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(20/09/2011 17:35:09)
Microsoft et Atos partenaires sur un cloud privé pour le secteur public
« Nous sommes en pleine forme et notre croissance profite à notre écosystème », s'est félicité ce matin Eric Boustouller, DG de Microsoft France, lors de la conférence de rentrée de la filiale française en faisant référence à l'exercice fiscal clos fin juin. Lorsque Microsoft gagne un euro, il génère neuf euros de chiffre d'affaires dans son écosystème, a rappelé le dirigeant. Et d'égrainer les réussites de l'année écoulée, les partenaires formés dans le cloud, le millier d'entreprises ayant rejoint le programme BizSpark, le développement de l'écosystème autour de Windows Phone. Quant à l'image de la société, « elle n'a cessé de s'améliorer en France », considère Eric Boustouller. Entre deux motifs de satisfaction, il mentionne tout de même le contexte général d'incertitude économique.
Ce rendez-vous de fin d'été, toujours très généraliste, survole à la fois les activités grand public et professionnelles. D'une part le système d'exploitation Windows (dont la version 8 vient d'être dévoilée), Windows Phone pour les terminaux mobiles, ou encore la console Xbox flanquée de sa Kinect (la Xbox pèse 13 à 14% du chiffre d'affaires total de l'éditeur), chacune de ces activités représentant une catégorie d'interface utilisateur. D'autre part, Windows Server et le cloud Azure, la bureautique Office, le moteur de recherche Bing, mais aussi les applications de gestion Dynamics.
Atos annonce un cloud privé pour le secteur public
Le cloud constitue pour Microsoft un axe central, tant pour les consommateurs que pour l'ensemble des clients professionnels. « Deux tendances restructurent le monde de l'entreprise, la consumérisation du numérique et le cloud », a rappelé Nicolas Petit, responsable marketing et opérations.
L'éditeur a profité de l'occasion pour permettre à Atos d'annoncer une offre de cloud privé à destination du secteur public. La SSII proposera les solutions bureautiques et de communication Office 365 à partir de ses propres datacenters. « Nous allons répliquer l'infrastructure Microsoft en mode cloud privé », a expliqué Jérôme Brun, Senior Vice-Président Cloud Services d'Atos. « On dit beaucoup que le secteur public ne veut pas aller dans le cloud. Ce n'est pas vrai du tout, il est très intéressé. » Avec cette offre, Atos va permettre, d'une part, de garantir la souveraineté des données, en donnant l'assurance que les données vont rester sur le territoire national. C'est critique pour le secteur public. « Nous allons lancer cette offre à partir de nos datacenters français ».
Jérôme Brun pointe une autre particularité de cette catégorie d'utilisateurs : le besoin de conformité réglementaire. « Des contraintes qui sont difficiles à appliquer dans un cloud public, alors que dans un cloud privé, certaines zones peuvent être filtrées, avec la possibilité d'une auditabilité ». Il y a beaucoup d'ambitions sur cette offre, reconnaît le senior vice-président cloud services chez Atos, en ajoutant que cela permettra aussi de créer des clouds dédiés particuliers à une administration, ainsi que des clouds communautaires auxquels pourront se connecter des citoyens en contact avec ces administrations. « Nous ne sommes pas au bout des fonctionnalités collaboratives avec Office 365. Il est par exemple tout à fait possible de déployer des outils de recherche sémantique dans le cloud privé. » Des services complémentaires autour de l'archivage, du cryptage et de la sécurité seront aussi proposés.
L'offre annoncée par Atos pour le secteur public sera disponible début 2012 en France. Elle sera élargie à d'autres pays européens par la suite.
Illustration : Eric Boustouller, DG de Microsoft France (crédit : D.R.)
