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(30/05/2011 16:30:55)
Oracle livre la bêta de JavaFX 2.0
L'équipe Java d'Oracle vient de livrer la version beta de JavaFX 2.0, une mise à jour majeure de l'environnement de développement d'applications Internet riches (RIA, Rich Internet Applications) en Java, créé à l'origine par Sun Microsystems. Dans sa feuille de route, Oracle évoque l'intégration d'API Java pour JavaFX, si bien que les bibliothèques de la nouvelle version seront directement accessibles à tous les développeurs Java sans qu'ils aient à apprendre le langage de script de JavaFX. L'utilisation de JavaFX Script, jusque là nécessaire pour accéder aux capacités de JavaFX, n'est de fait plus utile.
A la page des téléchargements de la beta JavaFX 2.0, on trouve un SDK JavaFX, un runtime et un plug-in JavaFX 2.0 pour l'environnement de développement NetBeans 7.0 (http://javafx.com/downloads/all.jsp). « JavaFX offre une interface utilisateur puissante basée sur Java qui permet de gérer de grosses applications nécessitant des traitements intensifs et faisant appel à beaucoup de données. Les applications JavaFX sont entièrement développées en Java, et s'appuient sur des pratiques de programmation et des modèles de conception normalisés et bien établis », a déclaré Tori Wieldt, responsable de la communauté de développement Java chez Oracle, dans un billet de blog.
« L'interface utilisateur de JavaFX a été améliorée, notamment en ce qui concerne les contrôles, les graphiques et les API pour le multimédia. En particulier, son moteur de rendu permet de hautes performances graphiques grâce à l'usage d'une accélération matérielle, un moteur Web et un moteur de média qui simplifient le développement d'applications immersives. »
Accélération graphique
Parmi les autres éléments cités dans la feuille de route, on remarque la possibilité d'intégrer du contenu HTML au sein d'une application JavaFX, la lecture de médias, ainsi qu'une meilleure capacité de déploiement. On note aussi des améliorations du côté du multithreading. En outre, le runtime de JavaFX devrait être plus rapide au démarrage, en particulier pour les applications simples et classiques. Un pipeline pour l'accélération graphique matérielle, du nom de « Prism », cible DirectX sur Windows et OpenGL sur d'autres plateformes.
JavaFX 2.0 supporte également la vidéo plein écran, et une nouvelle implémentation des transitions animées réduit la charge du processeur et permet davantage de transitions simultanées, comme le précise la feuille de route. D'autres fonctionnalités, également citées mais reportées à plus tard, comprennent une grille de présentation des feuilles de style CSS (Cascading Style Sheets), des animations en CSS, et un contrôle prêt à l'emploi pour lire des contenus médias.
De quoi aider JavaFX à regagner en popularité auprès des développeurs dans un marché du développement de clients riches plutôt encombré qui comporte non seulement Flash d'Adobe, mais également Silverlight, la plate-forme de Microsoft basée sur le standard HTML5.
Illustration : site de téléchargement d'Oracle / blog Java Team at Oracle (montage LMI)
Libcloud, projet prioritaire de la Fondation Apache pour un cloud unifié
Libcloud offre une interface unique à plus de 20 services de cloud, parmi lesquels figurent Amazon EC2 (Elastic Compute Cloud), Rackspace Cloud, les services cloud de Terremark, IBM Cloud, le fournisseur de services GoGrid et le service Linode tournant sous Xen.
L'interface s'appuie sur une bibliothèque Python capable de répondre à de nombreux types d'utilisations, comme l'interopérabilité avec des services de stockage ou des solutions d'équilibrage de charge. Les développeurs peuvent demander à leurs programmes de faire des appels à la bibliothèque au lieu de coder pour chaque service cloud. Grâce à ces instructions, un programme peut basculer d'un fournisseur cloud à un autre sans avoir besoin de modifier le code sous-jacent. Elle peut également fournir une alternative pour déplacer facilement une charge de travail vers une solution de stockage, dans le cas où le service principal était mis hors connexion, quelle qu'en soit la raison.
