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Secteur public
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(29/08/2011 14:22:40)
Plusieurs sites de préfectures victimes de cyber-attaques
Le quotidien « le Parisien/Aujourd'hui » ont rapporté que neuf sites web de préfecture ont été victimes de cyber-attaques. Les sites concernés sont ceux de Charente, Poitou-Charente (qui sont revenus depuis), Haut de Seine, Lot, Lot et Garonne, Pas de Calais, Landes, Côtes d'Armor et la Manche. Ces derniers affichent une page d'accueil expliquant par exemple « le site internet
des Services de l'Etat dans les Hauts-de-de-Seine est momentanément indisponible ». Seul le site des Côtes d'Armor est plus explicite « Victime d'un pirate informatique, le site internet www.cotes-darmor.gouv.fr est hors service depuis le 24 juillet ».
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Une refonte totale des sites
Selon le quotidien, les pirates auraient réussi à rentrer dans un serveur du ministère de l'Intérieur en volant des mots de passe et des données permettant de modifier les pages des sites. Pour autant, le ministère de l'Intérieur a tenu à rassurer les citoyens et le personnel administratif « aucune information concernant des usagers ou des agents des préfectures n'a été volée. La sécurité de ces sites va être renforcée ». La remise en route des différents sites devrait prendre un peu de temps, le ministère en profitant pour les refondre.
Secteur public : l'Open Data progresse lentement en France
Cela fait des années que le débat a été lancé sur la mise à disposition des données publiques en France (l'Open Data), et on sent désormais que le mouvement est bien lancé même si les usages et l'écosystème restent à définir, et qu'il demeure des scénarios pessimistes.
Lors de la table ronde organisée lors des rencontres des acteurs publics, lundi 4 juillet, Séverin Naudet, directeur d'Etalab, l'entité en charge de la création du portail de données publiques data.gouv.fr est catégorique en ce qui concerne la mise à disposition des données publiques : « c'est un choix sans retour. Il faut le faire car ça se fera. Organisé ou pas, animé ou pas, ça se fera. » Selon lui cette démarche s'inscrit dans un changement plus global de l'État et révèle une volonté d'ouverture.
Bientôt un enjeu électoral
Quant à Daniel Kaplan, délégué général de la Fondation Internet nouvelle génération, il souligne que ces données numériques collectées par les services publiques représentent un vrai « gisement de croissance, de productivité et répondent à une demande de transparence de la part des contribuables français. » Pour autant, il faut continuer à communiquer, Daniel Kaplan précise que « ça n'est pas encore un sujet majeur, ce n'est pas un argument électoral, mais ça devient de plus en plus présent [au sein des collectivités et organismes publics]. Le pionner est la ville de Rennes qui a mis à disposition 130 jeux de données ouvertes » sous différents formats et en provenance de différents services. La communauté urbaine de Bordeaux à aussi mis en place un portail d'accès aux données publiques comme des données de cartographie ou d'assainissement de l'eau.
La mise à disposition de données collectées par des organismes publics dans le cadre de leurs missions pourrait permettre à des acteurs, privés ou publics, de créer de nouveaux services et donc de contribuer à générer de la valeur. Par exemple à Rennes, cela a permis de développer une application pour faciliter la mobilité des handicapés ou des personnes à mobilité réduite.
Illustration principale : table ronde lors des rencontres des acteurs publics, lundi 4 juillet à la Maison de la Chimie de Paris. De gauche à droite : Daniel Kaplan délégué général de la Fondation Internet - Séverin Naudet, directeur d'Etalab - Stéphane Batiot associé secteur public chez Logica Business Consulting.
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Daniel Kaplan souligne à ce propos que « l'Open Data » doit s'inscrire dans une démarche plus globale : « ce sujet va au delà de la mise à disposition, il faut réussir à créer des cercles vertueux ». Ce qui n'est pas forcement gagné au regard des scénarios pessimistes qu'il a développés et qui pourraient mettre fin à cette démarche. Ainsi, la mise à disposition des données ne va-t-elle pas amener une concurrence entre les acteurs publics? Quels vont être les usages de ces données publiques ? Comment assurer une transparence de l'ensemble des données ? Comment être sûr que finalement ces données soient réellement utilisées alors que cela aura coûté cher de les rendre disponibles ?
Autant de questions sans réponse pour l'instant. Quoiqu'il en soit, Daniel Kaplan semble plutôt parier sur le succès de l'Open Data et extrapole en espérant que cette initiative public fera écho dans la sphère privée. (...)
