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Open Source
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(25/10/2011 10:01:18)
Emplois dans l'Open Source : Où chercher ? Ce qu'il faut savoir (2e partie)
Quels langages utiliser ?
Cela dépend du domaine d'intérêt de chacun. On pose toujours la question : « Quel est le meilleur langage de développement ». Et la réponse est toujours : « Cela dépend ». On ne peut savoir quel est le meilleur langage tant qu'on n'a pas défini vers quelles technologies on veut s'orienter. Il faut aussi s'essayer à des langages différents pour déterminer lequel est le plus approprié. Le langage de programmation est comme n'importe quel outil : certains sont adaptés, d'autres moins.
Les technologies embarquées, les technologies mobiles, et le cloud, sont trois grands domaines en pleine croissance, avec beaucoup de chevauchement entre eux, dans la mesure où le monde est de plus en plus interconnecté. (Il faudrait lutter contre le dévoilement de nos vies privées, et contre le profilage effectué à partir de l'extraction de nos données, pour le profit. On pourrait avancer que la protection des utilisateurs entre aussi dans les attributions essentielles du développeur Open Source.)
Les autres compétences
Le domaine du monde Open Source est aussi largement ouvert à des personnes qui ne font pas du codage, mais souhaitent trouver des opportunités dans le FLOSS. Le monde connecté impose de nouvelles contraintes aux administrateurs système et réseau. La maîtrise de la consommation énergétique, les technologies Cloud, les bases de données, la haute disponibilité, le provisionnement, la surveillance et la sécurité, tous ces domaines exigent des compétences nouvelles et pointues. Les artistes, les musiciens, les auteurs en technologie, les managers communautaires, les concepteurs de matériel, la rétro-ingénierie, les traducteurs, éditeurs... Les créneaux sont nombreux, où il y a place pour des compétences très variées. Comme l'a déclaré Amanda McPherson, « Il y a aussi de bonnes opportunités d'emploi en dehors du développement au sens strict dans ce secteur. Pour avoir sa place, il faudra aussi montrer que l'on est capable de conduire un projet, d'écrire de façon convaincante, que l'on sait travailler avec des communautés de personnes très différentes et éparpillées dans le monde entier. Ceux qui prospèrent dans des fonctions moins structurées pourront aussi réussir dans ce secteur, que ce soit en développement, en ventes, en marketing, ou dans d'autres domaines encore. Ceux qui arriveront avec un cadre défini dans lequel ils proposent leurs compétences, pour faire ce qui doit être fait, seront aussi bien placés pour ces emplois. » La vice-présidente Marketing and Developer Programs met ici l'accent sur un point essentiel, à savoir que l'auto-motivation, clé du succès dans n'importe quel domaine, est particulièrement nécessaire dans celui du logiciel libre.
Holger Dyroff, vice-président Business Development chez SuSE, reconnaît également l'importance des compétences multiples: « Les compétences dans le secteur Open Source vont être très prisées l'année prochaine, alors que Linux continue a afficher une croissance à deux chiffres, d'une année sur l'autre. Les infrastructures cloud s'ouvrent à un modèle Open Source, ce qui augmente aussi le besoin en compétences dans ce secteur. Par ailleurs, les développeurs se dirigent de plus en plus vers des projets mobiles et d'autres, liés aux réseaux sociaux. Ceux qui ont un intérêt et une passion marquée pour l'Open Source vont être très recherchés par de grands éditeurs, et SuSE en fait parti. Cela concerne aussi bien les développeurs, que les équipes marketing et de ventes. »
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«Nous pensons que toute expérience dans le développement, les ventes et les réseaux communautaires est importante. Cela inclut aussi tout travail bénévole. Ce qui compte, c'est que nos salariés soient expérimentés, mais aussi passionnés par l'Open Source. Donc l'engagement communautaire représente un élément important dans nos décisions d'embauche. Nous apprécions aussi les salariés qui se montrent prêts à adopter une culture d'entreprise globale, notre effectif et notre clientèle étant répartis dans le monde entier. »
Quels salaires?
