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PC et portables
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(30/08/2011 16:34:29)
Un deuxième portage Android sur TouchPad se profile
Forte émulation autour de la TouchPad d'HP, le groupe de développeurs, Cyanogen, a présenté sur YouTube, un projet de portage d'Android sur la tablette. Sur la vidéo, le terminal démarre avec la version alpha de l'OS Android modifiée. Le portage en est à ces débuts et certaines fonctionnalités, notamment les capacités tactiles, ne sont pas implémentées.
Selon une note accompagnant la vidéo, le groupe indique que son objectif est de mettre au point une solution multiboot permettant de choisir son OS. Le groupe Cyanogen a déjà créé des versions modifiées d'Android pour faire tourner le système d'exploitation mobile de Google sur certains smartphones. Cette version CM7 a été peaufinée pour les tablettes, a précisé le groupe.
Une succession d'initiatives
L'information de la réussite du portage d'Andoid sur le Touchpad d'HP a d'abord été publiée sur le blog Rootzwiki à l'origine de l'initiative Touchdroid. Aux États-Unis, un concours a même été lancé, avec à la clef un prix de 2 300 dollars offert au développeur qui réussira à porter Android sur la tablette d'HP. Pour l'instant, le groupe a indiqué que la version « build » de son système Android modifié n'était pas encore disponible au téléchargement.
Par ailleurs devant le succès (escompté ?) de la vente de sa tablette, HP annoncé à nos confrères de Cnet qu'il allait proposer des mises à jour de WebOS pour améliorer certaines fonctionnalités. Le constructeur n'a cependant pas donné de date sur la disponibilité de ces évolutions.
Les PC misent sur l'usage et non sur la puissance
A sa sortie en 2002, le film « Minority Report » avait notamment marqué les esprits avec la présentation de nouvelles interfaces hommes-machines faisant largement appel aux technologies tactiles, aux hologrammes et aux capteurs. Ces outils étaient censés être d'un usage courant 52 ans après la sortie du film, soit en 2054. Il semble que nombre d'entre elles seront annoncées dans les mois à venir, entre la période du « back to school » 2011 et le printemps 2012.
Une des applications les plus spectaculaires sera notamment présentée par HP, que l'activité PC soit ou non cédée, car les travaux de R & D semblent largement avancés. « Les utilisateurs n'ont pas besoin de davantage de puissance, mais d'une plus grande simplicité, explique Antoine Magnan, en charge des produits grand-public chez HP France. Pour éviter d'avoir à retenir un nombre croissant de mots de passe, l'idée est d'associer les empreintes digitales des dix doigts de la main à une fonction ». Par exemple, le majeur de la main droite sur le pavé tactile vous envoie immédiatement sur votre messagerie et le pouce sur Google ; l'index de la main gauche vers Facebook, le pouce vers Twitter, l'annulaire vers Linkedin, etc. De son côté, Acer mise sur son interface dédiée aux réseaux sociaux, le « Social Jogger ».
10 doigts, c'est peu...
Cela étant dit, les constructeurs sont bien conscients que les 10 doigts des mains ne suffiront pas. Les autres raccourcis proposés dès cette rentrée concernent la mise en avant de la suppression des connexions filaires vers la plupart des matériels de l'électronique grand public, qu'ils soient « gris », « bruns » ou « blancs » : téléviseurs, appareils photo, caméras IP, vidéoprojecteurs, machines à laver, volets électriques, chauffage, disques durs, etc.
Dans ce domaine, la nouveauté n'est pas la technologie, mais le message. « Nous travaillons sur le sujet depuis 2010 en nous fondant sur l'utilisation du WiFi et du protocole DLNA, explique Angelo d'Ambrosio, Directeur de la Division grand public d'Acer France. Une des principales valeurs ajoutées des constructeurs consiste désormais à développer des surcouches logicielles qui spécialisent leurs produits ».
Chez HP, le principe n'est pas très différent : « pour imprimer, il suffit d'envoyer un courriel à une imprimante, où que l'on soit », résume Antoine Magnan.
Où sont les gigahertz ?
« Que l'on soit fabricant de microprocesseurs ou constructeur informatique, le but n'est plus de vendre des gigahertz », poursuit Antoine Magnan. De fait, alors que le fameux programme « Intel Inside » fête cette année son 20ème anniversaire, l'argument de la puissance et la course aux gigahertz ne sont plus de saison.
