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PC et portables

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(11/08/2011 16:34:07)
Intel investit 300 millions de dollars en perspective des Ultrabooks
Intel a annoncé qu'il allait investir 300 millions de dollars dans des sociétés qui développaient de nouvelles technologies pour les Ultrabooks, cette catégorie d'ordinateurs portables fins et légers présentés comme de futurs concurrents du MacBook Air d'Apple. Le fonds Intel Capital Ultrabook va s'engager, pour des durées de trois à quatre ans, au sein d'entreprises développant du matériel et du logiciel dans le domaine des capteurs, du tactile et des batteries longue durée, ou travaillant sur des capacités de stockage accrues et la conception de designs affilés.
C'est fin mai, sur Computex, qu'Intel a dévoilé sa conception de l'Ultrabook. Le constructeur a expliqué qu'il voyait ces terminaux comme un nouveau type de portable doté de capacités propres aux tablettes telles que l'aptitude à démarrer dès l'allumage, les écrans tactiles et les batteries qui tiennent toute une journée. La première vague de modèles est attendue vers la fin de l'année, et on s'attend, pour les années suivantes, à des designs de conception plus avancées.
Passer sans y penser du curseur à l'écran tactile
L'intérêt d'Intel pour ces Ultrabooks se manifeste à un moment où le fabricant de puces essaie de raviver l'intérêt pour le marché des PC, affaibli par la popularité croissante des tablettes. Mais au-delà de la compétition avec les ardoises numériques, il est certain que l'arrivée de produits plus fins et plus légers donnerait davantage d'attraits aux ordinateurs portables. Les Ultrabooks cherchent à mélanger de façon harmonieuse les avantages de la tablette et ceux du laptop, a confié Greg Welch, l'un des responsables des plateformes clients mobiles chez Intel. Il explique que, sur ces terminaux, on passera alternativement et sans y penser, du curseur à l'écran tactile et vice-versa.
Ce sera peut-être aussi un moyen de tirer les utilisateurs vers les puces Core haut de gamme au détriment de ses Atom et Celeron, pense Dean McCarron, analyste chez Mercury Research. Les ventes d'Atom ont baissé au deuxième trimestre 2011, en premier lieu à cause du ralentissement des livraisons de netbooks, touchées par la demande pour les tablettes et les laptops d'entrée de gamme équipés d'écrans plus larges.
Intel a déjà dit que les Ultrabooks ressembleraient au MacBook Air, avec des modèles dont l'épaisseur sera inférieure à 21 millimètres, proposés à des prix abordables.
Illustration : Intel a exposé sa conception de l'Ultrabook sur Computex fin mai (crédit : IDGNS)
IDC révise ses prévisions sur les ventes de processeurs pour PC
Le cabinet d'études IDC a revu ses prévisions de croissance pour les livraisons mondiales de processeurs pour PC en 2011, en raison d'un ralentissement des ventes d'ordinateurs portables sur des marchés qu'il qualifie de matures, tels que les Etats-Unis et l'Europe. Ces livraisons devraient progresser de 9,3% sur l'année par rapport à 2010, soit 1 point de moins que les 10,3% qu'IDC avait d'abord prévu. « Des vents contraires dans les régions développées affectent la demande de PC », explique le cabinet dans un communiqué. Dans les livraisons de microprocesseurs x86, IDC comptabilise les puces pour ordinateurs portables, postes de bureau et serveurs vendues par Intel, AMD et Via Technologies. Cela n'inclut pas des processeurs tels que l'Itanium d'Intel, le Sparc d'Oracle ou le Power d'IBM qui repose sur des architectures différentes.
Puces pour PC : 9,49 Md$ au 2e trimestre
Entre le premier et le deuxième trimestre 2011, les livraisons mondiales de microprocesseurs pour PC ont baissé de 2,9%. Par rapport au deuxième trimestre 2010, elles n'ont augmenté que de 0,6%, selon IDC. En valeur, ce marché s'est élevé à 9,49 milliards de dollars, en baisse de 4% par rapport au premier trimestre 2011 et en augmentation de 5,4% par rapport au deuxième trimestre 2010.