«Cela dépend», faut-il encore répondre. Les vendeurs ont généralement le plus de chance de gagner beaucoup d'argent. Pour tous les autres postes, les salaires se situent, très grossièrement, dans une fourchette allant de 29 000 à 89 000 euros/an pour les postes techniques, et plus pour les postes de gestion.
Par où commencer?
Où trouver les emplois? Comme pour toute recherche d'emploi, apprendre à connaître le secteur concerné et développer un réseau est le meilleur moyen de trouver le job que l'on aime vraiment. L'Internet regorge de forums, de listes de diffusion, et de sites de réseautage social où l'on peut trouver toutes sortes d'informations utiles. De gros sites d'emploi comme Cadremplois.fr peuvent aider dans ce genre de recherche. Mais le mieux est de commencer par identifier les entreprises pour lesquelles on souhaiterait travailler, et de les cibler. À côté des trois grands éditeurs de produits commerciaux à base Linux - Red Hat, Novell et IBM - il existe également des multitudes de petites entreprises indépendantes sur lesquelles on trouve facilement des informations en ligne.
Comme l'a suggéré Amanda McPherson, le code peut faire office de curriculum vitae. Mais ce conseil s'applique aussi à tout ce qui fait état de ses centres intérêts : que ce soit des documentations, une expérience comme sysadmin, ou comme gestionnaire communautaire, etc. Il faut penser à cette « gestion de la réputation ».
Il faut aussi devenir soi-même utilisateur de Linux, apprendre à trouver son chemin dans le vaste monde du logiciel libre, et choisir ensuite un projet auquel on peut donner un peu de son temps bénévolement.
Voici quelques projets Open Source qui accueillent volontiers les débutants :
- LibreOffice : www.libreoffice.org/get-involved/
- Ubuntu : www.ubuntu.com/community
- Ubuntu-Women : http://women.debian.org/
- Debian-Women : http://women.debian.org/
- Fedora Mentors : http://fedoraproject.org/wiki/Mentors
- Dreamwidth : www.dreamwidth.org/legal/diversity
Et des sociétés de conseil spécialisées dans l'Open Source proposant des formations :
- Alter Way La libre académie : www.alterway.fr/la-libre-academie
- Smile : www.smile.fr/Services/Formation
- Linagora : www.linagora.com/-formation-
- Zenika : www.zenika.com/catalogue-formation
- Globalis : www.globalis-ms.com/recrutement.html
(Si vous avez d'autres adresses, elles sont les bienvenues ; nous les publierons si elles accueillent bien les débutants)
Bien sûr il y a beaucoup plus de ressources disponibles. Mais, l'approche la plus enrichissante est sans doute de choisir un projet significatif en accord avec ses orientations. Les opportunités sont nombreuses aussi pour ceux qui veulent travailler en indépendant. Mais c'est un autre sujet. Au final, il ne fait pas de doute que le FLOSS, offre bien plus d'opportunités qu'il n'y a de personnes pour les satisfaire. Alors, seul « le ciel est la limite ! »
Pour consulter la première partie de cet article : www.lemondeducloud.fr/lire-emplois-dans-l-open-source-ou-chercher-ce-qu-il-faut-savoir-1e-partie-42366.html (...)(21/10/2011 10:29:59)Smile, spécialiste de l'Open Source s'implante à Grenoble
L'intégrateur spécialisé dans les technologies Open Source vient d'ouvrir sa huitième agence en France dans le centre-ville de Grenoble. Auparavant, la société de services était déjà implantée à Paris, Lyon, Montpellier, Bordeaux, Nantes, Aix-en-Provence et Lille.
L'objectif de l'opération est double : toucher de nouveaux clients tout en renforçant la proximité de Smile auprès d'entreprises pour lesquelles il travaille déjà. C'est notamment le cas de sociétés telles que ST Microelectronics, Gaz Electrique de Grenoble, Xerox ou encore Made in Design.
Pour mieux servir les grandes entreprises installées localement, l'intégrateur a déjà lancée une campagne de recrutement qui doit lui permettre de disposer d'un effectif de 15 collaborateurs d'ici la fin de l'année prochaine. Il compte en partie sur le tissu de grandes écoles technologiques de la région pour faire grossir ses effectifs.
