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(02/06/2010 15:06:56)

Capgemini TS prévoit d'embaucher 1 000 informaticiens

Capgemini compte poursuivre la stratégie de recrutement qu'il a relancée entre fin décembre 2009 et fin mars 2010, et qui a fait progresser ses effectifs mondiaux de 1,4%, à 91 792 collaborateurs. En France, la SSII a annoncé, hier, le lancement d'une vaste campagne de recrutement visant à l'intégration de 2 700 nouveaux collaborateurs autour de ses quatre métiers : le conseil en stratégie et transformation, (répondant à l'appellation de Consulting Services ou CS), l'infogérance, (Outsourcing Services ou OS), les services informatiques de proximité (Local Professional Services ou LPS) et l'intégration de systèmes et applications informatiques, (Technology Services ou TS).

Pour accompagner la croissance de son activité TS, qui constitue le coeur de métier, la société de conseil entend mettre la main sur 1 000 informaticiens supplémentaires. Il s'agira, pour ces derniers, de planifier, concevoir, diriger et développer des projets d'intégration de systèmes d'information, aussi bien locaux qu'internationaux. Sont recherchés tout types de profils, en majorité des expérimentés (65%), mais également des jeunes diplômés (35%).

Des tensions sur les architectes et les développeurs


« Nous souhaitons recruter des consultants, des architectes, des chefs de projets, des directeurs de projets, et également des ingénieurs et des directeurs commerciaux », expose Agnès Duroni, directrice du recrutement de Capgemini TS France. De plus, afin de piloter des projets nationaux et internationaux, des postes sont ouverts aux directeurs de programmes. Les projets portent essentiellement sur les nouvelles technologies (comme Java/J2EE et .net),le Web 2.0 et le cloud computing.

Pourtant, malgré la baisse du turnover, (NDLR : taux qui correspond à la proportion de personnes quittant, de façon volontaire ou non, l'entreprise) chez Capgemini TS, comme pour d'autres employeurs du secteur IT, la pénurie reste l'argument mis en avant. « Certains profils, comme les architectes ou les développeurs, restent toujours difficiles à trouver », assure la directrice du recrutement.

De ce fait, et pour optimiser ses chances, TS a choisi de miser, outre une campagne de communication lancée cette semaine, sur les sites d'emploi spécialisés et généralistes, la cooptation interne et ses 25 écoles partenaires, sans oublier les réseaux sociaux, comme Facebook, Viadeo ou encore LinkedIn.


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(02/06/2010 11:06:09)

Osiatis recherche 450 informaticiens

Alors que le premier trimestre de l'année 2010 a mis fin à une période de baisse d'activité qui durait depuis le quatrième trimestre 2008, la SSII française Osiatis (3 100 collaborateurs) a choisi de maintenir ses objectifs de recrutement. Après avoir réalisé 250 embauches supplémentaires en 2009, le groupe entend intégrer 450 informaticiens d'ici la fin de l'année, principalement en Ile-de-France, et également en région (à Lille et à Lyon). Sont concernés, en majorité, des profils confirmés (60%) et des juniors (40%), pour des postes d'ingénieurs développement, de chefs de projet, et de consultants maîtrise d'ouvrage (MOA). Objectif visé par l'entreprise : renforcer sa division ingénierie spécialisée dans les développements de nouvelles technologies  Reste que, sur certaines fonctions, les difficultés de recrutement demeurent tangibles. « On manque actuellement de développeurs, de chefs de projets techniques, et également de consultants sur des technologies telles que .net ou encore Java/J2EE », constate Alexia Pinon, chargée du recrutement.

Renforcer les services aux infrastructures

La SSII recherche parallèlement une cinquantaine de candidats pour ses services relatifs aux infrastructures qui représentent 84% de son activité ; « Nous souhaitons embaucher des consultants, des ingénieurs en architecture et des experts techniques,  juniors et confirmés », ajoute la responsable du recrutement. Les candidats devront être spécialistes de la virtualisation et du cloud computing, des annuaires d'entreprise, des messageries et des terminaux mobiles voix et données, de la supervision et du provisionning,
En termes d'outils de recrutement, le groupe compte sur les annonces papiers et les jobboards (sites d'emploi sur Internet) généralistes, comme Monster ou Regionjob.