Le mois dernier, IDC a fait état d'une croissance moindre sur les ventes de PC pour le deuxième trimestre 2011, en partie causée par des investissements moins importants et un intérêt croissant pour les tablettes numériques. Les ventes de PC mondiales ont atteint 84,4 millions d'exemplaires entre avril et juin, progressant de 2,6% seulement par rapport au 2e trimestre de l'an dernier. Le marché des PC a notamment été touché par la baisse de la demande sur les netbooks qui ont représenté 12% des livraisons de PC sur la période comparé aux 22% un an plus tôt, toujours selon IDC.
Les puces Fusion se vendent bien, les processeurs Core aussi
Intel a perdu des parts au profit d'AMD sur ces trois mois. Le fabricant californien de puces détient 79,3% de parts, contre 80,7% au 2e trimestre 2010. Dans le même temps, AMD passe de 19% à 20,4% de parts, gagnant des points sur les segments des ordinateurs portables et de bureau, mais en perdant sur les puces pour serveurs.
Les récents processeurs Fusion qui intègrent un processeur graphique se sont bien vendus. Les modèles de portables intégrant la puce Llano sont disponibles depuis peu, proposés par HP, Toshiba et Samsung entre 500 et 700 dollars. Le mois dernier, AMD a déclaré qu'il avait vendu près de 12 millions de processeurs Fusion au 2e trimestre. Ces puces représentent environ 70% des livraisons de processeurs mobiles du fabricant.
Le ralentissement de la demande pour les netbooks a affecté le processeur Atom d'Intel au 2e trimestre. Toutefois, ses derniers processeurs Core basés sur l'architecture Sandy Bridge réalisent une bonne performance, sur auprès des entreprises. Les modèles Core i3, i5 et i7 représentent près de 66% de toutes ses livraisons de puces, a indiqué le fabricant.
Illustration : puces AMD Fusion (crédit : AMD)
Le duo Windows 8/ARM pourrait insuffler un nouvel élan au marché des PC
Stagnant depuis plusieurs trimestres, le marché des ordinateurs portables pourrait être revigorée par l'arrivée des processeurs ARM, qui permettront de concevoir des machines plus légères avec une autonomie enfin adaptée la vie de tous les jours, prédisent les observateurs du secteur.
Aujourd'hui, la majorité des PC ordinateurs portables utilisent les processeurs x86 d'Intel et AMD. Mais les puces désignées par ARM sont plus petites et plus économes en énergie que les microprocesseurs x86, ce qui devrait aider les principales marques à repenser leurs ordinateurs portables avec des PC plus fins et des tablettes avec écran tactile, estiment les analystes. Dans le même temps cependant, ARM sera confronté à un certain nombre de défis pour réussir à s'imposer sur un marché où les utilisateurs sont obsédés par la recherche du meilleur rapport performances/prix.
ARM pour remettre en question la domination d'Intel
ARM est toutefois la première plate-forme ayant une bonne chance de briser la mainmise de l'architecture x86 sur le marché PC, estiment les analystes. D'ici 2015, les processeurs ARM seront utilisés dans près d'un quart des PC vendus dans le monde, selon le cabinet d'études iSuppli IHS. IDC prévoit de son côté une part plus modeste : 15 % en 2015. Les puces ARM dominent aujourd'hui sans partage les marchés des smartphones et les tablettes, mais l'arrivée de Windows 8 sur ARM va alimenter l'intérêt pour des PC portables ARM, a déclaré Matthew Wilkins, analyste chez iSuppli IHS. En 2013, Windows 8 sera disponible à la fois sur les processeurs x86 et ARM, tandis que les versions plus anciennes de Windows resteront scotchées avec l'architecture X86. «Les nouveaux produits attirent toujours l'attention. Si les ordinateurs portables à base d'ARM peuvent attirer les utilisateurs de [tablettes], ils pourraient relancer le marché des PC», a souligné l'analyste.
Gartner et IDC ont toutes deux rapporté des progressions modestes des ventes de PC au deuxième trimestre, alors que l'intérêt reste croissant pour les tablettes. Intel a d'ailleurs indiqué la semaine dernière que les ventes de PC vont croître de 8 % environ pour le reste de l'année, alors que sa précédente projection escomptait une hausse de 11 %.