Semestriels Keyrus : 12% de croissance organique
Le groupe spécialisé dans le conseil autour de solutions logicielles (BI, e-business, ERP, CRM) et leur intégration a enregistré un chiffre d'affaires de 66,2 M€ lors du premier semestre 2011. A période comparée de 2010, son activité progresse ainsi de 12,6% dont 12% correspondent à de la croissance organique. Sur le segment des clients grands comptes, la progression des revenus s'est établie à +15,3%. Sur celui des clients du mid-market, l'activité repart avec une croissance semestrielle de 6,5%.
Sur six mois, le résultat opérationnel s'affiche à 2,3 M€, soit une progression de 27% par rapport au premier semestre 2011. La marge opérationnelle représente ainsi 3,4% du chiffre d'affaires, soit 0,4 points de plus qu'il y a un an. Au final, le résultat net part du groupe ressort à 1,3 M€, en croissance de 30%.
Illustration : D.R.
Diademys démontre l'utilité du cloud dans les airs
Pour la deuxième année, la SSII Diademys a organisé son séminaire dans les airs. Avec l'aide de la compagnie aérienne, Europe Airpost, pas moins de 145 personnes avaient répondu présent pour entendre des témoignages et regarder des démonstrations technologiques, à Biarritz dans l'Hôtel du Palais. Le thème de cette année semblait logique, le cloud computing. Sujet d'autant plus d'actualité que Diademys a, au début de l'année 2011, lancé son offre de cloud baptisée Cirrus. Les partenaires de la SSII, VMware, Citrix ou Datacore (hyperviseur de stockage) sont venus apporter un éclairage sur cette notion de cloud computing.
Du PCA/PRA au cloud
Si au séminaire précédent, l'accent avait été mis sur les plans de reprise ou de continuité d'activité (avec démonstration à l'appui), cette année, les témoignages ont montré que cette démarche pouvait se transformer en réflexion sur le cloud. Ainsi, la société Nacco, qui créé des wagons pour les marchandises, disposait d'un environnement vieillissant (ERP en interne qui prenait beaucoup de temps et de ressources, une architecture sous Citrix, un serveur exchange) et n'avait pas le temps de s'occuper de ses infrastructures. Diademys a été mandaté pour réaliser un audit dans l'optique de transformation des infrastructures. La SSII a proposé deux options, la première était la création d'une plateforme interne modernisée, la deuxième était une orientation vers le cloud. Nacco a choisi la seconde solution pour un accès plus rapide, plus souple et ne plus se soucier de la maintenance de l'infrastructure.
Pour Martin Cassagne, responsable systèmes et réseaux chez NRJ, la question du cloud s'est posée lors du remplacement de l'infrastructure. Le groupe de médias disposait de 2 salles informatiques avec 120 serveurs, d'une capacité de 25 To de données. L'objectif de la transformation des infrastructures était de faire évoluer le système serveur/stockage vers un environnement PCA/PRA. Finalement, NRJ a migré vers un cloud privé en réduisant le nombre de ses serveurs : 120 machines HP à 4 IBM. Les outils de virtualisation ont été fourni par VMware et le stockage est orchestré par Datacore. Martin Cassagne explique que « cela nous permet de donner des service quand les gens en ont besoin ».
Les DSI dans la salle ont écouté attentivement les différentes présentations et ont pu apprécier de discuter avec leurs pairs sur ce sujet. Fabrice Tétu, PDG de Diademys a fait la synthèse de la journée en rappelant l'intérêt d'évoluer vers le cloud « élasticité, souplesse et réduction des coûts ». Rendez-vous a été pris pour l'année prochaine pour un autre séminaire qui pourrait durer un tout petit peu plus longtemps qu'une journée. A suivre...
Illustration : Démonstration de Datacore sur un PRA
Crédit Photo: D.R
Semestriels Vision IT Group : 20% de croissance sur 6 mois
La SSII doit plus de 20% de sa croissance au premier semestre 2011 aux différentes acquisitions qu'elle a réalisées depuis l'an dernier. Sur six mois, ses revenus se sont établis à 60,9 M€, soit une hausse de 24,6% à période comparée de l'exercice précédent. Hors rachats, Vision IT Group affiche une croissance organique de 2,3%.
