncée en novembre dernier, pour environ 105 M€. Mais surtout, cela représente une profonde transformation de la structure capitalistique du groupe, puisque Crescendo Industries, maison-mère d'Amesys, a accepté d'être payée en partie en actions (la partie cash s'élevant à 33M$). Suite à cette augmentation de capital, Crescendo devient - et de loin - le premier actionnaire de Bull, avec 20% des actions. Pour Didier Lamouche, PDG de Bull, cela renforce le groupe qui se retrouve avec un noyau dur d'actionnaires industriels, si l'on y ajoute France Telecom (8%) et Nec (2%). Les équipes d'Amesys (environ 800 personnes, pour 100 M€ de chiffre d'affaires) intégreront les équipes de Bull, formant une nouvelle division, Systèmes critiques et sécuritaires. Selon Didier Lamouche, les synergies sont multiples : d'abord, Amesys réalise une belle croissance, « plus de 25% par an depuis 5 ans », dans des secteurs où « nous étions présents mais pas forcément les plus performants » ; ensuite, l'idée est d'associer les offres d'Amesys et de Bull pour proposer des « des offres complètes verticales sur certains segments de marché » ; enfin, le PDG du groupe informatique français loue le talent d'entrepreneurs de ses nouveaux associés, et se réjouit de les voir ainsi afficher leur confiance dans l'avenir de Bull. (...)
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