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SSII
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(17/02/2010 17:15:20)
Bilan SSII 2009 : des résultats financiers globalement négatifs (MAJ)
(Une présentation par ordre alphabétique des sociétés qui ont publié leurs résultats). Atos Origin : -3,7% Le groupe annonce un chiffre d'affaires en baisse de 3,7% (5,127 milliards d'euros en 2009 contre 5,324 en 2008) et un bénéfice net en hausse de 40,3% (32 millions d'euros en 2009 contre 23 en 2008), et ce, malgré la faillite d'Arcandor, le principal client allemand d'Atos Origin. 14 millions d'euros ont d'ailleurs été provisionnés pour couvrir cette défaillance selon Michel Alain, le directeur financier du groupe. Trois cents personnes ont d'ailleurs été licenciées en Allemagne suite à cette faillite. Pour Atos, les trois moteurs de cette année 2009 ont été l'infogérance (38% du CA), l'intégration de systèmes (37% du CA) et l'activité HTTS (17% du CA) . Si 71% du CA restent liés aux activités récurrentes du groupe, de nouveaux contrats ont été remportés dans les secteurs de l'énergie et des télécoms poursuit le PDG. Les services en ligne (HTTS ou Atos Worldine) ont également contribué à améliorer la marge. « Nous avons enregistré de très bonnes performances en Grande Bretagne, de bonnes performances avec Atos Wordline, une bonne résistance de la France mais des difficultés aux Pays-Bas et en Espagne » explique M.Breton. En Angleterre, la marge opérationnelle a même été améliorée de 200 points de base, notamment grâce à la fourniture au gouvernement britannique de moyens de paiements sécurisés. Cap Gemini : - 5.5% Avec 8,371 milliards d'euros en 2009, Capgemini accuse une baisse de 5,5%, à taux de change et périmètre constants, de son chiffre d'affaires, et sinon de 3,9%. Le bénéfice net plonge de 60% à 178 millions d'euros (ME). La marge opérationnelle, 7,1% du CA (595 ME) baisse par rapport aux 8,5% (744 ME) de l'an passé. Première région du groupe, la France baisse de 6,1% avec un taux de marge opérationnelle représentant 6,2% du CA. Les différentes activités exercées évoluent de manière très différente. La première d'entre elles, l'infogérance croît de 0,3%, elle représente 36,4% du CA, son taux de marge opérationnelle s'élève à 7,2%. L'intégration de systèmes décroit de 7,4% en terme de CA, sa marge se monte à 6,9% en baisse par rapport à 2008. Sogeti baisse de 8,3%, mais son niveau de marge opérationnelle est élevé : 9,7% Le conseil est très touché, avec une baisse de 14,7% et une marge opérationnelle de 11,4%. Pour 2010, Capgemini ne se montre guère optimiste. Il anticipe même une nouvelle baisse de son CA, entre -2 et -4%, à taux de change et périmètre constants, le taux de marge opérationnelle serait compris entre 6 et 6,5%. Devoteam : zéro Le chiffre d'affaires 2009 de Devoteam ne progresse pratiquement pas, 460 millions d'euros (ME) contre 459 en 2008. En revanche, la marge d'exploitation passe de 40,3 M en 2008 à 28,5 en 2009, elle représente 6,2% du CA contre 8,8%. La société subit des frais de restructuration, dus à l'intégration de la société Danet achetée en 2008 en Allemagne. Pour 2010, le groupe s'attend à une faible progression, le CA passerait à 470 ME de CA, avec un taux de marge opérationnelle de 6%. Ce sera la deuxième année de grande souffrance pour la société qui avait habitué le marché à des croissances à deux chiffres. Le cabinet Genesta Finance estime que « nous adoptons une opinion neutre, en raison d'une activité qui devrait rester encore très difficile au sein du secteur télécoms en 2010 et de la nécessité pour la société de confirmer sa bonne dynamique dans les pays émergents et auprès des utilisateurs finaux. » GFI : -9% Le chiffre d'affaires annuel 2009 de GFI se monte à 726,4 millions d'euros en baisse organique de 9%. La France