C'est en 2009 que la bibliothèque Libcloud a été intégrée à l'incubateur Apache. Le code de base a été fourni par les développeurs du vendeur de logiciels pour le cloud, Cloudkick, racheté depuis par Rackspace. Les développeurs d'IBM, de Linode, et autres y ont apportée par la suite de substantielles améliorations. Hissée officiellement au statut de projet prioritaire de la fondation Apache, Libcloud sera supervisée par un comité de gestion de projet (PMC) chargé de guider le développement du code au sein de la communauté et du lancement des produits. La bibliothèque est disponible sous licence Apache Software version 2.0.
Software AG s'offre Terracotta pour ses compétences Java et in-memory
Pour doper les performances de sa plateforme de gestion des processus métiers (BPM), composées des offres désormais intégrées de webMethods et IDS Scheer/Aris, l'éditeur allemand Software AG rachète la société Terracotta. Celle-ci compte 55 collaborateurs, répartis entre San Francisco et New Delhi. Créé en 2003, cet éditeur spécialisé sur les traitements en mémoire fournit aussi Quartz Scheduler, logiciel d'ordonnancement de tâches pour les applications Java d'entreprise, considéré comme un standard de fait et utilisé par un million de développeurs dans le monde. Quartz Scheduler est issu d'un projet Open Source repris en 2009 par Terracotta. Au catalogue de ce dernier figure par ailleurs Enterprise Ehcache, solution de cache pour Java conçue pour améliorer les performances sans redévelopper les applications. Ce produit est disponible en trois éditions (DX, EX et FX), la plus puissante pouvant être distribuée sur un nombre illimité de noeuds, en haute disponibilité. Il se complète de l'add-on BigMemory qui permet de stocker de très importants volumes de données (jusqu'à un terabyte) au plus près de l'application.
L'une des priorités consiste à intégrer la technologie de Terracotta aux solutions webMethods et Aris, a indiqué Wolfram Jost (en photo), directeur technique de Software AG, au cours d'une conférence téléphonique. L'éditeur allemand prévoit de livrer au quatrième trimestre une version de l'outil « in-memory » de Terracotta qui pourra être mise en place par ses clients sur leurs applications existantes, sans configuration additionnelle.
Fondements des offres cloud et in-memory
La société dirigée par Karl-Heinz Streibich explique que les produits rachetés vont constituer les fondements de ses offres cloud et in-memory. Ils lui permettront d'acquérir de nouveaux clients, mais aussi de générer davantage de chiffre d'affaires avec son actuelle base installée. L'éditeur allemand prévoit en particulier d'étendre l'ampleur des projets déployés dans le domaine du Complex event processing (gestion des événements complexes). Le CEP consiste à analyser, au fil de l'eau, de très importants flux de données, afin de détecter des événements inhabituels et de déclencher des traitements dans la foulée.
Les déploiements de Software AG deviennent de plus en plus importants et conséquemment, les exigences de performances et de montée en puissance augmentent. C'est l'une des raisons qui a conduit à l'acquisition de Terracotta, a expliqué Wolfram Jost. Les capacités de traitement in-memory vont également jouer un rôle clé pour la mise en oeuvre des versions cloud des produits Software AG. En février dernier, l'éditeur a annoncé qu'il livrerait des versions cloud de webMethods et Aris au troisième trimestre. Il laissera alors à ses utilisateurs le choix d'exploiter leurs applications Software AG dans un cloud privé ou public.
Les outils de Terracotta permettent aux applications Java d'être déployées dans des environnements cloud. C'est en 2012 que les premiers fruits de l'intégration entre ces logiciels et la plateforme cloud de Software AG devraient être livrés. L'éditeur allemand prévoit alors le lancement d'un environnement PaaS (platform as a service).
Par ce rachat, Software AG s'adjoint aussi les apports d'une communauté Open Source active à laquelle il vient d'annoncer son soutien. L'éditeur rappelle que la technologie ainsi acquise compte à ce jour 500 000 déploiements, la plupart des entreprises concernées figurant au classement Fortune 2000.
Illustration : Wolfram Jost, directeur technique de Software AG (crédit : D.R.) (...)