En 2009, le chiffre d'affaires d'Osiatis s'est monté à 232,8 millions d'euros,  contre 239,5 un an auparavant, soit une baisse de 2,8%. L'activité France a accusé une baisse de -4,7% pour un chiffre d'affaires de 198,9 millions d'euros, alors que l'international (15% de l'activité) a progressé de 10,1% avec 33,9 millions d'euros.

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(01/06/2010 15:44:18)

HP va supprimer 9 000 postes sur son activité de services

[mise à jour] Le licenciement devient une pratique régulière chez HP. En septembre 2008, après le rachat d'EDS, le constructeur annonçait la suppression de 24 600 postes dans le monde sur trois ans. Il y a un an, vague plus modeste, le constructeur coupait 6 400 postes, dont 580 en France. Sur ces 580 coupes, 500 relevaient de la seule filiale EDS. HP ajoutait en plus une proposition de baisse de 10% des salaires, ce qui a 'égayé' le climat social chez HP France tout au long de l'année 2009.

Aujourd'hui, le fournisseur annonce 9 000 suppressions d'emplois  supplémentaires, au plan mondial. Cette troisième coupe est clairement expliquée par HP. Le constructeur a passé les 20 derniers mois à intégrer EDS, racheté en 2008. Désormais, il se concentre sur une nouvelle opération : se doter de centres de services entièrement automatisés et standardisés. De tels centres permettant de nouveaux gains de productivité et lui donnent la possibilité de procéder à une nouvelle coupe dans les effectifs.

Ces  9 000 réductions de postes s'étaleront sur plusieurs années. Il n'a pas été possible d'obtenir d'informations auprès de HP France sur les éventuelles conséquences dans l'Hexagone de ce nouveau plan.  Au niveau mondial, dans sa communication, HP explique vouloir investir 1 milliard de dollars, sur plusieurs années, en créant ces centres de services. Toutefois, cette restructuration devrait générer en retour 500 à 700 millions de dollars de bénéfices annuels à partir de l'exercice fiscal 2013.

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(01/06/2010 14:51:57)

Alter Way prépare une acquisition sur le secteur du Web

« Nous voulons assumer notre rôle d'acteur majeur sur le secteur de l'Open Source et devenir l'un des deux ou trois opérateurs de services qui comptent sur ce secteur en France, d'ici 2011 à 2012 », projette Philippe Montarges, co-président de la société de services Alter Way. Pour y parvenir, cette structure de 90 personnes ne mise pas uniquement sur sa croissance organique, même si elle table sur une progression de 20% sur ce terrain en 2010 (à 11 millions d'euros). Elle est aussi sur le point de relancer ses opérations de rachats avec l'objectif de parvenir à un chiffre d'affaires total de 15 millions d'euros à la fin de l'année. Depuis sa création en 2006, la société a déjà procédé à six intégrations (successivement Ingeniweb, ECL IP'S, Solinux, Nexen Services, Anaska et Kanopée).

Hébergement et formation en hausse en 2009

Sur les 9 millions de CA engrangés l'an dernier par Alter Way (soit une croissance organique de 10% par rapport à 2008),  40% ont été réalisés avec les prestations de conseil et d'intégration de solutions, et 40% avec l'activité d'hébergement 24/24. Cette dernière a progressé de 25% par rapport à 2008. Les 20% restants du chiffre d'affaires proviennent du pôle formation (en hausse de 15% en 2009). Avec un positionnement technologique commun pour l'ensemble de ces métiers : « Nous avons développé une forte expertise dans le monde PHP, tant en termes de conseil et de déploiement de logiciels, que de hosting et de formation », souligne celui qui a aussi co-fondé l'entreprise, avec la co-présidente Véronique Torner. « Nous accompagnons nos clients avec une offre industrielle qui peut couvrir le déploiement de solutions, l'administration, le support et l'hébergement, poursuit-il. On nous demande d'optimiser les applications, de les personnaliser ou d'ajouter des briques, comme par exemple chez France Télévisions, autour de la solution de CMS Drupal. »