Deux évolutions marquantes témoignent de cette évolution. La première est celle qui concerne les discours des deux grands fondeurs de l'industrie du PC, Intel et AMD : l'acronyme « GHz » a quasiment disparu de leurs campagnes de communication et ne figure plus sur les pages d'accueil de leurs sites Internet. Leurs arguments concernent aujourd'hui la qualité des images.
Le deuxième changement notable, qui apparaît comme la suite logique du premier, est la quasi disparition, en cette rentrée 2011, de la référence aux gigahertz dans la présentation des produits par la distribution grand public. Là aussi, les caractéristiques mise en avant concernent la taille des écrans ou celle des disques durs. Ces différents repositionnements ont tous le même but et la même conséquence : déconnecter le prix et la puissance des matériels. En la matière, Apple a pris une considérable longueur d'avance, tandis que HP s'est résolu en cette fin août à faire passer le prix de son TouchPad de 479 à 99 €...
IFA 2011 : quelle taille d'écran pour les smartphones et les tablettes de demain ?
Officiellement, le salon IFA démarre le vendredi 2 septembre. Mais celui-ci sera précédé de deux jours de conférences de presse au cours desquels des entreprises comme Dell, Acer, Panasonic, Sony, Samsung, HTC, Lenovo et Toshiba devraient faire des annonces de produits. La conférence de presse de Samsung, prévue jeudi, est l'une des plus attendue, pas seulement à cause de sa bataille juridique en cours avec Apple, dont une partie se joue en Allemagne.
C'est à la précédente édition de l'IFA que Samsung avait réservé, l'an dernier, la première apparition de sa tablette Galaxy Tab. Cette année, le constructeur a promis, dans une campagne de communication qui a précédé le Salon, qu'il offrirait « quelque chose de grand », quelque chose qui ressemble à une petite tablette ou à un grand smartphone, ou les deux. Dans les publicités, les produits sont masqués par une lumière brillante. Mais le site This is My Next révèle que les produits mystères s'appelleront Galaxy Tab 7.7, Wave 3 et Galaxy Note. Les noms des produits ont été tirés de l'APK, le format de fichier du pack d'applications Android destiné à être ouvert par l'Unpacked app de Samsung. Wave est réservé aux produits Samsung tournant sous Bada, l'OS pour smartphone de Samsung. Quant à la Galaxy Tab 7.7, c'est une version améliorée de la première tablette 7 pouces du constructeur.
Des ardoises à foison
L'entreprise coréenne ne sera pas la seule à présenter de nouvelles ardoises à l'IFA. Ainsi, Sony devrait montrer deux tablettes tournant sous Android, connues pour l'instant sous les noms de code S1 [PlayStation Tablet S en fait] et S2. ViewSonic va aussi profiter du salon berlinois pour lancer un ViewPad 7x tournant sous Android, avec également un écran de 7 pouces. L'intrus, dans cette liste de produits attendus chez Samsung, est sans aucun doute le Galaxy Note, qui pourrait être, selon la rumeur, un smartphone avec un écran de 4,7 pouces, qui collerait bien avec le slogan « quelque chose de grand». Mais le premier smartphone dual-core de Sony Ericsson devrait aussi afficher un grand écran (4,5 pouces).
Expérimenter des tailles d'écran différentes n'est pas sans risques pour les constructeurs, et l'échec du Streak de Dell avec son écran 5 pouces est là pour le rappeler. « Le marché cherche ses marques. Pour ce qui est de la taille des écrans, il essaye de s'orienter en fonction de ce qu'il pense être l'attente du consommateur, » a déclaré Geoff Blaber, analyste chez CCS Insight. « Cependant, la plupart des ventes de tablettes concernent des appareils dotés d'écrans de 9 pouces ou plus, » selon l'analyste. Pour ce qui est des smartphones, les fabricants sont aidés par l'évolution du hardware qui permet de fabriquer des terminaux avec des écrans bord à bord. « Si bien qu'un smartphone équipé d'un écran de 4,5 pouces est désormais physiquement plus petit qu'un modèle équivalent qui était fabriqué il y a 12 ou 18 mois, » a-t-il expliqué. « Si nous nous projetons à l'année prochaine, j'ai tout lieu de croire que nous aurons un choix beaucoup plus large de périphériques avec des écrans 4 pouces, et je suis sûr qu'un certain nombre de terminaux disposeront d'écrans de 4,8 pouces voire même de 5 pouces. Mais il semblerait que la taille de 4,5 pouces constitue, pour la majorité des terminaux, une limite », a déclaré Geoff Blaber.