avec -5,8% est un peu mieux lotie que l'international qui affiche -15,4%. Certains reculs sont spectaculaires, l'Allemagne baisse de 18,6% en un an, le Canada de 26,9%, l'Italie de 33,2%. Autre point noir, la situation financière où GFI s'est refinancée en fin d'année, son endettement net devrait se situer désormais à 95 ME indique la société, contre 109 en fin de 1er semestre. Elle espère ainsi maîtriser son endettement et ses besoins en fonds de roulement. La SSII note des motifs d'amélioration : la signature de contrats récurrents, l'amélioration de la valeur ajoutée des services rendus, celle de sa structure de coûts. Ils devraient se retrouver dans les résultats 2010, GFI ne donne aucune prévision et indique simplement s'attendre à une hausse de sa marge opérationnelle au second semestre. [[page]] Open : -8,7% Pour son exercice 2009, Groupe Open accuse une baisse de 8,7% pour un CA de 293,9 millions d'euros (ME). Loin de la moyenne basse de la profession, évaluée par le Syntec Informatique à -2%. Plus grave encore, le 4ème trimestre affiche -15,7%, alors que beaucoup d'acteurs de l'IT commencent à se redresser en fin d'année. « La décroissance a été violente, elle n'est pas compensée par de nouveaux grands contrats de régie » commente Guy Mamou-Mani. « Le 4ème trimestre montre assez que le processus de fusion s'est poursuivi toute l'année ». Open estime avoir attient son point bas en fin d'année et devrait commencer à se redresser, mais pas avant le second semestre 2010. Cet exercice 2010 devrait être en « légère décroissance » nous précise Guy Mamou-Mani. La société a procédé à une réduction des coûts. Elle s'est séparée de managers en doublons, issus des sociétés fusionnées. Elle a réduit les fonctions hiérarchiques et limité le train de vie au strict minimum. En terme d'effectifs, Open s'est séparé de 300 personnes au cours de l'année. Les effectifs sont passés de 3 500 personnes fin 2008 à 3 200 fin 2009. Loin des 4 000 personnes envisagées lors de la fusion. Le CA est également loin des 330 ME prévus à l'époque. Un nouveau plan de marche sera élaboré dans le courant de 2010. Par activité, la régie compte encore pour 50% dans le CA, l'infogérance représente un quart de l'activité, la TMA, la TRA et le forfait forment le dernier quart. Osiatis : -2,8% Osiatis connaît une chute limitée, en 2008 son chiffre d'affaires s'élevait à 239,5 ME, en 2009, ce CA passe à 232,8 ME, par rapport aux autres SSII la variation est donc moins forte, Osiatis affiche « seulement » -2,8%. L'activité centrale de services aux infrastructures, 86% du CA total, a bien résisté, le recul en France de -3,7% étant compensé par le développement à l'international : Belgique, Espagne, Autriche et bientôt Pays-Bas. L'autre activité de « nouvelles technologies » a été impactée par la crise, la diminution de projets, le raccourcissement des missions. Osiatis observe un bon niveau de commande au 4ème trimestre, équilibré entre les grands comptes et le mid market. Sodifrance : -7,8% Avec 63,1 ME de CA en 2009, Sodifrance affiche une baisse de 7,8% à périmètre constant. Le groupe met en cause sa filiale belge et la baisse d'activité avec un grand compte français. L'activité en Belgique baisse de 54,3% sur l'année 2009, mais la Belgique ne représente que 3,3% du CA de Sodifrance. [[page]] Sopra : -4,5% Sur l'ensemble de l'année, le recul du chiffre d'affaires de Sopra se situe à -4,5% à taux de change et périmètre comparable, pour un CA de 1 094,3 M€. Le bénéfice net, 27,2 M€ est divisé en deux par rapport aux 58,2 M€ dégagés en 2008. La SSII française préfère mettre en avant sa marge opérationnelle courante (7,6% du chiffre d'affaires), supérieure à l'objectif de 7% visé (mais en baisse par rapport aux 9,1% de 2008). Sur l'année, Sopra Group a réussi à maintenir son chiffre d'affaires sur son coeur