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Open Source
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(23/09/2011 15:12:54)
Diablo, mise à jour majeure pour l'architecture cloud OpenStack
La mise à jour de la plate-forme cloud Open Source OpenStack enrichit le logiciel d'une interface graphique revue et d'un système unifié de gestion des autorisations. Comme l'a déclaré Jonathan Bryce, président de la fondation OpenStack Project Policy Board, l'objectif de cette version était de « rendre OpenStack facile à utiliser et à administrer. » Les développeurs ont aussi continué à apporter des améliorations pour les infrastructures Cloud de grande taille. « Nous ne parlons pas ici d'utiliser OpenStack pour faire tourner un cloud de 100 ou même de 1000 serveurs, mais de dizaines de milliers de serveurs. Même si certaines options ne sont pas encore à cette échelle ». Au total, cette version nommée Diablo comprend plus de 70 fonctionnalités et améliorations.
Parmi les nouvelles fonctions, plusieurs sont adaptées aux infrastructures de très grande taille. Le logiciel présente un planning distribué pour le déploiement de machines virtuelles partout au niveau du système, même si les noeuds sont dispersés dans différents datacenters à travers le monde. Une fonction de synchronisation de conteneur multi-cluster peut être utilisée pour répliquer les données entre différents clusters distants. La gestion des images disques permet désormais aux utilisateurs de rechercher des instances de machines virtuelles spécifiques, une fonctionnalité qui peut s'avérer très pratique pour les fournisseurs de service qui ont un nombre important de clients à gérer.
Un projet développé à l'origine par la NASA
D'abord développé par la NASA dans le cadre de son projet Nebula Cloud Project, OpenStack est un ensemble de logiciels Open Source capable de faire tourner des installations cloud de grande envergure. Rackspace, l'hébergeur qui participe au programme, prévoit aussi de proposer des déploiements OpenStack dans ses propres services. OpenStack est constitué de trois composants : OpenStack Compute, OpenStack Object Storage et OpenStack Image Service. Selon la fondation, à ce jour, la pile logicielle a été téléchargée plus de 50 000 fois. La plateforme de trading latino américaine MercadoLibre, qui sert plus de 58 millions d'utilisateurs, utilise le logiciel. Walt Disney et le CERN (l'Organisation européenne pour la Recherche nucléaire), aussi.
L'interface utilisateur de Diablo, en grande partie développée par Nebula, un fournisseur de service OpenStack, permet aux administrateurs de gérer le provisionning des ressources via un portail. Dans les versions précédentes d'OpenStack, les administrateurs devaient contrôler le logiciel en utilisant des lignes de commande, ou à l'aide de leurs propres programmes par le biais d'une API OpenStack. « Le nouveau tableau de bord avec l'interface graphique est téléchargeable séparément, mais il peut être facilement branché à la pile logicielle, » a expliqué Jonathan Bryce. Essex, la prochaine version d'OpenStack, intègrera directement l'interface graphique dans son programme.
Intégration avec Active Directory
Le logiciel dispose également d'un système de gestion unifié des identités, appelé Keystone OpenStack, lequel peut relier les différents systèmes d'authentification précédemment déployés pour des composants autonomes. « Le système vient remplacer les choix d'authentification existant dans l'architecture OpenStack, » a déclaré le président de l'OpenStack Project Policy Board. « Il offre une signature unique pour tout. » Il peut également s'intégrer à des systèmes d'annuaires externes, comme Microsoft Active Directory ou d'autres systèmes d'authentification basés sur LDAP (Lightweight Directory Access Protocol). Comme OpenStack DashBoard, Keystone est disponible en téléchargement indépendant, et sera intégré dans la prochaine version du logiciel Open Source. Enfin, OpenStack Quantum, une fonctionnalité qui permet aux utilisateurs de configurer des réseaux virtuels au moyen d'une API, est également disponible en téléchargement séparé.
(...)(23/09/2011 10:10:43)Open World Forum : ouverture des formats et des données
« La contribution de l'Open Source à la révolution numérique est des plus importantes », a constaté Eric Besson en ouvrant la quatrième édition de l'Open World Forum, le 22 septembre 2011 à l'Eurosite George V à Paris. Le Ministre délégué en charge de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique a ainsi cité les logiciels libres que tout à chacun utilise quotidiennement : OpenOffice, Firefox, ou même VLC (« meilleure application multimedia au monde issue d'un travail de l'Ecole Centrale de Paris » selon le ministre)... Sans oublier le système d'exploitation Androïd qui équipe la majorité des smartphones en étant basé sur un noyau Linux.
