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(15/12/2010 10:57:58)

Gartner estime à 9,2 milliards de dollars le marché du SaaS en 2010

Le marché du SaaS, en entreprises, serait en hausse de 15,7% en 2010, avec un chiffre d'affaires mondial de 9,2 milliards de dollars. En 2011, selon Gartner, ce marché devrait passer à 10,7 milliards de dollars, en progression de 16,2%. La gestion des contenus et le collaboratif arrivent en tête, avec un CA de 2,9 milliards de dollars en 2010, suivi du CRM avec 2,6 milliards de dollars. Ces croissances à deux chiffres s'expliquent, selon le cabinet d'études : «les préoccupations initiales concernant la sécurité, les temps de réponse et la disponibilité du service ont diminué pour de nombreuses entreprises», a déclaré Sharon Mertz, directeur de recherche chez Gartner. Selon elle, les usages et les écosystèmes revendeurs ont également évolué. 

Gartner note une recomposition du paysage avec des progressions organiques ou des acquisitions, des offres plus étendues. « Au cours des 12 derniers mois à 18 mois, Gartner a observé des changements dans la façon dont le SaaS est vendu, consommé et perçu par les vendeurs et les acheteurs. » Selon le cabinet, de plus en plus de responsables en entreprises participent aux décisions relatives au Saas, la DSI est de plus en plus impliquée, le Saas de mieux en mieux intégré en aval.

Le Gartner relève également trois phénomènes additionnels :

- Le fait qu'un nombre croissant d'entreprises utilisent des applications SaaS de plusieurs fournisseurs, achetées et déployées sans la participation de la DSI, créant des problèmes de gestion;

- Les déploiements en SaaS sont de plus en plus larges, avec des offres apparaissant plus fréquemment, concernant des dizaines de milliers d'utilisateurs;

- Les médias sociaux sont de plus en plus intégrés dans les solutions SaaS.

(...)

(15/12/2010 10:51:26)

Logiciels et services : la région PACA résiste à la crise

La région PACA occupe une bonne place en France sur le marché de l'emploi dans la filière logiciels et services, la troisième en l'occurrence. Tel est l'un des enseignements tirés d'une étude co-réalisée par la Chambre de Commerce et d'Industrie Marseille Provence (CCIMP) et le réseau méditerranéen des éditeurs de logiciels Medinsoft sur 2008 et 2009. Lors de cette dernière année, l'effectif salarié du secteur dans la région atteignait 19 256 personnes, soit 5,4% du nombre d'emplois du secteur des logiciels et les services dans l'Hexagone. Cela reste, certes, loin du nombre de salariés recensés en Rhône-Alpes (33 500) et en Île-de-France (199 016) qui sont respectivement les seconds et premiers bassins d'emploi de la filière. Toutefois, alors que ces deux régions affichaient des baisses d'effectifs en 2009 (-3,4 pour l'IDF et -1,4% pour Rhône-Alpes), PACA était l'une des seules régions françaises à enregistrer une hausse du nombre de salariés (+0,2%), à l'instar de la Bretagne (+1,2%). 

Un chiffre d'affaires en hausse dans la région

Cette résistance à la crise de 2009, le bassin d'emploi méditerranéen la doit notamment à l'augmentation du nombre d'établissements de sociétés du secteur logiciels et services sur son sol. Entre 2008 et 2009, il est passé de 1439 à 1524 points de présence. Ce qui traduit une augmentation de 7,9% en un an contre une hausse de 6,6% sur l'ensemble du territoire national. L'an dernier, les éditeurs et prestataires de services basés en PACA ont réalisé un chiffre d'affaires de 2,5 Md€, soit une hausse de 31,5% par rapport à 2008. Analysés département par département, l'étude de la CCIMP et de Medinsoft montre que les Bouches-du-Rhône représentent le plus gros pôle de fixation d'établissements en PACA avec 749 établissements en 2009. Viennent ensuite les Alpes-Maritimes puis le Var avec, respectivement, 502 et 164 points de présence.

