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Open Source
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(19/07/2011 15:54:58)
Google peaufine le SDK d'Android version 3.2
Le kit de développement d'Android 3.2 propose des améliorations pour enrichir l'expérience utilisateur sur les tablettes, a déclaré Xavier Ducrohet, responsable du SDK Android chez Google. Les développeurs vont ainsi découvrir la prise en charge de l'ensemble des tailles d'écran des tablettes, notamment celles en 7 pouces qui gère résolution de 1024 x 600 ). « Avec ce mode de mise à l'échelle des images, l'utilisateur pourra aussi faire fonctionner des applications qui n'étaient pas conçues pour de grandes tailles d'écran » explique Xavier Ducrohet dans un post sur le blog Android Developers. La fonction Zoom a été dévoilée la semaine dernière par Google.
API et dialogue avec les cartes mémoires
La version 3.2 apporte aussi son lot d'API pour adapter les applications aux configurations matérielles. Les utilisateurs pourront ainsi savoir sur Android Market si l'application fonctionnera de manière optimale sur leur terminal. Une autre API prévoit de mieux gérer les interfaces des applications, principalement sur l'affichage (mode portrait et paysage). Par ailleurs, l'éditeur propose la fonction Media sync from SD card, qui permet de charger des fichiers multimédias directement depuis la carte SD à la demande des applications.
IBM cède le code de Symphony à la Fondation Apache
L'annonce a été faite en Allemagne où se tient l'ODF Plug-Fest. IBM a fait don du code de Symphony à la Fondation Apache. Elle pourrait intégrer ce code à OpenOffice, suite qui a elle-même servi de base à Symphony. Pour mémoire, au mois de juin dernier Oracle avait donné la suite OpenOffice à la Fondation Apache. « Jusqu'à ce que le projet soit confié à la Fondation Apache, la suite n'avait pas profité de beaucoup d'innovations au cours des 10 dernières années, » a déclaré Kevin Cavanaugh, vice-président d'IBM en stratégie commerciale et technique pour les solutions de collaboration. « Cela est dû en parti à l'absence d'une véritable communauté Open Source et d'un modèle de gouvernance stable. »
C'est en 2007 que, à partir d'OpenOffice, IBM a créé la première version de Symphony, la proposant aux entreprises comme alternative gratuite à la suite bureautique de Microsoft. Avec ce don, IBM espère que ses clients utiliseront les solutions Open Source et que les entreprises réaffecteront les économies réalisées vers des services spécialisés et des logiciels vendus par IBM. « Nous voulons inciter les entreprises à restructurer leurs budgets informatiques, » a dit le vice-président d'IBM. « Ce n'est pas désintéressé de notre part. Nous disposons de nombreuses technologies dans le domaine de l'analyse, du commerce, et de la collaboration. Chaque investissement libéré dans l'entreprise représente pour nous l'opportunité de les orienter vers des investissements plus efficaces. »
Laisser de la liberté à la Fondation Apache
La fondation Apache va affecter une équipe autour du projet Symphony, auquel IBM continuera de contribuer. L'entreprise va également continuer à supporter sa propre version de Symphony. « Nous ne souhaitons pas diriger le travail d'Apache, mais nous sommes prêts à contribuer très largement à ce projet et y apporter toutes nos ressources d'ingénierie. Nous ne voulons pas le faire seul, » a déclaré Kevin Cavanaugh.
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Selon lui, le système de développement de la Fondation Apache est tout à fait adapté aux projets OpenOffice et Symphony, mieux que ce que pourrait faire IBM seul. Cette action est aussi une réponse à la récente intégration de Google au sein du conseil consultatif de la Document Foundation qui édite Libre Office, fork concurrent d'OpenOffice.
Améliorations des performances et de l'interface
Les 3 millions de lignes de code développées par IBM pour Symphony pourraient apporter une grosse plus-value à OpenOffice. Une partie du code offre une compatibilité avancée avec le format ODF (Open Document Format), si bien que les documents ODF pourront être utilisés par les autres suites bureautiques basées sur le web, ainsi que par Microsoft Office. Symphony dispose aussi d'une interface utilisateur unique qui pourrait contribuer à simplifier la suite OpenOffice. Par exemple, il dispose d'une barre latérale qui permet aux utilisateurs de modifier les propriétés du document, un peu comme le ruban d'Office de Microsoft. « La communauté des développeurs nous a dit que les utilisateurs aimeraient disposer de cette fonction dans OpenOffice, » a déclaré Kevin Cavanaugh.