d'activité en France -l'intégration de systèmes et les solutions (ISS), à 704,5 M€ (+0,2%), grâce à la progression enregistrée sur les trois premiers trimestres. Sur le quatrième trimestre, en revanche, le CA a baissé de 4,3%, à 188,7 M€. Ces activités (ISS France) pèsent 64% de son CA total. Elles ont bénéficié en 2009 de la signature et de l'exécution de contrats importants en infogérance applicative et en intégration de systèmes, principalement dans les services financiers et les secteurs public et parapublic. Dans le secteur bancaire, en particulier, la SSII note l'intérêt pour son offre Evolan. A l'inverse, les activités de conseil en management (3% du CA global de Sopra Group) et ISS Europe (170,5 M€, soit 16% du CA) ont accusé sur l'année un recul de -17,2% et -19,1%. Au Royaume-Uni et en Espagne, en particulier, l'activité a sensiblement baissé, respectivement de 14,3% et 18,2%. Quant à Axway, sa filiale spécialisée dans l'édition de logiciels d'intégration et d'échanges de données (17% du CA global de Sopra Group), qui doit prendre son indépendance en 2010, elle subit un recul de 7,6% en croissance organique, causé par un premier semestre très difficile. Pour 2010, Sopra Group prévoit une croissance organique et une légère amélioration de sa marge opérationnelle courante. Les prévisions sont du même ordre pour Axway. La SSII a terminé son exercice 2008 sur un flux net de trésorerie disponible de 91,2 M€ (en augmentation de 72,4%) et un endettement net de 137,4 M€ contre 198, M€ fin 2008. Stéria : -3,1% Le chiffre d'affaires pro forma de Stéria se monte à 1,630 milliard d'euros en recul de 3,1%. La France est le pays le plus en retrait avec-5,3% pour un CA de 507,3 millions d'euros. Le Royaume-Uni baisse de 3,6% à 638,7 millions d'euros, l'Allemagne est en repli de 2,3% à 236,1 million d'euros, le reste de l'Europe affiche -2,5% avec 247,9 millions d'euros. La société relève toutefois l'amélioration de sa situation en France suite aux mesures prises un an auparavant. Selon elle, la décroissance serait de 3,1% au quatrième trimestre, légèrement positive sur décembre avec un taux d'inter contrats en amélioration. Par type d'activité, paradoxalement, Stéria est moins pénalisée dans le conseil et l'intégration, avec -1,% que dans l'activité d'infogérance et de BPO, -5,2%. Dans les autres SSII c'est plutôt l'inverse. La société a également rehaussé sa prévision de marge opérationnelle, initialement prévue à 6,9% comme au 1er semestre, elle devrait dépasser ce chiffre sur l'ensemble de l'année. Le bureau d'études de Gilbert Dupont relève sa recommandation sur la bourse, jugeant « satisfaisant » le 4ème trimestre. Derrière ces chiffres annuels, Stéria garde plusieurs points forts : une marge opérationnelle forte préservée pendant la crise, ses positions en Inde obtenues par l'acquisition de la société britannique Xansa en juillet 2007. Cette présence offshore devrait lui permettre de contrer la baisse des prix imposée en Europe par les clients. Valtech : -24,9% Malheureusement pour Valtech, son chiffre d'affaires annuel est conforme à ses dernières prévisions, en baisse de 24,9% avec 75,5 ME sur 2009. Les effets des taux de change comptent pour 1,61%dans cette baisse. Très internationale, la société est plus touchée à l'extérieur qu'en France. La partie « Etats-Unis et Inde » qui représente 12% du CA, baisse de 39,9%. Le reste de l'Europe de 24%, cette partie représente 43% du CA. La France avec 45% du CA baisse de 12%. Le conseil d'administration de Valtech a approuvé le 22 décembre dernier le projet de rachat opéré par SiegCo par Valtech. (*) Le chiffre d'affaires du secteur des logiciels et services a reculé de 2 à 3 % en 2009 en France, selon le Syntec Informatique. Ce recul est de 2,5% en Royaume-Uni, de 3% Allemagne, de 6 % en Italie, de 7 % en Espagne. (...)