ARM conçoit et licencie le design de processeurs pour les fondeurs, et ses dernières puces Cortex-A15 sont attendues dans les prochains smartphones et tablettes. Texas Instruments, Nvidia et Qualcomm ont exprimé déjà manifesté leur intérêt dans la fabrication de puces ARM pour ordinateurs portables. Pourtant aucun fabricant de PC n'a annoncé de PC portable sur base ARM.
Plus de puces offriraient plus de choix
La capacité d'exécuter Windows 8 sur plusieurs architectures processeurs multipliera les options d'achats en termes de prix et de performances sur le marché des ordinateurs portables, a déclaré Jeff Clarke, vice-président en charge des opérations mondiales chez Dell, lors d'une conférence réservée aux analystes à Austin au Texas. Jeff Clarke n'a toutefois pas indiqué si Dell allait construire un ordinateur portable animé par une puce ARM. Intel sent aujourd'hui la chaleur provoquée par la montée en puissance d'ARM, et pense plus que jamais à travailler sur l'amélioration de l'autonomie des batteries dans les ordinateurs portables, a souligné le dirigeant. La possibilité de construire des ordinateurs portables plus fins et plus légers avec des puces ARM ou x86 est une bonne chose pour l'industrie, dit Clarke. «Je pensais vraiment que l'annonce de la mort du PC était vraiment exagérée. Il va continuer à croître. Nous allons les rendre plus utiles», a indiqué Jeff Clarke.
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Pour contrer la menace croissante d'ARM, Intel a annoncé qu'il lancerait en 2013 des puces capables de rivaliser avec les produits d'ARM au niveau de la consommation d'énergie. Intel a également présenté une famille de PC portables appelés « ultrabooks », qui seraient un mélange déclaré des fonctionnalités des tablettes et des ordinateurs portables. Le fondeur de Santa Clara a également dévoilé des transistors 3D plus rapides et moins gourmands en énergie pour produire des puces gravées en 22 nanomètres à la fin de l'année.
Pour être complet, il est nécessaire de souligner que certains analystes restent très sceptiques quant aux chances d'ARM de déloger les puces x86 du marché des PC portables. De nombreux obstacles se dressent sur le chemin du designer. Il y a par exemple la question des pilotes des périphériques (imprimantes, scanners, caméras...) qui se connecteront aux ordinateurs portables ARM, a déclaré Nathan Brookwood, analyste chez Insight 64. Les anciens périphériques seront difficilement connectables puisque ces appareils n'ont pas été pensés pour l'architecture ARM. Très peu de fabricants de périphériques fourniront un pilote pour un périphérique de plus de trois ans.
Les unités de stockage externe seront peut-être les éléments les plus faciles à connecter aux ordinateurs portables ARM en raison de la généralisation de l'interface USB. Mais le développement de standards propriétaires tels que Light Peak d'Intel - adopté par Apple (Thunderbolt) et Sony pour leurs produits - pourrait limiter certains périphériques de stockage aux architectures x86, a précisé Nathan Brookwood.
Un hyperviseur livré avec dans Windows 8
Microsoft n'a pas parlé des problèmes de compatibilité entre les jeux d'instructions x86 et ARM dans Windows. L'éditeur veut peut-être faire quelque chose de très intelligent (émulateur, hyperviseur type 1, machine virtuelle...) dont il ne souhaite pas encore discuter, a ajouté l'analyste. Une porte-parole de Microsoft a d'ailleurs refusé de commenter ce point précis : les problèmes de compatibilité x86/ARM dans Windows 8.
Il y a aussi les problèmes de performance des processeurs ARM avec les programmes lourds développés à l'origine pour la plate-forme x86 comme les applications d'entreprise ou les jeux, estiment des analystes. Les puces ARM ont tendance à être moins puissantes que les processeurs x86, et l'absence de marge pour gérer des traitements exigeants réservera certaines applications à la plate-forme x86, a déclaré Dean McCarron, analyste chez Mercury Research. Il sera peut-être possible d'émuler des programmes x86 sur ARM, mais l'émulation pourrait demander trop de ressource. « Le résultat de la migration d'un processus x86 émulé sur une architecture ARM peut être au final aussi véloce ou plus lent, vous avez vraiment besoin de plus de performances a déclaré Dean McCarron.