IBM a également « une quantité énorme » de code améliorant les performances d'OpenOffice. C'est une bonne nouvelle, dans la mesure où, dans le passé, OpenOffice avait été critiquée pour sa lenteur. D'autres éléments de code corrigeraient certains bugs, de sorte que la future version pourrait passer « l'épreuve des balles pour être utilisée dans les grandes entreprises», a indiqué le vice-président. IBM apporte également dans son panier plusieurs améliorations qui devront aider les déficients visuels à utiliser le logiciel. IBM et Apache n'ont pas encore décidé lequel des deux hébergera une version téléchargeable de Symphony. Une des solutions actuellement en discussion serait que Symphony soit hébergé sur le site OpenOffice.org, dont la maintenance sera éventuellement assurée par Apache. IBM continuera à proposer sa suite bureautique Symphony avec ses forfaits desktop.
Jusqu'ici, la suite Symphony a été téléchargée plus de 50 millions de fois. Elle est disponible en 30 langues, pour Microsoft Windows, Linux et Mac OS d'Apple.
La Snecma mise sur une GED Open Source
La division MRO (Maintenance, Repair and Overhaul) du groupe Safran, plus connue sous le nom Snecma assure la maintenance complète de moteurs d'avions civils et militaires. Pour ce faire, elle doit gérer près de 50 000 documents utilisés par les opérateurs en ateliers pour effectuer ces opérations de maintenance selon les procédures prévues. Chaque document subit plusieurs mises à jour par an.
Pour optimiser la gestion de ces documents, Safran a décidé, en 2007, de lancer le projet @érodoc. Il s'agit de faciliter d'une part l'accès au bon document dans sa bonne version par les 600 à 700 opérateurs en atelier, d'autre part la mise à jour par la soixantaine d'ingénieurs méthodes.
Une solution Open Source
Pour atteindre cet objectif, Safran choisit l'intégrateur Sollan qui préconise une intégration de la solution d'Alfresco dont il est partenaire gold.
Chaque pièce envoyée en maintenance est accompagnée d'un bon comportant un code barre spécifiant l'opération à mener. L'opérateur scanne ce code barre avec une douchette et accède ainsi immédiatement à la documentation adéquate (texte, schémas, photos...) pour décrire la pièce et les procédures à appliquer. En cas de besoin, l'opérateur peut commenter le document afin que les ingénieurs méthodes l'améliorent. Les modifications font l'objet d'un processus de validation parfaitement tracé.
Le coût du projet, toujours en cours de déploiement mondial, n'a pas été précisé.
Red Hat met à jour sa plate-forme de messagerie « real time » pour le Cloud
« La version 2 apporte plusieurs fonctionnalités et améliore de manière significative les performances d'administration dans tous les domaines, » a déclaré Scott Crenshaw, vice-président et directeur général du Cloud Business chez Red Hat, au cours d'une présentation retransmise sur le web. Enterprise MRG 2.0 (Messaging, Real Time et Grid) inclus des pilotes pour la dernière version 10Gbit Ethernet, et intègre le noyau Linux « temps réel » dans la dernière version 6.1 de Red Hat Enterprise Linux (RHEL).
La pile de technologies MRG a été une conçue pour faire fonctionner une messagerie à haut débit, avec une faible latence, sur plusieurs serveurs, dans des secteurs d'activité sensibles comme les bourses ou les studios d'animation. Par exemple, les studios DreamWorks utilisent le MRG (prononcer MERGE) dans le processus d'animation de ses films. En plus de la faible latence et sa capacité à gérer des charges de travail à haut débit, Red Hat a également fait de MRG une composante clef de son offre Platform-as-a-Service (PaaS) OpenShift, dévoilée en mai. « Nous sommes très emballés par OpenShift, et nous pensons qu'elle va devenir une plate-forme de premier plan et engendrer de nouvelles solutions Open Source, plus optimisées pour fonctionner dans le Cloud», a déclaré Ron Tolido, CTO de Cap Gemini, lors de la présentation.