Dans le domaine des applications, en dehors de son expertise dans la gestion des contenus, avec Drupal, Alter Way a développé des compétences sur la relation client (avec SugarCRM) et sur le e-commerce (avec l'offre Magento). Sur la partie infrastructure, la société travaille avec la solution d'intégration de données de Talend et la base MySQL. Elle a également noué un partenariat avec Canonical (distribution Ubuntu).
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« En 2009, nous avions marqué une pause sur les rachats, afin d'effectuer un travail de consolidation au sein de nos quatre métiers, explique Philippe Montarges. Mais d'ici un mois, nous allons de nouveau procéder à une acquisition, cette fois-ci pour renforcer notre activité Web. Il y a deux catégories de donneurs d'ordre chez nos clients, d'un côté, les DSI et de l'autre, les directeurs marketing et communication. Avec notre prochain rachat, nous allons conforter la deuxième approche, avec des compétences métiers sur le marketing et le web. Nous procéderons ensuite de la même façon avec le CRM ».

Son objectif, sur l'année en cours, est d'accentuer le positionnement de la société en tant qu'opérateur de services Open Source global, « aussi fort en termes de hosting que d'intégration ». La croissance organique doit donc concerner chacune des quatre branches, avec un plan de recrutement de 50 embauches pour parvenir, avec les mouvements inhérents à toute société, à un effectif total de 130 collaborateurs d'ici fin décembre (95 aujourd'hui).

Des profils métiers et techniques

Sur la partie études et solutions, Alter Way recherche des consultants, des chefs de projets web et informatique, mais aussi métiers (e-commerce, GED...). Sur la partie développement, les profils ciblés devront avoir une expérience dans le monde PHP et une culture de projets métier. Sur les compétences liées à l'hébergement, la société est en quête d'ingénieurs systèmes, de techniciens pour le support, de responsables d'exploitation ainsi que, pour le versant commercial et marketing, de responsables SaaS. « Le SaaS est un modèle spécifique qui nécessite d'accompagner le client. » Alter Way compte aussi recruter des formateurs. « Nous allons ouvrir un nouveau centre, fin juillet, où nous regrouperons toutes nos activités de formation », explique Philippe Montarges.

Devenir opérateur de private open cloud

Comme hébergeur, Alter Way a développé une grosse activité autour d'Internet, en prenant en charge des clients du secteur des médias, comme Prisma Presse. « Nous hébergeons également Smart Box [vente de coffrets cadeaux], dans le domaine du e-commerce, avec une exigence importante sur les critères de disponibilité et de montée en charge lors des pics d'audience ». Sur ces services de hosting, la société réfléchit par ailleurs à la façon dont elle pourrait intégrer les technologies de virtualisation d'Ubuntu, avec une idée en tête : « Nous étudions de quelle façon nous pourrions devenir un centre de 'private open cloud' », évoque le co-président. Nous regardons notamment, dans ce domaine, les initiatives portée par les pôles de compétitivité avec le projet Compatible One [un projet de cloud ouvert mené par System@tic et SCS]. »

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(31/05/2010 18:47:56)

La SSII Additeam compte poursuivre sa croissance à deux chiffres

Créée en 2003, Additeam est une société de services française, concentrée sur ce métier de SSII et sa croissance organique. Elle a réalisé 28% de croissance en 2009 pour un chiffre d'affaires de 6,5 millions d'euros. Son PDG, Eric Decalf, explique cette croissance par la conjugaison de plusieurs facteurs : la réactivité, un taux d'intercontrats très faible (moins de 4%), le positionnement sur des créneaux porteurs (BI et reporting) et le recours à l'offshore avec un centre de traitement installé dans l'Océan Indien (en période de crise, c'est intéressant de proposer des coûts faibles).

« C'est la combinaison de ces facteurs et surtout notre réactivité, dûe à notre taille, qui font notre succès », nous explique Eric Decalf. Avec 120 personnes, Additeam gère 40 clients. Beaucoup d'agences de grandes SSII ont 150 personnes pour gérer 4 clients et sont plus dépendants.

Pour 2010, Eric Decalf compte poursuivre sur la même voie, sans dévier de son axe. Les quatre premiers mois indiquent 19% de croissance. L'objectif est d'atteindre 7,5 millions d'euros de chiffre d'affaires sur l'année. La société va embaucher 50 personnes en France sur ses agences de Lille et Paris.

