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SSII
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(10/08/2010 10:59:38)
Semestriels Logica : légère baisse du CA, frémissement des commandes
La SSII Logica (*) a publié les résultats financiers mondiaux de son 1er semestre 2010. Le chiffre d'affaires baisse de 1% à 1,871 milliard de livres (2,25 milliards d'euros), contre 1,876 milliard de livres pour la même période de l'exercice précédent. Le profit opérationnel ajusté passe de 127 millions de livres à 125, en baisse de 2%. Le second trimestre a été stable laissant espérer une modeste progression au second semestre et une marge d'exploitation 2010 comparable à celle de 2009. Le dividende par action s'élève à 1,9 pence (+0,9%).
La société met par ailleurs en relief des données plus encourageantes. Le bénéfice d'exploitation, par exemple, qui est passé à 93 millions de livres contre 39 M£, pour la même période de l'exercice précédent. Le carnet de commandes (book to bill) a progressé de 2% au cours des six premiers mois de 2010 avec, fortement tiré par l'infogérance.
Au 30 juin 2010, Logica employait 39 074 personnes contre 38 780 fin décembre 2009.
(*) Logica, née en Grande-Bretagne, a racheté la SSII française Unilog en septembre 2005.
Mark Hurd ne partira pas les mains vides
(mise à jour 18:30) Selon les modalités de sa démission adressée à l'autorité de régulation boursière américaine, la SEC (Securities and Exchange Commission), le patron démissionnaire du numéro 1 mondial de l'informatique va toucher des indemnités de 12,2 millions de dollars. Mark Hurd pourra aussi vendre de nombreuses actions, incluant 330 177 de titres restreints basés sur les performances qui lui ont été attribués en 2008. Il a également obtenu que soit prorogé jusqu'au 7 septembre la date d'expiration d'options permettant d'acheter jusqu'à 775 000 actions de HP acquises vendredi.
La démission de Mark Hurd a été annoncée tardivement vendredi dernier par HP. Elle a fait suite à une enquête diligentée par le Conseil d'administration du groupe à la suite d'une plainte formulée par une consultante ayant travaillé pour HP. Dans un premier temps, le groupe n'a pas communiqué l'identité de la personne qui s'est par la suite elle-même présentée. Il s'agit de Jodie Fisher, qui fut un temps actrice. Dans une déclaration communiquée par son avocat, elle s' e s t déclarée surprise et attristée que Mark Hurd ait perdu son poste à la suite de cela. « Ce n'était pas mon intention », a-t-elle précisé en expliquant qu'elle avait déjà résolu la question en privé avec l'ex-PDG, sans porter l'affaire devant la justice et qu'elle ne comptait pas intenter d'autres poursuites.
Réunions avec des clients importants
La mission contractuelle qu'elle avait avec HP prévoyait sa présence lors de réunions auxquelles participaient des clients importants, ainsi qu'à des sommets de dirigeants que HP organisait aux Etats-Unis et à l'étranger. Jodie Fisher a déclaré avoir beaucoup travaillé et avoir apprécié sa collaboration avec HP.
L'enquête menée par HP avait mis à jour une relation personnelle entre Jodie Fisher et Mark Hurd, ainsi que l'existence de notes de frais improprement libellés par le PDG afin de dissimuler cette relation. Il était aussi apparu que la jeune femme avait été à de nombreuses reprises payée ou remboursée sans avoir travaillé. Jodie Fisher a précisé qu'elle avait rencontré pour la première fois le dirigeant en 2007 lors d'un entretien chez HP et qu'elle et Mark Hurd « n'avaient jamais eu de liaison, ni de relation sexuelle ».
Semestriels Sopra : forte progression de la marge opérationnelle
La SSII française Sopra a enregistré une croissance organique de 2,5% sur son activité principale de conseil et d'intégration de systèmes et de solutions (CISS), sur ce premier semestre 2010, à 473,8 millions d'euros (83% de son chiffre d'affaires total). C'est la France qui tire ce résultat, avec un chiffre d'affaires de 386,9 M€ faisant apparaître une croissance organique de 3,9%. Les activités CISS Europe (qui ne pèsent que 18,3% de CISS Sopra Group) sont en retrait par rapport au premier semestre 2009, à 86,9 M€ (-2,9%).