Des challengers, comme Transmeta, qui a introduit une puce RISC de faible puissance pour les ordinateurs portables avec un émulateur x86, ont déjà échoué par le passé. Mais il y a eu des exceptions telles qu'Apple, qui réussit en douceur les passages de l'architecture 68000 au PowerPC, puis au x86. Les puces Intel proposaient suffisamment de puissance de calcul supplémentaire pour exécuter les logiciels PowerPC dans l'émulateur Rosetta.
ARM se concentre aujourd'hui sur les terminaux mobiles et les serveurs web
Jusqu'à présent ARM a toujours indiqué qu'il n'était pas axé le marché des PC en raison du coût et des défis posés pour détrôner l'architecture x86 de son perchoir. Il y a cependant déjà eu des tentatives des fabricants de PC pour pousser ARM sur le marché des PC. Il y a quelques années, des miniportables basés sur Linux et équipés de puces ARM, les smartbooks, avait émergé pour concurrencer les netbooks d'Intel mais sans succès. « Il y a eu beaucoup de tentatives pour promouvoir une architecture non-x86 dans l'industrie. A ce jour, elles ont toutes échoué », a déclaré l'analyste. Des architectures comme le MIPS et le 68000 de Motorola ont été abandonnées au bord de la route.
Il y a d'autres limites à l'architecture ARM comme le maximum supporté en mémoire vive et le non-support du 64 bits, estiment les analystes. L'ARM Cortex-A15 ne supporte que l'adressage mémoire sur 40 bits, et l'entreprise n'a pas répondu à nos questions l'intégration du 64 bits dans ses processeurs.
Toutefois, la performance n'est pas la seule préoccupation pour les utilisateurs qui décident d'adopter un nouveau produit, selon Matthew Wilkins, analyste chez iSuppli IHS. La stratégie ultrabook d'Intel peut être vue comme un moyen de maintenir la domination x86, en particulier pour les utilisateurs qui veulent un produit bon marché sous la forme d'une tablette ou d'un ordinateur portable avec une batterie longue durée, a ajouté l'analyste. « Nous n'en sommes qu'au début, avec un Windows 8 pas encore sorti. Nous croyons que des ordinateurs portables sur base ARM avec des performances acceptables et une bonne efficience énergétique vont susciter de l'intérêt », conclut Williams Wilkins.
Boston IT 2011 : Sauvegarde de postes mobiles chez Copiun
Le marché de la sauvegarde ne connaît pas de temps mort. Après les serveurs, les baies de stockage, les images virtuelles, des PC, les messageries en ligne... c'est au tour des terminaux mobiles d'attirer l'intérêt des éditeurs. Fondée en 2008 par d'anciens salariés d'EMC, Puneesh Chaudhry (CEO) et Sanjay Jain (CTO), la start-up Copiun (pour copie unique) a lancé son produit en octobre dernier qui permet de sauvegarder, synchroniser et partager les données d'une flotte hétérogène de terminaux portables dans un cloud privé. 128 entreprises dont Saks Fifth Avenue ou le Monitor Group utilisent déjà leur solution de back-up en ligne pour sécuriser les données conservées sur les postes mobiles : PC portables, smartphones, tablettes...
La prolifération des informations stockées sur ces terminaux pose à son tour le problème de la sauvegarde régulière de ces données. Comme l'explique Puneesh Chaudhry « la progression rapide des smartphones et des tablettes dans les entreprises, nous a fait passé dans un univers ou les salariés disposent de deux ou trois terminaux. Toute cette masse de données finit par créer un problème de sécurité pour l'entreprise qui se demande comment sauvegarder ces équipements ». Un agent système installable sur les plateformes Windows et iOS (Android et Mac OS X sont attendus au troisième trimestre) assure la sauvegarde et la synchronisation avec le cloud de Copiun reposant sur l'offre Mozy d'EMC « Nous sommes chez Mozy, mais nos clients possèdent déjà leur solution de stockage quant ils viennent nous voir. Nous pouvons leur proposer d'installer notre solution sous la forme d'une machine virtuelle (vSphere ou Hyper-V). En dessous de 2000 utilisateurs, le gateway peut être une appliance virtuelle » précise Puneesh Chaudry.