Secteur public : un Disic pour mieux piloter les projets informatiques de l'Etat
Responsable d'une équipe composée d'une vingtaine de personnes, Jérôme Filippini a commencé par expliquer sa mission de directeur interministériel des systèmes d'information et de communication de l'État (Disic) en affirmant qu'il n'était pas là pour simplement émettre des avis et des préconisations, mais bien pour coordonner les différents services. « En France, il a été décidé de créer la Disic, une structure de coordination quand d'autres pays, comme le Canada, on fait d'autres choix avec une DSI unique, une direction informatique centralisée qui alimentera les ministères. » Nos expériences à l'étranger nous démontrent que la DSI centrale est l'élément clef pour moderniser les services de l'État » nuance toutefois Silvano Sansoni.
« La Disic est une vraie autorité et pas seulement un outil de coordination, précise adroitement l'amiral Pénillard. Quand il y a une grande réorganisation, un DSI dans chaque ministère me semble préférable. Le Disic conduit l'orchestre». On revient de loin et on avance, précise le Disic, pour qui 3 choses on radicalement changé : « placer auprès du 1er ministre, le Disic peut provoquer les arbitrages nécessaires, notre structure est encore légère avec une vingtaine de personnes et je n'anime pas le club des DSI publics. Nous devons auditer, expertiser et recommander des avis qui ne sont pas toujours bienvenus dans les ministères, mais la crédibilité de la Disic dépendra la qualité de ses avis. Nos attributions sont uniques, nous pouvons arrêter un projet ou demander de le faire autrement.» Parmi les programmes supervisés par la Disic, citons la création d'un réseau unique entre les ministères, la rationalisation du parc de datacenters pour préparer le grand cloud privé de l'État... Pour valider ces projets, Jérôme Filippini explique avoir validé une feuille de route non auprès des différents DSI publics, mais directement par leur patron dans les ministères.
Faire mieux avec moins
Au ministère de la Défense, l'amiral Pénillard avoue très adroitement qu'ils leur manquaient un ennemi, un aiguillon intrinsèque pour progresser : « aujourd'hui, je ne vois rien d'autre que la pression financière et la cybercrimalité. C'est une formidable opportunité que nous pouvons exploiter pour avancer. Nos SI ne sont plus défendables sans une simplification de nos systèmes stratifiés ». Une simplification qui est passée par une cloudification des services. « Nous sommes passés de 1500 à une quarantaine de serveurs pour 4500 applications. La virtualisation des applications a permis de les rendre plus mobiles. Nous n'avons pas de grand changement à venir, mais il faut reconnaître que chacun des métiers fait la même chose que les autres. Chorus s'est pas exemple imposé à tout le monde. Il est aujourd'hui nécessaire d'aligner les processus et de mieux formaliser les besoins des métiers.
Mais le principal enjeu dans le secteur public reste la baisse des budgets. « L'obsession comptable est partout et notamment dans la formation des agents publics. La mobilité des fonctionnaires est un des principaux freins dans les ministères, un frein à l'innovation. Il est nécessaire de s'adapter à ce qui va changer de plus en plus, ajoute l'ancien DSI du ministère de l'Intérieur, Jérôme Filippini. Il est également nécessaire d'attirer les talents et d'avoir les moyens de les recruter. De les garder ensuite avec une rémunération au mérite ».
Illustration principale : de gauche à droite, Silvano Sansoni, directeur secteur public chez IBM, Jérôme Filippini, DSI de l'État rattaché Secrétariat général du Gouvernement, et l'amiral Christian Pénillard, Disic du ministère de la Défense.
(...)(04/07/2011 14:21:26)Une filiale de Cegid pour le secteur public
Cegid a pris l'habitude de sectoriser ses produits et ses offres, auprès des comptables évidemment, mais aussi des secteurs comme l'hôtellerie ou le retail. Le secteur public est désormais développé dans une filiale à part entière : Cegid Public. Elle est issue de deux rachats, celui de Civitas en 2008 et, plus récemment, de Visa Informatique au mois de février dernier. Au total, Cegid regroupe ainsi 200 collaborateurs et un chiffre d'affaires de 22 millions d'euros. C'est Hélène Barrios qui devient directrice générale de Cegid Public.