(17/02/2010 12:23:53)Les petites SSII en voie de concentration
(Source EuroTMT) Sans grande surprise, le marché des fusions-acquisitions dans le secteur des SSII s'est effondré en France en 2009. Selon le baromètre annuel réalisé par AP Management, publié mercredi 10 février, et qui retrace toutes les opérations concernant des sociétés ayant plus de 500 000 € de revenus annuels, le volume des fusions exprimé en chiffre d'affaires a en effet baissé de 46 % pour atteindre 733 millions d'euros en 2009. Cette baisse est comparable au recul mondial du marché des fusions-acquisitions qui aurait décliné de 56%, en 2009 selon l'OCDE. Il faut remonter à 2002, pour trouver un marché aussi faible, le secteur connaissant alors une crise sévère provoquée par l'explosion de la bulle boursière autour des nouvelles technologies et d'internet. Ce qui n'était pas le cas en 2009. Selon le Syntec Informatique (l'association professionnelle des services informatiques), le marché des SSII a enregistré un recul compris entre 2 et 3 %, mais la rentabilité des entreprises n'a pas souffert. Comme dans la plupart des industries, la crise financière de l'automne 2008 a conduit les entreprises à se montrer très prudentes dans l'utilisation de leurs liquidités, d'où la frilosité apparente du marché des fusions-acquisitions. Ce que confirme Pierre-Yves Dargaud, le président d'AP Management, qui indique que ce n'est qu'à partir de septembre dernier, une fois que les premiers signes d'une amélioration de l'environnement ont été perçus, que les grands acteurs ont commencé à relancer des projets de croissance externe. Une consolidation guidée par les petites SSII Pour autant, si en termes de chiffre d'affaires le marché a fortement reculé, le nombre d'opérations n'a lui pas faibli : AP Management en a, en effet, décompté 107 l'an dernier contre 104 en 2008, soit plus que la moyenne annuelle - soit 91 - constatée depuis la création du baromètre en 1997. Manifestement, les petits acteurs se sont montrés, l'an dernier, plus entreprenants et la « consolidation » du marché a porté essentiellement sur des sociétés de petite taille. Le chiffre d'affaires moyen des SSII acquises en 2009 s'élève en effet à 6,7 millions d'euros, alors que la moyenne s'établissait entre 1997 et 2008 à 14,9 millions. Une situation qui s'explique aussi par le recul des acquisitions réalisées en France par les concurrents étrangers, notamment par les sociétés américaines, qui visent des entreprises de taille plus importantes habituellement. De même, les acquisitions de SSII à l'étranger réalisées par des acteurs français sont aussi en chute libre. Il y a eu seulement 26 opérations (contre 43 en 2008) pour un montant global exprimé en chiffre d'affaires de 240 millions d'euros (contre 844 millions en 2008). Atteindre une taille critique Mais le dynamisme du marché en nombre de petites opérations peut aussi s'expliquer par un autre phénomène. Depuis deux ans, les grandes entreprises donneurs d'ordres ont entrepris de traiter leurs achats de services informatiques auprès de quelques grands fournisseurs. Résultat, les plus petites SSII n'auraient plus accès à ce type de clientèle qui pouvait représenter une part très importante de leur activité. Les petites SSII ont donc une obligation de fusionner entre égaux ou de se vendre à un acteur plus important pour éviter de péricliter. Pour 2010, Pierre-Yves Dargaud se montre donc optimiste en ce qui concerne la poursuite des fusions-acquisitions, d'autant que le volume d'affaires n'a pas faibli depuis le début de l'année. Il y a eu 15 acquisitions (dont trois à l'étranger). Outre les grands noms qui devraient revenir sur le marché des fusions-acquisitions, Pierre-Yves Dargaud estime que le marché devrait aussi être soutenu par les fonds d'investissement spécialisé dans les LBO, qui doivent utiliser maintenant les fonds récoltés avant l'éclatement de la crise. (...)
