Flux RSS
PC et portables
2797 documents trouvés, affichage des résultats 231 à 240.
< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(27/09/2011 16:09:52)
Amazon Fire : Une tablette née pour le cloud
En premier lieu, nous savons que la Fire (ou Kindle Fire) sera dotée d'un écran de 7 pouces. Même si l'un des objectifs de la tablette est de concurrencer directement l'iPad d'Apple, en terme de taille, l'ardoise d'Amazon sera plus proche des modèles classiques de Kindle ou de la Playbook de Rim que de l'ardoise d'Apple. Selon certaines rumeurs, Amazon prévoit aussi de sortir une tablette de 10 pouces, mais cette version plus grande devrait plutôt arriver l'année prochaine.
Nous savons encore que la Fire d'Amazon ne sera pas chère. Le succès posthume du Touchpad d'HP a montré qu'il existait un marché très important, celui-ci des personnes qui souhaitent disposer d'une tablette tactile, mais ne sont pas prêtes à débourser 500 euros, le prix de l'iPad, pour cela. Il semble qu'Amazon a pour objectif de répondre à cette demande par une politique de prix agressive, et en tous cas, en proposant un produit nettement moins cher que l'iPad d'Apple. Selon certaines informations, le prix de la tablette du géant du commerce en ligne démarrerait à 171 euros pour atteindre au plus les 250 euros. Dans les deux cas, le vendeur offrirait une alternative bon marché à ceux qui veulent une tablette de bonne qualité.
Une ancienne version d'Android pour la Fire
Ensuite, nous savons que la Fire tournera sous Android 2.3. M.G. Siegler de Tech Crunch affirme avoir eu la tablette entre les mains et qu'elle tourne sous le système d'exploitation Android. À ceci près que le système a été personnalisé et qu'il est chargé avec les propres services et applications d'Amazon et non ceux de Google. Parmi les autres fonctionnalités clefs, la tablette devrait offrir un accès à une boutique Amazon Android Appstore, contenir l'application Kindle e-reader, un lecteur Amazon Cloud Player pour écouter de la musique et un lecteur vidéo Instant Video Player pour visionner des films. Ainsi, alors que des constructeurs comme Samsung et Motorola ont préféré utiliser en standard les applications natives de Google sur leurs tablettes, Amazon les a en grande partie remplacées par ses propres applications afin d'offrir une expérience utilisateur marquée par l'environnement propre d'Amazon, au lieu de proposer l'expérience de l'écosystème Google.
De plus, nous savons que la Fire est très axée sur le Cloud. Selon Nate Hoffelder de Digital Reader la présence d'un certain type de code sur une des pages web d'Amazon suggère que la tablette permettra de stocker des données en ligne en relation avec les services Cloud Drive lancés par l'entreprise au printemps dernier. Ce service permet aux utilisateurs de télécharger gratuitement 5 Go de données dans le cloud où elles seront stockées de manière sécurisée et accessibles à partir de tout ordinateur connecté au Web. Au-delà des 5 premiers Go, Amazon fait payer 1 dollar par giga supplémentaire et par année, mais l'utilisateur peut opter pour plusieurs niveaux d'abonnement : 20 dollars par an pour 20 Go, 100 dollars par an pour 100 Go, et ainsi de suite. Pour Nate Hoffelder, ce changement est significatif, parce que jusqu'à présent « s'il était possible de télécharger des documents vers Cloud Drive, il n'était pas possible d'y accéder depuis n'importe quel Kindle actuel. » C'est également important d'un point de vue marketing, car la possibilité de stocker des données dans le cloud va devenir incontournable en matière d'expérience utilisateur pour les tablettes et les smartphones, d'autant qu'Apple doit commencer à intégrer ses propres services iCloud dans ses appareils dans un avenir proche. La valorisation de cette tendance marquée pour les services cloud pourrait entraîner un buzz supplémentaire pour l'ardoise d'Amazon.