Les deux co-présidents de cette manifestation, Louis Montagne et Jean-Pierre Laisné, ont renchéri : « il serait aujourd'hui impossible aux entreprises de se passer du logiciel libre qui a trouvé sa place partout, jusqu'en embarqué dans les automobiles ». Ce constat est un truisme mais mérite malgré tout d'être rappelé.
La manifestation accueille plus de 2 000 visiteurs d'une quarantaine de nationalités. Elle propose des interventions de plus de 200 experts grâce au travail d'une trentaine de responsables de « tracks » thématiques.
Au coeur des appels d'offres publics
Eric Besson s'est refusé à opposer le monde du Libre et celui du Propriétaire, préférant leur concurrence et la complémentarité issue de leurs différences. Par contre, il a semblé attaché à l'adoption de formats ouverts, garants de l'interopérabilité et de la concurrence. Interopérabilité et portabilité seront au coeur des appels d'offres publics pour la création de clouds et la place du logiciel libre devrait donc y être prépondérante.
L'ouverture des formats est liée, dans le discours ministériel, à celle des données. Pour l'Etat, une telle double ouverture sert à la fois les citoyens et les entreprises capables de créer des services utiles à la population à moindre frais. Selon une étude de l'Union Européenne citée par le ministre, le patrimoine en logiciels libres existant à ce jour représente 130 000 années/hommes de travail pouvant être valorisées 12 milliards d'euros.
Le ministre avait à peine terminé son discours que l'APRIL (Association Pour la Recherche en Informatique Libre) publiait un communiqué pour le commenter. Selon l'association, la concurrence tant désirée entre Libre et Propriétaire est aujourd'hui faussée et ce club attend que le ministre tienne ses engagements antérieurs, notamment en termes de lutte contre la vente liée matériel-logiciels.
L'Open Source engagé dans l'après-PC
Si le vice-président de la région Ile-de-France en charge des nouvelles technologies, Jean-Paul Planchou, s'est contenté de rappeler le rôle important du logiciel libre dans le marché et dans le dynamisme des entreprises régionales dans le secteur des TIC, l'adjoint au maire de Paris en charge de l'innovation, Jean-Louis Missika, a, lui, fustigé la politique gouvernementale. Selon lui, si 25% de la croissance européenne est liée au Numérique, le gouvernement auquel appartient Eric Besson fait tout pour la brider.
Au delà des pétitions de principe, Jean-Luc Beylat, président du pôle de compétitivité Systematic, a rappelé que l'open-source était au coeur de la préparation de l'après-PC. Qu'il s'agisse de cloud, d'applications web ou de nouveaux terminaux (smartphones, tablettes...), l'open-source possède des réponses souvent en avance. Sur les 1,2 milliards d'euros d'investissements du pôle de compétitivité, 100 millions sont consacrés à la R&D 43 millions au financement d'amorçage dans le domaine de l'open-source.
Illustration : Eric Besson, ministre délégué en charge de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique (crédit : M.G.)
Open World Forum : Le logiciel libre et Internet dans l'arène politique
« Le logiciel libre a contribué de façon décisive à la révolution numérique, par sa gratuité, sa qualité et le potentiel économique et industriel considérable qu'il représente », a déclaré ce matin le ministre chargé de l'Industrie, de l'Energie et de l'Economie Numérique, en ouverture de l'Open World Forum. La quatrième édition de l'événement consacré au monde de l'Open Source se tient à Paris jusqu'au samedi 24 septembre, à l'Eurosite Georges V. Au passage, Eric Besson a cité en exemple la large utilisation du navigateur web Firefox, la diffusion de l'OS mobile Android basé sur Linux ou, encore, le lecteur VLC, né du projet d'élèves ingénieurs de l'Ecole Centrale de Paris, « l'une des meilleures applications au monde pour diffuser des contenus multimédias ». Pour autant, le ministre juge utile d'insister sur la complémentarité entre logiciels libres et propriétaires, les uns obligeant les autres à s'améliorer constamment.
« Le logiciel libre facilite le transfert de technologie et la mise en oeuvre de standards ouverts et se diffuse de manière croissante. Le gouvernement l'a également identifié comme un axe stratégique », a-t-il rappelé en évoquant plusieurs projets dans lesquels l'Etat français investit, dans les domaines de la télévision interactive, de la portabilité entre plateformes de cloud, des logiciels embarqués et sur la mise à disposition prévue des données publiques via le portail Data.gouv.fr.