Mango et Cream Sandwitch attendues sur les stands
L'IFA pourrait également correspondre au timing pour annoncer la version d'Android 2.4 (Cream Sandwich) et Windows Phone 7.5, connu sous le nom de Mango. HTC organise de nombreux évènements dans un certain nombre de villes européennes, dont Berlin, où l'entreprise pourrait lancer son premier smartphone sous l'OS de Microsoft, pas spécialement en bonne posture sur le marché. Et si les visiteurs ont de la chance, ils devraient également avoir un aperçu chez certains fabricants de la future mouture du système d'exploitation mobile d'Android, Cream Sandwich.
Illustration principale : Samsung Galasy S II
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Pendant l'année, certains vendeurs ont commercialisé des smartphones avec des écrans 3D, et l'IFA va permettre de savoir si cette tendance se poursuivra ou si le phénomène n'a été qu'un gadget de plus. D'une manière générale, la 3D semble prête à continuer à faire des vagues. La technologie a déjà fait son chemin sur les consoles de jeux portables et les téléviseurs. La question est plus de savoir si les constructeurs pourront proposer de meilleurs produits, moins chers. Sur les traces de Sony, Philips va lancer un téléviseur 3D - 46PFL9706K - qui permettra de voir deux programmes différents sur l'écran et de jouer en même temps à un jeu vidéo. Selon Philips, ce nouvel écran 3D offrira aussi un meilleur contraste.
À côté des constructeurs grand public, on verra aussi à Berlin des opérateurs comme Vodafone et Deutsche Telekom, où ce dernier compte montrer « de nouveaux smartphones et de nouvelles tablettes, qui seront également disponibles hors d'Allemagne, » comme l'a déclaré une porte-parole de l'entreprise. L'Allemagne est leader en Europe pour le déploiement de réseaux LTE (Long Term Evolution), notamment dans les zones rurales, et cette fois, les terminaux lancés par les opérateurs allemands seront compatibles avec les bandes de fréquences européennes. (Jusqu'à présent, les utilisateurs européens devaient faire des réglages de modem pour accéder aux réseaux LTE.)
Il est un domaine au moins où, dans tous les cas, l'édition 2011 de l'IFA sera plus importante. L'espace d'exposition total est passé à 140 200 mètres carrés. « Un record, qui vient battre les 134 000 mètres carrés de l'édition 2010, » a indiqué une porte-parole de l'organisateur du Salon. « Le nombre d'exposants et de visiteurs devrait être proche de celui de l'an dernier : 1 423 exposants et 235 000 visiteurs, voire un peu plus. »
(...)(29/08/2011 14:08:06)Microsoft montre en catimini une tablette quad-core sous Windows
C'est un consultant en informatique, Alan Burchill, qui se présente comme un fan de Microsoft, qui a publié deux photos du terminal prises au cours d'une conférence animée par Patrick Hevesi, architecte principal chez Microsoft. Dans un premier billet, le consultant avait écrit que la tablette serait distribuée aux participants lors d'un « prochain événement Microsoft, » mais cette information a été retirée du post sans aucune explication, comme l'a fait remarquer Mary Jo Foley de ZDNet. BUILD, la prochaine conférence de Microsoft, est prévue pour le 13 septembre, soit dans environ deux semaines.
Les spécifications de la mystérieuse tablette quatre coeurs n'ont pas été dévoilées, et les photos livrent peu d'information sur ce que pourrait être le terminal. Les images de Alan Burchill laissent simplement voir une tablette mince avec deux boutons sur le côté, sans marque identifiant un éventuel constructeur, ni label indiquant le type de processeur utilisé. Au cours d'une interview vidéo donnée juste avant sa conférence, Patrick Hevesi avait livré quelques détails sur la future tablette quad-core sous Windows, sans la montrer à l'écran. Celui-ci a précisé que la tablette était « ultra fine, avait un design très « iPad 2 », disposait d'un écran Full HD 1080p, une batterie offrant jusqu'à 8 heures d'autonomie, et tournait sous Windows 7. » On ne sait pas très bien à quel moment cette tablette pourrait être commercialisée.