Pas de croissance en France
Sa meilleure performance semestrielle, la société de services l'a réalisé au Benelux où son activité a progressé 163%. Cette zone représente désormais le quart du chiffre d'affaires du groupe. Sa progression s'explique notamment par l'implantation de l'entreprise aux Pays-Bas suite au rachat de Qwise dont les résultats sont consolidés depuis le deuxième semestre 2010. Vision IT Group a aussi effectué quatre opérations de croissance externe en Allemagne où ses revenus se sont appréciés de 62% pour atteindre également 25% de ses facturations totales. La France reste néanmoins le territoire qui contribue le plus aux résultats de l'entreprise (38% du total) bien que le chiffre d'affaires n'y ait progressé que de 0,4% lors du premier semestre de l'année.
Pour le second semestre 2011, la SSII prévoit de dégager environ 60 M€ de revenus, ce qui lui permettrait de publier un chiffre d'affaires de 120 M€ pour l'ensemble de l'année.
Semestriels Ausy : La SSII poursuit son développement
Ausy présente ses résultats semestriels. Ils sont d'autant plus attendus que la société a réalisé plusieurs rachats, il faut donc bien distinguer la croissance organique de la croissance globale et vérifier si l'intégration pèse ou non sur les comptes.
Sur le premier semestre 2011, le chiffre d'affaires augmente globalement de 45,7%, pour atteindre 139,3 millions d'euros. En organique , cette croissance est de 14,2%. Le groupe a intégré Aptus (en février) et le fonds de commerce APX-AS. C'est 75 ME annuels supplémentaires qui tombent dans l'escarcelle d'Ausy. Une troisième acquisition, celle de l'allemand Elan, intégrée en juillet, n'est pas prise en compte dans ces résultats semestriels, Elan représente 25 ME de CA en rythme annuel.
De bons résultats
La rentabilité est forte sur ce semestre, avec un résultat opérationnel courant de 7,5 ME, en hausse de 15,4%, un résultat opérationnel de 10,4 ME (+60%), un résultat net part du groupe de 8 ME (contre 3,9). Sur la France, la croissance organique atteint 11,4%. Elle est due pour 10,5% à la croissance pure, pour 0,9% aux hausses tarifaires (et au fait qu'Ausy, comme ses consoeurs, est arrivée à contenir les hausses de salaires).
Les résultats sont bons et surtout, martèle la direction, en ligne voire en avance par rapport au plan de développement sur trois ans. Lancé en mars 2010, après une année 2009 passable, (3,6% de croissance organique quand même) ce plan prévoit d'atteindre les 300 ME de CA annuel d'ici fin 2012. Moitié en organique, moitié par croissance externe. Ce cap est en passe d'être franchi avec un an d'avance. Ausy met en relief trois autres objectifs : l'implantation en région, celle à l'international et le développement des offres.
Le couplage organique / externe joue à plein
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Le couplage organique / externe joue à plein
En région, le développement d'Ausy s'effectue, là encore, autant par recrutement et développement direct, que suite aux rachats. L'Ile de France est ainsi passée de 800 à 1 400 collaborateurs entre janvier 2010 et juin 2011, essentiellement suite à la reprise d'Aptus et de ses équipes. En PACA, aux mêmes dates, Ausy arrive à 370 collaborateurs, contre 280 il y a dix huit mois, sur plusieurs implantations : Sophia, Aix, Marseille, soit avec les équipes d'Aptus et d'APX, soit par recrutement. En Rhône Alpes, Ausy souhaitait atteindre une taille critique, elle est passée de 30 à 180 collaborateurs pour tenir compte, comme en PACA, du potentiel de la région.