La marge opérationnelle passe de 4,2% à 6,8% du CA
En revanche, la progression la plus notable concerne le résultat opérationnel des activités CISS. Celui-ci s'établit à 38,8 millions d'euros, soit une progression de 69,4% par rapport au premier semestre 2009. La marge opérationnelle s'établit ainsi à 6,8% du chiffre d'affaires (8,2% pour CISS France, 1,6% pour CISS Europe) contre 4,2% l'an dernier à même époque (6,3% pour CISS France, 0,2% pour CISS Europe).
Le bénéfice net de CISS Sopra Group s'élève à 19,8 M€ (+83,3% comparé à l'an dernier) et le flux net de trésorerie disponible est de 11 M€ (contre 34,1 au 1er semestre 2009).
Quant aux ventes d'Axway, filiale de Sopra Group spécialisée sur les solutions d'interaction dans l'entreprise (échanges de fichiers, de messages et de services), elles ont de leur côté augmenté de 14,6%, à 95,2 millions d'euros. La filiale enregistre une marge opérationnelle de 5,6%.
580 collaborateurs de plus depuis fin décembre 2009
Sur ces six premiers mois, le groupe a procédé à une politique de recrutement active. Son effectif a crû de 580 personnes depuis le 31 décembre dernier, pour atteindre 13 030 personnes au 30 juin 2010. La SSII avait indiqué au premier trimestre qu'elle prévoyait de recruter un millier d'informaticiens dans l'Hexagone pour ses trois métiers : le conseil, l'intégration de systèmes et l'édition de logiciels.
Rappelons qu'un projet de séparation entre Sopra Group et sa filiale Axway est en cours. Il devrait être soumis au Conseil d'administration du group en septembre, précise la société dans un communiqué.
Après un bon 1er semestre, la dépense IT peut fléchir de nouveau, estime IDC
«Au milieu de l'impression générale d'optimisme qui a accompagné les résultats de la première moitié de cette année, il y a aussi des raisons de se méfier de l'exubérance excessive», souligne Stephen Minton, vice-président Worldwide IT marchés et stratégies chez IDC dans un communiqué. Explications : les entreprises se montrent encore prudentes, elles redoutent une nouvelle récession, leurs processus de décision restent longs, nombre d'entre elles ont même mis en place des plans d'urgence pour les douze prochains mois et devraient suspendre certains projets informatiques.
Non seulement l'investissement informatique n'est pas garanti pour les prochains mois, mais le climat économique d'ensemble reste incertain souligne IDC. La dette en Europe, le déclin des plans de relances, les taux de chômage élevés pourraient entraîner une nouvelle récession fin 2010 ou début 2011. Cette inquiétude concerne l'Europe, les Etats-Unis et le Japon. « La confiance des entreprises et des marchés boursiers est encore fragile, et une autre vague de panique dans le secteur bancaire ne peut pas être écartée » note Anna Toncheva, gestionnaire de programme et économiste marchés chez IDC IT.
Les trois prochains mois seront décisifs
Deux phénomènes opposés se produisent, relève IDC. D'un côté, une forte demande en produits et services IT, elle a entraîné la reprise du début 2010, de l'autre une éventuelle perte de confiance dans l'économie mondiale. Les trois prochains mois seront décisifs pour déterminer laquelle de ces deux tendances l'emportera sur l'autre.
Cette étude fera l'effet d'une douche froide. Les résultats enregistrés au premier semestre incitaient pourtant à un certain optimisme. Entreprises, gouvernements et consommateurs ont investi en serveurs PC et réseaux. IDC a même relevé ses prévisions de dépenses IT annuelles pour 2010 à 1,51 $ milliards, soit une croissance de 6% en monnaie constante. Les dépenses de matériel augmenteraient de 11% à 624 millions de dollars, tandis que les logiciels et les dépenses des services sont appelé à augmenter respectivement de 4% et 2%. Les fournisseurs en ont profité ; leurs résultats reflètent non seulement un rattrapage par rapport à 2009, mais aussi une réelle reprise sur les six premiers mois de l'année. Une reprise qui reste à confirmer. (...)
Georges Seban prend la présidence de Prologue
Après le départ d'Eric Dermont (qui a démissionné le 20 avril dernier) Georges Seban, le fondateur, et Michel Seban, son fils, ont été nommés administrateurs du groupe Prologue, lors de l'Assemblée générale du 16 juin 2010. Le même jour,un conseil d'administration nommait Michel Seban au poste de Pdg de Prologue. Architecte de formation, ce dernier ne souhaitait pas forcément ce poste. Le 30 juillet, une autre Assemblée générale s'est tenue avec, dans la foulée, un conseil d'administration. Celui-ci a propulsé le fondateur, Georges Seban, à la présidence de Prologue. Le 16 juillet, il avait été nommé président d'Alhambra, la filiale espagnole du groupe.