Crédit photo : D.R.
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(15/12/2010 10:13:07)

Atos Origin et Siemens nouent un partenariat stratégique

Pour un montant total de 850 millions d'euros, la SSII Atos Origin reprend IT Solutions and Services (SIS), l'entité de services informatiques de Siemens. Avec cette transaction, Atos devient une société de services informatiques ayant un chiffre d'affaires 2010 proforma de 8,7 milliards d'euros et un effectif de 78 500 salariés dans le monde, avec une présence dans 42 pays. Dans le détail, en échange de sa division informatique, Siemens recevra une participation de 15% dans Atos Origin, - devenant ainsi le deuxième actionnaire du groupe derrière PAI Partners (25%) -  ainsi qu'une obligation convertible en actions à échéance de 5 ans pour 250 millions d'euros et un montant en numéraire de 186 millions d'euros. Dans le même temps, la SSII française fournira des services d'infogérance et d'intégration de systèmes à Siemens pour une durée de 7 ans. Un contrat d'un montant de 5,5 milliards d'euros. « Pour les sept prochaines années, la nouvelle société sera responsable de fournir et d'opérer l'informatique de Siemens » a confirmé Peter Löscher, PDG de Siemens.

Le nouvel ensemble Atos/SIS devrait connaître en 2011 une croissance du chiffre d'affaires en ligne avec celle du secteur avec une marge opérationnelle de l'ordre de 6%. A horizon 2013, le groupe prévoit de réaliser un chiffre d'affaires compris en 9 et 10 milliards d'euros pour une marge opérationnelle entre 7% et 8%. Aujourd'hui nettement devancé par Cap gemini, Atos ambitionne de devenir la première société de services informatiques en Europe et la septième dans le monde.

Une filiale déficitaire pour le groupe allemand

Depuis mars 2010, Siemens IT Solutions and Services a fait l'objet d'une réorganisation et d'une restructuration profondes. Déficitaire, la filiale a entamé sa mue avant la transaction pour générer de fortes synergies dans un futur proche. Les effectifs de SIS vont être progressivement réduits de 1 750 personnes, dont 650 en Allemagne principalement sur les fonctions supports. Siemens contribuera pour 250 millions d'euros aux coûts d'intégration et de formation.Aujourd'hui, SIS est un spécialiste en infogérance avec une présence internationale. Il dispose de positions en Allemagne, en Europe du Nord, du centre et de l'Est. En 2010, SIS a généré un chiffre d'affaires proforma de 3,7 milliards d'euros pour le périmètre de la transaction. L'effectif de SIS (en équivalent temps pleins) sera de 28 000 employés à la date de la signature finale. 

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La signature finale de la transaction est fixée début juillet 2011 après consultation des organisations représentatives des salariés d'Atos, l'accord des autorités de la concurrence, et l'approbation des actionnaires réunis en Assemblée Générale Extraordinaire fin juin 2011.

Des synergies sur le transactionnel

Atos et Siemens développeront conjointement des nouveaux produits et des solutions et se sont engagés, dans ce cadre, à investir 50 millions d'euros chacun dans l'Innovation. Cet accord permettra de renforcer les opportunités de développement d'Atos sur les Services Transactionnels de Haute Technologie (HTTS) et dans des secteurs à forte croissance tels que la santé, l'énergie, le transport et l'industrie. 

PAI Partners, principal actionnaire d'Atos Origin, soutient l'opération engagée avec Siemens lors du Conseil d'administration approuvant l'opération, et la soutiendra à nouveau devant l'Assemblée Générale. Cette opération devrait transformer profondément Atos. Selon PAI Partners elle permet à Atos d'atteindre la taille critique sur le marché allemand et en Europe du Nord et de se structurer autour de deux métiers majeurs (HTTS et IT Services) et d'ouvrir des perspectives de développement dans tous ses métiers.

Illustration principale : Thierry Breton, PDG de Atos Origin, crédit photo D.R.

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(14/12/2010 10:10:29)

Interview : Guy Mamou-Mani, président de Syntec Numérique

Didier Barathon : Vous le rappelez souvent, le Syntec Numérique est un syndicat professionnel et pas une association, ce qui vous donne un rôle dans les négociations sociales, quel est votre 1er bilan sur ce sujet ?

Guy Mamou-Mani : Nous sommes membre de la Fédération Syntec, ce qui nous donne effectivement un rôle dans les négociations. Syntec Numérique représente d'ailleurs la moitié des effectifs de la Fédération Syntec. Ce sujet me tient à coeur et nous allons passer à un dialogue social plus actif que dans le passé. J'ai rencontré la majorité des syndicats. Un accord sur les minima sociaux a été signé au mois de juin dernier, ça n'avait plus été le cas depuis deux ans.

