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SSII
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(27/05/2011 10:30:44)
iOrga acquiert Arcanal pour se renforcer sur JD Edwards
Eric Patrux, le PDG d'iOrga suit une idée forte : se renforcer comme intégrateur de JD Edwards en Europe. Il vient de racheter le fonds de commerce d'Arcanal, une société basée à Vienne en Isère, et dont les 7 ingénieurs vont renforcer le pôle JD Edwards que iOrga compte à Lyon.
L'étape suivante se déroulera à l'international, aux Pays-Bas ou en Europe du nord. Là encore Eric Patrux entend agir par croissance externe, mais toujours dans le monde JD Edwards. En organique, la société compte réaliser 10% de croissance, son CA 2010 se montait à 24 ME.
IDC se penche sur l'impact du cloud sur les partenaires opérateurs
Premier enseignement de l'étude d'IDC France, les éditeurs sont les plus impactés et les plus moteurs en matière de cloud computing. On s'en doutait, 29% des répondants le confirment. Derrière, arrivent : les hébergeurs (19%), les telcos (15%), les SSII (14%), les clients finaux (11%). Bons derniers, on s'en doutait également : les revendeurs avec 6% de réponses dans cette étude.
L'adhésion au modèle du cloud computing est donc fort disparate, estime Didier Krainc, le directeur général d'IDC France. Il en résulte quatre grands types d'approches des acteurs de l'IT : la migration d'une offre pré-existante transformée en une offre SaaS, PaaS ou IaaS ; la création ex-nihilo d'une telle offre ; la mise en place de datacenters (et d'offres d'hébergement) ; le développement d'offres de conseil et d'accompagnement autour du cloud.
Les différents acteurs en piste vont profiter différemment du cloud computing. A court terme (moins de 36 mois), les éditeurs sont 22% à espérer un transfert de CA, d'une activité ancienne à une autre en mode cloud, 32% à espérer une croissance de leur CA, 2% seulement à redouter une perte. Les VARs, toujours à court terme, sont dans les deux cas 28%.
Forte croissance attendue au-delà de 3 ans
A plus long terme, au-delà de 36 mois, 12% des ISV et 12% des éditeurs s'attendent à un transfert de revenus d'une activité ancienne à une activité en cloud, 59% des ISV et 63% des VAR prédisent une croissance de leurs revenus. 2% des ISV et 4% des VARs s'attendent à une perte. Manifestement, les trois années à venir s'annoncent comme étant une période de transition.
Le développement du cloud computing se heurte à des obstacles. Un bon tiers des répondants déplorent un manque de visibilité du marché. Plus concrètement, ils insistent sur le manque de compétences (57% d'entre eux), le besoin de réorganiser leurs entreprises, les engagements nécessaires en matière de sécurité et de qualité de services, le niveau nécessaire des partenariats.
(*) Enquête menée du 28 mars au 11 avril dernier, auprès d'un échantillon de 167 entreprises du secteur IT. Ces entreprises (plus de 10 salariés) représentent 1,5 milliard d'euros de chiffre d'affaires. 52% d'entre elles sont des éditeurs, 48% des SSII ou des VARs.
Orange mise sur ses partenaires pour développer son offre cloud
Baptisée flexible computing, la nouvelle offre cloud / IaaS d'Orange, vendue en indirect, comprend deux possibilités. D'une part, une offre de revente d'Iaas. D'autre part, une offre où le partenaire (un éditeur ou une SSII principalement) va bâtir son offre de cloud, en s'appuyant sur les infrastructures de France Télécom Orange. A ces deux types d'offres correspondent deux types de contrats de partenariat.
L'essentiel est dans le terme flexible. Orange souhaite obtenir le plus de propositions possibles de la part de ses partenaires et le plus de partenaires différents. Son offre comprend elle-même plusieurs étages : flexible computing premium, flexible computing santé. Le secteur de la santé est en effet jugé propice à ce type d'offres. Et les premiers exemples en témoignent.
Des offres déjà proposées par 20 partenaires
Ces offres sont en préparation depuis un an. Le 25 mai est la date de leur officialisation. Elles sont déjà proposées par des partenaires. Une vingtaine. Parmi eux, des éditeurs (comme Be-iTech et Voluntis), une SSII (Open), un VAD (Amosdec) et un hébergeur (Plenium).
Be-iTech est un éditeur savoyard. Il propose un logiciel de gestion de visites médicales, MyVisiten, utilisé par les professionnels de santé à leur cabinet ou en déplacement. Ce logiciel est hébergé par Orange et le professionnel de santé peut renseigner ou accéder aux informations par le réseau Orange. Voluntis est un autre spécialiste de la santé, avec sa plate forme medassport, agréée Asip santé. Celle-ci permet d'héberger des documents du dossier médical patient, le DMP. Elle est hébergée par Orange.
La révolution du paiement à l'usage
Open, présent à l'évènement Orange, est la 1ère SSII à intégrer flexible computing comme une brique dans ses propres offres. Ses clients pourront faire héberger leurs infrastructures et leurs services chez Orange, par l'intermédiaire de la SSII avec un PRA. Open insiste également, par la voix de son co-président Guy Mamou-Mani, sur l'importance du cloud pour elle et pour une SSII en général. « Nous avons affaire à une vraie révolution, une transformation complète du business model, avec un paiement à l'usage, comme un forfait téléphonique, ce qui change du calcul jour/homme, habituel dans notre métier, et permettra de mieux le valoriser. »
Quant à Amosdec, il s'agit d'un tout autre partenariat. Ce VAD, partenaire de premier plan de VMware (et racheté il y a une semaine par le géant américain Avnet) a su constituer un réseau de revendeurs aptes à commercialiser des offres de cloud de VMware. Ils vont également être incités à proposer l'IaaS d'Orange. Autre exemple, celui de Plenium, hébergeur parisien qui propose de traiter le SI des PME en temps partagé et va utiliser dans ce cadre l'Iaas d'Orange.