Le feuilleton ne devrait pas en rester là. La société a indiqué « qu'afin de poursuivre ses objectifs de croissance, Prologue a d'ores et déjà engagé un processus de discussion avec plusieurs partenaires industriels et financiers ».
Prologue intègre des solutions de dématérialisation, de virtualisation et d'ingénierie applicative.
Semestriels Bull : la société se montre prudente pour l'avenir
Impacté par la crise, Bull a publié des résultats financiers pour le premier semestre en demi-teinte. Certes le chiffre d'affaires est en hausse de près de 6% à 591,3 millions d'euros. La marge brute progresse de 7,5% à 131,2 millions d'euros. Au sein des différentes activités, on note une bonne tenue de la branche hardware et solutions systèmes, +5,5% avec 190,6 millions d'euros. Le groupe indique que cette activité est portée par les efforts réalisés dans l'extreme computing et le stockage sécurisé. Par contre l'activité revente de produits tiers chute de 42,3% en raison d'un désengagement volontaire de Bull. La partie maintenance subit aussi une décroissance de 4%, également anticipée.
Des pertes et des prévisions prudentes
Le groupe affiche une perte nette de 18,4 millions d'euros contre un bénéfice net de 2 millions d'euros à la même période un an auparavant. Bull explique en partie cette chute par une charge exceptionnelle de 9,2 millions d'euros représentant la dépréciation de l'écart d'acquisition résiduel de Siconet, une filiale espagnole. Par ailleurs, l'intégration d'Amesys (société de conseil et d'ingénierie dont l'acquisition a été finalisée mi-janvier) impacte les résultats par l'ajustement d'une clause de remboursement de créance de 4,2 millions d'euros.
Pour les perspectives, la société française est très prudente en estimant le résultat d'exploitation pour le second semestre 2010 à un minimum de 30 millions d'euros. La nouvelle équipe dirigeante présidée par Philippe Vannier, après le départ de Didier Lamouche au mois de mai dernier, va présenter à l'automne son plan pluriannuel pour le groupe.
Arès poursuit sa descente aux enfers
Arès présente désormais l'image d'un navire démantelé et sans capitaine. En la matière, la gestion de la communication sur la dernière cession du groupe (Arcole RH et Arcole Finance sont revendus à Lefebvre Software) est un cas d'école. L'annonce a ainsi été faite le 27 juillet en toute fin de journée, ce qui n'est pas fait pour lui donner un écho médiatique retentissant. Plus fort encore : les contacts indiqués si l'on veut avoir quelques explications ne sont pas joignables. En ce qui concerne le PDG, Michel Berjamin, le standard explique « qu'il est souffrant et absent de l'entreprise depuis plusieurs mois ». L'autre responsable cité est le directeur administratif et financier, William Belletti, « mais il est en congés et ne peut pas répondre », indique-t-on au même standard. De son côté, l'agence de communication d'Arès reconnaît qu'il ne lui est pas possible de diriger la presse vers d'autres interlocuteurs. Une telle situation ne peut qu'inquiéter.
Depuis 2008, Arès a déjà cédé l'activité d'édition de logiciels d'Arcole, sa division infrastructure, l'entité Adequat, la division financement Databail, le pôle RMS et, en avril dernier, sa branche infogérance. Le chiffre d'affaires d'Arès dépend désormais quasi exclusivement d'IT Services et, dans une moindre mesure, de la distribution de solutions Autodesk. Tout le reste a déjà été revendu, y compris le parc automobile...
Légende Illustration : Quand on tente d'aller sur le site d'Arès, on tombe sur ce message : "Site en travaux". (...)
Semestriels Capgemini : Prêt à basculer dans la reprise
Les chiffres sont parfois trompeurs. A première vue, la comparaison du chiffre d'affaires du premier semestre 2010 et celui de 2009 porte à croire à une baisse d'activité (-3,8%), mais si on le compare avec le second semestre 2009, il progresse de 5,4% à 4,211 milliards d'euros. Cela confirme un point d'inflexion des activités du groupe et une stabilisation des principaux marchés. Capgemini indique que le chiffre d'affaires du deuxième trimestre 2010 ressort à 2,159 milliards d'euros, soit une hausse de 5,2% par rapport au premier trimestre.