Au-delà de la négociation, j'ai souvent dit aux représentants syndicaux, que l'enjeu dépasse  leur entreprise. Il n'y aura pas de développement social dans nos métiers sans croissance et pas de croissance si nos entreprises ne sont pas mieux reconnues. Nous pensons qu'une augmentation des salaires est légitime, mais pour l'obtenir, il faut augmenter les prix qui nous sont imposés, et pour cela  revoir l'image de notre profession, nous devons avoir nos salariés à nos cotés.

Une organisation, le Munci, menace de dresser la liste noire des SSII qui auraient les plus mauvais comportements, comment allez-vous réagir?

Je suis dans ce métier depuis 25 ans, j'en connais toutes les facettes. L'image de la SSII agence d'intérim a vingt ans de retard. C'est dépassé ! Et le Munci doit vraiment changer sa vision de la profession. Mais comme nous ne nous connaissons pas, j'ai invité Régis Granarolo son président a nous rencontrer, il vient cette semaine.

J'ai eu affaire à une autre intervention, sur mon blog (guymamoumani.fr), avec une personne dont le « pseudo » est « viande à louer » qui vient m'expliquer que nous sommes « des marchands de viande ». C'est tout le contraire. Les SSII font partie des entreprises qui se sont le plus renouvelées, le plus remises en cause, nous nous battons depuis des années, loin des visions inacceptables qui sont encore véhiculées sur nos entreprises et nos métiers.  Je lui ai d'ailleurs demandé de changer son « pseudo ».

Pour lire la suite de cette interview, rendez-vous dans notre rubrique Entretien.

Crédit photo : D.R. (...)

(10/12/2010 17:11:21)

BullWay 2013 : Sur le HPC, Bull devra compter avec la Chine

A partir de son offre historique, le groupe français va créer quatre lignes de produits au niveau mondial. Sous le nom d'Innovative Products, le constructeur rassemble d'abord ses solutions matérielles. « Cela va des super PC boostés jusqu'à l'ordinateur que nous avons livré au CEA [le Tera 100]», a rappelé Philippe Vannier. Ces « systèmes critiques à haute valeur ajoutée » réunissent des technologies HPC (high performance computer) avec bullx, des serveurs d'entreprise, avec bullion, et des mainframes sous Gcos. Avec ces gammes, le groupe évolue sur un marché évalué à 9 milliards de dollars, souligne le dirigeant. C'est une offre qui s'adresse au secteur de la Défense, bien sûr, mais également, parmi d'autres, à celui de la santé. « Nous allons développer des appliances, dans le domaine de la sécurité, du décisionnel et des applications temps réel », a annoncé celui qui était encore il y a quelques mois le président d'Amesys (racheté par Bull fin 2009).

La Chine, prochain concurrent sur les HPC


Interrogé hier sur l'arrivée de la Chine sur le marché des HPC, avec le Tianhe-1A désormais à la tête du Top100 mondial des supercalculateurs, Philippe Vannier a reconnu la capacité de mise en oeuvre des Chinois dans ce domaine. Il fait néanmoins remarquer que l'ordinateur en question n'est pas « une machine de production comme l'est le Tera 100 du CEA. Elle a tourné 34 minutes pour les tests ». Il ne doute pas pourtant que le gouvernement chinois va engager les moyens nécessaires pour faire émerger une nouvelle catégorie de concurrents. « Mais c'est la loi du genre. C'est à nous de montrer ce que nous pouvons faire. » Il rappelle en particulier que la machine chinoise n'est pas très bien placée sur le plan de l'efficacité énergétique, contrairement au supercalculateur de Bull. Selon lui, en sept ans, la dépense énergétique de la machine équivaudrait à son prix. A l'inverse, revenant sur l'offre HPC de Bull : « Nous sommes une Ferrari, mais une Ferrari qui consomme peu. Le CEA nous commanderait une machine [NDLR : aussi puisssante], nous saurions le faire, mais la performance énergétique est importante ».

La deuxième ligne de produits définie dans le plan BullWay 2013 porte le nom de Computing Solutions. Elle va fédérer les activités du groupe dans le domaine des datacenters. Philippe Vannier évoque à ce sujet l'implication de Bull ces dernières années dans l'énorme projet Chorus, mené par le Ministère des finances, avec Accenture et SAP. Sur le terrain des datacenters, l'objectif visé par Bull consistera à « monter dans la chaîne de valeur, en passant d'une approche centrée produit à une approche centrée services. » Le groupe prévoit ainsi de bâtir et d'exploiter des centres informatiques sur mesure.

Placer Bull dans les leaders européens de la sécurité


La troisième ligne de produits, Business Integration, couvre les services. Elle s'appuiera sur une organisation internationale de centres de services. L'ancien président d'Amesys entend industrialiser ces prestations. Il évoque une « réplicabilité » des offres qui permettra d'augmenter la rentabilité des projets. Le groupe compte mettre à profit les expertises qu'il a acquises dans le décisionnel, l'Open Source et la dématérialisation. Il poursuivra également son développement sur les quatre secteurs (secteur public, finance, défense et télécommunications) qui représentent plus de 85% de son savoir-faire. Philippe Vannier souligne aussi la volonté de développer des politiques de partenariats avec de gros éditeurs.

Illustration : Pour porter ses quatre lignes de produits (parmi lesquels ses HPC - ci-dessus bullx), Bull entend aussi mobiliser ses équipes et se hisser dans le palmarès des entreprises où il fait bon vivre (crédit photo : Bull).
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Enfin, la quatrième, Security Solutions, repose sur un catalogue de produits diversifiés qui réunit à la fois des solutions électroniques et informatiques. On y retrouve les gammes MetaPKI, CryptoPay, Amesys, Evidian et TrustWay qui couvrent la sécurité militaire et le renseignement ou, encore, utilisées pour la mise en place de réseaux privés virtuels, pour la gestion des identités, pour des applications de e-signature ou de monétique, etc.  Philippe Vannier veut fédérer ces offres en solutions et développer des synergies. « Nous avons une suprématie technologique sur ce secteur, affirme le dirigeant qui entend imposer Bull comme un leader européen sur les produits de sécurité. Dans ce domaine, une première appliance de sécurité est prévue. Sous le nom de DLP (data leakage prevention), elle servira à analyser en temps réel toutes les données issues des flux gérés par un système d'information, afin d'en vérifier le contenu et de bloquer celles qui ne respectent pas les règles de la politique de sécurité fixée par l'entreprise.

Premiers résultats de BullWay 2013 attendus au 2e semestre

En parallèle, Bull dit vouloir créer une transversabilité en soutien à ces quatre lignes de produits avec, là encore, une approche sectorielle. « Cette transformation est profonde pour l'entreprise, insiste Philippe Vannier. Le plan BullWay 2013 ouvre un nouveau chapitre dans l'histoire du groupe et nous donne un cap ambitieux. Je rappelle que Bull n'a pas eu de croissance de son chiffre d'affaires depuis quinze ans. A nous de montrer que l'entreprise est en ordre pour atteindre ces objectifs. » Ce plan sera mis en place au premier semestre 2011, promet le dirigeant qui prévoit que les résultats commenceront à se faire sentir au deuxième semestre puis l'année suivante.

Les prévisions de chiffre d'affaires pour 2013 sont fixées entre 1,35 et 1,45 milliard d'euros. Un point de départ pour une dynamique de croissance au-delà de 2013, assure l'équipe dirigeante de Bull. Un plan de recrutement a été annoncé il y a quinze jours. (...)

(07/12/2010 11:05:30)

Dématérialisation : Itesoft diversifie ses partenariats

Itesoft, spécialiste de la dématérialisation, déploie depuis trois ans une stratégie en indirect. Elle assure 30% du chiffre d'affaires, l'éditeur souhaite rééquilibrer encore plus son activité dans cette direction. Il compte cinq canaux différents. Historiquement, l'éditeur passe par de grands intégrateurs, des SSII de type Logica ou Steria pour une clientèle de grands comptes. Ces partenaires vont au-delà de la capture vers des notions de gestion de contenus.

Parallèlement, les spécialistes commercialisent les solutions Itesoft, tout autant comme distributeurs que comme intégrateurs. Des éditeurs proposent pour leur part les solutions d'Itesoft en OEM, c'est le cas d'Infor.

La dématérialisation s'ouvre à toutes tailles d'entreprise

Itesoft passe également par les spécialistes du BPO (Business Process Outsourcing), qui intègrent ses solutions, en particulier dans le domaine de la santé. Dernier cas de figure, celui des « influenceurs », apporteurs d'affaires ou consultants qui assurent la promotion des solutions de l'éditeur.

Ce déploiement de l'indirect, ou plutôt des « alliances » comme on dit chez Itesoft, accompagne la montée en puissance de la dématérialisation qui s'ouvre à la gestion de contenus et à toutes les tailles d'entreprises. « Nous recrutons de nouveaux partenaires, mais à valeur ajoutée, comme Applium qui évolue dans le monde SAP [intégrateur de l'offre All-in-One pour grosses PME], ou des externalisateurs », note Nathalie Moreau, la directrice des alliances de la société.

Illustration : siège social d'Itesoft à Aimargues, dans le département du Gard. L'entreprise dispose aussi de bureaux à Paris (source : Itesoft).
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(07/12/2010 11:05:22)

Semestriels SII : belle progression sur le chiffre d'affaires

SII est l'une des bonnes surprises du secteur des SSII. Son chiffre d'affaires progresse en effet de 11,4%, à 102,15 millions d'euros (M€) au 1er semestre, clos au 30 septembre dernier.  La rentabilité est également forte, avec un résultat opérationnel de 5,51 M€ (contre 2,62 pour la même période de l'exercice précédent), la marge opérationnelle se situe à 5,4% (contre 2,9%), le résultat net part du groupe à 3,32 contre 1,36.

Spécialiste de l'informatique industrielle et scientifique, SII met en valeur la forte croissance de son chiffre d'affaires et sa rentabilité. La société explique bénéficier de la croissance, de la stabilisation du mix prix/salaire, de la diminution du taux d'inter-contrats et de l'optimisation de ses coûts. Pour ses résultats annuels, la SSII anticipe un chiffre d'affaires de 213 M€, contre 200 M€ anticipés en début d'exercice.
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(06/12/2010 11:10:33)

Les collectivités territoriales investissent dans les services en ligne

La dernière étude de Markess (*) sur les collectivités territoriales porte sur les logiciels et services. Globalement, ils représentent une dépense de 2,4 milliards d'euros en 2010. Elle devrait atteindre les 2,6 en 2012, avec un taux de croissance annuel moyen de 4,1%. Une dépense considérée hors dépenses matériels et hors dépenses de personnels.

Le budget informatique d'ensemble (matériel + personnel + logiciels + externalisation), lui, représente 1,9% de la dépense totale des collectivités territoriales, selon la DGCL (**).  Il augmentera entre 1 et 5% d'ici 2012. Parmi les collectivités, seuls les conseils généraux affichent une prévision de budget en baisse dans ce domaine. D'autres collectivités devraient laisser leur budget stagner : celles de plus de 50 000 habitants. Les régions auront une croissance comprise entre 1 et 5%. Deux types de collectivités envisagent des croissances supérieures à 5% : les intercommunalités et les communes de moins de 10 000 habitants.

L'affectation de ces budgets évolue. Surtout pour la partie « logiciels et services » qu'étudie Markess. Le cabinet a demandé à son panel de lister les priorités d'investissement, en distinguant la gestion interne de celle externe. Pour la première, arrivent en tête : la dématérialisation des documents, leur conservation (GED-ECM), le collaboratif, le pilotage, la certification électronique et la signature. Ces choix dépendent aussi des moyens dont disposent ces collectivités. Les communes de moins de 10 000 habitants, les syndicats regroupant les moyens informatiques de plusieurs collectivités, les intercommunalités semblent les plus propices aux investissements.

C'est bon pour l'image

En externe, les collectivités territoriales favorisent, par ordre décroissant : les sites webs et les fonctionnalités associées, les téléservices partiels, les sites webs informationnels, les paiements en ligne et les comptes citoyens. Globalement, ils favorisent les services en ligne dématérialisés, importants à la fois pour la modernisation des services, l'image de la collectivité, un meilleur service rendu aux usagers.

Parallèlement, Markess remarque une évolution dans la responsabilité des budgets IT des collectivités territoriales. Si la DSI pilote 44% des projets, les DGS (Directeur général des services) sont cités dans 38% des cas, les responsables métiers dans 38%. Ce qui montre à la fois, le poids de DSI structurée dans nombre de collectivités, celui des DGS qui ont bien un rôle de décision en matière IT, celui des responsables métiers. En fait, les collectivités territoriales ont tendance à connaître les mêmes priocessus que les entreprises privées. Autre phénomène, celui de la mutualisation et des échanges. 36% des collectivités interrogées par Markess mutualisent des investissements avec d'autres collectivités, 24% mutualisent leurs achats informatiques entre elles, 20% mutualisent des initiatives avec l'Etat, 11% avec un syndicat. Actuellement, cette mutualisation concerne évidemment les télécommunications et les plates-formes de dématérialisation. D'ici 2012, relève Markess, elle devrait aborder de nouveaux sujets : le contrôle de légalité, l'archivage à valeur probante, les logiciels métier, le collaboratif, des plates-formes à destination des citoyens.

Cette double ouverture, vers de nouveaux services dématérialisés et  vers plus de mutualisation,  ouvre de nouvelles perspectives aux prestataires externes. Une collectivité sur deux sollicite des prestations externes pour : l'assistance à maîtrise d'ouvrage, l'acquisition de logiciels et la formation. Le partage de la décision entre plusieurs directions, favorise également ce recours aux prestataires externes et montre la nouvelle maturité des collectivités territoriales en matière IT.

(*) 165 responsables interrogés dans les collectivités territoriales, 28 chez des prestataires.

(**) DGCL : Direction générale des collectivités locales, elle dépend du Ministère de l'intérieur.

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(03/12/2010 11:14:23)

Annuels TRSB : La SSII poursuit sa croissance sans faiblir

Rien ne semble pouvoir arrêter la SSII TRSB sur le chemin de la croissance. Ce groupe qui ne réalisait que 6 M€ de chiffre d'affaires en 2004 devrait clore cette année son exercice fiscal sur des revenus en hausse de 50% à 35 M€. Même en 2009, alors que la crise assombrissait les bilans de nombreuses entreprises, le prestataire de services est parvenu à faire progresser son activité de plus de 20%. Pour acquérir la taille qu'elle a aujourd'hui, TRSB à, certes, réalisé des acquisitions : celles de l'intégrateur de PC Elonex en 2008, puis du mainteneur EFS dont les comptes seront consolidés dans ceux du groupe pour la première fois cette année. Elle n'en néglige pas pour autant sa croissance organique qui devrait atteindre +22% en 2010 et continuer sur un rythme annuel moyen de +25% dans les prochaines années. Ce qui devrait contribuer de façon non négligeable à l'atteinte du cap des 100 M€ de chiffre d'affaires que l'entreprise prévoit pour 2013. 

Poursuivre les acquisitions et recruter

Pour remplir cet objectif, TRSB se met en ordre de bataille. Ainsi, en vue de financer la poursuite de sa stratégie d'acquisition, la SSII a levé 4 M€ auprès de CDC Entreprise dans le cadre du Fond Stratégique d'Investissement (FSI) créé par les pouvoirs publics. « Notre politique de rachats vise à compléter notre offre, notamment dans le domaines des infrastructures à valeur ajoutée », explique Philippe Guinchard, le président et fondateur de TRSB. La société doit aussi capitaliser sur l'acquisition d'EFS dont le développement a été confié à Didier Fougeron, un ancien directeur commercial de Computacenter France. Cette filiale qui cible les entreprises du retail, en maintenant notamment leurs terminaux point de vente (TPV), apporte non seulement de nouveaux revenus au groupe mais aussi un vivier de clients vers qui TRSB va pousser ses prestations traditionnelles (Infogérance et externalisation, conseil et architecture, mise en oeuvre et déploiement, helpdesk...). EFS dispose en outre d'une équipe de 100 techniciens itinérants en France qui vont permettre à son acquéreur de proposer des services d'infogérance de proximité. 

L'autre pilier, et non des moindres, que l'entreprise renforce est son effectif. A l'heure actuelle, elle dispose de 560 collaborateurs. Elle vise de 200 voire 300 nouvelles embauches l'an prochain. Un rythme de recrutement à peu près équivalent à celui qu'elle a suivi cette année. Une bonne partie des ressources de TRSB sont réparties entre ses 5 agences (Lyon, Montpellier, Aix-Marseille, Nice et Strasbourg) et son siège parisien. Dans le courant du premier trimestre 2011, la SSII devrait se renforcer au nord de la Loire en ouvrant deux nouvelles agences, l'une à Nantes, l'autre à Lille.
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