Investir sans demi-mesures
Profitant de la présence d'Eric Besson, c'est une véritable charge contre l'action des pouvoirs publics vis-à-vis du numérique qu'a lancé à sa suite Jean-Louis Missika, adjoint au maire de Paris, chargé de l'innovation, de la recherche et des universités. « 25% de la croissance européenne est liée au numérique et c'est encore plus vrai pour la région parisienne. Dans une période de crise aigüe, les investissements doivent se faire sans demi-mesures. On ne peut pas prétendre à un développement d'avenir et supprimer les aides fiscales qui aident les PME, ce que la loi de finances 2011 a mis à mal », a-t-il lancé. Il considère que l'on ne peut pas mettre en place un plan sur plusieurs années et changer les règles du jeu à mi-parcours. « On ne peut pas encourager ce secteur et le traiter comme la poule aux oeufs d'or », a-t-il poursuivi en énumérant les taxes qui ont frappé l'industrie du numérique au rythme d'une nouvelle tous les ans depuis 2007. « Il faut un meilleur accès aux marchés publics pour les PME, ce que nous essayons de faire dans une certaine mesure à Paris. » Pour lui, la France ne fait pas assez pour soutenir l'Open Source. « L'administration devrait avoir obligation pour communiquer de n'utiliser que des standards ouverts ». Jean-Louis Missika a aussi vigoureusement défendu la neutralité d'Internet. « Un Internet non neutre, cela a déjà été testé à grande échelle en France avec le Minitel, on a vu les limites du modèle. Hiérarchiser les conditions d'accès à Internet, c'est remettre en cause la neutralité. L'idée de revenir sur la neutralité n'est pas envisageable. » Il fustige un éventuel système de péage.
Assurer les emplois de demain
Très loquace, l'adjoint au maire de Paris a aussi pointé qu'on ne peut pas souligner le rôle bénéfique d'Internet comme appui au Printemps arabe et voter en France des lois qui portent atteinte aux libertés fondamentales comme peut le faire la Loppsi 2.
« Enfin, sur bien des sujets, la gouvernance est efficace quand elle se place au plus près des territoires », a ensuite abordé Jean-Louis Missika. Prêchant dès lors pour sa paroisse, il a rappelé les actions de la Ville de Paris. Le programme Emergence(s), par exemple, qui accorde des bourses de financement à de jeunes chercheurs pour des projets innovants, le soutien apporté aux pôles de compétitivité locaux et aux nombreux incubateurs, parfois adossé à des organismes de recherche, ainsi que l'association avec Oseo pour soutenir des entreprises en phase d'amorçage. Enfin, sur l'Open Data et la diffusion des données publiques, ce n'est, pour Paris, « pas un projet mais une réalité », selon lui. En conclusion, il a reconnu que certains des sentiers à emprunter étaient complexes, « mais c'est à ce prix que nous assurerons les emplois de demain et la vitalité de la Ville de Paris ». Une intervention largement applaudie par le public de l'Open World Forum, gagné plus particulièrement à certains de ses arguments.
Un peu plus tard dans la matinée, Nigel Shadbolt, membre du conseil de transparence du secteur public britannique, investi dans l'aventure Open Data Outre-Manche, est venu expliquer quels enseignements le gouvernement du Royaume-Uni avait tiré de son projet de mise à disposition des données publiques (data.gov.uk).
Illustration : Eric Besson, ministre chargé de l'Economie Numérique (à gauche) ; Jean-Louis Missika, adjoint au Maire de Paris, chargé de l'innovation, (à droite). Crédit : M.G.
Smile s'empare du hollandais Stone-IT
Smile, intégrateur français de solutions Open Source, vient d'acquérir Stone-IT, un spécialiste des logiciels libres situé aux Pays-Bas pour un montant non communiqué. Grâce à ce rachat, la SSII française se renforcera dans une région où elle est présente depuis une dizaine d'années. Elle proposera une palette de services (consulting, développement, intégration, formation, maintenance applicative et infrastructure) sur l'ensemble des domaines métiers où l'open source est utilisé (site internet, intranet, portail, e-Commerce, GED, ERP, BI, messagerie).