La base de données du projet WineHQ compromise par des pirates
Pour la deuxième fois en deux mois, un projet Open Source majeur a été compromis. Cette fois-ci, la victime en est le projet WineHQ. Celui-ci gère Wine, une technologie Open Source qui permet aux utilisateurs d'installer et d'exécuter des applications Windows sur Linux, Mac, Solaris et d'autres systèmes d'exploitation.
En début de semaine, WineHQ a ainsi révélé que quelqu'un avait réussi à s'introduire dans l'un de ses systèmes de base de données et avait pu accéder à un outil PHP qui permet la gestion des bases à distance. Dans une note annonçant la faille, Jeremy White, un développeur Wine, a indiqué qu'il ne savait pas comment l'intrus avait réussi à obtenir un accès non autorisé à l'utilitaire phpmyadmin. « Soit il a pu modifier les préférences d'administration, soit il a exploité une vulnérabilité non corrigée de phpmyadmin », écrit Jeremy White, également fondateur et PDG de Codeweavers, une entreprise qui parraine le projet Wine.
WineHQ réinitialise les mots de passe touchés
WineHQ avait « à contrecoeur » décidé de permettre aux développeurs d'applications d'accéder à distance à l'utilitaire PHP, parce que c'est « un outil très pratique que beaucoup de développeurs désiraient utiliser », a-t-il expliqué. « Mais il constitue une cible de choix pour les pirates, et apparemment, tous nos efforts pour le protéger et le corriger n'ont pas été suffisants. » Selon Jeremy White, il ne semble pas y avoir de preuve immédiate de dommages causés aux bases de données, bien qu'il aurait été relativement facile à des hackers malveillants de leur porter atteinte.
Cependant, les pirates ont réussi à récolter toutes les informations de connexion des utilisateurs de la base de données Wine Application Database (AppDB) et de Bugzilla, le système de suivi des bogues WineHQ. « Cela signifie qu'ils se sont emparés de toutes les adresses mail et de tous les mots de passe des utilisateurs AppDB et Bugzilla, » a t-il déclaré. « Les mots de passe sont stockés sous forme chiffrée, mais avec de l'obstination et suivant la qualité du mot de passe, ceux-ci peuvent être craqués », a ajouté Jeremy White. « C'est, je le crains, une menace sérieuse. Cela signifie notamment que, si une personne utilise les mêmes adresses e-mail et mots de passe pour d'autres systèmes, elle est maintenant vulnérable, et un utilisateur malveillant pourrait se servir de cette information pour accéder à son compte. ». WineHQ est actuellement en train de réinitialiser tous les mots de passe de tous les utilisateurs touchés, a t-il ajouté.
260 000 projets Open Source sur SourceForge
WineHQ est le second projet open source a avoir été compromis par des pirates. Au mois d'août dernier, ceux-ci s'étaient attaqués à Kernel.org, la maison mère, pour ne pas dire le temple, du projet Linux. Ceux-ci avaient réussi à obtenir un accès d'administration à plusieurs serveurs au sein de l'infrastructure kernel.org. Cette violation a eu certaines conséquences, et plusieurs sites Web, dont Linux.com et la LinuxFoundation.org, ont été visés à leur tour en septembre. WineHQ est hébergé par SourceForge, un site de développement logiciel open-source qui héberge plus de 260 000 projets Open Source qui, lui aussi, a été piraté en janvier. Selon certains, l'attaque contre SourceForge a peut-être eu pour objectif de compromettre des projets hébergés sur son site.
On ne sait pas pour l'instant de façon certaine si l'attaque de cette semaine contre WineHQ est liée, d'une manière ou d'une autre, à celle subie par SourceForge. Jeremy White n'a fait aucun commentaire à ce sujet.