L'opérateur espère, en multipliant ces types de partenariats, augmenter son chiffre d'affaires dans le cloud. Il vise 500 millions d'euros de chiffre d'affaires dans ce secteur en 2015. Les revendeurs traités par la DVI, au nombre de 1 500 actuellement, connaissent déjà les offres télécoms. Flexible computing leur permet d'accéder à un autre monde. « D'opérateur télécoms, nous sommes devenus aussi un opérateur informatique », souligne Laurent Kocher, directeur entreprises France. « Cette nouvelle offre en témoigne ».
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Qualitech passe dans le giron d'Open
La SSII Groupe Open rachète Qualitech Informatique, une société de consulting, spécialisée dans le monde de l'assurance et des mutuelles. Qualitech compte 40 consultants et sera intégrée dans Open Consulting. Cette activité conseil va doubler en 2011 de manière organique et atteindre 20 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2013.
Qualitech Informatique est une Sasu (société par action simplifiée à associé unique), fondée et dirigée par Patrick Pichonnier qui reste en fonction. Elle représente 6 millions d'euros de chiffre d'affaires.
Le DSI d'EDF prend la direction de Sopra Consulting
Il s'agit là d'un retour aux sources pour cet homme au parcours atypique de 54 ans. Diplômé de l'ESTP (Ecole Supérieure des Travaux Publics), d'un DEA de sciences de gestion de l'Université Paris dauphine et d'un doctorat de sociologie, il a mené sa carrière essentiellement dans le conseil. Il a notamment travaillé chez Bossard Consultants et Capgemini.
En 2003, il est entré chez EDF en tant que Directeur de la Transformation Finances Gestion Groupe. Après avoir notamment développé les synergies au sein du groupe, il a assuré la direction des systèmes d'information de l'électricien.
Le Syntec numérique veut dynamiser le marché de la télémédecine
Lors du salon HIT, le Syntec Numérique a livré une étude (*) et des projections sur la télémédecine (**). Le marché global de l'informatisation de la santé serait compris entre 2,2 et 3 milliards d'euros par an, celui de la télésanté entre 200 et 300 millions d'euros, le marché de la télémédecine (***) entre 80 et 140 millions d'euros actuellement. Conclusion, ce marché de l'informatique de santé s'oriente plus vers les infrastructures et les matériels que vers les usages et donc les services, par exemple en télémédecine. Un segment qui ne représente que 2 à 5% des financements et 0,05% des dépenses de santé annuelles.
Fait aggravant, le rythme de développement de la télémédecine reste incertain. L'évolution européenne ou mondiale constatée dans plusieurs études donne un rythme de croissance annuelle compris entre 15 et 35% sur la période 2007-2012. Raisonnablement, estime le Syntec Numérique, ce chiffre de 15 à 30% de croissance semble crédible pour les cinq prochaines années, en France.
Un marché de 160 à 520 millions d'euros
L'étude voit le marché total de la télémédecine passer de 160 à 520 millions d'euros dans les cinq prochaines années. A l'intérieur de ce marché, l'étude distingue cinq segments : dispositifs médicaux, matériel informatique, édition de progiciels, conseil/intégration, services de télémédecine. L'édition devrait passer de 32 à 250 ME, les services de télémédecine de 4 à 6 ME, l'étude ne donne pas de visibilité sur la croissance des trois autres segments.
Le rapport estime que les budgets publics ne devraient guère augmenter en faveur de la télémédecine dans les cinq ans à venir. En revanche, les investissements d'avenir (ex grand emprunt) pourraient jouer leur rôle. L'ancien président du Syntec Numérique, Jean Mounet, vient d'ailleurs d'être nommé Président du comité d'experts santé des investissements d'avenir. Il milite depuis des années, comme son successeur, pour que l'informatique de santé soit mieux considérée dans les investissements publics.
1 500 à 2 000 embauches par an sont possibles
Autre avantage, un effort des pouvoirs publics favoriserait les acteurs français du marché. Laisser le marché évoluer à son rythme actuel laisse les acteurs étrangers dominer et fragilise les français. Cet effort encouragerait également l'emploi. Le Syntec Numérqiue estime que 1 500 à 2 000 embauches par an sont possibles. Pour lui, « c'est donc le moment où jamais d'investir. Le temps des expérimentations est révolu ».
L'étude du Syntec Numérique évalue à 200 le nombre d'acteurs présents sur ce marché. Toutefois, une trentaine seulement sont en mesure d'afficher un chiffrer d'affaires allant de 700 000 euros à 5 millions d'euros. Les éditeurs assurent 39% du marché, les SSII 16%, les constructeurs 14%.
(*) étude menée pour le comité Santé du Syntec Numérique, avec le cabinet Jalma
(**) Le Syntec Numérique travaille sur 4 sujets liés à la santé : l'hôpital numérique, le poste de travail du professionnel de santé, le cloud computing santé et, la télémédecine.
(***) La télésurveillance comprend cinq domaines : la téléconsultation (du médecin par le patient à distance), la télésurveillance médicale (le professionnel de santé réalise un diagnostic à distance), la télé-expertise (un médecin consulte un spécialiste), la téléassistance (d'un médecin par un autre médecin dans la réalisation d'un acte médical), la télérégulation (urgence ou permanence des soins). (...)
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