Une information vite remisée sous le boisseau
Microsoft n'avait, semble-t-il, pas prévu que l'information divulguée par Patrick Hevesi se retrouve dans les médias hors Pacifique. Son interview vidéo n'est plus accessible sur le site TechEd New-Zeland de Microsoft. Mais une version en cache de Google a permis de voir qu'elle y était encore il y a quelques heures et on peut encore avoir accès à cette interview vidéo via ce lien. On ne comprend pas très bien pourquoi Microsoft a voulu retirer la vidéo de son site TechEd néo-zélandais. Soit il s'agit d'un problème technique, soit il était convenu que l'information concernant sa future tablette reste confidentielle. Pour l'instant, Microsoft n'a pas fait de commentaire à ce sujet.
Les tablettes quad-core devraient marquer la tendance du secteur dans les mois à venir. Au mois de mai, Nvidia avait annoncé qu'il fallait s'attendre à voir apparaître sur le marché des tablettes Android intégrant ses puces quatre coeurs basées sur le processeur ARM Kal-El à partir du mois de septembre. Qualcomm et Texas Instruments ont également préparé des puces ARM quad-core pour tablettes. Au mois de juin, Texas Instruments avait annoncé un processeur OMAP4470 pour tablettes tournant sous Windows 8.
Ce qui est sûr, c'est que ces puces ne seront pas intégrées dans la tablette quad-core brandie par Microsoft. En effet, pour l'instant, Windows 7 ne fonctionne qu'avec des puces Intel à l'architecture x86 et n'est pas compatible avec les puces ARM. Cela va changer avecWindows 8, puisque le prochain OS de Microsoft sera compatible avec les puces x86 et celles de ARM.
Crédit photo : D.R.
Recap IT : Steve Jobs démissionne d'Apple, HP solde ses tablettes, L'internet illimité attaqué
A quelques heures du passage de l'ouragan Irene sur la côte Est des Etats-Unis, le monde de l'IT a connu cette semaine quelques tempêtes, au premier rang desquelles, on trouve évidement l'annonce de Steve Jobs de quitter son poste de CEO d'Apple. La presse internationale a publié un nombre impressionnant d'articles sur le sujet, quitte à confondre avec précipitation démission avec nécrologie anticipée. Il n'en demeure pas moins que les analystes se posent la question sur l'avenir d'Apple après le départ de Steve Jobs et aussi sur son successeur Tim Cook, héritier naturel du gourou de Cupertino. Le nouveau CEO aura des défis à relever avec les prochaines annonces produits comme un iPhone 4 8Go à prix réduit et un iPad 3 avec une puce A6 par exemple. La firme se porte bien et se préserve de la concurrence comme le montre la décision d'un tribunal hollandais d'interdire la vente de trois smartphones Samsung en Europe.
HP fait hara-kiri sur sa tablette
Après l'annonce par Leo Apotheker, PDG d'HP de mettre fin à l'aventure du constructeur dans les tablettes et les smartphones sous webOS, plusieurs distributeurs aux Etats-Unis et puis en France ont proposé les TouchPad à des prix défiants toute concurrence. A 99 euros pour la tablette 16 Go, les distributeurs ont subi un assaut d'internautes prêts à en acheter. Les heureux possesseurs de ces TouchPad bradés vont regarder attentivement la stratégie d'HP sur webOS. Certains analystes verraient bien Qualcomm s'emparer de l'OS mobile, qui a fait la démonstration d'un portage d'Android sur la TouchPad.
Confidentialité et attaques DOS
Les cercles de Google + entraînent quelques tourbillons pour le concurrents comme Facebook. Ce dernier a été obligé de réviser sa politique de confidentialité. il sera désormais possible depuis son mur ou sur sa page de profil de régler les paramètres de visibilité de ses statuts, photos ou autres éléments. Autres annonces sécurité, la fondation Apache a averti les développeurs de la présence d'un outil d'attaques DoS. De plus, Qualys a démontré qu'un patch de sécurité Microsoft sur Windows Server pouvait également servir pour des attaques en déni de service. Une version hybride de Zeus, baptisée Ramnit a été repérée par une société spécialisée en sécurité.