Illustration : Eric Decalf, PDG de la SSII Additeam (crédit photo : DR) (...)

(21/05/2010 14:57:21)

Iron Mountain ouvre un site de protection des données à La Plaine Saint-Denis

Le fournisseur américain de services Iron Mountain ouvre un nouveau site de conservation des supports numériques en France, à la Plaine Saint Denis (93). Le bâtiment s'étend sur 2300m² dont dont 1300 m² dédiés à la conservation. Cette nouvelle structure, proche de la majorité de sa clientèle en région parisienne, vise à optimiser la protection des bandes de sauvegarde informatique, ainsi que des masters de disques et de films. Le site doit permettre aux clients de récupérer leurs données en cas de perte, d'incendie, de sabotage, ou à la suite à d'erreurs humaines.

Pour ce site, Iron Mountain a soigné la protection incendie. Des essais grandeur nature des solutions ont été réalisés. Les nouveaux locaux sont équipés contre les intrusions (via des radars, caméras, télésurveillance 24/7, portes blindées, sas de sécurité, contrôle d'accès par carte magnétique), contre les incendies (via des détecteurs de chaleur et de fumée avec un déclenchement automatique), et contre les inondations (avec un  bac de rétention pour la climatisation, et contre la présence d'eau dans le bunker).

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(21/05/2010 12:45:53)

Capgemini guide vers le cloud avec les Online Services de Microsoft

La route vers le cloud peut commencer par l'adoption des Online Services de Microsoft. C'est l'une des options que Capgemini va préconiser. Dans le cadre de sa démarche d'accompagnement des entreprises vers les technologies de cloud computing, la SSII a noué avec Microsoft un partenariat mondial pour devenir prescripteur de la suite BPO (Business Productivity Online). Cette dernière regroupe l'accès à un ensemble de services en ligne hébergés dans les datacenters de Microsoft et facturés mensuellement par utilisateur : Exchange Online (serveur de messagerie), SharePoint Online (plateforme collaborative), Office Live Meeting (réunion en ligne), Office Communications Online (messagerie instantanée et indicateur de présence).

L'accord entre les deux partenaires se traduit concrètement par la création d'un centre d'expertise offshore et par la formation d'un millier de consultants à l'échelle du groupe. Ces derniers pourront mettre en place la suite Microsoft BPO et faire migrer les systèmes existants des clients vers ces services en ligne. Ces consultants interviendront, selon les besoins, dans les filiales locales ou au sein des ressources offshore. Des outils spécifiques de migration seront développés. « Nous allons définir un certain nombre d'interfaces prépackagées pour interfacer les logiciels de Microsoft à différentes applications, ajoute par ailleurs Xavier Moy, directeur des alliances chez Capgemini France. Il rappelle que SharePoint, en particulier, peut s'utiliser avec de nombreux logiciels complémentaires (lors du récent salon Documation, le village SharePoint regroupait 27 partenaires).

Deux jours pour une feuille de route vers le cloud

Pour évaluer les différents scénarios de mise en place de la suite MBPO, Capgemini recourra également à son outil de prototypage rapide, Rain (Rapid innovation), qui permet de réaliser une simulation des flux à présenter aux équipes métiers.

Cet accord avec Microsoft s'inscrit dans l'offre Infostructure Transformation Services (ITS) que la SSII a récemment élaborée. « Nous conseillons nos clients, en amont, dans leur transition vers le cloud, explique Xavier Moy. Chaque entreprise se pose des questions, mais il n'y a pas de chemin unique. A côté de notre offre de conseil classique, nous proposons donc les sessions 'Journey to the cloud' qui s'appuient sur la méthode Accelerated Solutions Environment (ASE). Celle-ci couvre les aspects infrastructure et applicatifs et permet à l'entreprise de définir un schéma directeur et une feuille de route vers le cloud computing ». Ces sessions prennent la forme d'un atelier (intensif, précise Capgemini) courant sur deux jours.

