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(16/07/2010 14:16:03)
Trimestriels TCS : Les outsourceurs indiens entre forte demande d'externalisation et pénurie de personnel
L'importante augmentation du chiffre d'affaires et des bénéfices annoncés au 30 juin par Tata Consultancy Services (TCS), le plus grand outsourceur indien, attestent de la forte demande de services d'externalisation dans le pays. Pour son dernier trimestre fiscal, le chiffre d'affaires de TCS a atteint 1,8 milliard de dollars, en hausse de 21 %, et ses bénéfices sont passés à 403 millions de dollars, en augmentation de 29 %, par rapport à l'année dernière. Ces résultats sont conformes aux US GAAP (Generally Accepted Accounting Principles). « Nous faisons face à une très bonne demande dans les marchés verticaux, » a déclaré Natarajan Chandrasekaran, PDG de TCS, lors d'une conférence de presse donnée à Mumbai et diffusée sur le web. Celui-ci a indiqué que son entreprise avait signé une dizaine de gros contrats au cours du trimestre, et qu'elle était en cours de négociation sur une quinzaine d'opérations de grande envergure. Selon les analystes, le marché de l'externalisation se porte mieux, mais la plupart des contrats concernent encore essentiellement des opérations de petite envergure , dont un certain nombre retardé du fait des restrictions budgétaires imposées par la crise aux acteurs du marché.
Les recrutements ont repris pour suivre la demande
Par ailleurs, TCS comme les autres outsourceurs indiens doit compenser le manque de personnel, et l'embauche a repris après la pause de l'an dernier. « La rétention du personnel est une priorité absolue pour TCS, » a déclaré son président. L'entreprise a augmenté les salaires de ses employés indiens de 10 % en moyenne au cours du second trimestre, et prévoit encore d'autres augmentations ce trimestre, accompagnées par la promotion de certains membres du personnel. Les salaires du personnel travaillant à l'étranger ont augmenté de 2 à 8% environ selon les postes. Au cours du trimestre, la perte de personnel avait encore augmenté de 13,1%, contre 11,5 % l'an dernier. Tata a revu à la hausse son objectif de recrutement, le faisant passer de 30. 000 à 40.000 pour l'année fiscale se terminant au 31 mars 2011, et ce, pour faire face au nombre croissant d'affaires à traiter et au taux d'attrition qui atteint 20 % dans les contrats d'externalisation. Au cours du trimestre, l'entreprise a recruté 3.271 employés supplémentaires, portant l'ensemble du personnel à 163.700 salariés.
Un marché européen moins porteur
Comme Infosys Technologies, second externaliseur indien, TCS a vu ses recettes provenant d'Europe baisser en pourcentage, passant à 24% des recettes totales contre 28 % l'an dernier, du fait de la crise de la dette affectant certains pays du continent européen. Infosys fait état d'une croissance soutenue de son chiffre d'affaires pour le second trimestre, mais l'augmentation de ses bénéfices a été plus lente en dollars, et négative en roupies, en raison des fluctuations des devises et des augmentations de salaire accordées dans cette période.
Un modèle qui doit évoluer
Selon les analystes, la reprise des outsourcers Indiens, en particulier la hausse de leurs marges, ne devrait pas durer au-delà des trois à cinq années à venir. « Les clients ont commencé à consolider et à réduire le nombre de fournisseurs auxquels ils achètent des services, et vont sans doute négocier à la baisse avec les fournisseurs restant pour satisfaire à l'augmentation du volume d'affaires, » a déclaré Jimit Arora, directeur de recherche à Everest Group. « Pour satisfaire leurs objectifs commerciaux aux États-Unis notamment, où ils visent des secteurs clefs comme l'administration et la santé, plus d'autres secteurs à forte valeur ajoutée, les outsourcers indiens devront mettre en place des opérations à grande échelle sur les marchés cibles, » a déclaré Jimit Arora. « Pour cela ils devront embaucher du personnel local qualifié ayant de solides connaissances en matière de business aux États-Unis, et payer des salaires beaucoup plus élevés que ceux pratiqués en Inde, ce qui va réduire un peu plus leurs marges, » explique-t-il. « Car pour ce faire, le vieux modèle qui consistait à envoyer du personnel indien à l'étranger ne fonctionnera pas, » estime-t-il.
Illustration : Natarajan Chandrasekaran, PDG de Tata Consulting System, crédit photo D.R.
NTT veut acquérir Dimension Data
On savait que les opérateurs de télécommunications considéraient l'Afrique comme terrain de jeu, avec plusieurs acquisitions récentes. Les acteurs japonais et le premier d'entre eux étaient plutôt absents de cette partie. Et pourtant, NTT vient de déposer une offre publique d'achat sur Dimension Data, intégrateur spécialisé dans l'infrastructure et les services IT. Le montant proposé par l'opérateur nippon est de 2,5 milliards d'euros.