Un écosystème capable de rivaliser avec celui d'Apple
Enfin, la Fire pourrait être la première à concurrencer vraiment l'iPad d'Apple. L'affirmation reste toutefois au conditionnel, et nous ne disons pas non plus que la tablette d'Amazon pourrait être une « iPad killer ». Mais les analystes de Forrester ont estimé que, compte tenu de son faible prix, de son offre cloud, sans compter la forte image dont bénéficie Amazon, il pourrait se vendre entre 3 et 5 millions d'unités d'ici à la fin de cette année. Cet été, Sarah Rotman Epps analyste chez Forrester, avait relevé que « la volonté d'Amazon de vendre du matériel à perte, plus sa forte image de marque, son offre de contenu, son infrastructure cloud, et son expérience dans le commerce en ligne, en faisait le seul concurrent crédible à l'iPad sur le marché de la tablette. » En d'autres termes, si vous voulez un appareil qui contre balance la toute-puissance actuelle d'Apple sur le marché de la tablette, l'ardoise tactile qu'Amazon devrait montrer demain, est peut-être pour vous. Loin de concurrencer l'iPad sur les plans techniques et fonctionnelles, la Fire se rattrape avec son écosystème cloud. La vraie comparaison sera à faire le 4 octobre quand Apple lancera son iCloud.
Crédit photo : D.R. (...)(27/09/2011 14:06:36)La tablette Fire d'Amazon incapable de rivaliser avec l'iPad ?
Dans l'attente de son lancement, Amazon finaliserait, selon le Wall Street Journal, des accords avec les éditeurs afin de proposer un service d'abonnement mensuel illimité. De leur côté, les analystes attendent avec impatience la présentation de cette tablette. Selon Forrester Research, Amazon pourrait écouler jusqu'à cinq millions de tablettes avant la fin de cette année, si la société la propose à moins de 300 $, comme la rumeur le prétend.
La tablette d'Amazon pourrait sortir le 28 septembre
L'invitation par courriel aux journalistes n'indique que l'heure, la date et le lieu du rendez-vous avec cette simple phrase: «S'il vous plaît, joignez-vous à nous mercredi prochain pour une conférence de presse d'Amazon ». Le site américain de e-commerce n'a pas souhaité commenter la nature de l'événement, mais étant donné le timing, il semble probable qu'il dévoile sa tablette sous Android, ou éventuellement un nouveau Kindle 7 ou 10 pouces, estiment les analystes et les blogueurs. « Amazon doit pouvoir saisir la balle au bon et lancer sa tablette avant qu'Apple ne lui vole la vedette », a estimé Jack Gold, analyste chez J.Gold Associates. La firme de Cupertino devrait en effet présenter son iPhone 5 le 4 octobre prochain.
« Je ne suis pas sûr que l'invitation d'Amazon porte sur l'annonce d'une tablette, mais je pense que ce serait bien car cela mettrait un peu de distance entre ce lancement et la toute prochaine annonce d'Apple», a t-il ajouté. L'analyste prévoit également « qu'une fois que l' iPhone 5 sera lancé, la presse ne parlera pas d'autre chose pendant des jours, voire des semaines ».
Des ressemblances avec la Blackberry Playbook
Amazon s'attend à ce que sa tablette sous Android constitue un défi contre l'iPad, en partie parce que son prix est inférieur à 300 $. Pourtant, selon Gartner les produits d'Apple détiennent plus de 70% du marché des tablettes, une avance qui reste difficile à briser. De leur côté, les analystes d'IDC et de Forrester Research, ont noté qu'Amazon serait en mesure de vendre facilement du contenu pour ses tablettes, ce qui compenserait les pertes financières résultant de la vente de terminaux mobiles jugés peu coûteux.
Le 2 septembre dernier, le site TechCrunch a révélé qu'il avait eu l'occasion de manipuler et d'utiliser une pré-version de la tablette d'Amazon. Les informations publiées sur le site ont évoqué un terminal fonctionnant sous Android, équipé d'un écran tactile couleur de 7 pouces et commercialisé 250 $.
Le chroniqueur de TechCrunch a également précisé que la tablette d'Amazon ressemblait très fortement à la Blackberry PlayBook de Research in Motion (RIM)
Il a aussi confirmé les prévisions des analystes qui avaient déclaré que ce terminal serait rétro-éclairé et qu'il n'utiliserait pas la technologie e-ink comme c'est le cas du Kindle.