Adobe MAX 2011 : L'éditeur acquiert Nitobi, créateur de l'outil de développement mobile PhoneGap
Adobe a annoncé lors de son évènement MAX à Los Angeles l'acquisition de Nitobi. Cette dernière produit PhoneGap, une plateforme Open Source pour la création d'applications mobiles multi OS avec des éléments HTML5 et JavaScript. L'éditeur précise qu'avec ce rachat les développeurs auront le choix entre deux solutions pour le développement d'applications mobiles, l'une utilisant HTML5 et JavaScript avec PhoneGap et l'autre en utilisant Flash avec AIR. PhoneGap a été téléchargé plus de 600 000 fois à ce jour et des milliers d'applications sont disponibles sur l'ensemble des places de marché mobile (iOS, Android, BlackBerry, etc.)
Nitobi est basée à Vancouver et les employés devraient rejoindre Adobe. Si les termes financiers du rachat n'ont pas été rendus publics, l'opération devrait être finalisée à la fin du mois d'octobre.
Des développeurs mitigés sur cette acquisition
L'annonce de cette acquisition a été commentée par les développeurs utilisant les produits Adobe. Owen RJ, planificateur d'expérience et propriétaire d'une agence de design des interfaces utilisateurs constate « c'est une très bonne nouvelle de faire avancer ensemble HTML5 et les applications Flash ». Steve Lund, développeur et consultant auprès de la société Digital Primates estime « nous avons le projet d'une application pour une entreprise qui souhaite la porter sur le web, sur l'iPad, sur Android, sur la TV, elle veut la même expérience sur l'ensemble des supports. De plus en plus de sociétés ont besoin de cela. »
Par contre, Danny Jackson, responsable d'une agence de design interactif indique : « Quand j'ai entendu l'annonce, j'ai pensé que cela pourra faire évoluer PhoneGap. Pour le moment, la solution fonctionne bien, mais elle est loin de faire toutes les choses nativement sur mobile. Pour certains projets, on constate une certaine latence sur iOS et pour Android, c'est encore pire. Au point, que nous nous sommes interrogés pour revenir sur AIR ».
Red Hat rachète le vendeur de stockage cloud Gluster
Afin de renforcer son offre cloud, Red Hat a acheté cash - 136 millions de dollars environ - l'entreprise Gluster qui vend de l'espace de stockage en cloud. Le cloud computing, combiné à l'explosion des données non structurées, oblige les entreprises à trouver de nouvelles solutions pour répondre à la demande grandissante de stockage. « Avec Gluster, Red Hat sera en mesure de relever ces défis, » a indiqué l'éditeur.
Toujours selon Red Hat, « le système de stockage purement logiciel de Gluster permet aux entreprises de mettre en relation un grand nombre de matériels standard avec des ressources informatiques stockées dans un pool accessible partout et géré de manière centralisée. » D'après le site web du vendeur, son logiciel permet également aux entreprises de déplacer leurs données vers un cloud public ou privé, ou un mélange des deux pour constituer un environnement de cloud hybride. Comme l'explique le site de la communauté Gluster, le système Open Source GlusterFS, au coeur des produits proposés par Gluster, est modulable et capable de traiter jusqu'à plusieurs pétaoctets de données. Il repose sur un modèle client-serveur et peut supporter plusieurs milliers de clients. « Typiquement, les serveurs sont déployés comme des «briques de stockage», chaque serveur exécutant un agent glusterfsd qui exporte un système de fichier local comme un «volume». Le processus client glusterfs, qui se connecte aux serveurs avec un protocole spécifique (implémenté au-dessus de TCP/IP, InfiniBand ou SDP), regroupe les volumes distants en un volume unique. Le volume résultant est alors monté par l'hôte client par un mécanisme Fuse, » indique l'article de Wikipédia consacré au système de fichier distribué.
Dans les prochains mois, Red Hat prévoit d'intégrer les produits de Gluster dans ses propres produits et de les proposer sous forme d'abonnement. « Le message de Red Hat à la communauté Gluster, c'est que la société s'engage à continuer le développement du système, » a déclaré le CTO de Red Hat, Brian Stevens. Basée à Sunnyvale, en Californie, Gluster a été fondée en 2005. Parmi ses clients, elle compte la Deutsche Bank, Samsung, Autodesk, BAE Systems et Barnes & Noble. L'opération de rachat devrait être finalisée en octobre.
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