Création d'une filiale en Belgique
Situé dans la ville d'Utrecht, Stone-IT a été créé il y a 15 ans. Le groupe, qui compte le secteur public et celui de la santé comme principaux clients, devrait réaliser un chiffre d'affaires proche de 2 M€ en 2011. « «L'offre de Stone IT est complémentaire avec celle de Smile aux Pays-Bas, de sorte que les possibilités de synergies sont immédiates », a déclaré Marc Palazon, président du directoire de Smile dans un communiqué.
En parallèle à ce rachat, la SSII a annoncé la création d'une filiale à Bruxelles, pour viser l'ensemble du marché belge et luxembourgeois. Cette agence sera intégrée à l'entité Smile Bénélux.
(...)
PostgreSQL disponible dans sa version 9.1
Un an après la sortie de la version 9.0 de PostgreSQL, la base de données Open Source a été livrée la semaine dernière dans une version 9.1, pourvue de capacités réclamées depuis longtemps par ses utilisateurs, souligne la communauté qui soutient son développement (PostgreSQL Global Development Group). Elle dispose désormais de fonctions de réplication synchrone, pour pouvoir offrir de façon cohérente une haute disponibilité à travers de multiples serveurs. L'existence de collations par colonne permet d'effectuer les tris de type linguistiques par base, table ou colonne. Des tables non tracées (unlogged tables) améliorent par ailleurs les performances des données éphémères.
Parmi les utilisateurs de PostgreSQL figure notamment la plateforme Heroku (rachetée fin 2010 par Salesforce.com) qui propose la base sous le forme d'un service sur son infrastructure PaaS. Dans un communiqué, son co-fondateur, James Lindenbaum, insiste sur l'intérêt de la réplication synchrone pour la protection des données sensibles. Parmi les sociétés exploitant PostgreSQL dans des environnements de cloud computing, on trouve par ailleurs Joyent et Gogrid. Autre utilisateur de la base, l'éditeur européen OpenERP apprécie l'isolation d'instantané sérialisable disponible avec la 9.1, en rappelant l'importance de l'intégrité des données dans les contextes transactionnels de ses applications.
Avec la v.9.1, la base de données a également étendu ses capacités d'indexation (K-nearest-neighbor), ainsi que ses fonctions de sécurité et de contrôle d'accès.
Analytique : Stado en v. 2.5
Par ailleurs, l'environnement analytique Stado destiné au traitement de gros volumes de données est de son côté disponible en version 2.5. Elle inclut parmi ses améliorations l'intégration d'un pilote JDBC, l'extension de la syntaxe de requête et le support des requêtes PostGIS 1.5 (gestion des objets géographiques). Elle tire également parti des tables non tracées de PostgreSQL.
La base Open Source existe en cinq distributions pour les systèmes d'exploitation FreeBSD, Linux, Mac OS X, Solaris et Windows. Elle est développée depuis vingt-ans maintenant.
A noter que l'édition 2011 de la conférence européenne consacrée à PostgreSQL se tiendra du 18 au 21 octobre à Amsterdam.
Illustration : PostgreSQL (source Wikipedia)
Un partenariat franco-tunisien pour promouvoir les logiciels libres
Deux associations d'entrepreneurs du logiciel libre, l'une en France et l'autre en Tunisie, viennent d'annoncer un partenariat en vue de faciliter la collaboration entre leurs adhérents respectifs. L'un des effets de ce partenariat sera l'organisation, du 28 au 30 septembre 2011, Premières Rencontres Franco-Tunisiennes du Logiciel Libre à Tunis. Cette manifestation est organisée sous le patronage du ministre français de l'Industrie, Éric Besson, et du secrétaire d'État tunisien aux technologies, Adel Gaaloul, et avec l'appui d'Ubifrance et du pôle de compétitivité Systematic.
Les deux associations sont, en France, la FNILL (Fédération nationale de l'Industrie du Logiciel Libre), et, en Tunisie, l'Apos (Association des Professionnels de l'Open Source de Tunisie). Elles se sont rencontrées le 9 mai 2011 en marge d'un sommet inter-ministériel et ont présenté le résultat de leurs réflexions lors de la visite officiel d'Eric Besson en Tunisie le 4 juillet 2011.
Outre la collaboration entre entreprises de part et d'autres de la Méditerranée dans la continuité de ce qui avait débuté avant la révolution de jasmin, il s'agit aussi de développer les compétences professionnelles des étudiants et jeunes professionnels tunisiens. L'objectif est autant de faciliter le near-shore dans le domaine du logiciel libre que de permettre à des entreprises françaises de postuler sur des offres en Tunisie. (...)
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