(16/02/2010 15:20:29)Annuels Sopra : la SSII se maintient sur son coeur d'activité en France
Sopra Group a terminé son exercice fiscal sur un quatrième trimestre marqué par une baisse de 8% de son chiffre d'affaires, à 295,7 millions d'euros (-6% en croissance organique). Sur l'ensemble de l'année, le recul du CA se limite à 3,1% (-4,5% à taux de change et périmètre comparable), à 1 094,3 millions d'euros. Le bénéfice net, 27,2 M€ est divisé en deux par rapport aux 58,2 M€ dégagés en 2008. La SSII française préfère mettre en avant sa marge opérationnelle courante (7,6% du chiffre d'affaires), supérieure à l'objectif de 7% visé (mais en baisse par rapport aux 9,1% de 2008). Sur l'année, Sopra Group a réussi à maintenir son chiffre d'affaires sur son coeur d'activité en France, l'intégration de systèmes et les solutions (ISS, 64% du CA total), à 704,5 M€ (+0,2%), grâce à la progression enregistrée sur les trois premiers trimestres. Sur le quatrième, en revanche, le CA a baissé de 4,3%, à 188,7 M€. Ces activités (ISS France) ont bénéficié en 2009 de la signature et de l'exécution de contrats importants en infogérance applicative et en intégration de systèmes, principalement dans les services financiers et les secteurs public et parapublic. Dans le secteur bancaire, en particulier, la SSII note l'intérêt pour son offre Evolan. Un difficile premier semestre pour Axway A l'inverse, les activités de conseil en management (3% du CA global de Sopra Group) et ISS Europe (170,5 M€, soit 16% du CA) ont accusé sur l'année un recul de -17,2% et -19,1%. Au Royaume-Uni et en Espagne, en particulier, l'activité a sensiblement baissé, respectivement de 14,3% et 18,2%. Quant à Axway, sa filiale spécialisée dans l'édition de logiciels d'intégration et d'échanges de données (17% du CA global de Sopra Group), qui doit prendre son indépendance en 2010, elle réalise en 2009 une progression de 6,4% sur son chiffre d'affaires publié, à 182,2 M€, mais enregistre un recul de 7,6% en croissance organique. Le premier semestre a été difficile en raison du report des investissements des clients. Rappelons qu'Axway a racheté l'éditeur américain Tumbleweed en septembre 2008. Sur le quatrième trimestre 2009, la filiale a vu son chiffre d'affaires baisser de 7,1% (-1,1% en organique). Sopra Group a prévu de garder 15% de participation dans Axway lorsque l'éditeur prendra son indépendance. Pour 2010, Sopra Group prévoit une croissance organique et une légère amélioration de sa marge opérationnelle courante. Les prévisions sont du même ordre pour Axway. La SSII a terminé son exercice 2008 sur un flux net de trésorerie disponible de 91,2 M€ (en augmentation de 72,4%) et un endettement net de 137,4 M€ contre 198, M€ fin 2008. (...)
(16/02/2010 11:50:01)Axialog passe dans le giron d'ITS Group
L'intégrateur ITS Group a finalisé jeudi 11 février le rachat de la SSII Axialog. Cette acquisition permet à l'intégrateur de passer à un chiffre d'affaires d'environ 85 millions d'euros pour un effectif désormais supérieur à 1 000 personnes. « Cette opération n'est pas une diversification mais nous permet de nous renforcer sur notre coeur de métier, à savoir le développement et la gestion des infrastructures informatiques, nous explique Jean-Michel Bénard, PDG d'ITS Group. Il fallait pour cela que nous renforcions notre présence en province et Axialog nous apporte un réseau de cinq agences, à Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, sans oublier la filiale créée en Belgique. » La première motivation d'ITS Group était donc d'atteindre une nouvelle taille critique, après avoir racheté Hemisphere à Lyon en 2007 et Prisme à Montpellier en septembre dernier. De fait, ITS Group estime qu'il atteindra un chiffre d'affaires de plus de 100 millions d'euros en 2011. (...)