Cegid Public va diffuser Yourcegid Secteur Public, avec trois versions : Finances, RH, citoyen (relation entre le citoyen et son administration). 400 mairies utilisent déjà cette offre en SaaS.
Les Français jugent l'e-administration pratique mais regrettent le contact direct
De nombreux Français regrettent que la e-administration soit le prétexte de supprimer des contacts directs avec les membres des services publics : 47% sont de cet avis contre 25% de satisfaits et 25% souhaitant un accroissement de la dématérialisation. L'hostilité est un peu plus marquée chez les femmes (50%) que chez les hommes (44%). Elle l'est davantage chez les personnes de 50 ans et plus (entre 57% et 59%) et parmi les répondants qui sont peu diplômés (63%). C'est le premier enseignement de l'étude menée par l'institut de sondage Harris Interactive à la demande de l'éditeur Berger Levrault.
Le principal regret des personnes interrogées est l'inadaptation d'Internet à toute la population (73% des répondants), ce qui est cohérent avec les différences notables de perception de la e-administration selon les catégories, même si la conscience d'un tel problème est assez largement partagée.
58% apprécient le côté pratique
Par contre, le côté pratique de la e-administration est bien souligné (58% des répondants), surtout par la catégorie des 18-34 ans (de 74 à 75% d'entre eux le soulignent) et par les diplômés du supérieur (64 à 65%). Il reste malgré tout une importante minorité à estimer les services actuels comme peu pratiques : 47% contre 49% d'un avis contraire.
L'usage d'Internet permet de couvrir des besoins courants. 62% des répondants regrettent qu'il soit plus compliqué de poser des questions précises. 57% estiment que la e-administration ne délivre pas un meilleur service que l'administration classique. Les Français sont donc certes séduits par la e-administration qui permet de faire aisément ses démarches de chez soi n'importe quand mais restent attachés à la qualité d'un service humain disponible en cas de difficulté. (...)
Le CIO de la Maison Blanche, Vivek Kundra, démissionne
C'est Jack Lew, directeur du management et du budget du gouvernement qui a annoncé le départ de Vivek Kundra. Cette démission est motivée par un changement de la vision IT de la Maison Blanche. Jack Lew, qui a salué le travail de Vivek Kundra, indique que ce dernier va intégrer l'université de Harvard et donnera des cours à la Kennedy School.
Vivek Kundra a été nommé CIO, quelques mois après la prise de fonction du président Barack Obama. Il a immédiatement proposé un agenda en militant pour l'adoption du cloud et la consommation des technologies à l'usage, pour rendre les données disponibles au public sur des sites, tels que data.gov. Il a été critique sur les grands contrats IT qui avançaient trop lentement et comportaient de risques d'échec.
Un plan trop ambitieux ?
Son départ six mois après la présentation d'un plan en 25 points suscite quand même quelques interrogations. Une des principales composantes de ce plan a été la consolidation des datacenters passant de 2100 à 800 en 2015. Ray Bjorklund, un vice-président senior de FedSources, un cabinet sur l'intelligence économique, explique que les actions de Vivek Kundra « ont été saluées, car cela faisait avancer les choses » et d'ajouter que « cela était positif pour le gouvernement. ». L'analyste se demande «si le DSI gouvernemental ne s'est pas essoufflé en menant son combat de changement ». Il rappelle qu'un bon tiers des résolutions dans son plan devaient être achevées au cours des six premiers mois, mais cela n'a pas été le cas.
En choisissant un nouveau DSI, Ray Bjorklund pense que Barack Obama choisira une personne capable de gérer des budgets IT à grande échelle (80 milliards de dollars de budget IT), tout en connaissant la complexité du gouvernement. Cela peut faire d'un CIO d'une agence fédérale, un candidat potentiel, conclut l'analyste.
Les grands projets informatiques publics devront obtenir l'agrément de la DISIC
Si le projet a une portée inter-administrations ou inter-ministérielle ou bien concerne les infrastructures informatiques (y compris réseaux), la DISIC devra en être informé si son coût prévisionnel dépasse les 5 millions d'euros.
Un avis désormais décisif
Au delà de 9 millions d'euros, tous les projets informatiques et réseaux devront être soumis à un avis préalable de la DISIC au stade des études préalables. Cet avis est réputé favorable lorsqu'il n'est pas rendu dans un délais de deux mois. La DISIC pourra exiger des précisions qui suspendront le dit délais. Le projet ne pourra pas être lancé sans que cet avis ait été rendu, même si celui-ci demeure consultatif. Transmis aux ministres concernés, l'avis ne pourra cependant pas être écarté d'un revers de main sans une certaine prise de risque par ses responsables. Il pourrait de même être dangereux pour la carrière de ces responsables de découper un projet en morceaux pour éviter de franchir les seuils de consultation de la DISIC.
En effet, l'avis de la DISIC vise à coordonner les projets des différentes administrations et éviter les doublons ou des investissements incompatibles entre eux. Partant, il s'agit d'une saine gestion des deniers publics. Il pourrait être délicat de ne pas rechercher cette saine gestion en période de rigueur.
Illustration : Jérôme Filippini, directeur de la DISIC, crédit D.R.
2Centre, un projet européen de lutte contre la cybercriminalité
Lors d'une conférence de presse commune entre l'Irlande et la France, plusieurs acteurs publics et privés français ont annoncé la création du projet européen 2Centre (Cybercrime Centres of Excellence Network For Training Research and Education). Au total deux centres vont être lancés : le premier sera basé en Irlande piloté par l'University College Dublin, le second est basé en France et sera animé par l'Université de technologies de Troyes. Pour ce dernier, la Gendarmerie Nationale, la Police Nationale, l'Université de Montpellier 1 ainsi que Thales et Microsoft sont également partenaires.
Le budget pour l'ensemble du projet est de 4 millions d'euros, dont 1 million d'euros est attribué à l'initiative française par la Commission européenne. Les industriels ont financé ce projet à hauteur de 30%, notamment par l'apport de jours/homme dans le cadre des formations. Thales prévoit par exemple de mettre à disposition des experts dans le cadre d'enseignement spécifique. L'Université de Montpellier 1 sera en charge des recherches sur l'aspect juridique des réponses à apporter contre la cybercriminalité. Microsoft de son côté fournira des supports de formation sur son OS phare Windows 7.
De la recherche et de la formation
Si la structure, l'organisation, le mode de fonctionnement des centres en sont à leur prémices et que du travail reste a priori à faire, les objectifs de ces unités de recherches sont par contre identifiés. Ils tournent autour de deux axes, la recherche et la formation en matière de cybersécurité. Pour Eric Freyssinet, chef de la division cybercriminalité à la Gendarmerie Nationale « la délinquance informatique va vite, mais il est nécessaire de trouver des méthodes de travail, de recherche sur ces attaques pour disposer d'une bibliothèque de savoir et améliorer la formation des cyber enquêteurs ».
Pour cela, des projets de recherche comprenant le développement de nouveaux outils et méthodes d'investigation et de recherche de preuves et des moyens de défense contre les attaques distribuées de déni de service (DDOS). La formation est aussi un élément clé des centres avec une diffusion des informations vers un public plus difficile d'accès comme les PME/PMI, qui peuvent être confrontées à des problématiques de cybersécurité. On notera également la mise en place d'un module spécifique sur l'analyse forensique (l'analyse d'un système informatique après incident) sur Windows 7.
Illustration : Présentation du projet 2Centre
(...)(27/05/2011 16:38:43)Data.gouv.fr sera lancé en version bêta fin 2011
François Fillon a adressé une circulaire aux membres du gouvernement relative à l'ouverture et la réutilisation des informations publiques de l'Etat et à la création du portail interministériel « data.gouv.fr ». Le Premier ministre a rappelé que faciliter l'accès en ligne aux informations publiques constituait « une priorité dans la politique de modernisation de l'État et dans le développement de l'économie numérique ». Il a fixé les objectifs, le calendrier et les conditions de mise en oeuvre du portail piloté, sous son autorité, par la mission« Etalab ».
Licences libres et gratuites après concertation
Data.gouv.fr mettra à disposition librement, facilement et gratuitement le plus grand nombre de données publiques de l'Etat et de ses établissements publics administratifs. Afin d'offrir à tous les utilisateurs la sécurité juridique nécessaire, une licence gratuite sera établie après une large concertation avec l'ensemble des acteurs concernés. Un décret en Conseil d'Etat soumet désormais la décision de subordonner la réutilisation de certaines données publiques au versement d'une redevance à l'inscription préalable sur une liste établie par décret, lorsque cela est justifié par des circonstances particulières. Le recensement et la qualification des données qui seront rendues accessibles, dans des formats exploitables par les utilisateurs, se poursuivent en vue de la mise en ligne de la version beta du portail.
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