Accès sécurisé avec ou sans VPN
Toutes les données des clients sont sauvegardées et dédupliquées en mode objet (logo, PDF, images...) dans le datacenter utilisé par Copiun. L'autosynchronisation est assurée par la plate-forme logicielle de l'éditeur. L'administration est simplifiée pour l'utilisateur qui peut accéder à ses données via un lien VPN classique crypté en AES 128 bits. Le 256 bits est réservé au mode d'accès sans VNP via une passerelle privée créée entre l'agent système installé sur le terminal et le Copiun Data Manager dans la DMZ. « Cette méthode permet d'éviter l'ouverture de ports au niveau du firewall de l'entreprise, limitant les risques d'attaque », souligne Punieesh Chaudhry. Et pour parer à toute attaque, aucune donnée ni aucune clé de chiffrement ne sont stockées sur cette passerelle. De plus, chaque terminal possède deux formes d'authentification avec un token pour l'utilisateur et un autre pour le poste utilisé. Ainsi si le terminal est perdu ou volé, son accès peut être définitivement bloqué.
À ce jour, Copiun compte un peu moins de 30 000 utilisateurs. Si la solution est vendue 50 dollars par poste (+ 6 dollars par utilisateur pour le Data Manager), une version d'essai gratuite est proposée en test sur le site web de l'éditeur.
(...)(26/07/2011 21:22:12)
Black Hat 2011 : Les batteries des Apple MacBook menacées de surchauffe
Le microcontrôleur utilisé pour surveiller le chargement des batteries d'ordinateurs portables d'Apple pourrait être attaqué par des logiciels malveillants d'une manière qui pourrait endommager les cellules, a signalé un chercheur lors d'une présentation préambule à la prochaine conférence Black Hat Security (du 30 juillet au 4 aout à Las Vegas).
Dans une interview accordée au magazine Forbes, Charlie Miller, consultant chez Accuvant a détaillé une découverte inquiétante concernant les batteries des MacBook d' Apple. L'analyse détaillée d'une mise à jour logicielle d'Apple datant de 2009 lui a permis d'accéder au microcode associé à la puce contrôlant les batteries de tous les ordinateurs portables à la pomme en utilisant un seul des deux mots de passe par défaut.
Armé de cette information, il prétend avoir été en mesure de modifier le firmware d'une manière qui a causé la surchauffe puis la destruction de sept batteries de tests. Devenues de simples briques», elles sont totalement inutilisables. Rappelons ici que les batteries des derniers MacBook ne sont plus amovibles.
Plus d'informations à venir lors de la Black Hat
Selon Charlie Miller - qui expliquera plus en détail son exploit de rétro-ingénierie à la conférence Black Hat - les points d'entrée sont une question importante, car une porte ouverture sur le firmware de la batterie pourrait également laisser passer des logiciels malveillants plus dangereux pour la sécurité du micro ordinateur sans passer par les malwares habituellement stockés sur le disque dur.
« Vous pouvez installer un disque dur neuf, réinstaller tous les logiciels, flasher le Bios, et à chaque fois être réinfecté. Il n'y aurait pas moyen d'éradiquer ou de détecter le malware stocké sur la batterie » a expliqué Charlie Miller à Forbes.
Cet agent malveillant pourrait également être utilisé pour provoquer un dysfonctionnement entrainant une explosion dans le but de propager un incendie.
En principe, l'idée est séduisante et permet de faire des manchettes sensationnelles à la une des journaux, mais expliquer que les ordinateurs portables pourraient devenir des bombes ambulantes est peut-être une dangereuse exagération. Comme tous les équipements électroniques sensibles, les ordinateurs portables sont équipés de disjoncteurs conçus pour prévenir ce type de dysfonctionnements. «Je travaille chez moi, donc je n'étais pas très envie de provoquer une explosion » , a rétorqué Charlie Miller.
Un utilitaire pour bloquer les mises à jour
Pour se prémunir contre ce danger, le consultant va toutefois livrer un outil baptisé «Caulkgun», modifiant les mots de passe par défaut qui permettent d'accéder au microcode du contrôleur de la batterie. Quiconque pourra l'utiliser même si c'est aussi un moyen de bloquer les mises à jour de firmware proposées dans l'avenir par Apple.