(15/02/2010 11:54:26)Après des semestriels catastrophiques, Risc Group annonce une restructuration musclée
Le 9 février dernier, se tenait un Comité d'entreprise de Risc Group avec l'annonce de 146 licenciements. L'effectif total du groupe passera de 653 collaborateurs au 30 juin 2009 (date de clôture de l'exercice annuel) à 320 annonçait parallèlement la direction dans un communiqué financier. Ces mesures montrent l'ampleur des décisions prises par le nouvel actionnaire de référence, l'éditeur STS entré au capital fin octobre, pour redresser une entreprise en grande difficulté. Les résultats du 1er semestre 2009-2010 (clos au 31 décembre dernier) parlent d'eux-mêmes. Risc Group affiche un chiffre d'affaires (CA) de 33,6 millions d'euros (ME) en baisse de 16,6% par rapport à la même période de l'exercice précédent (et à périmètre constant). Les deux activités du groupe ne sont pas logées à la même enseigne, tandis que la division inbox (TPE de 5 à 100 postes) chute lourdement de 32%, l'activité IT Solutions (PME de plus de 100 postes) progresse de 8%. L'activité TPE est tellement affectée que les filiales allemande et italienne qui s'en occupent sont mises en sommeil et vont simplement s'occuper des parcs installés, pour la France la société parle de « productivité commerciale insuffisante ». Pour les PME, Risc Group parle également d'améliorer la productivité commerciale, l'activité tenant la route grâce à la récurrence de ses contrats. D'une manière plus globale, la société va mettre en place un département qualité. Le nouvel actionnaire trace clairement la route : « tendre vers plus de qualité et moins de quantité » ; « exigence de rentabilité plutôt que de croissance trop rapide ». STS compte également jouer sur les synergies entre les deux sociétés. (Sollicitée à plusieurs reprises, la direction n'a pas souhaité nous commenter ces informations du fait de la présence en bourse des deux sociétés.) (...)
(12/02/2010 14:38:50)Annuels Bull : les ventes de matériel et l'infogérance ont tiré le chiffre d'affaires
Le groupe français Bull a achevé son année sur un chiffre d'affaires consolidé en retrait de -2% par rapport à l'an dernier mais en légère progression (+0,3%) sur ses activités principales, souligne Didier Lamouche, son PDG. Le dirigeant insiste aussi sur la rentabilité opérationnelle qui dépasse les attentes, avec un bénéfice d'exploitation atteignant 27,6 M€, alors que l'objectif annuel était fixé à 25 M€. « Notre activité est stable, notamment par comparaison avec certains de nos concurrents ». Le PDG confirme comme prévu la remontée des commandes sur la fin de l'année, après le « trou d'air » subi au troisième trimestre. « Nous attendions +13%, nous avons eu +19% sur les prises de commandes ». En 2009 et sur le quatrième trimestre, ce sont les ventes portant sur l'offre de matériel et sur l'offre Extreme Computing (supercalculateurs) qui ont tiré le chiffre d'affaires. Ces activités ont progressé de 5,8% à 357,7 M€ sur l'année (32,2% du chiffre d'affaires global). Les activités Services et solutions (43,5% du CA) et Maintenance (17,3% du CA) ont de leur côté respectivement baissé de 2,23% et 2,88% sur l'année. Pour 2010, malgré la remontée des commandes, le groupe n'attend « pas de reprise de la conjoncture économique avant le second semestre ». Les premières offres communes avec Amesys, spécialiste des systèmes critiques, rachetées en novembre dernier, seront disponibles à partir du milieu de l'année. Amesys a développé une expertise combinée de l'électronique et de l'informatique, principalement sur les secteurs de la Défense et de l'aéronautique, des télécoms, des transports et de l'énergie.