« Avec un noyau « real time », on peut avoir des temps de réponse prévisibles, » a renchéri Scott Crenshaw. « Avec une application traditionnelle, on veut toujours tirer le maximum de performance, sans se préoccuper du temps de réponse. Mais pour certaines applications, il est vraiment nécessaire d'avoir un temps de réponse prévisible déterminé. On doit savoir que la transaction se produira en 1/100e de milliseconde, par exemple, » a t-il expliqué.
Prise en charge de pilotes avancés
Pour améliorer le débit du réseau, le MRG élargit l'Infiniband du RDMA (Remote Direct Memory Access) existant en incluant un nouvel ensemble de pilotes pour iWARP 10Gbit Ethernet. Selon Red Hat, ces nouveaux pilotes augmentent le débit de 100 % comparé à celui fourni par les connexions Ethernet et Infiniband actuelles. L'intégration du noyau « real time » de Linux dans la dernière version de RHEL permettra aux utilisateurs de profiter de tous les avantages de ce système d'exploitation. Le pack comprend également d'autres améliorations, notamment l'outil de planification présent dans le logiciel de gestion du réseau est désormais capable de réaliser 100 actions par seconde.
« C'est vraiment important, parce que si l'on veut travailler à l'échelle du Cloud, il faut pouvoir offrir des performances hautement modulables, » a encore déclaré le vice-président du Cloud Business. « Actuellement, il n'existe rien de comparable sur le marché, » a-t-il ajouté. Les outils de diagnostic ont également été améliorés. Une nouvelle série d'API (application programming interfaces) ont été ajoutées pour automatiser la gestion des tâches, y compris la capacité d'éteindre les serveurs quand ils ne sont pas utilisés, afin d'économiser de l'énergie.
En plus de MRG 2.0, Red Hat a également annoncé d'autres nouveautés au cours de la webcast. En particulier, la prochaine version de son serveur d'application, JBoss 7.0, sera prête et livrée en juillet. « Ce sera la première version à inclure le support complet pour Java Enterprise Edition 6.0, » comme l'a déclaré Ashesh Badani, senior directeur en charge de JBoss chez Red Hat. L'entreprise a également lancé un programme de formation pour apprendre à créer des clouds privés avec son logiciel Red Hat Cloud Architecture.
Fondation Eclipse : Indigo, une livraison annuelle marquée par Java
Chaque année, la Fondation Eclipse met à la disposition des développeurs le fruit de ses travaux. Hier, elle a livré son stock 2011 de technologies destinées à alimenter le développement de logiciels open source. Une fois n'est pas coutume, cette année la Fondation a mis l'accent sur le développement Java, qui avait motivé la création d'Eclipse. La fournée 2011 a pour nom Indigo. Elle comprend les projets menés par 62 équipes, 408 développeurs et 49 organisations qui ont collaboré ensemble à la production de 46 millions de lignes de code. La liste complète des projets peut être consultée sur le site Indigo. Chaque nouvelle technologie peut être téléchargée individuellement sur le site d'Eclipse.
EGit 1.0 et WindowBuilder
Les développeurs Java seront très intéressés de trouver dans Indigo la version 1.0 du code EGit qui offre le support pour le gestionnaire de code source distribué Git. « A partir de l'IDE Eclipse, les développeurs peuvent utiliser Git et GitHub, étroitement intégrés dans l'IDE », a déclaré Ian Skerrett, vice-président du marketing d'Eclipse. Ces dernières années, des fonctionnalités avaient été ajoutées à des langages tels que le PHP et le C++. Mais, selon Mike Milinkovich, le directeur exécutif d'Eclipse, « Indigo est l'une des meilleures choses que la Fondation a produit pour Java ces dernières années ».
Le projet WindowBuilder, de grande renommée, pour l'élaboration d'interfaces homme/machine (IHM) graphique basées sur Eclipse, est maintenant disponible en tant que projet open source Eclipse. Les tests fonctionnels automatisés d'IHM pour les applications Java et HTML sont inclus via Jubula, comme le précise encore le communiqué d'Eclipse. Indigo apporte également aux développeurs Java un meilleur support pour l'outil de construction Maven via le projet m2eclipse. « Désormais, il est possible de charger dans l'espace de travail d'Eclipse un outil qui sait comment parler avec Maven », a déclaré Ian Skerrett. « Cela en fait tout simplement une solution beaucoup plus intégrée », a t-il ajouté.
Génération de code dans Maven et Ant
La modélisation, qui aide les développeurs à construire et à gérer des projets logiciels complexes, est également plus présente dans Indigo. La version 2.0 du framework Xtext offre des fonctionnalités pour les DSL (domain specific language), y compris la capacité à construire des DSL avec des expressions intégrées de type Java. « La version 3.1 du projet Acceleo permet pour sa part la génération de code dans les outils de build Ant et Maven, et améliore les possibilités d'édition », selon le communiqué d'Eclipse. La version 4.0 du CDO (Connected Data Objects) Model Repository intègre plusieurs bases de données NoSQL, comme Objectivity/DB, MongoDB et DB40. Des optimisations de cache et d'autres améliorations permettent d'avoir des modèles qui atteignent plusieurs gigaoctets.
La version 1.0 du framework Eclipse Extended Editing permet de générer des éditeurs EMF (Eclipse Modeling Framework) avancés en un clic. Le nouveau projet EMF Facet permet d'étendre sans modification un métamodèle Ecore existant (Ecore étant la technologie de base utilisée par EMF pour décrire les modèles).
Parmi les améliorations du runtime Eclipse, EclipseLink 2.3 supporte les entités JPA « multi-tenant », rendant possible d'incorporer la persistance JPA dans des applications de type SaaS (software as a service). Quant à Equinox 3.7, il implémente maintenant les spécifications OSGi 4.3, incluant l'utilisation de signatures génériques, des capacités génériques, et répond aux exigences des bundles. (...)
Google met son poids dans LibreOffice, qui valide une version entreprise
Google, SUSE, Red Hat, Freies Office Deutschland eV, Software in the Public Interest et la Free Software Foundation vont ainsi tous siéger pour une période de un an au conseil d'administration pour délivrer des conseils, suggérer des orientations et faire des propositions concernant le logiciel Open Source LibreOffice. Chaque sponsor a droit à un représentant. « La création du conseil d'administration consultatif au sein de la Document Foundation est un grand pas en avant pour l'association, » a déclaré Jeremy Allison, co-fondateur de Samba et membre de l'Open Source Programs Office de la firme deMountain View. « Google est heureux de soutenir financièrement la Document Foundation, et de l'aider à s'orienter pour faire avancer leur travail. »
Par ailleurs, le soutien de la Free Software Foundation revêt une tonalité particulière, compte tenu de la récente décision d'Oracle de céder les droits de la suite concurrente OpenOffice.org - à partir de laquelle LibreOffice a été développée - à la Fondation Apache. « Nous saluons l'engagement de la Document Foundation en faveur de la liberté des utilisateurs, et dans l'avenir, nous ferons de notre mieux pour l'aider à atteindre ses objectifs dans le domaine du logiciel libre, » a déclaré John Sullivan, directeur exécutif de la Free Software Foundation.
Dans l'ensemble, la composition du nouveau conseil d'administration « montre que LibreOffice est une suite bureautique neutre, vraiment libre, indépendante de tout vendeur, et confirme que la Document Foundation s'est dotée d'une base solide sur laquelle elle pourra construire, pour la communauté, pour les sociétés et les entreprises, pour ceux qui adopteront la suite et pour les utilisateurs finaux, » a déclaré Florian Effenberger, porte-parole du Comité directeur de la Fondation.
Une version dédiée pour l'entreprise
Ces éléments administratifs ne doivent pas masquer un autre événement : la livraison d'une mise à jour stable de la version actuelle de la suite. Alors que LibreOffice 3.4 - dévoilé début juin - était principalement destinée aux membres de la communauté et à des utilisateurs avertis, la nouvelle version 3.3.3 a été validée pour une utilisation en entreprise et existe pour les plates-formes Linux, Windows et Mac OS X dans plus de 100 langues différentes. Ces versions sont d'ores et déjà téléchargeables sur le site de LibreOffice.
« LibreOffice 3.3.3 corrige plusieurs bugs et améliore la sécurité de la suite pour répondre aux besoins spécifiques de l'entreprise, où la stabilité est plus importante que les nouvelles fonctionnalités, » fait remarquer Thorsten Behrens, développeur et membre du comité de pilotage de la Fondation. « Cette ramification de la suite sera conservée jusqu'à la fin de l'année pour permettre une transition en douceur et en toute sécurité vers LibreOffice 3.4.x, » a-t-il ajouté.
Oracle/Google : les dommages sur Java estimés jusqu'à 6,1 milliards de dollars
Selon un document du tribunal fourni à Google, un expert diligenté par Oracle sur le litige concernant les viols de brevets Java par l'éditeur web, le professeur Iain Cockburn, de l'université de Boston a estimé que Google serait redevable à Oracle d'une somme comprise entre 1,4 milliard et 6,1 milliards de dollars en cas de reconnaissance d'infraction au droit de propriété intellectuelle. Pour mémoire, la société Sun détenant ces brevets a été rachetée par Oracle 7,4 milliards de dollars l'année dernière. Oracle a assigné Google au mois d'août dernier sur l'utilisation abusive de brevets Java au sein du système d'exploitation mobile Android.
Dans un communiqué, Google a vivement réagi en contestant la méthodologie d'Oracle pour le calcul des dommages et intérêts « qui se base sur des erreurs juridiques fondamentales et gonfle abusivement leurs estimations ». Scott Weingaertner, un avocat représentant Google, dans une lettre adressée au juge William Alsup, de la cour du district de Californie du Nord explique que « Google ne fait pas payer Android, mais pour calculer les éventuels dommages dus à Oracle, le professeur Cockburn, intègre l'ensemble des revenus de Google provenant de la publicité sur tous les terminaux Android ... et propose ensuite l'attribution de la moitié de ce montant à Oracle ».
Cette lettre a été envoyée le 6 juin dernier, mais le montant des estimations des dommages avait été masqué à l'époque. La semaine dernière, une version non expurgée a été déposée. Oracle ainsi que l'universitaire n'ont pas fait de commentaires. Dans sa lettre, Scott Weingaertner dénonçait « un chiffre époustouflant qui est hors de proportion avec d'autres affaires liées à la propriété intellectuelle » et d'ajouter « la théorie de Iain Cockburn était soigneusement adaptée pour permettre à Oracle de financer la quasi-totalité de son acquisition de plusieurs milliards de dollars ».
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Les solutions BI Open Source s'affirment comme une alternative
Infobright a ainsi vanté les capacités de la version 4.0 de sa base de données analytique à traiter « en temps quasi réel » des données envoyées par des appareils de mesure, des infrastructures de télécommunications ou provenant d'autres sources. La récente version intègre notamment une technologie dite DomainExpert, qui permet de réduire les temps de recherche et d'optimiser les performances en « ajoutant de l'expertise à des domaines de données particuliers - comme le web, les services financiers ou les télécommunications, » selon Infobright.
Rough Query, une autre fonctionnalité de cette version, permet aux utilisateurs de chercher plus rapidement dans de grands ensembles de données. « Plutôt que d'exécuter une requête large pour trouver une réponse spécifique, Rough Query affine les résultats de manière itérative, avec des temps de réponse inférieurs à la seconde, avant même que la requête ne soit complètement exécutée, » a expliqué l'éditeur.
Infobright 4.0 intègre également un connecteur pour le framework Hadoop, celui utilisé dans le traitement de données massive et un système pour charger rapidement des ensembles de données volumineux. « Cette dernière caractéristique permet de charger jusqu'à 2 To de données à l'heure, » selon Infobright. La version finale sera disponible sous 30 jours, a confirmé l'entreprise.
Des analystes convaincus et un partenariat
Comme l'a écrit dans un blog Curt Monash, analyste chez Monash Research, dans l'annonce faite par Infobright, c'est « Rough Query qui l'a le plus impressionné. » Selon lui, « c'est l'outil idéal pour l'analyse d'investigation. » Quant aux autres caractéristiques de Infobright 4.0, elles contribuent « essentiellement à mettre le logiciel à niveau avec ses concurrents, plus grands et plus chers, » a-t-il ajouté.