Sur Toulouse, cas particulier, Ausy double ses effectifs, de 210 à 450 collaborateurs, l'objectif de 500 a été fixé, pour traiter les grands clients de l'aéronautique. Ces grands clients sont déterminants. EADS, par exemple, guide une partie du développement d'Ausy. C'est pour accompagner de grands clients de ce type qu'Ausy doit se développer à l'international. En Allemagne, par exemple, la société avec le rachat d'Elan peut maintenant recruter parce qu'elle connaît mieux le marché de l'emploi des ingénieurs (salaires, profils, méthodes de recrutement) et que ses ingénieurs n'hésitent plus à travailler pour elle. Toujours avec le rachat d'Elan, Ausy va pouvoir vendre ses propres logiciels outre-rhin, le potentiel lui paraît énorme, par exemple avec les sous-traitants d'Eurocopter. Le tout est donc lié, accompagner les grands clients à l'international et ensuite procéder, soit par croissance externe soit en organique.
Elan lui apporte aussi une petite implantation à New Delhi, de quinze ingénieurs. Ausy vient d'ouvrir une autre unité, à Bengalore, pour travailler sur du soft embarqué, avec EADS. Cette dernière fait pression pour que ses fournisseurs l'accompagner en offshore. »Pour être référencé avec cette société, il faut être présent en Inde » souligne Philippe Morsillo directeur général délégué.
(...)(13/09/2011 16:44:10)
Semestriels Groupe Open : Retour à la profitabilité
Les résultats du 1er semestre 2011 de Groupe Open sont conformes à son plan de marche. La SSII a totalisé un résultat opérationnel courant en hausse de 69% à 5,9 M€ (soit 4,5% du chiffre d'affaires) contre 3,5 M€ (2,6% du chiffre d'affaires) en 2010. Le résultat net des activités poursuivies marque le retour à la profitabilité avec 2,4 M€ totalisés au cours du 1er semestre 2011, contre une perte de 0,6 M€ en 2010. Les coûts de structure ont été rationalisés et le TACE (Taux d'activité congés exclus) se porte à 88,2% contre 86,9% au 1er semestre 2010. Le TJM (Taux journaliser moyen) passe aussi à 406 euros, contre 388 euros en 2010.
A l'opposé, le chiffre d'affaires de la SSII est en décroissance. Il a baissé de 3% sur la période (132 M€) en raison d'une mauvaise performance des activités internationales.
A l'étranger, le semestre a en effet été marqué par une baisse des revenus (- 31% , soit 13,8 M€,), conséquence de l'arrêt des activités d'Open en Ukraine, d'une réorganisation du groupe en Belgique et d'une restructuration en Hollande.
Un positionnement prudent en cas de crise
En France, Groupe Open se porte bien. Dans l'hexagone, le chiffre d'affaires s'est élevé à 118 M€ (+2%) et le résultat opérationnel courant a bondi de 110% pour atteindre 6,5 M€. En outre, l'acquisition de Qualitech, société de 40 consultants spécialisés dans le conseil et l'assistance à maîtrise d'ouvrage auprès des assurances et des mutuelles a permis à la SSII de se renforcer dans un domaine considéré comme stratégique. « Ces résultats sont le reflet de la dynamique de croissance observée dans l'ensemble des métiers du numérique », s'est réjoui Guy Mamou-Mani, président de Groupe Open, à l'occasion de la publication des éléments financiers. Il a ajouté qu'avec une structure stabilisée et optimisée, des indicateurs en hausse et une inflexion sur l'effectif net, la SSII pouvait aborder les prochaines années avec sérénité, et disposer d'une capacité de développement et de résistance face à un retournement de marché éventuel. « Depuis la rentrée, nous avons commencé à remarquer des signaux négatifs de la part de certains de nos clients qui évoquent des réductions de coûts ou d'effectifs », a noté le président d'Open. « Nous sommes contraints d'en tenir compte, même si nous estimons que cette méfiance n'aura pas forcément d'impact dans les entreprises du secteur. Reste que ces signaux nous conduisent à adopter un positionnement prudent, mais pas négatif. »
En guise de perspectives, Open estime que la progression du 1er semestre confortera les objectifs de son plan stratégique. La société table notamment sur une marge opérationnelle courante de 8% en 2013.