Les prises de commandes croissent de 14% au premier semestre. Sur les métiers, comme son concurrent Atos Origin, l'activité Intégration de systèmes subit un repli de son chiffre d'affaires en raison d'une forte pression sur les prix. L'infogérance ralentit elle aussi à cause d'une baisse du volume d'affaires. La branche conseil continue de souffrir avec des revenus en recul de 9,3%. Enfin, l'activité des services informatiques de proximité (Sogeti) enregistre elle aussi une contraction de son chiffre d'affaires (-4,1%).
Si les résultats du premier semestre reflètent une bonne résistance aux reliquats de la crise, les dirigeants sont maintenant tournés vers le second semestre 2010. Paul Hermelin, directeur général de Capgemini souligne « le groupe renouera avec la croissance au deuxième semestre. Nous avons d'ores et déjà relancé une politique de recrutement dynamique et nous mettrons particulièrement l'accent sur nos cinq lignes de services mondiales ». Le spécialiste des services informatiques et d'infogérance prévoit pour le second semestre 2010, un chiffre d'affaires 2010 en croissance de 3 à 5% par rapport à la même période en 2009. Par ailleurs, le taux de marge opérationnelle devrait être supérieur à 6,5%.
Semestriels ATOS : Des actions qui ont amorti les effets de la crise
Les résultats du 1er semetre 2010 d'ATOS Origin montre que le spécialiste des services informatiques a subi les effets de la crise, mais que les actions menées par Thierry Breton, son président, remettent le groupe dans des bonnes dispositions lors de la reprise. Concrètement le chiffre d'affaires ressort à 2,494 milliards d'euros en recul de 4,6% par rapport au 1er semestre 2009 (2,61 milliards d'euros).
Dans le détail, la SSII a été impactée dans son activité Infogérance d'infrastructures par la faillite d'un client Allemand, Arcandor, groupe de distribution et de tourisme. La branche Intégration de systèmes enregistre un chiffre d'affaires de 902 millions d'euros, en retrait de 6% sur un an, en raison d'une forte pression sur les prix. Par contre, les activités verticales comme les services transactionnels de haute technologie (Atos Worldline) et le BPO médical progressent de +2 et +5%. Il s'agit d'une volonté de Thierry Breton, dans le cadre du plan Top (2008-2011), de diversifier les activités vers des marchés à fort potentiel. Il a présenté au cours du semestre ainsi des services dédiés à la gestion intelligente de l'énergie.
Satisfactions et ambitions
Le PDG s'est félicité de l'amélioration substantielle de la marge opérationnelle qui a atteint 150 millions d'euros. Le résultat net est lui aussi en fort progrès en passant de 18 millions d'euros au premier semestre 2009 à 60 millions aujourd'hui. L'endettement se résorbe à 119 millions d'euros contre 320 millions un an auparavant. Enfin, l'effectif total du groupe se stabilise à 48 188 personnes.
Après une remise en ordre de marche, Thierry Breton est ambitieux sur les objectifs. En 2010, la marge opérationnelle devra être améliorée de 50 à 100 points de base et la trésorerie devra atteindre le même niveau que celui de 2009, soit 533 millions d'euros.
Seul le chiffre d'affaires est estimé en légère décroissance organique du fait de la faillite d'Arcandor.
BNP Paribas délocalise son support informatique en France
BNP Paribas souhaitait externaliser le support informatique de son réseau banque de détail en France. Il s'agissait de disposer d'une solution plus flexible, industrialisée mais adaptée à ses propres enjeux métier. Le contrat concerne 35 000 postes sur tout le territoire avec des obligations élevées de qualité de service et de sécurité.
Pour allier ces contraintes et l'industrialisation, BNP Paribas a fait le choix d'un plateau situé en France et appartenant à la SSII Steria, habituée de ce genre de contrats même si celui-ci est l'un des plus importants signés dans notre pays. La SSII a donc confié la gestion de ce contrat à un plateau de 56 personnes expérimentées situé à Roanne, dans le département de la Loire, et formé les agents au contexte particulier de la banque.
Placer des prestataires en province, surtout dans des zones en situation économique difficile, permet de conjuguer faible coût et proximité culturelle tout en garantissant une conservation de toutes les données traitées sur le territoire national.
Le montant du contrat n'a pas été révélé.
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