50% de croissance sur l'offre d'Extreme Computing
Sur les ventes de matériel, le PDG de Bull avance deux motifs de satisfaction sur l'exercice écoulé. « D'une part, nos offres de serveurs 'legacy' GCOS et Unix ont été très stables, d'autre part, notre offre Extreme Computing a crû d'environ 50% et nous espérons une croissance équivalente en 2010. Nous comptons atteindre 15% de ce marché en Europe en 2010. » Didier Lamouche ajoute que l'activité de stockage sécurisé deBull a également progressé, sur un marché en décroissance. Sur le terrain des supercalculateurs, au quatrième trimestre, Bull a été retenu par le pétrolien brésilien Petrobras : « Nous leur avons vendu en décembre le plus gros système d'Amérique du Sud, d'une puissance de 250 Teraflops ».
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Sur le trimestre, des contrats ont également été signés avec le secteur de la Défense, en France et au Royaume-Uni. Didier Lamouche indique que la nouvelle de famille de supercalculateurs éco-efficace, Bullx, lancée en juin, a été remarquée par le magazine américain HPCWire parmi les cinq technologies à suivre en 2010. « Nous sommes redevenus un acteur européen majeur de l'économie numérique. Ce n'était pas le cas il y a cinq ans », rappelle le PDG. Il cite aussi en exemple le récent film d'animation, Planète 51, produit par Ilion Animation Studios, dont le rendu graphique a été optimisé sur une ferme de serveurs mise à niveau avec l'offre Extreme Computing de Bull.
En 2010, une offre de calcul à la demande autour du HPC
Sur la partie services, au quatrième trimestre, l'activité d'infogérance de Bull a remporté un contrat important avec un producteur de papier australien. « Nous avons signé le 24 décembre avec PaperlinX qui a 'outsourcé' auprès de Bull l'informatique de ses seize filiales européennes, explique Didier Lamouche. Il s'agit d'un contrat de cinq ans qui va nous conduire à rationaliser leur informatique sur deux datacenters au lieu de seize ». Le PDG rappelle aussi que Bull est l'hébergeur du portail de l'administration française Mon.service-public.fr. En 2010, parmi les vecteurs principaux de progression figurent l'Extreme Computing et l'infogérance. Le groupe va mettre en production un datacenter dans l'Ouest parisien, qui va héberger toutes ses nouvelles technologies de HPC. « Nous voulons fournir une offre de cloud computing dédiée au HPC, explique Didier Lamouche. Il s'agira d'une solution de puissance de calcul à la demande ». Des services de cette nature existent déjà, mais réservées à certains clients (Renault, par exemple). La nouvelle offre pourra s'ouvrir aux PME. Le groupe va par ailleurs embaucher 600 personnes, dont 250 en France, sur le développement de logiciels, l'intégration de systèmes et sur les offres communes prévues avec Amesys. Le fournisseur continuera à faire croître ses efforts de R&D. Il prévoit notamment de livrer deux nouvelles offres sur l'Extreme Computing. (...)
En 2009, les fusions et acquisitions ont ralenti sauf pour les petites SSII
« Les fusions et acquisitions sont sévèrement affectées par la crise » note Pierre-Yves Dargaud, président d'AP Management « et le secteur IT n'échappe pas à la règle ». Citant une étude de l'OCDE, il affirme que, tous secteurs confondus et au plan mondial, le nombre de fusions et acquisitions aurait baissé de 56% en 2009. Pour le seul secteur IT et uniquement en France, cette baisse serait de 46%. Elle suit la tendance mondiale, mais avec des caractéristiques propres. Il s'est noué 107 opérations de fusions et acquisitions dans l'IT en France en 2009, relève AP Management, elles représentent 733 millions d'euros. En volume, le secteur assiste à sa plus forte baisse depuis 2002. En nombre d'opérations, c'est pratiquement le même chiffre qu'en 2008 : 104, toutefois le volume était largement supérieur : 1,36 milliard d'euros. Moins de fusions chez les éditeurs Autre conclusion forte, en 2009, ces opérations ont diminué (en nombre) chez les éditeurs et augmenté dans les SSII : +24%. En 2008, c'était l'inverse : +16% chez les éditeurs, -34% pour les