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Certains experts en sécurité ne sont toutefois pas convaincus. Si les auteurs de malware commencent à attaquer les microcodes des batteries des PC portables pourquoi ne pas contrôler tous les autres types de firmware et contrôleurs également utilisés dans les ordinateurs ?
« Cela inclut la carte mère elle-même, la carte sans fil, le modem 3G, la carte réseau, le circuit graphique, les périphériques de stockage et bien plus encore » a déclaré Paul Ducklin, à la tête de l'activité sécurité entreprise chez Sophos Asie-Pacifique. Il pourrait aussi ajouté les mêmes interfaces intégrées dans les boîtiers décodeurs, les téléviseurs et tout autre dispositif complexe qui peut se connecter à Internet et être mis à jour. Les auteurs de logiciels malveillants ont parfois joué avec de telles attaques, mais aucune menace importante n'a jamais vu le jour en utilisant cette approche.
Des interfaces très différentes
Le problème principal est que chaque fabricant de périphériques utilise une interface propriétaire différente pour accéder au firmware. Certains sont faciles à percer d'autres pas. Ce type d'attaque qui peut être considéré comme un chemin d'accès doit donc être très ciblé et se destine à un système utilisé par une seule organisation.
Il est également intéressant d'indiquer que la conception des batteries des portables Apple n'est pas particulièrement vulnérable. Tous les PC nomades doivent surveiller l'état des cellules en utilisant de tels systèmes, et chacun possède sa propre interface propriétaire.
Illustration principale: crédit photo Forbes
Le marché des PC baisse toujours en Europe de l'Ouest
D'un trimestre à l'autre, les raisons évoquées par IDC pour expliquer cette déconfiture ne changent pas : des niveaux de stocks toujours hauts chez les grossistes, une orientation des dépenses des particuliers vers les tablettes tactiles et les smartphones, les incertitudes économiques au sein de la zone Euro. La situation s'avère particulièrement tendue sur le segment grand public où le marché a plongé de 21% au deuxième trimestre. En comparaison, la décroissance n'atteint « que » 4,3% sur le segment des entreprises, principalement grâce aux plus grandes d'entre elles.
Ce tableau d'ensemble n'offre toutefois pas un rendu fidèle de la situation que connaissent les différents groupes de pays qui composent la zone EMEA. Ainsi, les marchés de l'Europe centrale et de l'Est ont vu les ventes de PC s'apprécier de 11,4% en volume lors du second trimestre de l'année. Dans les pays d'Afrique et du Moyen-Orient, la croissance a atteint +12,2%. On l'aura donc compris, ce sont les marchés de l'Europe de l'Ouest, particulièrement ceux des pays du sud, qui plombent les résultats globaux des ventes d'ordinateurs en EMEA. Dans cette aire géographique, le nombre de machines écoulées dans les réseaux de distribution s'est contracté de 20,9%. Sur le seul segment des particuliers, la baisse atteint 32,2%.
Vente en baisse de 40% pour Acer
Ces conditions n'ont toutefois pas empêché certains fabricants de tirer correctement leur épingle du jeu. C'est le cas de HP, toujours numéro un. Ses livraisons ont progressé de 3,9% tandis que sa part de marché a augmenté de 3 point à 23%. C'est aussi le cas de Dell dont la part de marché est passée de 9,6% l'an dernier à 11,5% au second trimestre 2011. Un résultat obtenu grâce à des ventes en hausse de 8,4%. Le constructeur texans reste ainsi numéro trois du classement d'IDC dans la zone EMEA.
Acer en revanche, a connu la plus mauvaise contre-performance du trimestre avec un recul de 40,3% de ses ventes de PC. La part de marche du taïwanais n'est plus que de 12,8% (-6,7 points sur un an). S'il reste le numéro deux en EMEA, il est désormais talonné par Dell. Ce scénario était inimaginable il y a encore peu de temps. Dans le reste du classement, on trouve Asus en quatrième position avec des ventes en baisse de 0,8%. Il est suivi de Lenovo dont les livraisons ont progressé de 2,6%.
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