On entendait dire qu'Amazon annoncerait sa tablette en octobre, et qu'elle serait disponible en novembre. Il semble que le site de commerce en ligne ait accéléré le calendrier initialement prévu. Mais une question reste en suspend sur la version Android utilisée. Certains avancent Android 2.1 avec une surcouche Amazon.
(...)
IDF 2011 : Intel promet plus d'autonomie avec ses puces Ivy Bridge
Les améliorations apportées par l'architecture processeur Ivy Bridge d'Intel seront visibles sur les ordinateurs portables dès l'année prochaine, en particulier une batterie avec une autonomie plus longue, et un meilleur affichage vidéo 3D, comme l'a fait savoir le constructeur à l'Intel Developer Forum (IDF) à San Francisco la semaine dernière, où plusieurs sessions ont été consacrées à cette puce. Ivy Bridge a été conçu pour que les processeurs, les accélérateurs graphiques, la mémoire et les écrans des futurs portables intégrant le chip consomment moins d'énergie. Les premiers portables avec des processeurs Core Ivy Bridge seront disponibles au premier semestre 2012. Intégrés sur une puce unique, la CPU et le processeur graphique afficheront des performances/watt, doubles de celles des processeurs Core Sandy Bridge que l'on trouve dans les PC actuels.
En plus des améliorations apportées aux processeurs, Intel s'est assuré le concours d'entreprises comme LG Display, laquelle a montré à l'IDF une dalle LCD du nom de Shuriken, capable de prendre en charge son propre rafraîchissement. En mettant en veille la CPU et d'autres composants, le système permet d'économiser ainsi 450 milliwatts nets en énergie, ce qui se traduit, pour la batterie d'un ordinateur portable, par une heure d'autonomie en plus. « Dans un système statique, la CPU se met en veille et le rafraîchissement est réalisé par l'écran lui-même, » a déclaré Mooly Eden, vice-président et directeur général de l'activité PC chez Intel.
Une mémoire DDR3 moins énergivore
De plus, « la puce Ivy Bridge sera compatible avec la mémoire DDR3 basse énergie, laquelle consomme moins d'énergie que les barrettes DDR3 standards utilisées dans la plupart des ordinateurs portables actuels, » a déclaré George Varghese, ingénieur principal. Selon l'organisme de normalisation JEDEC (Joint Electron Device Engineering Council), comparativement à la norme DDR3, la norme DDR3L permet de réduire de près de 15 % la consommation d'énergie. Ces améliorations dans le domaine de la basse énergie surviennent alors qu'Intel veut promouvoir une catégorie de portables, minces et légers, les ultrabooks. La quantité de PC livrée cette année a baissé en partie à cause de l'effet tablettes et Intel espère mettre des fonctionnalités de tablettes, comme des écrans tactiles, des capacités de démarrage instantané et une connectivité permanente, dans les futurs portables Ivy Bridge.
Le successeur d'Ivy Bridge déjà annoncé
Le CEO Paul Otellini, qui veut focaliser Intel sur les économies d'énergie, a déjà évoqué celles que permettrait Haswell, le successeur d'Ivy Bridge, que l'on devrait trouver dans les ordinateurs portables en 2013. « Haswell devrait permettre une réduction de 30 % de la consommation pour un appareil connecté en permanence, comparé aux portables commercialisés actuellement, » a déclaré le PDG d'Intel. Celui-ci a également déclaré que la présence sur Haswell d'un framework dédié à la gestion de l'énergie au niveau du système permettrait de réduire de 20 fois la consommation des microprocesseurs, soit une utilisation continue du portable pendant une journée compléte ou 10 jours avec les mises en veille habituelles avec une batterie.
Mais Ivy Bridge apporte aussi des améliorations significatives en terme de puissance et de performances, « et, à performance équivalente, ceux-ci consommeront jusqu'à moitié moins d'énergie que les puces Sandy Bridge actuelles, » comme l'a déclaré Tom Piazza, senior fellow chez Intel. D'après lui, à consommation d'énergie égale, la puce Ivy Bridge pourrait offrir deux fois plus de performance que les puces Sandy Bridge, selon la façon dont la puce est utilisée.