Le groupe sud-africain, fondé en 1983, comprend 11 500 employés dans le monde et près de 6 000 clients. L'intérêt de NTT dans cette opération est double. En premier lieu, Satoshi Miura, PDG de l'opérateur explique que « cette opération doit aboutir à la création de services dédiés au cloud computing autour des services managés, des datacenters, etc ». Autre enjeu du rachat, l'expansion territoriale avec une entrée sur le continent africain et le Moyen Orient où NTT était peu ou pas présent. L'opérateur japonais était surtout actif en Asie, Europe et Etats-Unis.
L'acquisition devrait être effective au mois d'octobre 2010.
Crédit Photo: DR
(...)(15/07/2010 11:30:35)Le Syntec informatique adopte sa nouvelle gouvernance
Le programme du candidat Guy Mamou-Mani qui a pris les rênes du Syntec Informatique (lien) a trouvé un début de traduction lors du premier conseil d'administration. Le comité exécutif, baptisé les Présidents des Comités Métiers, a vu l'élection de 8 personnes :
-Philippe Tavernier (Sogeti) à la Présidence de la Commission « Social »
-Philippe Hedde (IBM) est élu Trésorier
-Pascal Brier (Altran) à la Présidence de la commission Communication
-Franck Mazin (Sodifrance) dirigera la commission PME/Régions
-Olivier Vallet (Steria) prend la charge du « Collège » SSII
-Patrice Demay (SII) est élu Président du « Collège » Conseil en Technologie
-Laurent Baudart devient Délégué Général de Syntec informatique
-Bruno Vanryb (Avanquest) est élu Président du « Collège » Editeur
Vers un Syntec Numérique
L'arrivée de Bruno Vanryb à la tête de ce collège s'inscrit dans le cadre d'une évolution de la gouvernance du Syntec voulue par Guy Mamou-Mani. Elle doit mener début 2011 à la mise en place du programme « ensemble vers un Syntec numérique » qui vise à fédérer l'ensemble des acteurs du numériques au sein d'une même organisation. Dans ce cadre, le PDG d'Avanquest aura une double vocation d'information sur le métier d'éditeur auprès des consommateurs, mais aussi d'efforts de pédagogie auprès des pouvoirs publics. Enfin, il s'assurera que les éditeurs se reconnaissent dans le Syntec et y adhèrent.
Crédit Photo: DR
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Pour certains en effet, le Syntec se serait jusqu'ici trop peu intéressé aux éditeurs de logiciels. En novembre l'Afdel (Association française des éditeurs de logiciels) avait ainsi préféré adhérer au CICF (chambre de l'ingénierie et du conseil de France) plutôt que de rejoindre le Syntec. Depuis, le dialogue entre les deux organisations se réoriente positivement. Toutefois, une adhésion de l'Afdel au Syntec n'est pas encore à l'ordre du jour.
Deux structures se créent
En complément de son comité exécutif, le Syntec se dote de deux structures spécifiques. La première se consacrera aux actions de lobbying auprès des décideurs politiques. Cette démarche s'inscrit dans l'approche des élections présidentielles de 2012 pour expliquer aux pouvoirs publics les enjeux du numérique.
Parallèlement, un cercle de réflexion va être mis en place comprenant les membres du Syntec, mais également des intervenants extérieurs, économistes, intellectuels, pour réfléchir d'une autre manière sur différents sujets liés aux activités numériques. En complément, un comité stratégique composé d'acteurs externes « impliqués dans transformation numérique de l'Etat et de la société » apportera aussi sa contribution à la vision stratégique du Syntec.
Exakis a racheté Tacticiel pour ses compétences PGI
Exakis est un partner gold de Microsoft, basé à Bidart, au Pays basque. La société s'est développée sur une bonne moitié de la France avec des implantations à Paris, Lyon, Toulouse, Aix-en-Provence, Nantes, Bordeaux, Pau. Exakis compte 16 domaines d'expertise Microsoft. Avec le rachat de Tacticiel, basé en région parisienne, une 17ème compétence Microsoft s'affiche au portefeuille d'Exakis, celle sur Dynamics Nav. Tacticiel, est connue pour son progiciel Agriciel, développée sur Dynamics Nav 2009 et destiné aux entreprises de l'agro-alimentaire.
Tacticiel compte actuellement une dizaine de consultants, Exakis veut faire passer cette activité à 40 consultants d'ici 3 à 4 ans, pour un chiffre d'affaires qui serait de 5,5 millions d'euros. (...)
Aubay avale Adex
La SSII Aubay, 147,2 millions d'euros (ME) de chiffre d'affaires (CA) en 2009, rachète Adex qui en a réalisé 16,3. A l'origine de ce rapprochement, la volonté du Pdg d'Adex, Alain Stern (un ancien d'Axime-Atos et d'Oracle) d'assurer, à 60 ans, la pérennité de ses activités.
Adex, comme Aubay est essentiellement orientée sur le secteur banques finances et dans les grands comptes. En plus, coté technologies la société possède de fortes compétences en Java et en .Net. Dernière caractéristique, Adex est implantée en Ile-de-France mais aussi en PACA, Aubay étant sur Nantes et l'Ile-de-France. Aubay se donne deux ans pour amener Adex aux mêmes ratiox de rentabilité qu'elle. (...)
Le centre de développement de T-Systems à Lille repris par Airial
La très discrète SSII Airial, filiale du groupe belge RealDolmen, reprend le centre opérationnel de T-Systems à Lille. T-Systems, filiale de services informatique de l'opérateur historique de télécommunications allemand Deutsche Telekom se défait d'une partie de ses activités. Le centre de Lille est spécialisé dans le développement de solutions pour le secteur de l'assurance vie.
Pour Airial et Real Dolmen c'et une triple opportunité : se renforcer dans l'assurance vie, disposer d'une structure sur Lille (complémentaire au plan régional pour Real Domen très implanté en Belgique et au Luxembourg) et un centre de nearshore pour Airial après celui de Paris. L'activité assurance vie intéresse les clients financiers et les caisses de retraite susceptibles de commercialiser elles aussi de l'assurance vie. La présence sur Lille est logique pour Airail présent essentiellement à Paris et pour sa maison mère en Belgique.
Cette structure lilloise devrait compter pour 15% dans le chiffre d'affaires 2010 d'Airial, en 2009 il se montait à 33 millions d'euros (ME). Le groupe RealDolmen, auquel appartient Airial, réalisait 260 ME de CA lors de son dernier exercice annuel, clos au 31 mars dernier. The Gores Group s'en est totalement retiré, les deux principaux actionnaires de RealDolmen sont désormais deux groupes belges : la famille Colruyt et la société Quaero. En France, RealDolmen détient également la société Oriam et semble attentif aux possibilités de croissance externe.
En intégrant HCM, BIOS Consulting choisit une approche verticale
Poursuite de la croissance externe en perspective
Non contente d'avoir renforcé son approche métier avec le rachat de HCM, la société a aussi entrepris de packager ses propres offres en matière d'achats, de RH et de logistique. Elle veut ainsi rendre ses offres accessibles à des clients de taille plus modeste que les grandes entreprises et les grands compte qui constituent son coeur de cible historique. En outre, le renforcement de son approche métier devrait se poursuivre à l'avenir avec de nouvelles acquisitions en perspective.
3SCI dresse un panorama des petites SSII et la crise
Moins de 50% des petites SSII françaises auraient un moral « moyen », alors que cet état intermédiaire concernait les deux tiers des répondants début 2009. C'est au final le principal enseignement de l'enquête de conjoncture que mène chaque trimestre le syndicat professionnel 3SCI, qui rassemble 350 petites et moyennes SSII.
Historiquement, cette association est née pour être le porte-parole des TPE des TIC, le Syntec Informatique ayant selon lui le rôle de représentant des moyennes et grandes SSII. Quoi qu'il en soit, le baromètre trimestriel du 3SCI confirme le ressenti des acteurs de la filière : l'amélioration concerne plus le moral des chefs d'entreprise du secteur que le chiffre d'affaires ou les carnets de commandes.
Les résultats de l'enquête indiquent qu'ils n'attendent aucune amélioration sensible en 2010, ce que l'on pouvait supposer. Ce qui peut paraître plus surprenant, c'est qu'ils estiment que l'année 2011 sera encore moins bonne : 73% des répondants s'attendent à un crû 2011 « moyen », « mauvais » ou « très mauvais ». La fameuse « sortie de crise » n'est en fait envisagée qu'à l'horizon 2012 : ce n'est que pour cet exercice que les optimistes redeviennent majoritaires (53% prédisent une « bonne » ou une « très bonne » année).
La visibilité reste faible
Tous les chiffres de cette enquête conduisent à un autre constat fort : la visibilité des chefs d'entreprise ne s'est pas améliorée par rapport à l'an dernier, alors que c'est leur premier critère pour investir et embaucher. L'extrême prudence des « clients finals » se répercute logiquement sur l'ensemble de la chaîne. 63% des petites SSII estiment que leurs problèmes de trésorerie sont d'abord liés au rallongement des délais de paiement chez leurs clients. « La Loi de Modernisation de l'Economie entrée en vigueur début 2009 part d'un bon sentiment, mais force est de constater qu'elle n'a pas eu d'effet sur les délais de paiement, qui restent guidés par le rapport de force entre les donneurs d'ordres et les prestataires », analyse Olivier Bouderand, Secrétaire Général du 3SCI.
Autrement dit, la nouvelle réglementation ne permet pas aux petites SSII de faire davantage pression sur leurs grands clients, sauf à entamer des procédures coûteuses et à prendre le risque de les perdre définitivement. Cela reste le principal point d'achoppement car, pour le reste, les relations commerciales interentreprises demeurent inchangées, notamment en ce qui concerne les encours.
« Il est également difficile pour nous d'avoir un commentaire global sur ces chiffres, car on identifie clairement trois groupes dont les points de vue sont très différents : un tiers considèrent qu'ils ont passé la sortie de crise, un tiers que la crise est toujours là et un autre tiers que la situation va se dégrader », conclut Olivier Bouderand. (...)
Avec le rachat d'Homsys, la SSII Viseo devient multispécialiste
Aux compétences qu'elle a développées depuis plus de dix ans dans la mise en place de progiciels de gestion intégrées, sur les offres de SAP et Microsoft, Viseo vient d'ajouter celles de la SSII Homsys. Cette dernière, rachetée début mai, apporte une double expertise. L'une s'est construire sur les solutions décisionnelles de Business Objects, Cognos et Microsoft, ainsi que sur les offres d'élaboration budgétaire (SAP BPC, Cognos Planning, Cegid Planning, Clarity). L'autre repose sur les technologies web (Java, .Net...), avec la structure Object Direct qui réalise des développements spécifiques. Ensemble, les deux sociétés de services françaises constituent maintenant une entité de 500 personnes dont le chiffre d'affaires cumulé s'élève à 52 M€ (32 M€ d'une part et 20 M€ d'autre part, fin 2009).
Les trois marques sont conservées
L'ambition d'Olivier Dhonte, fondateur et président de Viseo, est de positionner le groupe « comme un multispécialiste », en faisant valoir séparément chaque domaine d'expérience. Pas question de diluer les spécificités en devenant un acteur généraliste, qui en dépit de son effectif apparaîtrait petit sur un marché où évoluent de très gros acteurs. « Nous souhaitons conserver les trois marques et les trois sociétés, confirme Olivier Dhonte. Viseo portera l'activité d'ERP, Homsys, le décisionnel, et Object Direct les développements spécifiques et l'architecture web. »
L'arrivée d'Object Direct va apporter à Viseo le moyen d'accéder à un nouveau portefeuille de clients et de rapprocher le monde de l'ERP avec celui des projets spécifiques. Sur certaines fonctions, les clients ont besoin d'une ergonomie plus intuitive que celle des ERP traditionnels. Le recours aux 'web services' permettra d'intégrer ces fonctions avec le back-office de SAP, ou encore d'alimenter un système de BI avec des données provenant d'un site Internet. Object Direct a notamment réalisé des développements pour Kelkoo et pour le site SNCF.fr, ou encore pour le secteur de la banque et de l'assurance.
Illlustration : Olivier Dhonte, président de Viseo (crédit photo : Viseo)
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Les trois entités de Viseo partageront une structure de services communs sur la comptabilité, l'informatique, les RH, le marketing, etc. Toutefois, le rapprochement n'entraînera aucune suppression de postes, ni sur les fonctions administratives ni, a fortiori, sur les consultants. « Nous sommes sur une logique de croissance, souligne le président du groupe. Nous cherchons à mettre des synergies en place et à attirer de nouveaux talents plutôt qu'à réduire la voilure. »
Recherche profils expérimentés sur l'ERP
De fait, une centaine d'embauches sont prévues d'ici la fin de l'année sur les trois grands domaines d'activités, « avec une pondération un peu plus forte sur la BI ». La société devrait recruter environ vingt personnes sur la partie web, les autres profils étant recherchés sur les applications de gestion et le décisionnel. Pour les ERP, Viseo est en quête de consultants ayant une double compétence, à la fois fonctionnelle sur les métiers (de la comptabilité, de la gestion commerciale...) et sur les logiciels (paramétrage...). Des profils « prêts à s'investir dans les outils SAP. Nous sommes sur des produits matures, il n'est pas évident d'intégrer de jeunes diplômés ».
Pour le nouveau groupe, l'objectif de croissance sur 2010 est plutôt raisonnable : le chiffre d'affaires prévisionnel est fixé à 55 M€. Un objectif qui devrait être facilement atteint si l'activité se maintient à son rythme actuel.
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