Stockage et SQL
La fin de la période estivale est l'occasion pour les constructeurs d'annoncer leur produit. En matière de stockage, Dell a présenté des baies de la gamme EqualLogic à destination des PME-PMI et des sites distants. Pour le haut de gamme, il faut se tourner vers HP qui a dévoilé le système P10000 de 3Par. La semaine a été marquée aussi par la tenue à San Fransisco d'une conférence NoSQL Now, un événement pour s'intéresser à des initiatives comme NewSQL mixant NoSQL et SQL, mais également de se pencher sur des cas clients utilisant cette autre base de données.
Enfin finissons par la tornade du week-end dernier, le projet des opérateurs français de vouloir plafonner l'accès illimité sur l'Internet fixe. Face à la bronca des internautes et des associations de consommateurs, le ministre Eric Besson et les opérateurs sont intervenus pour rectifier le tir. Pas question de plafonner l'Internet fixe, par contre la notion d'illimité devra être mieux encadrée a souligné le ministre. A suivre...
Après Steve Jobs, quel avenir pour Apple ?
C'est peu de dire que la personnalité de Steve Jobs, qui a démissionné mercredi de son poste de PDG, a marqué les produits et la vie de l'entreprise. Sous sa direction, Apple a non seulement mis en marche la révolution de l'informatique personnelle des années 70-80, mais plus récemment, l'entreprise visionnaire a donné de nouvelles perspectives à la technologie avec des produits emblématiques comme l'iPod, l'iPhone et l'iPad.
Successeur désigné, Tim Cook, jusque-là patron opérationnel de l'entreprise, remplace Steve Jobs au poste de PDG d'Apple. Son visage est un peu connu : il a été la figure d'Apple pendant les congés maladies de Steve Jobs. Tim Cook est avant tout considéré comme le « monsieur opérations » d'Apple. Mais celui-ci a déjà montré sa capacité à diriger l'entreprise au jour le jour pendant les périodes d'absence de Steve Jobs, en 2004, en 2009 et depuis janvier 2011, au moment où le CEO a dû s'éloigner de la direction de l'entreprise pour soigner un cancer du pancréas puis du foie. « Tim Cook a l'entreprise bien en main et il a aussi été, discrètement, au coeur des récents succès d'Apple, » a déclaré Edward Marczak, auteur et éditeur du magazine MacTech. « Le marché peut peut-être s'inquiéter, mais ceux qui sont restés fidèles à Apple à travers les épreuves savent tous que les jours d'excellence sont encore à venir, » a déclaré l'éditeur.
Les deux fondateurs d'Apple, Steve Wozniak et Steve Jobs en 1976
Il y a aussi la question de savoir si Tim Cook a la capacité de poursuivre l'esprit d'innovation incarné par Steve Jobs, et dont le style a inspiré et aidé l'entreprise à devancer les tendances du marché. Tim Cook, auparavant responsable des ventes et des opérations chez Apple, a réorganisé l'activitédistribution de l'entreprise. C'est notamment lui qui a décidé de la création des boutiques Apple. « Tim Cook a beaucoup de talent, mais il n'a pas l'esprit d'innovation de Steve Jobs. Ce n'est tout simplement pas dans ses gênes, » a déclaré James Post, professeur à la Boston School of Management University, dans une interview. Steve Jobs reste chez Apple comme président du conseil d'administration et continuera à être impliqué dans la conception des produits et les différentes décisions. Son influence pourra donc continuer à peser sur les produits Apple pendant les années à venir. Il a clairement désigné Tim Cook comme son successeur au poste de PDG, recommandant « fortement » au Conseil d'administration de le nommer à ce poste.
Steve Jobs en 1985
Certains observateurs pensent que Steve Jobs a préparé une marche à suivre détaillée et imaginé les futurs produits phares, laissant à Tim Cook les meilleurs atouts pour réussir. Néanmoins, l'absence de Steve Jobs pour diriger l'entreprise au quotidien va laisser un vide, aussi bien sur le pan créatif que dans la gestion de l'entreprise. Grâce à son style et à son charisme, celui-ci a permis à ses collaborateurs de réfléchir en dehors des entiers battus. Et sans lui, la question se pose de savoir pendant combien de temps Apple pourra conserver sa capacité à devancer les tendances du marché. « Les visionnaires sont faciles à trouver, mais de grands visionnaires, capables de passer du concept à la réalité, de l'exécution au marketing de masse, sont rares, » a déclaré James Post. « Des entreprises de grande envergure peuvent facilement s'égarer, au moins pendant un certain temps, au moment du départ de leurs fondateurs, » ajoute le professeur. Disney, Ford et Dell par exemple ont perdu leurs objectifs après le départ de leurs fondateurs. Il leur a fallu un certain pour retrouver leur stabilité. « Steve Jobs et son credo « ma solution est la seule solution » va manquer à Apple, » ajoute James Post. Tim Cook devra trouver une nouvelle manière de prendre des décisions efficaces qui permettront à l'entreprise de continuer de développer des produits qui marchent.