Illustration : Microsoft Exchange Online

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(20/05/2010 11:42:11)

Le Syntec Santé ausculte l'hôpital de demain

Depuis trois ans, le Syntec Informatique a mis sur pied une structure, Syntec Santé, chargée de baliser le chemin de ses adhérents sur le secteur informatique et santé. Trois groupes de travail fonctionnent : poste de travail, télémédecine et système d'information global.  Parallèlement, plusieurs rapports parlementaires  sortent (par exemple celui de Pierre Labordes sur la télémèdecine) suivis ou non de projets de loi. « Nous sommes là pour fédérer nos adhérents sur ces sujets, une cinquantaine actuellement travaillent sur Syntec Santé et porter nos propositions auprès des pouvoirs publics et des directions hospitalières souligne Christian Nibourel, président du comité Syntec Santé. Nous souhaitons, sur l'hôpital, sortir de l'approche strictement informatique pour aller vers les directions générales des hôpitaux ou des regroupements d'hôpitaux».

Le Syntec Informatique a donc présenté, sur l'hôpital numérique, un Livre Blanc qui balaye large. On trouve beaucoup de principes généraux. Par exemple, l'accompagnement du patient. « Il s'inscrit de plus en plus dans une chaîne de soins, dont le SI constitue la colonne vertébrale et plus dans une succession d'actes médicaux isolés » souligne Christian Nibourel. L'hôpital a besoin d'échanges sécurisés, en interne entre services, en externe en direction des ARS (les agences régionales de santé), c'est la notion d'hôpital étendu. Cet hôpital va également se porter sur des sujets bien connus au Syntec : CRM, ERP, BPM, systèmes de gestion finances et RH.  En bref, le syndicat professionnel et ses adhérents veulent se présenter avec une approche centrée sur les questions de santé plus que sur les technologies

« Un défaut de vision et de gestion globales »

Leurs  clients potentiels s'inscrivent en effet dans des logiques particulières. Orientation règlementaires, climat financier de vigilance budgétaire, mais aussi déploiements nouveaux. Le Syntec Informatique attend beaucoup du grand emprunt.

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Mais il ne cache pas au détour du Livre Blanc constater « une absence de sensibilisation et de formation des équipes, y compris de direction, aux bénéfices des systèmes d'information et de communication, qui se traduit par un défaut de vision et de gestion globales : faible intérêt accordé aux projets d'informatisation, carence du poste de maîtrise d'ouvrage, restriction des budgets dédiés au système d'information et de communication, positionnement inadapté de la DSI dans les structures de direction ». Le constat est sévère.

Pourtant, certains interlocuteurs changent.  En particulier, ils se regroupent. Peu d'hôpitaux ont la taille nécessaire pour développer des plateformes et les réalisent à plusieurs. De même, des procédures d'achat mutualisées se mettent en place.  C'est le cas de UniHA (Union  des Hôpitaux pour les Achats), créé en 2005, un regroupement de 32 CHU et 21 centres hospitaliers qui travaille sur douze filières : de l'achat de savon à celui d'ordinateurs !  Cette structure représente 45% de la dépense totale des hôpitaux français. UniHA vient d'être référencée par  Oracle discute avec Microsoft pour bénéficier de conditions particulières. Beaucoup de grands fournisseurs se positionnent ainsi sur ce marché. Les acteurs du marché français de taille moyenne vont-ils en pâtir ? Sur l'hôpital, les grands fournisseurs devraient s'entourer d'éditeurs spécialisés, ou de SSII et d'intégrateurs régionaux comme sous-traitants.

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(19/05/2010 09:36:47)

Annuels Overlap : victime des mainframes

« Une année calamiteuse », c'est ainsi qu'Overlap qualifie l'année 2009 et le marché des mainframes sur lequel il est un acteur historique. Toutefois, l'intégrateur avance des arguments pour montrer qu'il a mieux traversé les turbulences que l'ensemble de son secteur et qu'il saura rebondir dans les prochains mois. Le chiffre d'affaires annuel (CA) non audité pour l'exercice clos au 31 mars dernier, se monte à 179,4 millions d'euros contre 210,5 un an auparavant. Pris ainsi, les chiffres montrent une forte baisse, de 14,8%. La société explique cette baisse par deux facteurs, l'un évident, l'autre plus exceptionnel.