SSII. En volume, toutefois, la baisse est générale en 2009 : -53% pour les éditeurs, -41% pour les SSII. En fait, les petites et moyennes SSII ont fait l'objet de plus d'opérations que leurs grandes soeurs ce qui explique les chiffres : élevé en nombre, faible en montant. « Les SSII tirent maintenant les fusions et acquisitions dans l'IT, en 2009 on a assisté à un rééquilibrage avec autant de SSII que d'éditeurs concernés » note Pierre-Yves Dargaud. [[page]] Peu de dépôts de bilan dans le secteur Pas d'opérations de taille exceptionnelle dans le secteur, pas non plus de dépôts de bilan en chaîne. Dans les SSII, en 2009, il n'y a eu que 10 opérations sur 107 issues de dépôts de bilan. Il y en avait 6 en 2008 et 9 en 2007. C'est une caractéristique des fusions et acquisitions dans ce secteur, elles sont rarement le fait de difficultés financières, mais essentiellement de stratégies de conquête par des acteurs puissants. Les proies sont de petites ou moyennes entreprises. « On est sur un marché de sociétés françaises qui rachètent d'autres sociétés françaises, souligne Pierre-Yves Dargaud». Dans le même ordre d'idées, on assiste au renforcement d'un double mouvement : l'éloignement des sociétés étrangères du marché français et la difficulté des sociétés françaises à racheter dans d'autres pays. « Les français achètent à l'étranger comme en France de petites sociétés». Au grand dam des professionnels de la finance, le secteur des fusions et acquisitions dans l'IT reste animé par des PME et devient de plus en plus franco-français. Pour 2010, le nombre d'opérations pourrait augmenter, sans que les montants suivent. Les fondamentaux de 2009 tracent la ligne, les sociétés françaises rachètent des sociétés françaises. Un mystère demeure, les fonds d'investissement susceptibles d'intervenir se sont beaucoup refinancés en 2007, sans utiliser ces fonds en 2008 ou en 2009. Auront-ils en 2010, l'occasion de les dépenser ? (...)
(11/02/2010 11:50:35)Après une année 2009 difficile, GFI Informatique espère un rebond en 2010
GFI Informatique publie son chiffre d'affaires annuel 2009. Il se monte à 726,4 millions d'euros en baisse organique de 9%. La France avec -5,8% est un peu mieux lotie que l'international qui affiche -15,4%. Certains reculs sont spectaculaires, l'Allemagne baisse de 18,6% en un an, le Canada de 26,9%, l'Italie de 33,2%. Autre point noir, la situation financière où GFI s'est refinancée en fin d'année, son endettement net devrait se situer désormais à 95 ME indique la société, contre 109 en fin de 1er semestre. Elle espère ainsi maîtriser son endettement et ses besoins en fonds de roulement. La SSII note des motifs d'amélioration : la signature de contrats récurrents, l'amélioration de la valeur ajoutée des services rendus, celle de sa structure de coûts. Ils devraient se retrouver dans les résultats 2010, GFI ne donne aucune prévision et indique simplement s'attendre à une hausse de sa marge opérationnelle au second semestre. (...)
(10/02/2010 11:45:40)Devoteam prévoit un chiffre d'affaires stable pour 2009
« Nous sommes dans un modèle de croissance rapide », nous expliquait il y a un an Stanislas de Bentzman, co-président du directoire de Devoteam. La société publiait alors un CA 2008 de 459 M€, en croissance de 17%. Ces 459 M€ se retrouvent pourtant en 2009 et ne devraient guère progresser en 2010. La SSII Devoteam publie en effet ses chiffres préliminaires pour l'exercice 2009. Le chiffre d'affaires ne progresse pratiquement pas, 460 millions d'euros (M€) contre 459 en 2008. En revanche, la marge d'exploitation passe de 40,3 M€ en 2008 à 28,5 en 2009, elle représente 6,2% du CA contre 8,8%. La société subit des frais de restructuration, dus à l'intégration de la société Danet achetée en 2008 en Allemagne. Pour 2010, le groupe s'attend à une faible progression, le CA passerait à 470 M€ de CA, avec un taux de marge opérationnelle de 6%. Ce sera la deuxième année de grande souffrance pour la société qui avait habitué le marché à des croissances à deux chiffres. (...)
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