Même gravement malade, le gourou d'Apple conserve un humour grinçant
Crédits photos : IDG News Service
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Apple, une histoire mouvementée
C'est dans le milieu des années 70 que Steve Jobs a fondé Apple avec Steve Wozniak, avant d'en être évincé en 1985 par le Conseil d'administration, suite à une bataille interne. En 1996, après avoir fondé Next et Pixar, Steve Jobs revient comme conseiller avant de reprendre la tête d'Apple, alors proche de la faillite, et remet la compagnie sur pied en quelques années. Il en fait une entreprise informatique grand public qui réussit, grâce à la conception d'une série de produits qui deviennent très populaires. Ainsi, Apple révolutionne l'industrie musicale avec son lecteur MP3 iPod et en ouvrant l'iTunes Store. L'entreprise californienne crée des produits tactiles tout à fait innovants, l'iPhone et l'iPad. En 2011, Apple devient, pendant une courte période, la plus grande entreprise mondiale en termes de capitalisation boursière, dépassant Exxon Mobil. « Steve Jobs a été un leader charismatique. Il avait un vrai talent pour identifier les besoins des utilisateurs et imaginer les futures tendances technologiques, » a déclaré Owen Linzmayer, auteur de « Apple Confidentiel 2.0 », dans lequel il raconte l'histoire d'Apple. Steve Jobs avait « la vision et la force de persuasion pour stimuler les ingénieurs d'Apple et les orienter pour créer des produits technologiques qui répondent aux besoins des utilisateurs, sans fioritures, et sans les submerger, » a déclaré Owen Linzmayer.
« Apple possède les produits, les capacités marketing, et les gestionnaires pour continuer à dominer le marché, » estime encore l'auteur d' « Apple Confidentiel 2.0 ». Mais l'industrie technologique évolue rapidement, et la firme de Cupertino aura besoin de trouver les moyens de rester en avance sur ses concurrents. « Qui sait ce qui se passera à long terme ? Les choses vont tellement vite, de nouveaux concurrents et de nouvelles technologies peuvent émerger de n'importe où, sans crier gare. Il est difficile de prédire ce qui peut arriver à telle ou telle entreprise, et encore moins à une entreprise qui a été aussi novatrice qu'Apple, » a encore déclaré Owen Linzmayer. Pendant des années, Apple a résisté à des entreprises comme Google, Microsoft, Hewlett-Packard, Dell, Samsung et RIM, dans l'informatique, la téléphonie mobile, les systèmes d'exploitation et le divertissement. Aujourd'hui, Apple se trouve en position quasi indétrônable sur le marché de la tablette tactile et en forte position dans celui du smartphone.
Steve Jobs lors d'une de ses célèbres keynotes en 2003
Un culte du secret devenu obsessionnel
Steve Jobs a dirigé Apple d'une main de fer, et son obsession du secret a fait l'objet de quelques critiques. Le rejet de la technologie Flash d'Adobe pour l'iPhone a polarisé l'industrie informatique, et la politique restrictive de l'App Store a conduit à dire qu'Apple était trop isolé. « Le secret découle de la paranoïa de Steve Jobs, justifiée dans une entreprise dont la survie et la réussite reposent sur l'innovation et le dynamisme du marché, » a déclaré James Post. « Ce goût du secret est une extension de la personnalité et des obsessions de son dirigeant » a t-il ajouté. « Après son départ, l'entreprise pourrait devenir plus ouverte et plus transparente », a encore avancé James Post.