Des puces avec transistors 3D gravées en 22 nm
Les puces Ivy Bridge seront les premières à utiliser les transistors 3D Tri-gate, qui sont jusqu'à 37% plus rapides et consomment deux fois moins d'énergie que les transistors 2D des puces actuelles. Ces transistors Tri-gate sont empilés les uns sur les autres, un peu comme des gratte-ciel, au lieu d'être placés côté à côte, comme sur les puces actuelles. Elles seront fabriquées à 22 nm, alors que les microprocesseurs Sandy Bridge sont gravés en 32 nm. « L'architecture 3D permet d'ajouter plus de fonctionnalités aux puces en plaçant les transistors verticalement ou horizontalement, » a précisé George Varghese d'Intel. « L'architecture 3D apporte beaucoup de bonnes choses, mais elle représente aussi beaucoup de défis, » a-t-il ajouté. « Par exemple, le Tri-gate impose certaines restrictions sur les tailles et la manière dont les éléments s'accrochent à la grille. »
Celui-ci a également évoqué les améliorations que pourraient apporter ces puces dans le domaine multimédia pour les PC sous Windows. Le processeur Ivy Bridge sera la première puce Intel à supporter le DirectX 11, un ensemble d'outils mis au point par Microsoft pour accélérer les tâches graphiques et offrir une expérience de jeu plus réaliste sur PC. AMD propose déjà une puce DirectX 11 avec ses processeurs Fusion actuels, lesquels combinent également processeur et circuit graphique sur une seule puce. Enfin, Ivy Bridge est rétro-compatible avec les sockets Sandy Bridge précédents, ce qui facilitera le lancement de produits par les fabricants de PC. La puce offrira également le support intégré pour les technologies Thunderbolt et USB 3.0.
(...)(19/09/2011 15:12:43)Tablettes durcies : Une niche dominée par les japonais
Le marché des PC durcis est-il une niche ? « Oui, mais le terme n'a pour nous rien de péjoratif, répond Franck Salmon, responsable des partenaires pour la France chez Panasonic. D'une part, parce que c'est un segment de marché dynamique qui a progressé de 35% en valeur en 2010 ; d'autre part, parce que c'est une niche rémunératrice, avec un prix moyen de 2 000 euros ; et enfin parce que Panasonic détient 65% de ce marché en Europe. »
Chatouillé par le succès croissant des tablettes tactiles, et notamment des iPad d'Apple, Panasonic entend bien rappeler qu'il a « créé » le segment des notebooks durcis dès 1994 et qu'il propose des tablettes depuis plus de dix ans au coté de Fujitsu, Motion Computing ou encore de General Dynamics Itronix . Le second étage de la fusée est en effet l'offre Toughbook. Elle devrait prendre un nouvel essor en fin d'année avec la première tablette durcie du constructeur fonctionnant sous Android, alors que les matériels étaient jusqu'à présent équipés de Windows 7.
Panasonic Toughbook : 1 milliard $ de CA dans le monde
Certes, ce segment ne représente qu'environ 1% du chiffre d'affaires du géant Panasonic (1 milliard de $ sur une centaine), mais le niveau de marge reste confortable et le constructeur fabrique lui-même plus de 80% des composants de ses notebooks et de ses tablettes. « C'est une nécessité autant qu'un choix, poursuit Franck Salmon, car c'est le meilleurs moyen de garantir aux clients que nos produits résistent aux chutes, à l'eau et aux liquides, aux fortes chaleurs, que leur autonomie est en moyenne de 10 heures ou que la luminosité de l'écran permet une utilisation en plein soleil. »
C'est avec ces arguments que Panasonic a convaincu ses principaux clients (l'armée, les diagnostiqueurs automobiles, les pompiers, les experts en assurance, le monde médical ou les agriculteurs), mais le constructeur souhaite aller plus loin et étendre également sa clientèle vers des fonctions plus transverses, comme les forces de vente.
Illustration principale : Panasonic Toughbook CF-H2, crédit D.R.
< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |