Selon le quotidien le Monde, les membres des différents cabinets ministériels et le staff présidentiel sont toujours interdits de Blackberry pour des raisons de confidentialité. Il y a dix-huit mois, l'interdiction d'utiliser des Blackberry pour échanger des courriels en cours de déplacement avait déjà été stipulée aux hauts fonctionnaires. Le secrétariat général de la Défense nationale (SGDN) aurait réaffirmé ces consignes au moment où de nouvelles équipes gouvernementales se mettent en place. Surtout que certains membres, venant du secteur privé, ont intégré le terminal voix-courriel de RIM dans leur panoplie quotidienne. La peur des grandes oreilles d'Echelon Le principal reproche fait à RIM est que ses terminaux utilisent deux grappes de serveurs maison pour communiquer. L'une se trouve aux Etats-Unis, l'autre en Grande-Bretagne, pays qui héberge aussi le système d'écoute Echelon de la NSA (National Security Agency). De son côté, la Tribune souligne que le Blackberry est utilisé par plus de 200 fonctionnaires du Minéfi (ministère de l'Economie et des Finances) depuis le début de l'année. Et de citer la satisfaction de Christophe Alviset, sous-directeur informatique du ministère. Chez RIM France, on affirme qu'il est impossible à la NSA de connaître l'identité de l'émetteur, du destinataire et de lire le contenu des messages, crypté en AES 256 bit de bout en bout. La société cite même le cas de l'Otan, qui ferait confiance à sa solution. Une justification qui n'écarte pas le fait qu'une "exception" puisse exister pour les services américains.
Le BlackBerry, mouton noir des ministères et des administrations
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Qui croire ? Le Monde, qui affirme que le Blackberry est interdit dans la haute administration française, ou la Tribune, qui explique que le petit terminal est utilisé par plus de 200 fonctionnaires du Minéfi depuis fin 2006 ?
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