En 2010 à SF pour le lancement de l'iPad
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« Steve Jobs a également incarné une certaine forme de colère, pour des utilisateurs accros à l'idée qu'Apple était un outsider, » a déclaré Roger Kay, analyste principal chez Endpoint Technologies Associates. « Steve Jobs a donné aux fans d'Apple le sentiment que l'entreprise était injustement malmenée. Les utilisateurs ont été attirés par cette entreprise menant croisade dans une jungle hostile où des concurrents, comme Microsoft, s'en prenaient régulièrement aux idées d'Apple, » a ajouté l'analyste. « La nouvelle direction devra aussi maintenir la passion de ses fans, » a ajouté Roger Kay. Steve Jobs inspirait la loyauté, du genre de celle que le futur CEO ne sera peut-être pas en mesure d'égaler, et qui pourrait éloigner certains utilisateurs.
Un avenir assuré à court terme
Un autre grand défi pour l'équipe de direction de Tim Cook et d'Apple sera de faire perdurer la capacité de Steve Jobs à créer des produits à succès, notamment des produits autonomes, mais chapeautés par un environnement unique leur assurant une forte interopérabilité, en grande partie à l'origine du succès l'entreprise. Des produits comme l'iPad, l'iPhone et Apple TV sont vendus comme des appareils autonomes, mais ils sont aussi capables de travailler ensemble au sein d'un écosystème. Par exemple, les utilisateurs peuvent diffuser des films depuis leur iPhone ou leur iPad, vers un téléviseur connecté avec l'Apple TV.
En fin de compte, c'est à Tim Cook que revient la responsabilité de soutenir la croissance d'Apple. Il hérite d'un personnel qualifié, de produits leaders sur le marché, et d'un lot de produits futurs qui ont l'approbation de Steve Jobs. La recherche de nouveaux produits commence toujours très en avance chez Apple. Les spéculations autour de l'iPhone avaient commencé en 1999 : Apple venait d'enregistrer le nom de domaine iPhone.org. En 2002, le New York Times avait publié un papier, annonçant qu'un produit avec les caractéristiques du téléphone et du PDA était en cours de développement. Finalement, l'iPhone a été dévoilé en 2007.
Jonathan Ive, responsable du design produits chez Apple, lors du lancement de l'iMac lampe
Tim Cook sera secondé par Jonathan Ive, senior vice-président en charge du design industriel, l'une des forces créatrices de l'entreprise, auquel Apple doit l'iMac, l'iPhone, l'iPod et l'iPad. Les fans d'Apple l'imaginaient bien à la tête d'Apple pour remplacer Steve Jobs, mais il n'aurait pas la stature d'un dirigeant. Le nom d'autres cadres, comme celui de Philip Schiller, senior vice-président du marketing des produits Apple au niveau mondial, a également été mentionné pour remplacer de Steve Jobs.
Tim Cook n'aura peut-être pas le panache et la passion de Steve Jobs pour la fonction, mais l'équipe de direction d'Apple et les futurs produits déjà dans les tuyaux vont probablement éviter à l'entreprise un mauvais pas, au moins à court terme. « Les keynotes seront sans doute moins passionnantes, en l'absence de Steve Jobs. Mais je doute que celui qui prendra le relais agira de manière stupide ou fera d'Apple une l'entreprise où l'on s'ennuie, » a déclaré Owen Linzmayer.
(...)(26/08/2011 09:46:50)Trimestriels Acer : Victime d'une faible demande
Acer publie les résultats financiers de son deuxième trimestre fiscal. Le constructeur affiche une baisse de 32% de son chiffre d'affaires mondial qui est de 3,5 milliards de dollars. La perte opérationnelle se monte à 246 millions de dollars. Le profit après impôts est négatif de 236 millions de dollars US.
Ces chiffres du deuxième trimestre viennent après un début d'année dans le rouge. Le Pdg mondial Gianfranco Lanci avait dû quitter le navire fin mars, son successeur anticipait un repli des ventes de 10% pour le deuxième trimestre, c'est 32%. Pour expliquer ce dérapage, le constructeur pointe l'état des stocks dans la distribution en EMEA, la réorganisation, toujours en EMEA qui a coûté 30 millions de dollars en raison de la situation économique morose et des indemnités de départs de hauts dirigeants.
Les dirigeants d'Acer essaient d'anticiper d'éventuelles critiques. Ils mettent en avant leur changement de modèle économique et leur volonté de mieux maîtriser leurs stocks en fonction de la demande du marché (qui est faible). Pour les deux trimestres à venir, Acer prévoit une marge améliorée et une activité plus stable. Sur le 1er semestre, le chiffre d'affaires a baissé de 26% à 8 milliards de dollars US.
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