De leur côté, Ingres et Jaspersoft ont annoncé avoir conclu un partenariat pour combiner la base de données analytique VectorWise d'Ingres avec le logiciel de BI (business intelligence) de Jaspersoft afin d'offrir une machine virtuelle commune. Une version de démonstration valable 30 jours est disponible gratuitement pour tester le pack. Selon Curt Monash, cette période est « suffisante pour évaluer VectorWise dans des situations très déterminées. »
Les solutions de Ingres, Jaspersoft et Infobright sont en concurrence avec des produits propriétaires, notamment ceux proposés par Oracle et IBM. Cependant, le fait que ces solutions d'analyses soient Open Source ne leur donnent pas nécessairement un avantage technologique sur les solutions rivales. Selon Curt Monash, « sur ce type de marché, le principal intérêt du logiciel sous licence libre, c'est qu'il offre accès à une licence bon marché et permet des coûts de maintenance réduits. »
Oracle remet le code d'OpenOffice.org à Apache
Mettant fin aux spéculations sur le sort dOpenOffice.org, Oracle a annoncé soudainement il y a deux jours qu'il transférait à la fondation Apache le code de la suite de productivité Open Source. En avril dernier, l'éditeur avait indiqué qu'il ne vendrait plus de version commerciale du logiciel, et décidé d'en refaire un projet communautaire.
Luke Kowalski, vice-président chez Oracle pour le groupe Corporate Architecture, estime qu'en « faisant don » d'OpenOffice.org à Apache, cela donne au logiciel une infrastructure mature, ouverte et bien établie pour poursuivre sa route. « Le modèle d'Apache Software Foundation [ASF] rend possible la collaboration entre des contributeurs individuels et professionnels autour du développement d'un produit Open Source », a-t-il précisé dans un communiqué.
IBM soutiendra le projet
La suite OpenOffice.org évoluera au sein du programme incubateur pour les logiciels Open Source de l'ASF. Cette transmission témoigne de la capacité de la fondation à incuber avec succès des projets particulièrement bien établis tels que Apache SpamAssassin et Apache Subversion, a déclaré de son côté Jim Jagielski, président de l'ASF. Ce dernier a été proposé comme mentor pour le projet.
IBM, dont la suite Symphony repose sur OpenOffice, a déclaré de son côté qu'il soutiendrait fortement ce processus d'incubation. Lorsqu'Oracle avait annoncé qu'il prévoyait de ne plus gérer OpenOffice.org de façon active et de transférer le projet à la communauté, il n'avait pas encore révélé à qui celui-ci reviendrait.
L'éditeur a acquis la suite bureautique avec le rachat de Sun Microsystèmes. Pendant une brève période, il en a vendu une version commerciale, sous le nom Oracle Open Office. Il avait également annoncé un produit associé, Oracle Cloud Office. Mais le groupe de Larry Ellison a finalement décidé d'en rester là, vraisemblablement en raison d'un manque d'intérêt de ses clients pour le produit.
LibreOffice est ouvert à un rapprochement
Au cours de l'année dernière, Oracle s'était brouillé avec les membres de la communauté OpenOffice.org, certains d'entre eux décidant alors de bifurquer et de mener leur propre projet, baptisé LibreOffice, en créant pour le faire la Document Foundation. Cette dernière a salué l'initiative d'Oracle dans un billet de blog ce mercredi, en y mettant tout de même quelques réserves. « C'est intéressant de voir certaines fonctions clés livrées sous une forme qui permet de les inclure dans LibreOffice. »
La Document Foundation serait favorable à une réunification des projets OpenOffice.org et LibreOffice dans une unique communauté, après le départ d'Oracle. « Mais ce processus ne sera pas automatique », prévient-elle. Oracle avance sans doute de bonne foi, poursuit-elle mais ne semble pas vouloir atteindre directement cet objectif. « La communauté Apache, que nous respectons énormément, a des attentes et des normes très différentes (licences, membres, etc.) de celles des projets OpenOffice.org et LibreOffice ».
Illustrations : logo Apache Software Foundation / OpenOffice.org (crédit : D.R.) (...)
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