Elle a d'abord subi les effets de la crise économique, particulièrement forts sur son marché, celui des mainframes. Un marché en baisse au plan mondial de 25% selon les grands cabinets d'études, Gartner, IDC, PAC. Tout compte fait, Overlap a même mieux résisté que l'ensemble de son marché : -14,8% contre -25%. « Le CA sales-in de nos grands partenaires constructeurs, IBM, HP, Sun, celui qu'ils réalisent avec nous,  n'a pas baissé, alors que plusieurs de nos confrères ont perdu plus de 50%. Notre activité hardware s'est donc bien comportée, dans un marché qui a connu une année calamiteuse »

Réduction de coûts et cession


La société a également subi la perte d'un marché public, au Ministère des finances, qui représentait 25 M€ sur l'exercice précédent (2008-2009). Un marché non renouvelé comme pour d'autres sociétés de services. Sans cela, la société serait à-3 ou -4%. « J'aurai signé des deux mains pour un tel chiffre » nous explique Georges Horoks le Pdg d'Overlap.

Pour le nouvel exercice, le groupe compte d'abord sur cette expérience de la traversée d'une crise majeure et ensuite sur son développement dans les services aux infrastructures.  « Nous n'avons pas de raison de craindre les mois à venir, souligne Georges Horoks , car nous avons montré notre capacité de résistance durant la crise et notre activité services nous rend plus indépendants et plus profitables ».Sur le dernier exercice, la société  a réalisé sur ce secteur 10,5 M€ au 1er trimestre et 18,2 au 4ème. Elle a également fortement réduit ses coûts lors du dernier exercice. 65 collaborateurs ont quitté le groupe, sur un effectif total en début d'exercice de 540 salariés. Dans la même optique, Overlap vient de céder Ovelia, sa filiale SSII, ce qui lui permet de se recentrer encore plus sur son activité de services autour des infrastructures.  Une activité qui la rend plus autonome, moins dépendante de ses partenaires constructeurs.

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(18/05/2010 17:35:56)

APX lance Solution Datacenter ou le cloud par la pratique

Virtualisation du poste de travail, des solutions de stockages, quelles applications transférer vers le cloud privé, si les offres technologiques apportent des réponses, « les entreprises ont besoin de toucher, comprendre, visualiser les bénéfices apportés par le cloud » souligne Yves Pellemans, directeur technique d'APX. Fort de ce constat, la SSII a choisi d'installer au siège à Saint Cloud, une salle comprenant un datacenter reprenant l'ensemble des configurations existantes. Des blades IBM, HP, des baies de stockage EMC, la couche de virtualisation est assurée par VMware. Si on ajoute dans la partie serveurs Cisco, on retrouve l'alliance VCE (VMware, Cisco, EMC), qui pousse l'architecture unifiée au sein des datacenters à travers l'offre Vblock. Plutôt orienté vers les grands comptes, on notera ainsi, qu'APX propose une offre Vblock à destination des PME.

L'intégrateur va donc proposer différents ateliers de formations auprès de ses clients sur des sujets aussi variés que l'urbanisation du datacenter, la virtualisation du poste de travail, le pilotage des infrastructures, la sauvegarde et la déduplication.

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Les entreprises pourront reproduire leur propre environnement informatique et soumettre ainsi leurs problématiques, qui sont parfois spécifiques.

Un investissement sur l'avenir


Pour Noël Sailles, PDG d'APX, « cette offre est un pari sur l'accompagnement des entreprises dans leur migration vers le cloud privé » et d'ajouter que « l'investissement de la part de sa société pour construire ce service est de l'ordre de 1 million d'euros, sans compter les coûts de formation aux différentes certifications ». Le dirigeant est d'ailleurs fier d'être le premier en France à être certifié VCE. Mais rien n'est exclusif, souligne Noël Sailles, « l'alliance VCE pourra devenir VCN (en référence à Netapp) à terme, et nous serons agnostiques sur d'autres solutions d'architecture unifiée ».

Pour autant, la SSII bénéficiera d'une attention particulière des différents partenaires technologiques, avec des mises à jour et l'apport des dernières évolutions. Yves Pellemans a indiqué par exemple l'arrivée de Vplex d'EMC d'ici la fin de l'année, ainsi que la sortie prochaine de l'hyperviseur client de VMware.

Une première partie du pari est déjà remportée, les premiers ateliers affichent complets.

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