Illustration : Guy Mamou-Mani, président de Groupe Open. Crédit photo : D.R
(...)
Sopra s'offre l'éditeur de logiciels financiers Delta Informatique
Comme son PDG Pierre Pasquier l'avait laissé entendre, la SSII Sopra Group se renforce dans l'informatique bancaire. Cette stratégie a abouti au rachat de Delta Informatique, un éditeur de logiciels financiers, basé à Tours, qui a réalisé 33,4 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2010 pour un résultat net de 3,74 ME. Le groupe commercialise Delta-Bank, un progiciel de gestion intégré destiné aux banques de détail. Il dispose d'une forte implantation à l'international, en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient.
Delta Informatique sera intégré à Evolan, le pôle d'édition de solutions bancaires de Sopra. L'opération sera effective au 1er octobre prochain. Sopra réalise le quart de son chiffre d'affaires (1 169 milliard d'euros) dans la banque.
Illustration : Crédit photo : Delta Informatique
(...)
Les SSII sont concurrencées sur le marché des services selon PAC
Premier constat de PAC (Pierre Audoin consultants), le marché des services est concentré. Les 100 premières sociétés actives dans les services informatiques en France concentrent 80% de ce marché. Il existe plus de mille SSII en France et des centaines de sociétés extérieures venues sur ce marché, mais les 100 premières accaparent l'essentiel. A noter que du 99ème au 40ème, on trouve des sociétés entre 24 et 103 millions d'euros de CA annuel. A l'autre extrême, trois sociétés seulement dépassent le milliard d'euros (dans les services) : IBM (2, 371), Cap (1,949) et Atos (1,553).
Deuxième point fort : l'hétérogénéité de plus en plus forte du secteur. Aux côtés des SSII « classiques », figurent des sociétés venues de mondes très différents. Les télécoms évidemment, avec Orange (5ème avec 899 millions d'euros de CA), BT (20ème, 233 millions d'euros), T Systems (27ème, 220 millions d'euros), OVH (45 millions d'euros) ; le matériel (Xerox, 112 millions d'euros), l'intérim (Adecco, 124 millions d'euros, et un nouveau venu Manpower), l'industrie avec Doc@post (317 millions d'euros).
Forte présence des constructeurs informatiques
On peut rappeler aussi la présence dans les 1ères places de sociétés venues du matériel informatique, IBM, Bull (13ème, 352 millions d'euros), Wincor Nixdorf (59), plus loin dans le classement Dell (30ème, 187), NCR (95), Unisys (85), Fujitsu (76); des sociétés issues de la défense et des réseaux comme Thales (11ème avec Thales CIS, 39 millions d'euros) ; de grands intégrateurs réseaux : Spie (193), Nextiraone (184), et Telindus (79). Sans oublier l'étonnant Econocom (96 millions d'euros), un secteur à lui tout seul, Computacenter (67) et même Solutions 30 (39).
PAC souligne également, ou plutôt confirme d'année en année, le poids des acteurs indiens en France. Ils remportent des succès dans le CAC 40 note le cabinet d'études. GFI a même construit des partenariats avec TCS (36 millions d'euros), Infosys (31) et Wipro (91). Le cabinet s'interroge enfin sur les facteurs de croissance des SSII. Pour remarquer les très bonnes performances de Viseo, ITS Group, Feel Europe et souligner l'effet de la spécialisation dans les bonnes croissances. Toutefois, l'ensemble du secteur se trouve désormais à maturité, avec un volant incompressible d'informaticiens au chômage, une grande maturité des clients et donc beaucoup d'efforts à déployer chez leurs prestataires.
Novedia Nantes passe dans le giron de Devoteam
Déjà bien implanté dans l'Ouest de la France, le groupe Devoteam y poursuit son expansion. Le premier septembre, la SSII a réalisé l'acquisition de l'agence nantaise de Novedia, une société spécialisée dans le conseil et la réalisation d'applications web et mobiles. Sous peu, la vingtaine de salariés de cette structure rejoindra les 200 collaborateurs de Devoteam basés à La Chapelle-sur-Erdre, près du Chef-lieu de la Loire-Atlantique.
Affichant un portefeuille d'une soixantaine de clients récurrents, Novedia Nantes réalise un chiffre d'affaires d'environ 1,5 M€. L'agence est dotée d'une équipe de développeurs aux compétences très pointues qui délivre des prestations d'assistance technique autour de Java et de la BI ainsi que des services de développement d'applications au forfait. Bien qu'elle propose également des prestations autour de l'applicatif au niveau national, Devoteam est en revanche bien moins avancée sur ce plan dans l'Ouest. Pour preuve, cette activité qui représente environ un quart du chiffre d'affaires du groupe ne génère que 5% de ses revenus dans l'Ouest. Les 95% restant sont issus de la fourniture de services autour de l'architecture, le métier historique de Devoteam.
Rattraper le retard de Devoteam Ouest dans l'applicatif
« Le rachat de Novedia Nantes traduit au niveau local la volonté du groupe de développer son chiffre d'affaires globale autour de l'applicatif, explique Laurent Payen, le directeur des régions de la SSII. Outre le fait que nous disposions désormais d'une équipe d'experts en la matière, nous avons également confié à une personne la responsabilité de développer cette activité dans l'Ouest. » La personne en question est Anne Hugolin, une collaboratrice issue des rangs de Novedia Nantes.
Reste encore à savoir quelles prestations seront immédiatement proposées par Devoteam Ouest dans le domaine de l'applicatif. Deux possibilités existent : continuer de pousser en priorité les services développés par Novedia Nantes ou lui associer dès le départ le catalogue de services développé par Devoteam. « Nous ne voudrions pas que le fait d'imposer directement l'offre de Devoteam nuise à l'exploitation du savoir-faire des équipes de Novedia Nantes, précise Laurent Payen. Si notre choix devrait être de temporiser, cela n'irait toutefois pas au-delà d'une période d'un an. »
A eux deux, Devoteam Ouest et Novedia Nantes représentent un chiffre d'affaires de 15 M€ environ. Pour le faire croître, l'agence de la SSII va notamment s'atteler à se faire référencer dans les services achats des entreprises qui centralisent à Paris leur référencement fournisseurs.
Illustration : Laurent Payen, directeur des régions Devoteam, crédit photo D.R.
Université d'été 2011 : Les outils de la DSI présentés aux décideurs
Trois jours pour transmettre aux porteurs de projets, qu'ils interviennent à un niveau stratégique, tactique ou opérationnel, un état de l'art sur les méthodes, pratiques et technologies qui peuvent contribuer à la réussite de leurs objectifs de transformation. Pour sa deuxième année, l'Université d'été organisée par le cabinet Daylight Group, avec l'ENSIIE et l'IAE de Lille, propose en douze sessions, du 12 au 14 septembre, un concentré des fondamentaux à l'oeuvre dans les directions des systèmes d'information, expliqués par des experts de ces sujets et des hommes du métier. Le programme couvre l'essentiel des modèles utilisés. En partant de référentiels, normes ou méthodes tels que CMMi, ITIL / ISO 20 000, CobiT / Val IT, PMBok, Prince 2 ou eSCM, qui rassemblent les meilleures pratiques autour du développement logiciel, du système d'information et de sa gouvernance, de la gestion de projets ou des relations clients/fournisseurs. Jusqu'aux méthodes de programmation agiles Scrum et XP (Extreme programming).
Des sessions sont également consacrées à la Business Intelligence et au cloud computing, respectivement animées par Louis Naugès, PDG de Revevol, et Fernando Iafrate, Senior manager BI chez Disney (*). La session sur le cloud computing abordera notamment la bureautique 2.0 et les applications en mode SaaS (software as a service). Celle consacrée à la Business Intelligence comportera un focus sur le Yield Management et l'optimisation des performances opérationnelles.