SkySQL s'implante chez Virgin Mobile
Le prestataire de maintenance alternatif pour la base de données open-source MySQL s'est constitué suite au rachat de la base de données libre par Sun, lui-même absorbé par Oracle. La communauté des utilisateurs s'était émue des évolutions du service proposé par ces entreprises. Le caractère open-source de MySQL a rendu possible la mise en place d'un tel support alternatif, évidemment moins onéreux.
Les conditions exactes consenties à Virgin Mobile n'ont pas été rendues publiques mais SkySQL a indiqué qu'il s'agissait d'une offre forfaitisée de son catalogue, très légèrement modifiée.
Un SGBD libre et un support alternatif pour le coeur de métier
Virgin Mobile utilise, depuis son lancement, des bases de données MySQL pour délivrer tous ses services mobiles texte, e-mail données et web. D'une manière générale, cet opérateur a fondé les applicatifs au coeur de son métier sur l'architecture LAMP (Linux, Apache, MySQL, PHP/Perl/Python), essentiellement pour baisser les coûts par rapport aux technologies propriétaires équivalentes.
Celles-ci doivent bien sûr bénéficier d'une haute disponibilité et d'un support 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Philippe Maugest, secrétaire général de Virgin Mobile France explique : « nous garantissons la continuité de nos investissements : SkySQL est en effet capable de fournir le support technique de haute qualité dont nous avons besoin, avec une équipe d'experts MySQL que nous connaissons déjà. »
Ubuntu Server 11.04 se pare de ses habits Cloud
Le projet Natty Nahrwal se transforme définitivement en Ubuntu 11.04 le 28 avril. A cette date-là, la version server sera aussi disponible. Les grandes nouveautés de cette édition est l'orientation importante autour du cloud computing, comme le confirme Nicolas Barcet, responsable de l'offre cloud chez Canonical « ce marché devient important pour les serveurs et reste ouvert à l'émergence de nouveaux acteurs. Les OS sont un élément essentiel au sein du datacenter et nous devons donc être présent ». Pour ce faire, l'éditeur s'est reposé sur certains savoir-faire « Ubuntu fonctionne sous Eucalyptus (dont nous fournissons une mise à jour) qui est très axé vers les clouds privés, mais aussi avec « Cactus » d'OpenStack qui s'adresse plus à la gestion des serveurs » indique le dirigeant. Vis-à-vis des clouds publics, Ubuntu Server 11.04 fonctionne dans le cloud d'Amazon EC2 où l'éditeur a depuis 1 an intégré un package baptisé cloudinit, qui gère l'initialisation de l'instance dans le cloud.
Sur l'aspect serveur, Nicolas Barcet insiste sur plusieurs améliorations comme « l'installation automatique du matériel physique, l'intégration d'une base de données nommée Cobbler, une solution « Power Map » pour gérer la problématique des économies d'énergie (capable de mettre en veille et de réveiller les serveurs) et l'administration système via MCollective». Le Kernell a été aussi revu avec un meilleur support des puces Intel, des fichiers XFS, etc. L'éditeur indique également avoir renforcé ses partenariats avec Jonas et Java, Nicolas Barcet précise d'ailleurs qu'« Ubuntu 11.04 server a été homologué JEE 1.5 ».
La version deskstop prête pour les tablettes
A côté de la version serveur. La principale évolution est la disponibilité du gnome Unity. Cette interface graphique est l'ancienne netbook édition capable de gérer la 3D avec les cartes graphiques qui supportent OpenGL. Pour les anciens circuits videos, l'éditeur propose une version plus ancienne de l'interface graphique. L'intégration du multitouch laisse penser que l'éditeur est prêt pour une utilisation au sein des tablettes numériques. Si on ajoute à cela Ubuntu One, outil de synchronisation et de sauvergarde du bureau dans le cloud, la distribution Linux entend bien devenir plus accessible.
En matière de déploiement, Canonical inaugure le test d'Ubuntu Server sur Amazon. Le futur utilisateur pourra exécuter sur une instance du cloud d'Amazon la distribution Linux pendant 1 h. Ce service de test sera disponible à partir du 3 mai prochain.
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