Les pièges à éviter et des cas pratiques
« Pour chaque session, nous demandons à l'expert de présenter le référentiel ou la méthode en question, ses conditions de mise en oeuvre, les pièges à éviter, et de le positionner par rapport au corpus global de modèles, le tout illustré par un cas pratique », détaille Fadi El Gemayel, PDG du cabinet de conseil en ingénierie organisationnelle Daylight Group. « L'objectif, en termes de pédagogie, ce n'est pas de sortir de ces sessions avec un savoir-faire opérationnel, mais de donner au chef de projet ou au décideur stratégique les moyens de discerner et de comprendre dans quel cas ces différents outils peuvent être utiles à son entreprise ou à son projet », ajoute-t-il. « Ce sont des sessions de culture générale sur lesquelles nous avons mis un point d'honneur à recruter ceux qui nous semblaient vraiment être les meilleurs dans leur discipline, un processus de relecture des supports par un comité technique ayant par ailleurs été mis en place pour s'assurer que la personne qui vient assister à une demi-journée en tire une véritable valeur ajoutée. » Les notes attribuées aux sessions sont affichées instantanément à leur issue. L'édition 2010 a recueilli un taux de satisfaction de 90%.
L'édition 2011 se clôt le mercredi à 19 heures sur une table ronde, ouverte au grand public, sur le thème « Projets, organisation et SI, au coeur de la compétitivité française ». Cette discussion réunira, aux côtés du PDG de Daylight Group, le directeur du Pole de recherche en économie et gestion de l'Ecole Polytechnique, Pierre-Jean Benghozi, ainsi que Francis Massé Secrétaire Général de la DGAC, Michel Volle, président du groupe de travail « Informatisation » de l'Institut Montaigne.
Un observatoire des projets
Que ce soit au niveau de l'échelon politique ou de l'échelon stratégique, les décideurs manquent de vision sur ce qu'ils peuvent faire avec l'organisation et les systèmes d'information, constate le PDG de Daylight. « Et s'ils ont des idées, ils ont des difficultés pour mener les projets de transformation, ce qui conduit à des taux d'échec qui sont inacceptables. On reste prisonnier d'un cadre où les systèmes d'information sont considérés comme un problème d'informaticiens. On est très loin de ce qu'on pourrait faire. »
Fadi El Gemayel rappelle qu'il existe toujours un cloisonnement entre quatre catégories d'intervenants : les politiques, les décideurs « au sens stratégique du terme », les praticiens qui ont le savoir-faire sur le terrain et les scientifiques. « Ce sont des populations qui se parlent très peu. Eventuellement deux à deux, mais jamais toutes en même temps. Cela pose un véritable problème à l'échelle de l'économie française », estime-t-il. Les projets de transformation, à composante SI et organisation, sont un levier de compétitivité française qui est très peu pris en compte. On compte très peu d'entreprises ou d'administrations qui ont de véritables directions de l'organisation avec une vraie stratégie pour déployer les processus et être performant. »
Pour disposer de données plus précises, le cabinet de conseil a lancé un « observatoire des projets ». A partir d'un questionnaire, adressé à des décideurs en SI d'entreprises privées et publiques de plus de 250 salariés, il permettra d'étudier le niveau de réussite et de maîtrise de ces projets et de faire le lien avec les moyens, l'organisation et les méthodologies déployés en regard. « Les premiers résultats dont on dispose montrent que trop de projets échouent parce que l'on ne met pas les moyens pour les faire réussir », expose Fadi El Gemayel. Les résultats complets de cet observatoire seront communiqués à la fin de l'année par Daylight.
(*) Pour consulter le programme des sessions et s'inscrire : http://www.universite-des-projets.org.
(*) L'Université d'été 2011 est organisée par Daylight Group, en partenariat avec l'ENSIIE, école d'ingénieurs spécialisée en informatique, l'IAE de Lille, CIO-Online et Le Monde Informatique. Elle prévoit d'accueillir une trentaine de participants.
Illustration : Fadi El Gemayel, PDG de Daylight (crédit : D.R.)
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